Notes
-
[1]
J-P. Boutinet, « L’alternance, une alternance éducative ? », Éducation permanente, 2005, p. 9.
-
[2]
Ibid.
-
[3]
J.-C. Kaufmann, La trame conjugale, Paris, Poket, 1997, p. 10.
-
[4]
F. Brunet, P. Kertudo, S. Malsan, « Étude sociologique sur la résidence en alternance des enfants de parents séparés », Dossier d’étude n° 109, cnaf, 2008.
-
[5]
Ibid., p. 54.
-
[6]
Ibid., p. 55.
-
[7]
G. Pineau, « L’alternance, une alternance éducative ? », Éducation permanente, 2005, p. 127.
1La situation de coparentalité et d’alternance éducative telle qu’elle se met en place actuellement dans le cadre de la résidence alternée permet de penser à l’inédit d’une situation. Certains parents, tout en étant séparés, souhaitent maintenir « à part égale » l’exercice d’une éducation en alternance. Ces transformations et ces mutations familiales amènent à composer, à s’adapter à des situations inédites, à inventer avec les familles de nouvelles pratiques d’éducation familiale.
2Les travaux et partis pris parfois de certains spécialistes de l’enfance quant à la construction familiale plurielle, son fonctionnement, ses figures d’attachement, ses modèles d’identification, surprennent parfois et interrogent. En effet, l’histoire nous montre que chaque génération génère, institue de nouveaux modes d’organisation, s’adapte et transmet en fonction d’un contexte. Vivre en résidence alternée révèle à son tour de nouveaux modes d’existence dans un contexte parental et conjugal dissocié.
L’alternance : un concept qui donne à penser la famille contemporaine autrement
3Les temporalités modernes sont organisées autour de l’idée de continuité considérée comme noble et parfaite, et pendant longtemps les formes d’alternance ont été « entachées d’imperfections, celles de la discontinuité [1] » de représentations déclassantes dirait G. Pineau. La séparation et le divorce, dans le cadre de la construction familiale qu’ils génèrent, représentent en quelque sorte la famille discontinue et imparfaite. La discontinuité des temps de vie partagés entre enfant et parent peut donner l’image d’un fonctionnement familial imparfait et source de dysfonctionnements pour l’enfant.
4Ce concept d’alternance à l’œuvre dans le cadre de la résidence alternée délaisse l’approche unitaire et laisse poindre l’idée du multiple et du pluriel. Il permet aussi de penser que des activités essentielles et inconciliables peuvent cohabiter, coexister, se conjuguer, et il introduit l’idée d’une éducation parentale en alternance dans des temps et espaces différents.
5Les enfants des familles séparées ou divorcées en résidence alternée vivent ensemble dans un contexte singulier. Il s’agit d’un fonctionnement continu/discontinu pour l’enfant qui habite de manière régulière et égale tantôt chez l’un ou l’autre de ses parents. La continuité s’effectue dans ce mouvement régulier et constant d’un partage entre deux foyers, la discontinuité dans le changement de lieu, de pratiques éducatives et des personnes côtoyées. Continuité et discontinuité maillent ainsi le quotidien des enfants en résidence alternée.
6L’éducation familiale en alternance dans le cadre de la résidence alternée, en faisant cohabiter au sein d’espaces et de temps différents des pratiques éducatives contrastées (ou non), laisse à penser [2] que ce fonctionnement familial peut permettre aux enfants de vivre et de se construire dans un projet éducatif familial singulier, métissé. L’hypothèse que l’éducation en alternance peut être une plus-value, s’avérer émancipatrice, ou assujettissante à certaines conditions, est à faire en ce début du xxie siècle où l’on aborde la construction familiale au pluriel plutôt qu’au singulier.
Le passage de la famille aux familles
7Nous le constatons, les familles contemporaines se distinguent par des constructions plurielles : famille monoparentale, homoparentale, recomposée, générant ainsi une histoire familiale différente, des transmissions multiples et des rituels pluriels. L’héritage de l’enfant du xxie siècle a donc ses spécificités issues de multiples manières de vivre ensemble et d’être parent.
