Ouvrages et articles de Norbert Elias
1Nous indiquons, par ordre chronologique, les versions françaises, allemandes et anglaises des ouvrages ou articles écrits par Norbert Elias. Les versions hollandaises ne sont indiquées que lorsque l’édition originale est dans cette langue. Pour des raisons de concision, nous n’indiquons pas, dans la présentation des œuvres non disponibles en français, les articles ensuite collectés sous forme d’ouvrages et ainsi rendus plus facilement disponibles, ainsi que les avant-propos et les préfaces rédigées par Norbert Elias. Pour une présentation très détaillée de l’ensemble de ces travaux et de leurs différentes versions, voir la bibliographie de la Fondation Norbert Elias à l’adresse suivante : http://www.norberteliasfoundation.nl/elias/bibliography.php.
Ouvrages et articles traduits en français
2Afin de respecter le cheminement de la pensée de Norbert Elias et d’éclaircir la succession des traductions, nous présentons ici les ouvrages traduits en français en suivant l’ordre chronologique des éditions originales.
3– La Société de cour, trad. de l’all. par Pierre Kamnitzer, Paris, Calmann-Lévy, 1974, préf. de Roger Chartier, trad. de l’all. par Pierre Kamnitzer et Jeanne Étoré, Flammarion, « Champs », 1985, 2008. (all. 1933, 1969 ; angl. 1983)
4La première traduction française ne contient pas les pages 9 à 59 et 405 à 430 de la version originale. La traduction intégrale se trouve dans l’édition de 1985. Les versions les plus complètes sont l’édition révisée allemande de 2002 (Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp) et l’édition anglaise de 2005 (Dublin, University College Dublin).
5– La Civilisation des mœurs, trad. de l’all. par Pierre Kamnitzer, Paris, Calmann-Lévy, « Archives des sciences sociales », 1973, 1991, Pocket, « Agora », 2003.
6– La Dynamique de l’Occident, trad. de l’all. par Pierre Kamnitzer, Paris, Calmann-Lévy, « Archives des sciences sociales », 1975, 1991, Pocket, « Agora », 2003.
7Il s’agit de la traduction en deux temps du même livre Über den Prozess der Zivilisation : soziogenetische und psychogenetische Untersuchungen (all. 1939, 1969 ; angl. 1978, 1982). La version française ne contient pas les pages 1 à 122 de l’édition originale. Les dernières éditions revues sont celle de 1997 en allemand (Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp) et celle de 2000 en anglais (Oxford, Blackwell).
8– « Études sur les origines de la profession de marin », trad. de l’angl. par Brigitte Foster, Les Champs de Mars, 13, 2003, p. 7-33. (angl. 1950).Voir le compte rendu dans ce numéro (p. 216-218).
9– et John L. Scotson, Logiques de l’exclusion : enquête sociologique au cœur des problèmes d’une communauté, avant-propos de Michel Wieviorka, trad. de l’angl. par Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Fayard, 1997, Pocket, « Agora », 2001. (angl. 1965, 1994 ; all. 1990)
10L’édition française contient les compléments ajoutés dans l’édition allemande de 1990, puis anglaise de 1994 (à partir d’une introduction hollandaise par l’auteur de 1976).
11– « Remarques sur le commérage », trad. de l’angl. et introd. par Francine Muel-Dreyfus, Actes de la recherche en sciences sociales, 60, 1985, p. 23-29. (angl. 1965)
12– Écrits sur l’art africain, trad. de l’angl. par Jean-Bernard Ouédraogo et Françoise Armengaud, Paris, Kimé, 2002. (angl. 1970)
13– Qu’est-ce que la sociologie ?, trad. de l’all. par Yasmin Hoffman, Aix-en-Provence, Pandora, 1981, Pocket, « Agora », 2003. (all. 1970 ; angl. 1978)
14– et Eric Dunning, « Sport et violence », trad. de l’angl. par J. et A. Defrance, Actes de la recherche en sciences sociales, 6, 1976, p. 2-19. (angl. 1971 ; all. 1975)
15– Du Temps, trad. de l’all. par Michèle Hulin, Paris, Fayard, 1997. (holl. 1974, 1975 ; all. 1982, 1984 ; angl. 1992)
16L’édition française contient l’introduction et les compléments ajoutés par l’auteur dans l’édition allemande de 1984.
17– « Sur le concept de vie quotidienne », trad. de l’all. par Claude Javeau, aidé par Anna Sebes, Cahiers internationaux de sociologie, 99, 1995, p. 237-246. (all. 1978 ; angl. 1998)
18– « La solitude du mourant dans la société moderne », Le Débat, 12, 1981, p. 83-104. (all. 1979)
19– La Solitude des mourants, trad. de l’all. par Sybille Muller et, pour la postface et les corrections apportées par l’auteur dans l’édition anglaise, par Claire Nancy, Paris, Christian Bourgois, 1987, 1998, Pocket, « Agora », 2002. (all. 1982 ; angl. 1985)
20L’édition française est complète.
