Notes
-
[*]
Enseignant-chercheur, Centre de recherche éducation et formation (CREF, EA 1589), Sciences de l’éducation, Paris X Nanterre.
-
[1]
Cf. Éléments pour une histoire du Case-Work en France (1945-1970), Vie Sociale, n°1/1999.
-
[2]
Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Sources théoriques et techniques de l’analyse des pratiques professionnelles, Paris, L’Harmattan, 2001.
-
[3]
Dans la série d’ouvrages collectifs coordonnés avec Claudine Blanchard-Laville dans la collection « Savoir et Formation » aux éditions L’Harmattan, ceux qui concernent davantage les professionnels de l’intervention sociale sont les suivants : Développer l’analyse des pratiques professionnelles dans le champ des interventions socio-éducatives (1999), Pratiques d’intervention dans les institutions sociales et éducatives (2000), Travail social et analyse des pratiques professionnelles. Dispositifs et pratiques de formation (2003), Théoriser les pratiques professionnelles. Intervention et recherche-action en travail social (2003).
-
[4]
Jean-Luc de SAINT-JUST, « La transmission du savoir professionnel dans la formation au métier d’éducateur spécialisé : l’exemple des groupes d’analyse des pratiques », Forum n° 100, juin/septembre 2002, p. 21-33.
-
[5]
Patricia VALLET, « Dans la formation initiale en service social, de quelle analyse et de quelles pratiques parle-t-on ? », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Travail social et analyse des pratiques professionnelles. Dispositifs et pratiques de formation, Paris, L’Harmattan, 2003, p. 91-92.
-
[6]
Patricia VALLET, Désir d’emprise et éthique de la formation, Paris, L’Harmattan, 2003.
-
[7]
Cf. Jean MAISONNEUVE, La dynamique des groupes, Paris, PUF, 1968.
-
[8]
Cf. Pierre LUCAS, « Il ne suffit pas d’appeler un groupe Balint », Connexions, n° 36, 1982, p. 111-118.
-
[9]
Monique SOULA-DESROCHE, « L’identité professionnelle en travail. L’analyse de situation professionnelle dans la formation des praticiens », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), L’analyse des pratiques professionnelles, Paris, L’Harmattan, 1996, p. 233-243 (nouvelle éd., 2000, p. 255-267).
-
[10]
Comme l’indique Jean CHAMI, « L’analyse des pratiques professionnelles et sa dimension formative », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Analyser les pratiques professionnelles, Paris, L’Harmattan, 1998, p. 57-77, (nouvelle éd., 2000, p. 61-84) : « La question de l’homogénéité professionnelle des groupes d’analyse de la pratique revêt une importance cruciale à partir du moment où le travail sur l’identité professionnelle apparaît comme l’enjeu majeur de l’activité formative ».
-
[11]
Monique SOULA-DESROCHE, « L’identité professionnelle en travail. L’analyse de situation professionnelle dans la formation des praticiens », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), L’analyse des pratiques professionnelles, op. cit., 2000, p. 256.
-
[12]
Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Pratiques d’intervention dans les institutions sociales et éducatives, Paris, L’Harmattan, 2000 ; Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Théoriser les pratiques professionnelles. Intervention et recherche-action en travail social, Paris, L’Harmattan, 2003.
-
[13]
Jean-Claude ROUCHY, « Problématique de l’intervention », Connexions, n° 49, 1987, p. 29-42 (version revue et augmentée en 1998, Connexions, n° 71, p. 11-27).
1Si l’on admet que les professionnels de l’intervention sociale sont confrontés, dans l’exercice quotidien de leurs missions, à des situations de rencontre avec des usagers assez souvent éprouvantes psychiquement, alors on ne s’étonnera pas de la démultiplication de dispositifs d’analyse de pratiques destinés à les soutenir. Même si on ne dispose pas de bilan précis quant au volume et aux caractéristiques de ce type d’activités aux appellations diverses, on sait néanmoins qu’elles sont assez répandues dans les milieux professionnels de l’intervention sociale et qu’il est fait appel à différents systèmes de référence. Ainsi, à partir des années 1950, ce sont des pratiques de « supervision » qui se sont diffusées principalement auprès d’assistants de service social, du fait de l’introduction en France du case-work [1]; alors que le milieu des éducateurs, fortement influencé depuis l’émergence de la profession par des psychiatres, s’est montré davantage réceptif à des approches cliniques à visée thérapeutique, la référence à la psychanalyse, bien que contestée, restant encore aujourd’hui largement prégnante.
