Poser la question de la différence des sexes dans les sciences sociales du travail et inviter à la réflexion sur le travail dans le champ des recherches sur le genre, décrypter, à partir des hiérarchies, des divisions et des segmentations qui parcourent le monde du travail, le statut des hommes et des femmes dans la société, et poser ainsi la question de la différence des sexes : telle est l'hypothèse fondatrice de Travail, Genre et Sociétés.
Notre revue se veut pluridisciplinaire, internationale et ouverte aux différents courants qui traversent ces domaines de recherche. En ce sens, Travail, Genre et Sociétés n'est pas la revue d'une école, mais celle d'un champ de recherches. A l'image du Groupement de Recherche Européen Mage-CNRS qui est à l'origine de sa création, la revue est là pour susciter des confrontations de chercheurs qui ont des positions et des options théoriques différentes, voire opposées.
Au coeur de la réflexion, c'est bien la question des inégalités qui est posée. Et ce, à partir de la place des femmes dans le monde du travail et de leur statut dans la société : la féminisation du salariat, la tertiarisation de la société, la transformation du rapport à l'emploi des femmes, d'un côté, la montée d'un chômage et d'un sous-emploi massifs, la précarisation des statuts d'emploi, la flexibilisation des conditions de vie au travail, de l'autre.
Au coeur de ces mutations contradictoires, l'emploi féminin évolue à la manière d'un paradoxe persistant : plus de femmes actives, salariées, instruites, mais aussi plus de femmes au chômage, en situation précaire et en sous-emploi. Les comportements d'activité des hommes et des femmes s'homogénéisent, mais les inégalités professionnelles et familiales s'installent durablement. Cette revue intervient ainsi à un moment clé de l'évolution de la société salariale, dans une phase critique de l'histoire du travail féminin.
Travail, genre et sociétés a été fondée en 1999 par Margaret Maruani et dirigée par elle jusqu'en 2017.
L'auteur·e s'engage à ne pas soumettre son texte à une autre revue ou à soumettre un texte en cours d'évaluation dans une autre revue avant d'avoir reçu une réponse de Travail, genre et sociétés. Les fichiers doivent être enregistrés sous Word et être adressés par courriel à tgs.cnrs.ufr-shs@u-paris.fr
Les articles ne peuvent dépasser vingt-deux pages (soit 50 000 signes maximum, notes, espaces et bibliographie incluses).
Pour l'article :
éviter tous les acronymes (expliciter au premier usage, le cas échéant)
niveaux de titres : titre 1 en majuscules gras (au besoin accentuées) ; titre 2 en gras (proscrire le stylage des titres sous Word)
féminiser les fonctions
nous préconisons d'adopter l'écriture inclusive avec point médian (alt+0183 sur PC ou shift+alt+f sur Mac). Exemple : les habitant?e?s
simple interligne
document paginé
notes en numérotation continue en bas de page (pas de notes bibliographiques)
les références bibliographiques sont appelées dans le texte : mettre le nom de l'auteur·e et l'année entre crochets [Nom, année] ; après une citation entre guillemets, préciser le n° de la page citée [Nom auteur·e, année, p. x] ; dans le cours du texte, indiquer le prénom et le nom de l'auteur·e
les références bibliographiques sont groupées en fin d'article, par ordre alphabétique, en faisant figurer les prénoms en entier et les noms en petites majuscules, accentuées au besoin, voir exemples ci-dessous.
les tableaux peuvent être faits sous Word ou insérés à partir d'Excel (joindre les fichiers « natifs » des figures et graphiques)
les éventuelles images doivent être libres de droits, nous parvenir au format .jpeg en plus de leur insertion dans le document Word et seront publiées en noir et blanc
proposer 5 mots-clés (dont l'aire géographique)
joindre un résumé (1 000 signes maximum), ainsi qu'une présentation d'auteur·e (600 signes, voir ci-dessous)
Exemples de références bibliographiques :
Les noms des auteur·e·s sont typographiés en petites capitales.
· Baudelot Christian et Establet Roger, 1991, Allez les filles !, Paris, Seuil.
· Battagliola Françoise, 1999, « Des femmes aux marges de l'activité, au coeur de la flexibilité », Travail, genre et sociétés, no 1, p. 157-178.
· Collins Patricia Hill, 1986, « Learning from the Outsider Within: The Sociological Significance of Black Feminist Thought », Social Problems, vol. 33, no 6, p. S14-S31.
· Perrot Michelle, 2005, « Histoire sociale, histoire des femmes » in Margaret Maruani (dir.), Femmes, genre et sociétés, Paris, La Découverte, p. 21-26.
Présentation d'auteur·e qui figurera dans la rubrique « Auteur·e·s » de la revue (600 signes) :
Discipline, fonction, institution
2-3 thèmes de recherche
2-3 dernières ou principales publications
adresse de messagerie professionnelle
N'oubliez pas de joindre un résumé de votre article en 10 lignes (1 000 signes maximum)
Il sera traduit par nos soins en 5 langues : anglais, allemand, chinois, espagnol, portugais.
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Les propositions d'articles sont lues, discutées et expertisées par l'ensemble des membres du comité de rédaction de Travail, genre et sociétés. Des expertises externes sont régulièrement sollicitées. La décision de la publication est prise à la majorité et fait l'objet d'un rapport écrit détaillé.
Mis à jour le 02/02/2024
Travail, genre et sociétés
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