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4. État des lieux avant la bataille

Pages 79 à 107

Citer ce chapitre


  • Bourlet, M.
(2023). 4. État des lieux avant la bataille. Verdun 1916 (p. 79-107). Perrin. https://shs.cairn.info/verdun-1916--9782262094454-page-79?lang=fr.

  • Bourlet, Michaël.
« 4. État des lieux avant la bataille ». Verdun 1916, Perrin, 2023. p.79-107. CAIRN.INFO, shs.cairn.info/verdun-1916--9782262094454-page-79?lang=fr.

  • BOURLET, Michaël,
2023. 4. État des lieux avant la bataille. In : Verdun 1916. Paris : Perrin. Champs de bataille, p.79-107. URL : https://shs.cairn.info/verdun-1916--9782262094454-page-79?lang=fr.

Notes

  • [1]
    1. Hermann Krome, Das Reserve-Infanterie-Regiment Nr. 13 im Weltkriege, Berlin, Kolk, 1930, p. 55.
  • [2]
    Jean-Claude Porchier, Dominique Harmand et Jacques Le Roux, « Les conditions géologiques et les traces de la bataille de Verdun », Revue de géographie historique [en ligne], no 14-15, 2019, mis en ligne le 28 mai 2018 [consulté le 23 octobre 2021].
  • [3]
    Pierre Alfred Pelade, La Bataille de Verdun, conférence du 11 juin 1922, Paris, Association des officiers de complément de l’École d’instruction d’infanterie de l’École militaire, 1922, p. 9.
  • [4]
    Capitaine Solard, Fortification, t. II, La Fortification pendant la guerre 1914-1918, Fontainebleau, École d’application d’artillerie, 1935, p. 19-21.
  • [5]
    Alain Denizot, Verdun 1914-1918, op. cit., p. 70-71.
  • [6]
    Claude Franc, Verdun, pourquoi l’armée française a-t-elle vaincu ?, Paris, Economica, 2016, p. 16.
  • [7]
    Patrick de Gmeline, Le Général de Castelnau (1851-194). Le soldat, l’homme, le chrétien, Janzé, Éditions Charles Hérissey, 2014, p. 100.
  • [8]
    Lettre personnelle de Castelnau à Herr, 26 janvier 1916, AFGG, t. 411, annexe no 125, p. 250.
  • [9]
    Guy Le Mouel, Henri Ortholan, Le Général de Langle de Cary. Un Breton dans la Grande Guerre, Janzé, Éditions Charles Hérissey, 2014, p. 202.
  • [10]
    A. Marchand, Les Chemins de fer de l’Est et la guerre de 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 1924, p. 425-435 et p. 497 sq.
  • [11]
    Hermann Krome, Das Reserve-Infanterie-Regiment…, op. cit., p. 51 sq.
  • [12]
    Allain Bernède, « Verdun 1916 : un choix stratégique, une équation logistique », Revue historique des armées, no 242, 2006, p. 48-59.
  • [13]
    SHD, 19 N 350 : études et photographies à propos des voies ferrées et gares allemandes des rives droite et gauche de la Meuse (1916).
  • [14]
    Die Schlachten und Gefechte des grossen Krieges, 1914-1918. Quellenwerk nach den amtlichen Bezeichnungen zusammengestellt vom Grossen Generalstab, Berlin, H. Sack, 1919.
  • [15]
    Jacques-Henri Lefebvre, Verdun, la plus grande bataille de l’histoire racontée par les survivants, Paris, Éditions du Mémorial, 1995, p. 60.
  • [16]
    Lors de l’offensive de Champagne à l’automne 1915, les Français ont réuni plus de 1 900 pièces, qui ont tiré près de 1 700 000 projectiles en cinq jours sur un front large d’une quarantaine de kilomètres, soit une pièce tous les 21 mètres.
  • [17]
    Werner Beumelburg, Douaumont. 25 février-25 octobre 1916, Paris, Payot, 1932, p. 14 sq.
  • [18]
    Alain Denizot, Verdun 1914-1918, op. cit., p. 72, sans indication de source.
  • [19]
    Carter Malkassian, A History of Modern Wars of Attrition, Westport, Praeger, 2002 ; William Philpott, War of Attrition. Fighting the First World War, New York, The Overlook Press, 2014 ; Nicholas Murray, The Rocky Road to the Great War. The Evolution of Trench Warfare to 1914, Washington DC, Potomac Books, 2013.
  • [20]
    William Philpott, « Warfare 1914-1918 », 1914-1918-online. International Encyclopedia of the First World War, Berlin, Freie Universität Berlin, 2021 [consulté en janvier 2022]
  • [21]
    Michel Goya, La Chair et l’Acier. L’invention de la guerre moderne, 1914-1918, Paris, Tallandier, 2004, p. 235.
  • [22]
    Jean-Claude Laparra, La Machine à vaincre…, op. cit., p. 159.
  • [23]
    Claude Franc, Verdun, pourquoi l’armée française a-t-elle vaincu ?, op. cit., p. 23-24.
  • [24]
    Capitaine Leroy, Cours d’artillerie. Historique et organisation de l’artillerie : l’artillerie française depuis le 2 août 1914, École militaire de l’artillerie, 1922 ; Capitaine R. Ott, Cours d’artillerie. L’artillerie allemande, École militaire de l’artillerie, 1920.
  • [25]
    Les Armes de la Grande Guerre. Histoire d’une révolution scientifique et industrielle, Paris, Pierre de Taillac/Ministère des Armées, 2018, passim.
  • [26]
    Marie-Catherine Villatoux, « La bataille aérienne de Verdun », Revue historique des armées, no 285, 2016, p. 5-15.
  • [27]
    Patrick Facon, « La bataille aérienne sur Verdun… », op. cit., p. 51

Traversé par la vallée de la Meuse, le champ de bataille de Verdun, dans son acception la plus large, c’est-à-dire d’Avocourt à l’ouest à Chauvoncourt au nord de Saint-Mihiel, soit une centaine de kilomètres, rassemble une grande diversité topographique. Au cœur du relief de côtes de la Lorraine sédimentaire, il est principalement occupé par le massif calcaire des Hauts-de-Meuse. Cette barrière naturelle s’étend le long d’un axe nord-ouest/sud-est, sur une quarantaine de kilomètres et de 5 à 8 kilomètres de large. Elle sépare la plaine marécageuse de la Woëvre, à l’est d’une ligne Les Éparges-Ornes, de celle de la Meuse et surplombe la ville de Verdun. Sa partie centrale constitue véritablement l’épicentre de l’offensive allemande de février 1916, en particulier entre Brabant-sur-Meuse et Ornes, soit un peu plus d’une dizaine de kilomètres. Enfin, la vallée de la Meuse, large, sinueuse et bordée à l’est par le canal de l’Est, découpe le champ de bataille.
Le massif des Hauts-de-Meuse domine la rive droite de la Meuse. Entre la rivière et Ornes, il se caractérise par des ondulations douces, dont les sillons et les points hauts sont localement appelés « ravins » (du Bazil, des Vignes, de la Caillette…) et « côtes » (du Poivre, de Froideterre, de Douaumont, etc.). Ces « observatoires » culminent à 350 mètres en moyenne. En revanche, la rive gauche forme un ensemble homogène composé d’un plateau beaucoup moins compartimenté et jalonné de côtes dont la hauteur n’excède pas 300 mètres (côtes de l’Oie, Mort-Homme, cote 304…)…


Date de mise en ligne : 02/08/2023

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