2De manière plus générale, l’expression « analyse des pratiques » se révélant polysémique, il est possible de distinguer deux orientations majeures : l’analyse du travail (analyse des situations de travail, ergonomie…) qui se focalise sur les aspects opératoires des activités dans une relative extériorité par rapport aux agents et avec un souci de modélisation et une approche qui, adoptant une position clinique, privilégie les dimensions relationnelles en jeu dans les activités considérées et invite les professionnels à s’engager dans le processus d’analyse. Dans cette orientation, la psychosociologie constitue l’une des principales sources ayant contribué au développement d’approches spécifiques d’analyse de pratiques, qu’il s’agisse des groupes d’orientation Balint ou de l’approche réflexive davantage développée Outre-Atlantique par Schön et Argyris, approches privilégiées dans les milieux professionnels de la santé, du social et, plus récemment, de l’enseignement [2]. Mais, quelles que soient les approches et les références, c’est l’inscription des dispositifs d’analyse de pratiques dans le processus de professionnalisation des intervenants sociaux qu’il s’agit d’interroger ici [3] : on distinguera d’abord dispositifs et pratiques relevant de la formation professionnelle, initiale puis continue, avant de s’intéresser à ceux s’adressant à des équipes constituées ou aux membres d’une même organisation.
Les groupes d’analyse des pratiques en formation initiale
3Dans le champ de la formation professionnelle initiale des intervenants sociaux, le modèle de professionnalisation repose sur le principe de l’alternance entre enseignement et appropriation des connaissances dans les écoles et formation pratique en situation de travail. Bien qu’il ne soit fait référence, à aucun moment, à l’analyse des pratiques dans les programmes de formation préparant aux différents diplômes d’État d’intervenant social, on observe depuis longtemps dans les centres de formation la multiplication de groupes d’analyse des pratiques, sous cette appellation ou sous d’autres intitulés voisins. Ainsi, l’enquête menée par Jean-Luc de Saint-Just [4] dans les centres de formation d’éducateurs met en évidence un recours important à différentes formules d’analyse des pratiques.
4Lorsque l’analyse des pratiques s’adresse à des professionnels en formation initiale, c’est-à-dire dans une phase de construction de l’identité professionnelle, il s’agira avant tout de sensibiliser ces futurs professionnels aux processus en jeu dans les situations d’interaction qui seront les leurs lorsqu’ils exerceront, situations qu’ils peuvent déjà rencontrer, notamment lors de stages en milieu professionnel. Trop souvent exclusivement centrés sur les aspects opératoires de l’action professionnelle qu’ils cherchent d’ailleurs à « maîtriser », les futurs praticiens ont la possibilité, en participant au cours de leur formation initiale à des séances d’analyse de la pratique d’orientation psychosociologique, de découvrir l’intérêt d’une « mise en mots » des émotions et affects liés aux interactions en contexte professionnel.
5Selon l’objet de travail et les orientations théoriques privilégiés et en prenant appui sur son expérience de formatrice en IRTS, Patricia Vallet [5] distingue six directions d’analyse possibles :
- « Analyse de la pratique pré-professionnelle à partir des expériences de stage : apprentissage de la culture professionnelle (en termes de valeurs, langage, méthodes d’intervention…) et d’une capacité de lecture critique de la pratique (formation d’un « habitus réflexif »).
- Analyse du contre-transfert professionnel : repérage de la part inconsciente qui agit dans l’exercice de la profession ; analyse des enjeux de pouvoir, de séduction, des rejets ou collages aux usagers et des rapports conflictuels à la hiérarchie, aux partenaires, etc.
- Analyse de la pratique de formation : repérage du dispositif proposé et du sens qu’il prend pour chacun, comment l’étudiant situe les différences séquences dans son trajet global, comment il s’inscrit dans l’institution et les différents collectifs proposés.
- Analyse du remaniement identitaire provoqué par l’expérience de formation, du malaise propre à la traversée formative et de ses manifestations.
- Analyse du « contre-transfert privé » : repérage des enjeux inconscients à l’œuvre dans l’exercice professionnel en lien avec l’histoire personnelle de l’étudiant.
