Dans les sociétés occidentales, la seule pratique sportive impliquant une autre espèce animale qui soit historiquement instituée et mondialement reconnue est l’équitation. Dès l’Antiquité, les divers jeux panhelléniques, dont les Jeux olympiques, accueillent des épreuves équestres. À cette époque, même sans son cavalier ou son aurige, la victoire revenait au cheval ayant franchi la ligne d’arrivée le premier, contribuant plus encore à la gloire de son détenteur. À la fin du xixe siècle, lorsque les Jeux olympiques sont relancés, l’équitation est une première fois programmée lors des Jeux de Paris en 1900 avec six différentes épreuves équestres. Sa présence ne devient récurrente qu’à partir de l’édition de 1912 à Stockholm. Trois épreuves sont retenues ; celles-ci sont constituées à partir du concours militaire du cheval d’armes : le concours de saut d’obstacles, le dressage et le concours complet. Ce dernier est composé des deux autres disciplines auxquelles est associée une épreuve de cross. Du fait de la complexité, de la technicité et des risques, potentiellement mortels, inhérents à ce test du cross, les cavaliers concourant dans la discipline du concours complet mettent en avant l’exceptionnalité de leurs chevaux en insistant sur le courage et la vaillance de leur partenaire équin.
Au cours d’une thèse en sociologie portant sur les différentes formes de travail entre humains et chevaux, un focus a porté spécifiquement sur des cavaliers concourant à haut niveau dans la discipline du concours complet d’équitation…
Mots-clés éditeurs : Reconnaissance, Équitation., Activité, Relation, Travail animal, Reconnaissance, Équitation., Activité, Relation, Travail animal
Mise en ligne 20/09/2024
https://doi.org/10.3917/trav.051.0051