21– Engagement et distanciation : contributions à la sociologie de la connaissance, avant-propos de Roger Chartier, trad. de l’all. par Michèle Hulin, Paris, Fayard, 1993, Pocket, « Agora », 1998. (all. 1983 ; angl. 1987)
22– « Le repli des sociologues dans le présent », prés. de Florence Weber, trad. de l’angl. par Sébastien Chauvin, Genèses, 52, septembre 2003, p. 133-151. (all. 1983 ; angl. 1987)
23Traduction de la version anglaise de 1987 révisée par l’auteur.
24– La Société des individus, avant-propos de Roger Chartier, trad. de l’all. par Jeanne Étoré, Paris, Fayard, 1991, Pocket, « Agora », 2004. (all. 1983, 1987 ; angl. 1991)
25La dernière édition révisée est l’édition allemande de 2001 (Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp).
26– entretiens avec Arend-Jan Heerma van Voss et Abram van Stolk, Norbert Elias par lui-même, trad. de l’all. par Jean-Claude Capèle, Paris, Fayard, 1991, Pocket, « Agora », 1995. (holl. 1987 ; all. 1990 ; angl. 1994)
27– « Humana conditio », Le Genre humain, 24-25, 1992. (all. 1985, 2002)
28Il s’agit d’une collection d’articles initialement rédigés en anglais ou en allemand datant de 1956, 1981 et 1982. La version anglaise de 1987 contient une nouvelle introduction de Norbert Elias (présente dans l’édition allemande de 2003).
29– et Eric Dunning, Sport et civilisation : la violence maîtrisée, avant-propos de Roger Chartier, trad. de l’angl. par Josette Chicheportiche et Fabienne Duvigneau, Paris, Fayard, 1994, Pocket, « Agora », 1998. (angl. 1986 ; all. 2003)
30Cet ouvrage réunit notamment une série d’articles parus en anglais entre 1966 et 1971. Il a été réédité en 2008 à UCD Press avec deux essais inédits d’Éric Dunning et Norbert Elias.
31– « Les transformations de la balance de pouvoir entre les sexes », Politix, 51, 2000, p. 15-53. (all. 1986, 1997 ; angl. 1987)
32Traduction de la version allemande de 1986 révisée par l’auteur, reprise pour la version anglaise.
33– Mozart : sociologie d’un génie, trad. de l’all. par Jeanne Étoré et Bernard Lortholary, Paris, Seuil, 1991. (all. 1991 ; angl. 1993)
La dernière édition révisée est l’édition allemande de 2005 (Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp).
Ouvrages et articles non traduits
34– Über den Prozess der Zivilisation : soziogenetische und psychogenetische Untersuchungen, t. I : Wandlungen des Verhaltens in den weltlichen Oberschichten des Abendlandes, t. II : Wandlungen der Gesellschaft : Entwurf zu einer Theorie der Zivilisation, Bâle, Haus zum Falken, 1939.
35– « Die öffentliche Meinung in England », in Vorträge gehalten anläßlich der Hessischen Hochschulwochen für staatswissenschaftliche Fortbildung, 19.-25. April 1959 in Bad Wildungen, Bad Homburg, Max Gehlen, 1960, vol. 27, p. 118-130.
36– « Marginal Notes », Luciad, 22, 1962, p. 4.
37– « Nationale Eigentümlichkeiten der englischen öffentlichen Meinung », in Vorträge gehalten anläßlich der Hessischen Hochschulwochen für staatswissenschaftliche Fortbildung, 2.-8. Oktober 1960 in Bad Wildungen, Bad Homburg, Max Gehlen, 1962, vol. 33, p. 124-146.
38– « The Break with Traditionalism : Report on the Discussion », in Transactions of the Fifth World Congress of Sociology, Washington D.C., September 1962, Louvain, International Sociological Association, 1964, vol. 3, p. 51-53.
39– « Professions », in Julius Gould et William L. Kolb (dir.), A Dictionary of the Social Sciences, New York, Free Press, 1964, p. 542.
40– « Sociology and psychiatry », in S. H. Foulkes et G. Stewart Prince (dir.), Psychiatry in a Changing Society, Londres, Tavistock, 1969, p. 117-144. (all. 1972)
41– « Sociology of Knowledge : New Perspectives », Sociology, 5 (2), 1971, p. 149-168, et 5 (3), 1971, p. 355-370.