- Analyse de problématiques professionnelles d’actualité : à partir d’expériences de stage, analyse thématique de certains enjeux d’actualité propres à la profession. »
7Mais, même si Patricia Vallet [6] a développé sa recherche en formation initiale, c’est davantage dans le champ de la formation continue que l’on a recours aux dispositifs d’analyse de pratiques.
Analyse des pratiques et formation continue
8Dans un cadre de formation continue et en fonction des thématiques plus particulièrement traitées dans des stages de formation – évaluation, conduite de réunion, entretiens, fonctions d’encadrement… –, il est possible d’introduire des séquences d’analyse des pratiques. Il s’agit d’établir des liens entre les aspects explorés en groupe de formation et les situations rencontrées par les stagiaires dans leur contexte professionnel afin de dégager les significations attribuables aux conduites mises en œuvre. Par exemple, lors d’une session de « conduite de réunion », on invitera les stagiaires à interroger le dispositif de communication établi dans leur organisme dans la perspective de repérer ses principales caractéristiques ; à un autre moment, on pourra questionner également les styles d’animation spécifiques des cadres travaillant dans les organisations dont les participants à la session de formation sont membres… L’espace instauré par le stage procure aux participants la distance indispensable pour interroger leurs façons de faire et de penser ainsi que certains traits particuliers de leur contexte organisationnel qui déterminent partiellement comportements et interactions inscrits au cœur de leur univers professionnel. On conçoit alors l’intérêt de ces mises en lien et de ces mises en sens favorisées par ces moments d’analyse des pratiques qui contribuent ainsi à des remaniements d’identité professionnelle.
9De façon systématique, des séquences d’analyse de la pratique peuvent constituer, à elles seules, la modalité de travail caractérisant un stage de formation ; en ce cas on parlera de « cycles d’évolution professionnelle » inspirés des groupes Balint [7] ou encore de groupes d’analyse des pratiques.
10Dans ces dispositifs à visée d’évolution professionnelle, il s’agit de réunir un petit groupe, d’environ une douzaine de professionnels qualifiés dont les activités sont suffisamment homogènes, et d’inviter à tour de rôle les participants à parler des situations rencontrées dans leur expérience professionnelle. Le rôle du moniteur-animateur, psychanalyste et en général d’une professionnalité identique à celle des participants, consiste à faciliter le travail d’analyse et la prise de conscience des aspects transférentiels et contre-transférentiels en jeu dans les situations professionnelles d’interaction. Au bout de quelques années – Balint estimait qu’au moins deux années étaient nécessaires – les professionnels sont à même de repérer une évolution dans leur façon d’exercer.
11Reste que l’appellation de « groupes Balint » a été si utilisée pour désigner des groupes de travail où se réunissent des professionnels traitant du rapport à leurs pratiques qu’on a eu tendance à perdre quelque peu de vue les propositions initiales de M. Balint [8]. Aussi, quels sont les critères qui permettent de distinguer groupes Balint et groupes d’analyse des pratiques ? Trois, selon Monique Soula-Desroche [9] :
- le registre analytique ou non du travail : alors que l’analyse des mouvements transférentiels et contre-transférentiels de praticiens intervenant sur la réalité psychique de sujets dont ils s’occupent constitue la principale visée des groupes Balint, il s’agit davantage d’un registre psychosocial dans les groupes d’analyse de la pratique ;
- l’activité professionnelle : ce sont donc les valeurs, représentations, normes, croyances en rapport avec les situations professionnelles rapportées par les participants qui seront l’objet du travail d’exploration dans les groupes d’analyse de la pratique, d’où l’importance accordée moins à la profession qu’à l’activité professionnelle effective [10], alors que l’attention aux processus inconscients sera privilégiée dans les groupes Balint ;
- le mode d’implication ou d’investissement : il concerne le praticien « en tant qu’acteur social s’il s’agit d’une Analyse de la pratique, et en tant que sujet en rapport avec sa propre histoire s’il s’agit d’un Groupe Balint [11]. »
12Mais qu’en est-il lorsqu’un travail d’élucidation caractéristique de l’analyse des pratiques s’exerce dans des situations échappant à un contexte classique de formation, où des dimensions d’intervention sont présentes, c’est-à-dire lorsqu’il est mené au sein de « groupes réels » constitués de professionnels appartenant au même établissement ou au même service ? Quels aspects particuliers se font jour lorsque la visée, loin de se limiter à l’évolution des sujets, concerne davantage une dynamique collective ?
