Topique 2012/3 n° 120

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Article de revue

Maud Mannoni et les écrivains : passion de l'être, passion de l'écriture

Pages 153 à 160

CRÉER SIGNE L’ENGAGEMENT DE SON EXISTENCE

1 « Il faut à l’analyste un poète de référence pour nouer au symbolique le trop de réel de la clinique. Freud avait Sophocle et Shakespeare, Lacan et Mannoni avaient les surréalistes et Mallarmé. » (Costecalde, 1996). Les mouvements de l’écriture intéressent les analystes puisqu’il y a résonance avec les mouvements de l’inconscient. Tout est parole, tout est écriture. Tout est écoute, tout est affaire de rencontres d’inconscients qui se reconnaissent et s’entendent dans l’espace des mots et de leurs silences. Les poètes, les écrivains, les auteurs de théâtre ou d’opéras sont nos repères de certitude dans une ouverture à l’inconscient mais surtout dans la restitution de son amplitude et de sa non moindre complexité. Créer consiste en tout premier lieu à naître à soi-même. Le processus de la créativité ouvre la voie d’accès au monde, à la réalité tant intérieure qu’extérieure. De ce mouvement entre soi et l’autre surgit un sujet qui jusque-là s’ignorait.

2 Transposer sur une scène extérieure la dynamique d’une vie intérieure, dessiner l’entrelacement des ombres et des lumières qui nourrissent le monde permet à celui qui écrit ou à celle qui parle de percevoir quelque peu, par un jeu de décentrage et de créativité, ce qu’il en est de son univers intime. En cela, l’épopée de l’écrivain et de l’analysant se rejoignent.

3 Des maux du patient, à ceux de l’écrivain, d’où chacun tente de mettre en mots l’insensé tout autant que les butées de sa trajectoire personnelle, chacun croise à sa manière le chemin de l’analyste lui-même porté par la singularité de son histoire. Les points d’arrimage des uns font points d’intersection permettant au thérapeute d’entendre le langage d’un autre.

4 Tout comme Freud, Maud Mannoni pense que « le psychanalyste est devancé par l’écrivain dans la découverte de la vérité » (Mannoni, 1982). Il lui reste néanmoins à parcourir et à reconnaître l’adresse de cette incroyable et improbable rencontre inscrite dans une intemporalité nouant peut-être par accident les inconscients. Les poètes déflorent en eux puis en nous ces lieux encore non explorés en chacun de nous ; ils nous amènent à parcourir un avenir inscrit dans notre passé.

5 Ainsi, pour tenter de saisir quelque peu ce qui noue l’analyste à l’écrivain, j’axerai cet article sur la place que faisait Maud Mannoni aux écrivains, plus particulièrement à ce qu’elle en restitue concernant Hans Christian Andersen et Virginia Wolf. De son positionnement, je développerai deux axes : ce qu’elle met en perspective entre l’histoire de l’écrivain (ses souffrances) et la fonction de l’écriture ; et ce qui du lieu de ces deux auteurs fit résonance en elle, de ses souffrances d’enfance, clé de voûte de ses engagements psychanalytiques.

MAUD MANNONI, PSYCHANALYSTE

6 « Quel est donc le trajet qui a fait de moi une analyste ? Pour tenter de le dire, je ne peux séparer mes antécédents, mon travail et mes livres des événements et accidents qui ont émaillé ma vie. Trois d’entre eux me paraissent décisifs, d’autant qu’ils ne sont pas sans rapport avec mon intérêt pour l’arriération et la psychose. » (Mannoni, 1988).

7 Maud Mannoni était discrète sur ce qui la constituait et pourtant les effets de son histoire se repèrent à travers un certain nombre d’axes porteurs résonnant tout au long de son parcours et de son positionnement d’analyste.

8 Dans son livre en grande partie autobiographique Ce qui manque à la vérité pour être dite, elle nous restitue les trois événements clés de sa petite enfance : son lien avec la langue originaire de l’infans, la séparation et en dernier lieu, l’exil du sujet. De cet exil intérieur, sa famille l’affubla de l’étiquette de « débile ». Elle en fit pour un temps son identité. De ces trois temps marquants de son enfance s’ouvrirent bien plus tard en elle des repères d’écoute ainsi que des conceptualisations théoriques comme points d’ancrage, afin d’appréhender au mieux l’univers et surtout les impasses des patients, principalement ceux des psychotiques.