42– « Processes of State Formation and Nation Building », Transactions of the Seventh World Congress of Sociology, Varna, September 14-19 1970, Sofia, International Sociological Association, 1972, vol. 3, p. 274-284.
43– « Theory of Science and History of Science : Comments on a Recent Discussion », Economy and Society, 1 (2), 1972, p. 117-133.
44– « Dynamics of Consciousness within that of Societies », Transactions of the Seventh World Congress of Sociology, Varna, September 14-19 1970, Sofia, International Sociological Association, 1970, 1973, vol. 4, p. 375-383.
45– « The Sciences : Towards a Theory », in Richard Whitley (dir.), Social Processes of Scientific Development, Londres, Routledge/Kegan Paul, 1974, p. 21-42.
46– « Towards a Theory of Communities », in Colin Bell et Howard Newby (dir), The Sociology of Community : A Selection of Readings, Londres, Frank Cass, 1974, p. ix-xi. (all. 1977)
47La version allemande a été révisée par l’auteur et republiée en anglais en 1997 (British Journal of Sociology, 48 (3), p. 355-383).
48– « Respekt und Kritik », in Norbert Elias et Wolf Lepenies, Zwei Reden anläßlich der Verleihung des Theodor W. Adorno-Preises, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1977, p. 37-68.
49Discours qui a suivi la remise du prix Adorno et qui est paru en une version abrégée dans Frankfurter Allgemeine Zeitung (4 octobre 1977, p. 23).
50– « Die Zivilisierung der Eltern », in Linde Burkhardt (dir.), Und wie wohnst du ?, Berlin, Internationales Design Zentrum, 1980, p. 11-28.
51– « Vorwort », in Renate Rubinstein, Nichts zu verlieren und dennoch Angst : Notizen nach einer Trennung, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1980, p. 9-11.
52– « Soziale Prozeßmodelle auf mehreren Ebenen », in Werner Schulte (dir.), Soziologie in der Gesellschaft : Referate aus den Veranstaltungen der Sektionen der Deutschen Gesellschaft für Soziologie, der Ad-hoc-Gruppen und des Berufsverbandes Deutscher Soziologen beim 20. Deutschen Soziologentag Bremen, 16. bis 19. September 1980, Brême, Universität Bremen, 1981, p. 764-767.
53– « Zivilisation und Gewalt : über das Staatsmonopol der körperlichen Gewalt und seine Durchbrechungen », in Joachim Matthes (dir.), Lebenswelt und soziale Probleme : Verhandlungen des 20. Deutschen Soziologentages zu Bremen 1980, Francfort-sur-le-Main, Campus, 1981, p. 98-122. (angl. 1982, 1988)
54– « Gedichte », Merkur, 35, 1981, p. 1143-1145.
55– « Vier Gedichte », in Biruta Scheller, Hermann Pfütze et Reinhard Wolff (dir.), Schau unter jeden Stein : Merkwürdiges aus Kultur und Gesellschaft. Dieter Claessens zum 60. Geburtstag, Francfort-sur-le-Main, Stroemfeld, 1981, p. 41-44.
56– « Macht und Zivilisation », Sterz : Unabhängige Zeitschrift für Literatur, Kunst und Kulturpolitik (und alles was Spaß macht), 19, 1981, p. 26-27.
57– « Die Bedeutung der Konkurrenz im Gebiete des Geistigen : Beitrag zur Diskussion über Karl Mannheim », in Volker Meja et Nico Stehr (dir.), Der Streit um die Wissenssoziologie, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1981, vol. 1, p. 388-390.
58– « Scientific Establishments », in Norbert Elias, Herminío Martins et Richard Whitley (dir.), Scientific Establishments and Hierarchies : Sociology of the Sciences Yearbook 1982, Dordrecht, Reidel, 1982, p. 3-70.
59– et Richard H. Whitley, « Introduction », in Norbert Elias, Herminío Martins et Richard Whitley (dir.), Scientific Establishments and Hierarchies : Sociology of the Sciences Yearbook 1982, Dordrecht, Reidel, 1982, p. vii-xi.
60– « What is the Role of Scientific and Literary Utopias for the Future ? », in Limits to the Future : Prescriptions and Predictions in the Humanities and Social Sciences : Essays on the Occasion of the Second NIAS-Lustrum 1981, Wassenaar, Netherlands Institute for Advanced Study in the Humanities and Social Sciences, 1982, p. 60-80.
61– « Thomas Morus’ Staatskritik : mit Überlegungen zur Bestimmung des Begriffs “Utopie” », in Wilhelm Vosskamp (dir.), Utopieforschung : interdisziplinäre Studien zur neuzeitlichen Utopie, Stuttgart, Metzlersche Verlagsbuchhandlung, 1982, vol. 2, p. 101-150.