Interventions dans les organisations et consultations d’équipes
13L’intervention se différencie de la formation [12]. Pourtant, bien souvent, on parle de « formation intra » ou de « formation sur site » ; en ce cas c’est pour les distinguer d’actions de formation dites « inter-entreprises » ou « stages inter ». Ces expressions soulèvent un certain nombre d’ambiguïtés puisqu’en les utilisant on ne caractérise pas la nature de l’action, le type de processus pédagogique à l’œuvre. On signifie simplement que l’action se déroule sur le lieu de travail des stagiaires, que le formateur s’y est rendu pour animer le stage de formation, et, le plus souvent, on invoquera des raisons budgétaires ou financières pour justifier ce déplacement. En situation d’intervention, les dimensions collectives se révélant davantage prégnantes, le changement concerne certes les sujets mais aussi les structures organisationnelles au sein desquelles ceux-ci sont amenés à évoluer.
14L’appartenance à un même collectif de travail constitue un paramètre fondamental trop souvent négligé, voire ignoré, et dès qu’on s’adresse à un groupe de professionnels ayant des liens de travail obligés, alors des dimensions d’intervention sont nécessairement présentes. On utilise donc le terme d’intervention dans les cas où le travail s’engage à partir d’une demande qui concerne des agents appartenant à une même organisation, à un collectif de travail qui leur est commun. En ce cas, la finalité de l’action n’est plus seulement le changement ou l’évolution des personnes qui y participent mais aussi, peu ou prou, celui de leur collectif de travail.
15Dans une action de cette nature, les interactions entre participants diffèrent de celles existant dans des groupes de formation, c’est-à-dire dans des groupes réunissant, de manière épisodique et limitée dans le temps, un ensemble de professionnels exerçant dans des structures diverses. En présentant des situations de travail qui les questionnent, les professionnels ne traitent pas seulement des représentations qu’ils ont de ces situations, mais directement des problèmes rencontrés par les membres d’un groupe « réel » ou « naturel », c’est-à-dire inscrits dans un contexte institutionnel déterminé ; ce qui n’a rien d’évident dans la mesure où les professionnels ayant des liens de travail obligés peuvent être en désaccord sur la façon d’exercer ou en butte à des conflits interpersonnels induits par l’organisation du travail.
16Secondairement, car c’est bien l’appartenance ou pas à un même collectif de travail qui apparaît avant tout déterminante, en fonction de la (des) catégorie(s) de professionnels et de leur type d’activité, des missions de leur service, des caractéristiques des clients, usagers ou bénéficiaires concernés, mais aussi de la position de l’intervenant (interne ou externe), de son identité professionnelle et de son inscription institutionnelle s’il est externe (free lance, salarié d’un organisme, universitaire…), de ses références théoriques (psychosociologie mais avec également des emprunts possibles à la sociologie, la psychanalyse…), de ses options techniques et des règles de fonctionnement qu’il instaure (privilégie-t-il l’aspect procédural de l’activité des professionnels ou leur implication dans l’action et la relation qu’ils entretiennent aux usagers ? Quelle place accorde-t-il au travail de et en groupe ?)… les modalités du travail d’analyse peuvent apparaître très diverses.
17Selon les aspects sur lesquels porte le travail d’élucidation, on distinguera avec Jean-Claude Rouchy entre supervision et consultation [13].
18En supervision, on se penche avant tout sur le type de démarche ou d’approche mise en œuvre dans le rapport aux clients, usagers ou bénéficiaires dont les professionnels s’occupent, et ce dans un registre psychanalytique, si l’élucidation des mouvements transférentiels et contre-transférentiels à l’œuvre dans les pratiques du groupe de professionnels constitue l’axe de travail retenu ; mais si ces professionnels interviennent davantage sur la réalité des personnes auxquels ils s’adressent, l’approche sera plutôt psychosociologique.