9 Femme d’engagement, elle lutta toute sa vie contre toutes formes de discrimination et d’exclusion menant à l’exil du sujet. Engagements politique et psychanalytique se résumant ainsi : donner à tout individu une place de sujet, tant sur le versant social que psychique. Ainsi sa lutte ne fut pas exclusivement liée aux institutions psychiatriques enfermantes, mais également axée contre toutes lois exilantes. Elle nous interpelle et nous sensibilise sur l’idée que la société crée des folies du fait de ses contradictions insoutenables pour certains d’entre nous, ne leur offrant en échange que l’exclusion sociale et psychique. La dimension thérapeutique menée par Maud Mannoni principalement à Bonneuil s’inscrit dans une articulation incontournable liant le social et le sujet pris dans cette réalité. L’appel au sujet se lie à un appel à une place à lui restituer légitimen ; place à la fois comme sujet et citoyen.

10 Ces grandes lignes nous permettent maintenant d’aborder ce qui fut en jeu dans son analyse d’Andersen et de Virginia Wolf.

MAUD MANNONI ET LES ÉCRIVAINS

11 À la conquête de quelques grands écrivains, principalement Andersen, Edgar Poe, Dickens, Edith Wharton (Mannoni, 1993) et lors de son dernier ouvrage consacré à Virginia Wolf, (Mannoni, 1998), Maud Mannoni parcourt les enjeux de l’écriture en articulant la biographie de l’auteur (énigmes et impasses) à celle de leurs écrits comme élaboration ou tentative constante d’élaboration d’un dépassement de l’enfermement d’une souffrance. Retranscrivant tout ce que ces auteurs expriment de l’impact nocif de leur environnement familial ou/et social, Maud Mannoni nous convie à saisir comment ces derniers contribuent à l’instauration de leur folie. « Si la construction délirante peut apparaître comme tentative de guérison, la transposition d’un mal de vivre, d’un traumatisme par l’écriture, sur une autre scène, a un effet libérateur. Le dehors menaçant, ainsi transposé en récits, devient le reflet d’un monde intérieur menacé. » (Mannoni, 1993).

12 Au-delà de cette approche psychanalysante passionnante, Maud Mannoni introduit une dimension nouvelle en soulignant que, certes « les grands textes littéraires poussent le lecteur à interroger le rapport d’une vie à une œuvre, mais c’est oublier qu’il s’agit aussi de notre vie. » (Mannoni, 1998). Ainsi, afin de la prendre au mot, pourrais-je dire, mais surtout afin de donner sens à cela, je pense qu’il est utile d’aborder (rapidement néanmoins) ce que nous livre Maud Mannoni de son histoire et de ses fondations d’analyste avant d’entendre ce qu’elle nous restitue de l’univers d’Hans Christian Andersen et de Virginia Wolf.

Hans Christian Andersen ou la détresse impensable

13 Du côté d’Andersen, Maud Mannoni travaille le lien entre l’enfance de cet auteur et le contenu de ses contes, ceux-ci restituant de toute évidence cette tentative infructueuse de s’affranchir de sa souffrance originaire. Tout comme Copperfield, « c’est du malheur et des expériences de la vie que ces deux très grands écrivains tirent une œuvre de fiction, cherchant, par un effort sublimatoire sans cesse répété, à transposer sur une Autre scène l’univers conflictuel dans lequel ils ont été appelés à vivre (...) Leur roman familial, tel qu’ils l’ont transposé dans l’écriture, est, pour l’un et pour l’autre, une façon de se dégager du poids d’un passé sur lequel ils reviennent néanmoins sans cesse, pour en tirer des portraits vivants, plus vrais que la réalité même. » Mannoni, 1993). Inlassablement, dans le tiraillement d’une pulsion destructrice qui les enchaîne dans la répétition, le chemin est reparcouru, presque à l’identique. La route tracée par les mots s’efface dans le même temps qu’ils se posent, elle ne tient pas malgré l’ancrage dans l’écriture, mise en scène insuffisante pour le dépassement. Mais est-ce là le but recherché par l’écrivain ou un sens donné par l’analyste, puisqu’en ce lieu dont ils ne veulent ou ne peuvent se défaire, ils puisent leur vie d’écriture ? Tarir la source de la répétition, serait-ce tarir dans le même temps celle de l’écriture ? Pour un autre possible, éloigné ou au plus près, de leur vérité ? Qui sait ?

