Né le 27 décembre 1831 à Plourin-lès-Morlaix (Finistère), il fut d’abord séminariste. Incorporé à vingt ans dans l’infanterie de marine, il fut ensuite employé aux chemins de fer. Officier fédéré sous la Commune, il devint aphone à la suite d’une blessure à la gorge. Correcteur d’imprimerie, puis employé de banque sous la IIIe République, il mourut à Paris le 30 décembre 1896. Il avait débuté dans la poésie par des vers bretons, au temps du séminaire. Mais c’est surtout après la Commune qu’il s’y consacra. On lui doit de nombreuses chansons socialistes et révolutionnaires, dont la plus célèbre, La Marianne, ne fut détrônée que par L’Internationale…
Mise en ligne 14/02/2020