62– « Soziologie in Gefahr : Plädoyer für die Neuorientierung einer Wissenschaft », Süddeutsche Zeitung, 9 octobre 1982, p. 107.
63– « L’espace privé – “Privatraum” oder “privater Raum” ? », in Séminaire « À propos de l’histoire de l’espace privé », Berlin, Wissenschaftskolleg, 1983, p. 31-44.
64– « Kinderspiel », in Michael Krüger et Klaus Wagenbach (dir.), Tintenfisch 22 : Jahrbuch für Literatur, Berlin, Klaus Wagenbach, 1983, p. 43.
65– « Der Fußballsport im Prozeß der Zivilisation », in Modellversuch Journalistenweiterbildung an der FU Berlin (dir.), Der Satz « Der Ball ist rund » hat eine gewisse philosophische Tiefe : Sport, Kultur, Zivilisation, Berlin, Freie Universität, 1983, p. 12-21.
66– « Zur Diagnose der gegenwärtigen Soziologie », Sozialwissenschaften und Berufspraxis, 1, 1983, p. 6-19.
67– « On the Sociogenesis of Sociology », Sociologisch Tijdschrift, 11, 1984, p. 14-52.
68– « Some Remarks on the Problem of Work », in Aktief, inaktief : de wederzijdse afhankelijkheid van aktieven en inaktieven in een verzorgingsstaat, Noordwijkerhout, Stichting Centrum St. Bavo, 1984, p. 5-8.
69– « Notizen zum Lebenslauf », in Peter Gleichmann, Johan Goudsblom et Hermann Korte (dir.), Macht und Zivilisation : Materialien zu Norbert Elias’ Zivilisationstheorie, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1984, vol. 2, p. 9-82. (angl. 2005, avec cd-rom)
70– « Das Credo eines Metaphysikers : Kommentare zur Popper’s Logik der Forschung », Zeitschrift für Soziologie, 14, 1985, p. 93-114.
71– « Gedanken über die Bundesrepublik », Merkur, 39, 1985, p. 733-755.
72– « Wissenschaft oder Wissenschaften ? Beitrag zu einer Diskussion mit wirklichkeitsblinden Philosophen », Zeitschrift für Soziologie, 14, 1985, p. 268-281.
73– « Figuration », « Soziale Prozesse » et « Zivilisation », in Bernhard Schäfers (dir.), Grundbegriffe der Soziologie, Opladen, Leske & Budrich, 1986, p. 88-91, 234-241 et 382-387.
74– « Über die Natur », trad. d’un manuscrit au titre inconnu et de l’angl. par Michael Schröter, Merkur, 40, 1986, p. 469-481.
75– « An die Freude », in Hermann Kinder (dir.), Die klassische Sau : Handbuch der literarischen Hocherotik, Zurich, Haffmans, 1986, p. 465-466.
76– « Hat die Hoffnung noch eine Zukunft ? », Die Zeit, 1-26 décembre 1986, p. 29.
77– Los der Menschen : Gedichte – Nachdichtungen, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1987.
78Ce recueil comprend des poèmes publiés en 1981, 1982 et 1986.
79– « Thomas Morus und die Utopie », in Hans-Jürg Braun (dir.), Utopien – Die Möglichkeit des Unmöglichen, Zurich, Verlag der Fachvereine, 1987, p. 173-184.
80– « Das Schicksal der deutschen Barocklyrik : zwischen höfischer und bürgerlicher Tradition », Merkur, 41, 1987, p. 451-468.
81– « Gedichte », Neue Züricher Zeitung, 59, 13 mars 1987, p. 41.
82– « On Human Beings and their Emotions : A Process-Sociological Essay », Theory, Culture and Society, 4, 1987, p. 339-361. (all. 1990)
83– « Abschied von Gott », Akzente : Zeitschrift für Literatur, 35, 1988, p. 286, 287.
84– « Was ich unter Zivilisation verstehe : Antwort auf Hans Peter Duerr », Die Zeit, 25, 17 juin 1988, p. 37-38.
85– Studien über die Deutschen : Machtkämpfe und Habitusentwicklung im 19. und 20. Jahrhundert, Michael Schröter (éd.), Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1989. (angl. 1996)
86L’édition anglaise contient une préface d’Eric Dunning et Stephen Mennell qui éclaire les enjeux de l’ouvrage.
87– « Als Assistent Karl Mannheims in der interdisziplinären Diskussion », in Bertram Schefold (dir.), Wirtschafts- und Sozialwissenschaftler in Frankfurt-am-Main : Erinnerungen an die wirtschafts- und sozialwissenschaftliche Fakultät und an die Anfänge des Fachbereichs Wirtschaftswissenschaften der Johann Wolfgang Goethe-Universität, Marbourg, Metropolis, 1989, p. 96-99.
