« Je fais ce métier parce que je l’aime, je connaissais les contraintes de ce métier, mais aussi la reconnaissance des personnes soignées. »
Le titre d’aide-soignant a été créé par l’administration hospitalière en 1949. Sa position hiérarchique à l’hôpital est caractérisée par sa subordination immédiate à l’infirmier.
La situation de pénurie de personnel qualifié a constitué à l’époque un argument en faveur de la création d’un grade d’aide-soignant, intermédiaire entre l’infirmier et le simple exécutant. Le rôle de l’aide-soignant est explicité en une seule phrase :
« Seconder les infirmiers et les infirmières, notamment en ce qui concerne les soins à donner aux hospitalisés. »
En 1956, a été mis en place un certificat d’aptitude à la fonction d’aide-soignant ou CAFAS, qui deviendra le diplôme professionnel des aides-soignantes (DPAS) en 1996. Depuis la création de cette formation, le volume d’heures d’enseignement n’a fait qu’augmenter. Suite à l’arrêté du 22 octobre 2005, la formation de base comporte 41 semaines, soit 1 435 heures d’enseignement théorique et clinique en institut et 24 semaines de stage clinique. L’arrêté du 8 février 2007, quant à lui, n’a pas modifié le nombre d’heures de formation.
Dès 1971, il a été précisé que l’aide-soignant assure, par délégation de l’infirmier, sous sa responsabilité et sous son contrôle, l’humanisation des conditions de vie de la personne soignée ou de la personne âgée.
En 1994, il a été spécifié que l’aide-soignant se situe au sein d’une équipe, qu’il contribue à la prise en charge des personnes et qu’il participe aux soins dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et sous sa responsabilité…