14 La vérité d’un sujet se trouve dans la fiction de ses productions. L’écriture comme potentiel espace thérapeutique se situe dans le fait de devenir auteur, au sens fort du terme, c’est-à-dire dans une certaine mesure, s’écrire comme maître de son destin et non plus aliéné à le subir à l’instar de la passivité de l’enfance. Ce que semble nous signifier Andersen c’est que par ce jeu des miroirs, il peut avancer sur lui-même dès lors que quelque chose tente de se dire dans l’après-coup de l’écriture ou de la parole. Une fiction se révèle toujours plus parlante qu’une réalité, car par ce décentrage tout lecteur peut entendre quelque chose de sa propre énigme devenant, pour un temps ou définitivement, moins étrangère et moins angoissante. « C’est sur l’oubli, plus que sur la mémoire, que se bâtissent les contes d’Andersen. » (Mannoni, 1993).

15 Faire de son roman familial un conte qui finit bien signe une vérité du sujet, d’un sujet se situant dans une quête perpétuelle de se faire croire que c’est ainsi que sa vie aurait dû se dérouler. La vérité se joue parfois dans son contournement. Et le dédommagement s’affirme alors comme une dette impayable.

16 À travers « le vilain petit canard », toute la détresse d’Andersen exprime sa quête d’être enfin pris sous l’aile de quelqu’un de bienveillant, d’accueillant ; cela l’habite constamment. Souffrance et demande enfouies, suffisamment importantes et universelles pour qu’autant d’enfants à la dérive (ou non) s’y projettent en identifiant les points refoulés et traumatisants les concernant. Andersen offre dans ses textes cette blessure non cicatrisée, premier temps de la rencontre à l’autre, puis son espérance comme celui de la re-négociation de toute histoire dans la découverte d’un soleil régénérant. « Enfant, Andersen a probablement connu cette forme de “détresse impensable” décrite par Winnicott. » (Mannoni, 1993). La détresse impensable n’est pas celle dont on se remet, elle se présente comme un puits sans fond, inépuisable et incontournable temps de faillite pour Andersen. L’impensable est infini et s’auto-alimente inlassablement. Andersen puise dans cet « oubli » pour en extraire quelques grammes de souffrances et alléger son errance. Néanmoins cela résiste le temps de l’écriture d’un nouveau conte avant de s’effondrer tel un château de cartes. Le mouvement intérieur oscille invariablement entre soulagement et épuisement.

17 Cette « détresse impensable » que Maud Mannoni réfère à la théorie de Winnicott et entend dans l’œuvre d’Andersen est la même que celle dont elle nous parle à propos des enfants psychotiques, mais également identique à celle de son enfance lorsqu’elle évoque la rupture de son tout premier lieu de vie à l’âge de sept ans. « Puis survient l’événement qui fait basculer l’univers dans lequel je vis : la rupture avec Aya (sa nourrice), ressentie comme un abandon d’autant plus terrifiant qu’aucun mot ne l’accompagne. Dans cette détresse qui s’abat sur moi, je n’arrive plus à reconnaître qui je suis, où je vais. Mais là, tout devient tragique, parce que cela s’inscrit dans un radical hors repères. » (Mannoni, 1988). Tout fut perdu, englouti, même la langue de son enfance réanimée quelques années plus tard lors de ses premiers pas de travail avec des adolescents en errance.