88– « Der charismatische Herrscher », Der Spiegel, 2, 1989, p. 42-44.
89– « The Symbol Theory », Theory, Culture and Society, 6, 1989, p. 169-217, 339-383 et 499-537.
90Cet article fut réédité en 1991 (The Symbol Theory, Londres, Sage), avec une nouvelle introduction de l’auteur et une préface de Richard Kilminster. (all. 2001)
91– « Fear of Death », in Hans G. Kippenberg, Yme B. Kuiper et Andy F. Sanders (dir.), Concepts of Person in Religion and Thought, Berlin, Mouton de Gruyter, 1990, p. 159-170.
92– « Technization and Civilization », avant-propos de Stephen Mennell, trad. de l’all. par Frank Pollock, Theory, Culture and Society, 12, 1995, p. 7-42.
93– Johan Goudsblom et Stephen Mennell (dir.), The Norbert Elias Reader : A Biographical Selection, Oxford, Blackwell, 1998.
94Ce recueil rassemble des textes anciens portant sur l’art primitif, les huguenots français, le kitsch, le charisme, le quotidien et la famille, parus en 1924, 1928, 1935, 1978 et 1980.
95– Watteaus Pilgerfahrt zur Insel der Liebe, Weitra, Bibliothek der Provinz, 1998.
96– On Civilization, Power, and Knowledge : Selected Writings, éd. et introd. de Stephen Mennell et Johan Goudsblom, Chicago, University of Chicago Press, 1998.
97– Wolfgang Homering (dir.), Zeugen des Jahrhunderts : Norbert Elias im Gespräch mit Hans Christian Huf, Berlin, Ullstein, 1999.
98– « On the Sociology of German Anti-Semitism », Journal of Classical Sociology, 1 (2), 2001, p. 219-225.
99– Frühschriften, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2002. (angl. 2005)
Cet ouvrage réunit la thèse de doctorat et le projet d’habilitation à diriger des recherches, ainsi que des textes traitant de la nature, de l’esprit, de l’art, de l’antisémitisme allemand, du kitsch et de la politique, parus en 1914, 1921, 1929 et 1930.
– Gedichte und Sprüche, trad. du fr. et de l’angl. par Rainer G. Schmidt, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1987, nouv. éd. critique 2004.
Autour de Norbert Elias
100Il est impossible de recenser intégralement l’ensemble des travaux mobilisant, discutant ou critiquant les analyses de Norbert Elias. Une version quasi exhaustive de plusieurs milliers de titres est disponible sur le site Internet Hyperelias@worldcatalogue. Nous indiquons ici, avec toutes les limites que cela suppose, seulement les textes les plus marquants ou importants dans la discussion autour de Norbert Elias. Nous privilégions par ailleurs les ouvrages portant sur la période contemporaine et les ouvrages français ou traduits en français. Les articles de Roger Chartier sur l’œuvre de Norbert Elias sont recensés à la fin de l’entretien publié dans ce numéro. La bibliographie suivante ne peut en aucun cas être exhaustive.
101– Gil Bartholeyns, « Sociologies de la contrainte : grands modèle et petites traces », Revue historique, 642, 2007, p. 285-363.
102L’article propose une discussion critique très complète sur la question de l’autocontrainte développée par Nobert Elias.
103– Anton Blok, The Mafia of a Sicilian Village, 1860-1960, Oxford, Blackwell,1974.
104– Anton Blok, Honour and Violence, Cambridge, Polity Press, 2000.
105– Rheinhard Blomert, Psyche und Zivilisation : zur theoretsichen Konstruction bei Norbert Elias, Münster, Lit., 1991.
106– Yves Bonny, Jean-Manuel De Queiroz et Erik Neveu (dir.), Norbert Elias et la théorie de la civilisation : lectures et critiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003.
107Cet ouvrage collectif propose une discussion des derniers travaux de Norbert Elias. Il contient notamment un texte d’Abram de Swaam, dans lequel celui-ci expose la notion de dyscivilisation.
108– André Burguière, « Norbert Elias », in André Burguière (dir.), Dictionnaire des sciences historiques, Paris, PUF, 1995.
109– André Burguière, « Processus de civilisation et processus national dans l’œuvre de Norbert Elias », in Martine Godet, Muriel Carduner-Loosfelt et Hélène Coq-Lossky (dir.), De Russie et d’ailleurs : feux croisés sur l’histoire. Pour Marc Ferro, Paris, Institut d’études slaves, 1995, p. 515-522.