19Dans un travail de consultation, les dimensions explorées diffèrent. On se focalise sur les modes de fonctionnement institutionnel, le projet du service ou de l’établissement, son mode d’organisation, les rapports entre professionnels, les valeurs qui orientent leur démarche…
20Toutefois, lorsqu’on analyse les pratiques professionnelles en situation d’intervention et ce, quels que soient les axes d’investigation privilégiés au départ, il est rare que le travail d’exploration ne concerne pas, à un moment ou à un autre, des aspects d’ordre institutionnel et relationnel. Dans la mesure où le travail se focalise sur les dimensions collectives, les démarches de supervision et de consultation apparaissent ainsi comme l’une des voies possibles pour accompagner au changement organisationnel ou pour contribuer à la régulation institutionnelle, notamment grâce à l’élucidation de conflits d’équipe.
21Quelles que soient en définitive les catégories de dispositif et les systèmes de référence utilisés, l’instauration de groupes d’analyse des pratiques s’inscrit bien, avant tout, dans une perspective de professionnalisation et les intervenants sociaux ont su y avoir recours depuis longtemps pour cette raison.
Notes
-
[*]
Enseignant-chercheur, Centre de recherche éducation et formation (CREF, EA 1589), Sciences de l’éducation, Paris X Nanterre.
-
[1]
Cf. Éléments pour une histoire du Case-Work en France (1945-1970), Vie Sociale, n°1/1999.
-
[2]
Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Sources théoriques et techniques de l’analyse des pratiques professionnelles, Paris, L’Harmattan, 2001.
-
[3]
Dans la série d’ouvrages collectifs coordonnés avec Claudine Blanchard-Laville dans la collection « Savoir et Formation » aux éditions L’Harmattan, ceux qui concernent davantage les professionnels de l’intervention sociale sont les suivants : Développer l’analyse des pratiques professionnelles dans le champ des interventions socio-éducatives (1999), Pratiques d’intervention dans les institutions sociales et éducatives (2000), Travail social et analyse des pratiques professionnelles. Dispositifs et pratiques de formation (2003), Théoriser les pratiques professionnelles. Intervention et recherche-action en travail social (2003).
-
[4]
Jean-Luc de SAINT-JUST, « La transmission du savoir professionnel dans la formation au métier d’éducateur spécialisé : l’exemple des groupes d’analyse des pratiques », Forum n° 100, juin/septembre 2002, p. 21-33.
-
[5]
Patricia VALLET, « Dans la formation initiale en service social, de quelle analyse et de quelles pratiques parle-t-on ? », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Travail social et analyse des pratiques professionnelles. Dispositifs et pratiques de formation, Paris, L’Harmattan, 2003, p. 91-92.
-
[6]
Patricia VALLET, Désir d’emprise et éthique de la formation, Paris, L’Harmattan, 2003.
-
[7]
Cf. Jean MAISONNEUVE, La dynamique des groupes, Paris, PUF, 1968.
-
[8]
Cf. Pierre LUCAS, « Il ne suffit pas d’appeler un groupe Balint », Connexions, n° 36, 1982, p. 111-118.
-
[9]
Monique SOULA-DESROCHE, « L’identité professionnelle en travail. L’analyse de situation professionnelle dans la formation des praticiens », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), L’analyse des pratiques professionnelles, Paris, L’Harmattan, 1996, p. 233-243 (nouvelle éd., 2000, p. 255-267).
-
[10]
Comme l’indique Jean CHAMI, « L’analyse des pratiques professionnelles et sa dimension formative », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Analyser les pratiques professionnelles, Paris, L’Harmattan, 1998, p. 57-77, (nouvelle éd., 2000, p. 61-84) : « La question de l’homogénéité professionnelle des groupes d’analyse de la pratique revêt une importance cruciale à partir du moment où le travail sur l’identité professionnelle apparaît comme l’enjeu majeur de l’activité formative ».
-
[11]
Monique SOULA-DESROCHE, « L’identité professionnelle en travail. L’analyse de situation professionnelle dans la formation des praticiens », in Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), L’analyse des pratiques professionnelles, op. cit., 2000, p. 256.
-
[12]
Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Pratiques d’intervention dans les institutions sociales et éducatives, Paris, L’Harmattan, 2000 ; Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Dominique FABLET (coord.), Théoriser les pratiques professionnelles. Intervention et recherche-action en travail social, Paris, L’Harmattan, 2003.
-
[13]
Jean-Claude ROUCHY, « Problématique de l’intervention », Connexions, n° 49, 1987, p. 29-42 (version revue et augmentée en 1998, Connexions, n° 71, p. 11-27).