Virginia Wolf ou la violence de la norme sociale

18 Elles ne savent pas ce qu’elles disent. Dernier ouvrage de Maud Mannoni dans lequel elle parcourt la difficulté de vivre et d’être d’une femme ayant trouvé dans l’écriture littéraire un mode de revendication mais également de survie psychique. La dernière phrase du livre scelle sa lutte : « Ce sont les racines inconscientes de ce racisme (anti-femme) que ce livre a tenté d’évoquer. » (Mannoni, 1998). Une lutte, celle de l’exclusion sous toutes ses formes à laquelle Mannoni consacra son travail et son engagement d’analyste. Ce n’est pas la première fois qu’elle interpelle les écrivains pour appuyer sa pensée, mais pourquoi Virginia Wolf ? Une Anglaise, une militante, une femme en révolte luttant au plus loin et au plus juste afin de soutenir la force vitale de ses convictions ? N’y a-t-il pas trop de points d’identification ou de comparaison traduisant dans cette rencontre en miroir ce qui mobilisa au plus fort Maud Mannoni ? Tout au long de son œuvre, cette femme soutient et revendique l’importance de la singularité autant que de la différence, qui s’associent malheureusement sur la scène sociale à l’opprobre de celui qui juge et condamne par avance toute forme d’étrangeté. Face au regard réfutant le « hors norme » social et individuel comme forme de résistance au monde formaté, les perspectives de ces personnes doivent se jouer dans le silence d’une inadaptation à un espace-temps donné et dominant.

19 Ainsi, concernant Virginia Wolf, « derrière le vêtement de la “folie”, une voix de femme insiste et dit son refus “d’adaptation sociale” ». « Elle s’ennuie dans une société sans âme, au plaisir routinier, et dénonce l’enfer quotidien auquel certains couples sont voués. Ce qu’elle demande à l’autre, c’est un manque dans lequel elle pourrait prendre place. La femme contestataire, s’affirmant dans sa différence dérange l’ordre établi. » (Mannoni, 1998). Mannoni interroge et dénonce une fois encore l’intransigeance faite à la différence. Ici, plus question de débile ou de fou, mais d’une femme brisée par un environnement, face auquel elle n’a trouvé que la fuite comme issue de secours. Née en 1882, à Londres, dans une famille aristocratique, le cadre familial et historique est suffisamment posé comme enfermant pour que le verrouillage de son être de femme et d’écrivaine soit à l’œuvre. À contre-courant, Virginia Wolf incarne pour Maud Mannoni ce décalage ainsi qu’une lutte effrénée ayant pour conséquence des souffrances inévitables. Ainsi nous pouvons penser que le mal-être de Virginia Wolf fut lié à une époque et à une société dans lesquelles elle ne pouvait exister pleinement, c’est-à-dire dans ce qui la singularise comme être, par conséquent comme femme ayant une parole à faire entendre.

20 Le rêve (puisqu’il ne pouvait qu’en être ainsi à cette époque) de Virginia Wolf rejoint la réalité mise en action par Maud Mannoni cinquante ans plus tard : « Virginia rêve d’une “société de marginales” qui exploiteraient leurs différences au sein d’une tradition différente ; une société ouverte à la création, faisant triompher les forces de vie sur les forces de mort. » (Mannoni, 1998). Au-delà d’une question transférentielle, Maud Mannoni entend chez cette auteure cette même détresse tant parcourue avec les psychotiques. Cette révolte que Maud Mannoni a envers toutes formes de politiques de l’exclusion se retrouve dans l’écriture d’une Virginia Wolf recluse, trouvant quelque souffle de survie dans les mots qu’elle nous légua. « Cette vie créative s’avère thérapeutique en elle-même (...) Et c’est cette parole à l’œuvre, à la fois véridique et mensongère, que Virginia nous livre. Cette parole est à entendre. On l’annule à évoquer la maladie mentale. » (Mannoni, 1998).