110– André Burguière, « Norbert Elias et les historiens français : histoire d’une rencontre », in Norbert Elias, « Un marginal établi ? Ancrage et réception d’une démarche singulière en sciences humaines », Collection Individu et Nation, vol. 3, http://revuesshs.u-bourgogne.fr/individu&nation/document.php?id=358 ISSN 1961-9731.
111André Burguière, l’un des grands introducteurs de la pensée de Norbert Elias en France, rappelle ici le contexte de réception des ouvrages du sociologue. L’article propose des pistes conclusives stimulantes sur la dimension créatrice des rôles sociaux.
112– Bernard Cahier, « Actualité de Norbert Elias : réception, critiques, prolongements », Socio-logos, 1, 12 avril 2006, http://socio-logos.revues.org/document30.html.
113– Sophie Chevalier et Jean-Marie Privat (dir.), Norbert Elias et l’anthropologie : « Nous sommes tous si étranges… », Paris, CNRS éditions, 2004.
114Il s’agit de la mise au point critique, par l’anthropologie, des apports et des limites de l’œuvre de Norbert Elias. Voir le compte rendu dans ce numéro (p. 219-220).
115– Alain Corbin, « “Le vertige des foisonnements” : esquisse panoramique d’une histoire sans nom », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 39, janvier-mars 1992, p. 103-126.
116Ce texte est l’un des premiers à signaler l’importance de Norbert Elias, parmi d’autres références, pour l’étude de l’histoire du 19e siècle et notamment pour celle des régimes de sensibilité. Alain Corbin se méfiait cependant d’une perspective lui apparaissant comme un peu évolutionniste.
117– Florence Delmotte, Norbert Elias : la civilisation et l’État, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2007.
118Cet ouvrage constitue une mise au point claire et complète sur les apports et les limites du modèle éliassien pour la compréhension du phénomène étatique. L’auteur propose des pistes intéressantes concernant l’utilisation des travaux de Norbert Elias dans l’analyse de l’intégration européenne postnationale.
119– Sabine Delezsclaux, Norbert Elias : une sociologie des processus, Paris, L’Harmattan, 2001.
120– Guillaume Devin, « Norbert Elias et l’analyse des relations internationales », Revue française de science politique, 45 (2), 1995, p. 305-327.
121L’auteur évoque un usage possible de l’œuvre de Norbert Elias pour l’étude des relations internationales.
122– Hans Peter Duerr, Der Mythos vom Zivilisationsprozess, t. I : Nacktheit und Scham, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1988 ; trad. fr., id., Nudité et pudeur : le mythe du processus de civilisation, préf. d’André Burguière, trad. de l’all. par Véronique Bodin avec la participation de Jacqueline Pincemain, Paris, Éd. de la MSH, 1998.
123Cette critique, l’une des plus fortes des travaux de Norbert Elias, a donné lieu à une controverse entre les deux hommes. L’ouvrage rappelle l’existence de systèmes de pudeur dans les sociétés n’ayant pas connu le processus de civilisation et remet en cause l’opposition entre civilisé et non-civilisé sous-jacente à la théorie de Norbert Elias. La préface d’André Burguière (« Entre sociologie et anthropologie : la civilisation des mœurs en procès ») propose une réponse intéressante à ces questions.
124– Manuel Eisner, « Long Term Historical Trends in Violent Crime », Crime and Justice : A Review of Research, 30, 2003, p. 83-142.
125– David Garland, The Culture of Control : Crime and Social Order in Contemporary Society, Oxford, Oxford University Press, 2001.
126L’auteur utilise ici avec efficacité le processus de civilisation pour analyser les politiques pénales occidentales.
127– Claude Gauvard, Violence et ordre public au Moyen Âge, Paris, A. et J. Picard, « Les médiévistes français, 5 », 2005.
128L’auteur étudie de façon détaillée la question de la violence au Moyen Âge et critique notamment les analyses de Norbert Elias décrivant un Moyen Âge « violent » et « pulsionnel ». Elle rappelle le dynamisme des travaux en histoire médiévale et la critique adressée à Norbert Elias par les spécialistes de cette période. Pour une mise en perspective stimulante des deux positions, voir le compte rendu d’Emmanuel Taïeb paru dans Genèses (61, 2005, p. 157).
129– Daniel Gordon, Citizen without Sovereignty : Equality and Sociability in French Thought, 1670-1789, Princeton, Princeton University Press, 1994.
130Cet ouvrage constitue une autre des fortes critiques adressées à Norbert Elias. Il remet notamment en cause le rôle trop important que le sociologue accorde à la cour de Louis XIV et évoque d’autres laboratoires d’évolution des comportements au 17e siècle.
131– Daniel Gordon, « The Canonization of Norbert Elias in France : A Critical Perspective », French Politics, Culture and Society, 20, 2002, p. 68-94.
132Article polémique dénonçant une « canonisation » abusive de Norbert Elias par les historiens français. Voir à ce sujet la réponse de Roger Chartier : « Les plus vieux ont le plus souffert : réponse à D. Gordon », in Sophie Chevalier et Jean-Marie Privat, op. cit., p. 217-222.
133– Jeroen Duindam, Myths of Power : Norbert Elias and the Early Modern European Court, Amsterdam, Amsterdam University Press, 1995.
134L’auteur met à l’épreuve les analyses de Norbert Elias à la lumière des travaux européens sur les sociétés de cour. Il critique l’importance accordée à la cour de Louis XIV et propose d’importants correctifs.
135– Jeroen Duindam, Vienne et Versailles : The Courts of Europe’s Dynastic Rivals, 1550-1780, Cambridge, Cambridge University Press, 2003.
136– Johan Heilbron, « Qu’est-ce qu’une tradition nationale en sciences sociales ? », Revue d’histoire des sciences humaines, 18, 2008, p. 3-16.
137– Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg, « De-Sportization of Fighting Contests : The Origins and Dynamics of no Holds Barred Events and the Theory of Sportization », International Review for the Sociology of Sport, 41 (3-4), 2006, p. 259-282.
138L’article propose un prolongement intéressant des analyses de Norbert Elias et Eric Dunning, à partir des combats engagés et des « mixed martial arts », sur les processus de « désportification ».
139– Nathalie Heinich, La Sociologie de Norbert Elias, Paris, La Découverte, « Repères », 1997.
140Il s’agit sans doute de la meilleure introduction en français à l’œuvre de Norbert Elias.
141– Jonathan Fletcher, Violence and Civilization : An Introduction to the Work of Norbert Elias, Cambridge, Polity Press, 1997.
142– Alain Garrigou et Bernard Lacroix (dir.), Norbert Elias, la politique et l’histoire, Paris, La Découverte, 1997.
143Cet ouvrage est l’une des premières mises au point rigoureuses sur l’œuvre de Norbert Elias. Il contient notamment les premiers textes de Stephen Mennell en français sur la décivilisation.
144– Johan Goudsblom, Balans van de sociologie, Utrecht, Anvers, 1974 ; trad. angl., id., Sociology in the Balance : A Critical Essay, trad. du holl. par Jan Vollers, New York/Oxford, Columbia University Press/Basil Blackwell, 1977.
145– Johan Goudsblom et Stephen Mennell, « Civilizing Processes : Myth or Reality ? A Comment on Duerr’s Critique of Elias », Comparative Studies in Society and History, 39 (4), 1997, p. 729-733.
146– Hermann Korte, Über Norbert Elias : das Werden eines Menschenwissenchaftlers, Opladen, Lesken & Budrich, 1997.
147– Dominique Linhardt, « Le procès fait au procès de civilisation : à propos d’une récente controverse allemande autour de la théorie du processus de civilisation de Norbert Elias », Politix, 55, 2001, p. 151-181.
148Cet article de synthèse, très complet, traite des récentes controverses en sciences sociales autour de Norbert Elias.
149– Steven Loyal et Stephen Quilley (dir.), The Sociology of Norbert Elias, Cambridge, Cambridge University Press, 1994.
150Dans cet ouvrage, des sociologues américains discutent des apports possibles des travaux de Norbert Elias. Les auteurs évoquent des champs très variés (santé, écologie, etc.). Voir le compte rendu dans ce numéro (p. 218-219).
151– Richard Kilminster, Norbert Elias : Post-Philosophical Sociology, Londres, Routledge, 2007.
152L’un des meilleurs spécialistes du sujet propose ici une synthèse philosophique sur le rôle de Norbert Elias dans les sciences sociales.
153– Helmut Kuzmics et Roland Axtmann, Authority, State and National Character : The Civilising Process in Austria and England, 1700-1900, Aldershot, Ashgate, 2007.
154Voir le compte rendu dans ce numéro (p. 227-229).
155– Stephen Mennell, All Manners of Food : Eating and Taste in England and France from the Middle Ages to the Present, Oxford, Blackwell, 1985.
156– Stephen Mennell, Norbert Elias : Civilization and the Human Self Image, Oxford, Basil Blackwell, 1989.
157– Stephen Mennell, Norbert Elias : An Introduction, Oxford, Blackwell, 1992, Dublin, UCD Press, 1998.
158Dans cet ouvrage de référence sur Norbert Elias, Stephen Mennell dresse, outre l’exposé des analyses du sociologue, une biographie et une bibliographie complètes.
159– Stephen Mennell, The American Civilizing Process, Cambridge, Polity Press, 2008.