CONCLUSION

21 L’écriture est toujours ce qui se livre en s’écrivant dans l’en-creux des mots. De ce lieu d’où s’échappe ce qui se dit, se communique « un quelque chose » chez celui qui lit et sait entendre cet en deçà des mots convoqué chez lui. Le lecteur entend toujours quelque chose de lui-même mais mis en mot et livré autrement, c’est-à-dire dans un écart avec le réel, son réel. De plus, ce qui nous parle chez l’autre, c’est ce pré-savoir enfoui en nous, pas encore mis en sens. Je pense en effet que le plus souvent nous entendons uniquement ce qui fera et a d’une certaine manière déjà fait acte de reconnaissance. L’avancée du savoir n’est que du trouvé-retrouvé d’une parole qui s’ignorait jusque-là. « De façon confuse, je cherche, chez certains écrivains, un savoir sur une part ignorée de moi-même. » (Mannoni, 1988). Les mots convoquent parfois là où il n’y a pas de mots, néanmoins une place pour les accueillir pré-existait. Par conséquent l’écrivain revient sans cesse sur ce qui lui échappe sachant qu’il ne maîtrisera jamais totalement ce « quelque chose » que ces pages noircissent inlassablement. L’écriture est une parole constamment renouvelée, à créer/re-créer, à nouer/renouer, à inventer, à régénérer de ses manques ou du manque du sujet. Il n’y a aucun savoir dans l’écriture : « C’est en tant que parlante que l’écriture s’accomplit. » (Mannoni, 1987).

22 Ce qui fait point de rencontre entre l’analyste, l’analysant et le romancier, c’est la question de la vie qui s’incarne dans une dialectique énigmatique entre le singulier et l’universel. La vie de chacun est un roman qui se livre, s’écrit, fait trace en paroles ou en lettres. La rencontre se joue dans une intemporalité défiant les limites du temps et de l’espace. Les morts peuvent nous parler grâce à ce réceptacle, contenant d’un double-étranger, que nous avons tous en nous pour accueillir une parole datant de quelques secondes ou de quelques siècles.

23 Les écrivains nous guident sur leurs sentiers ; sur ce qu’il en est de l’être et de ses impasses, du sujet et de sa souffrance. Ils témoignent de l’universel des drames traversant tout humain ; l’analyste lui, inscrit dans sa propre trajectoire, se positionne sur ce chemin où la rencontre avec le patient se réalise. Maud Mannoni, du lieu de sa subjectivité, a emprunté un constant chemin à la recherche du sujet perdu, non encore advenu dans le langage.

24 Toute fiction, aussi saisissante puisse-t-elle être, est une reconstruction dans l’après-coup d’un imaginaire nouant l’arrière-scène de l’écrivain à celle du lecteur, et c’est par le biais des imaginaires et des jeux de projections qu’une phrase viendra prendre chair et s’incarner en pensée grandissante. C’est selon moi cette même ouverture aux inconscients qui noue l’analyste tant au patient qu’aux écrivains lorsque ceux-ci ont quelque chose à nous dé-livrer !

Bibliographie

Bibliographie

  • COSTECALDE, A., et al., Devenir psychanalyste. Les formations de l’inconscient, Denoël, 1996.
  • LACAN, J., Séminaire Encore, livre XX, Seuil, 1975.
  • MANNONI, M., Un lieu pour vivre, Seuil, 1976.
  • MANNONI, M., La théorie comme fiction, Seuil, 1979.
  • MANNONI, M., D’un impossible à l’autre, Seuil, 1982.
  • MANNONI, M., Bonneuil, seize ans après, Denoël, 1986.
  • MANNONI, M., De la passion de l’être à la « folie » de savoir, Denoël, 1987.
  • MANNONI, M., Ce qui manque à la vérité pour être dite, Denoël, 1988.
  • MANNONI, M., Amour, haine, séparation. Renouer avec la langue perdue de l’enfance, Denoël, 1993.
  • MANNONI, M., Elles ne savent pas ce qu’elles disent, Denoël, 1998.
  • SAINT-EXUPÉRY, A., de, Le Petit Prince, Gallimard, 1946.
  • WINNICOTT, D., W., Conseils aux parents, (1950), Payot et Rivages, 1995.
  • WINNICOTT, D., W., Jeu et réalité, L’espace potentiel, Gallimard, 1971.

Mots-clés éditeurs : Andersen, Wolf, Rencontre, Maud Mannoni, Créativité

Date de mise en ligne : 08/11/2012.

https://doi.org/10.3917/top.120.0153

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