160L’un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre du sociologue allemand propose ici une application du modèle éliassien au cas américain. Voir le compte rendu dans ce numéro (p. 230-233).
161– Robert Muchembled, Une histoire de la violence : du Moyen Âge à nos jours, Paris, Seuil, 2008.
162Il s’agit du dernier ouvrage d’un des historiens qui, en France, a le plus discuté les travaux de Norbert Elias dans des analyses sur la longue durée, au sujet notamment de la sexualité et de la politesse. Voir le compte rendu dans ce numéro (p. 223-225).
163– Gérard Noiriel, Penser avec, penser contre : itinéraire d’un historien, Paris, Belin, 2003.
164L’auteur explique, entre autres, sa dette à l’égard de Norbert Elias dans la mise en œuvre de la socio-histoire.
165– Olivier Rémaud, Norbert Elias et l’effondrement de la civilisation : les Studien über die Deutschen, document de travail n° 8, Centre Marc-Bloch, Berlin, 2002.
166– David Rotman, « Trajectoire intellectuelle et expérience du camp : Norbert Elias à l’île de Man », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 52 (2), avril-juin 2005, p. 148-168.
167– Peter Spierenburg, « Violence and the Civilizing Process : Does it Work ? », Crime, histoire & sociétés, 5 (2), 2001, p. 87-105.
168Dans cet article célèbre, l’auteur confronte le modèle théorique de Norbert Elias aux évolutions de longue et courte durée de la violence interpersonnelle. Malgré les contradictions et les rejeux, il conclut à l’efficacité du modèle pour l’analyse de ces évolutions.
169– Michael Schröter, Erfahrungen mit Norbert Elias : gesammelte Aufsätze, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1997.
170– Peter Spierenburg, « Punishment, Power and History : Foucault and Elias », Social Science History, 28 (4), 2004, p. 607-636.
171L’auteur compare systématiquement les apports possibles de Michel Foucault et de Norbert Elias, à la lumière des travaux sur l’histoire de la justice et de la criminalité.
172– Abram de Swaan, In Care of the State : Health Care, Education, and Welfare in Europe and the USA in the Modern Era, Cambridge, Polity Press, 1988 ; trad. fr., id., Sous l’aile protectrice de l’État, trad. de l’angl. par Laurent Bury, Paris, PUF, 1995.
173Cet ouvrage important propose un usage de Norbert Elias pour l’analyse de l’État providence d’après -1945.
174– Annette Treibel, Helmut Kuzmics et Reinhard Blomert (dir.), Zivilisationstheorie in der Bilanz : Beiträge zum 100. Geburtstag von Norbert Elias, Opladen, Leske & Budrich, 2000.
175Cet ouvrage dresse un riche bilan des usages et des critiques adressées à Norbert Elias, principalement dans l’espace allemand.
176– Annette Treibel, Die Soziologie von Norbert Elias : eine Einführung in ihre Geschichte, Systematik und Perspektiven, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2008.
177– Georges Vigarello, Le Propre et le Sale : l’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, Paris, Seuil, 1985.
178Ce livre constitue l’un des premiers recours marquants à l’œuvre de Norbert Elias dans le cadre d’une histoire du corps. Georges Vigarello a plus largement mobilisé la sociologie d’Elias dans le cadre de ses travaux sur la santé, la violence ou encore le sport.
179– Loïc Wacquant, « Elias dans le ghetto noir », Politix, 56, 2002, p. 209-218.
180L’auteur rappelle ici les processus de décivilisation à l’œuvre dans les ghettos, contrairement au reste de la société.
181– Cas Wouters, Sex and Manners : Female Emancipation in the West, 1890-2000, Londres, Sage, 2004.
182– Cas Wouters, Informalization Manners and Emotions since 1890, Londres, Sage, 2007.
183Il s’agit du dernier ouvrage important de Cas Wouters sur la question de l’informalisation.
184– « L’œuvre d’Elias, son contenu, sa réception », Cahiers internationaux de sociologie, 99, 1995.
185Historiens et sociologues se livrent à une discussion critique des travaux de Norbert Elias au sujet de la violence, de l’événement, de l’habitus, des discontinuités.
186– « Norbert Elias : pour une sociologie non normative », Tumultes, 15, 2000.
187Cinq ans plus tard, ce numéro spécial propose des débats et des discussions renouvelés sur les sujets mentionnés dans la référence précédente.
188– Norbert Elias, « Un marginal établi ? Ancrage et réception d’une démarche singulière en sciences humaines », Collection Individu et Nation, vol. 3, http://revuesshs.u-bourgogne.fr/individu&nation/document.php?id=358 ISSN 1961-9731.