8Une des spécificités de la famille contemporaine réside dans le fait que la procréation peut être séparée ou non de la sexualité, de même que la parentalité sociale et affective peut être détachée de la parentalité biologique, l’amour parental, indépendant du lien conjugal.
9Une autre tient au fait que, au modèle d’autrefois qui se caractérisait par la cohabitation de plusieurs générations sous le même toit ou même unité domestique, se présente un autre modèle contemporain, la cohabitation entre collatéraux. La cohabitation s’effectue sur un plan horizontal plutôt que vertical. La plasticité, la mobilité des individus qui composent la famille, la rende à la fois nucléaire et, à certains moments, élargie. Le mouvement, la formation, la déformation, la transformation sont à l’œuvre. On est loin d’un modèle stable. Dans ces modèles familiaux mobiles, la question de la place de chacun dans l’histoire familiale se pose. Des places sont à prendre, à faire, à inventer et à construire. De nouveaux acteurs et transmetteurs composent le tableau de famille. Appartenance et transmission multiples, rituels pluriels, la construction de l’enfant du xxie siècle interroge.
10Ces nouvelles configurations familiales rendent compte d’une complexité et d’une évolution des liens qui unissent parents et enfants, enfants et beaux-parents. C’est aussi des rôles parentaux, du processus d’identification indispensable à la construction de l’individu ainsi que du processus de transmission, qu’il s’agit. La mobilité, passer d’une maison à une autre, les changements de conjoint, l’arrivée de nouveaux membres dans la famille, les frères et sœurs, les quasi-frères et sœurs, les arrivées et les départs des uns et des autres donnent parfois l’image d’une famille que nous pourrions nommer « accordéon ». Le mouvement caractérise les nouvelles familles.
11Et la construction plurielle amène à penser la famille et son fonctionnement, les figures d’attachement, les modèles d’identification autrement que nous ne l’avions fait en Occident jusqu’au milieu du xxe siècle. Les travaux antérieurs sur les familles avaient tenté de chercher les facteurs de réussite ou d’échec du fonctionnement familial, notamment lors des divorces et des séparations, construisant son observation le plus souvent sur une logique disjonctive, nécessitant de penser en termes de plus ou de moins, se rapprochant d’un modèle additif ou soustractif. L’enfant n’avait d’autre solution que de penser la situation en termes de soustraction, d’addition.
12Certains travaux sur la résidence alternée amènent à s’interroger sur les parcours cumulatifs et à intégrer une autre manière de penser, qui n’exclut pas, mais rend compte de la réalité « plurielle » des familles. Nous pourrions penser qu’un modèle dit « intégratif » nous donnerait des clés de lecture différentes pour appréhender ces nouvelles manières de vivre et d’éduquer ensemble.
Vivre, habiter dans deux maisons : pratiques et styles éducatifs différents ?
13Dans le cadre de la résidence alternée l’enfant se construit dans deux foyers où le père et la mère ne vivent plus ensemble. Dans l’idée que chaque famille a sa propre identité, il est possible de penser que les visions du monde des familles recomposées sont différentes ou parfois proches. Les enfants appartenant à deux familles partagent leur temps tantôt dans un type de famille tantôt dans un autre, passant d’un groupe à l’autre, d’une histoire familiale à l’autre, de pratiques et styles éducatifs à d’autres, d’une vision du monde à une autre.
14Lorsque les parents vivent ensemble, ils élaborent conjointement une construction familiale, mettent en commun les valeurs auxquelles l’un et l’autre adhèrent, et en mettent aussi d’autres « en veilleuse ». Dans la mesure où, comme le dit J.-C. Kaufmann, la rencontre des partenaires conjugaux déclenche une véritable guerre dans ces fondements identitaires et les gestes qui les signalent, avec ces questions lancinantes, rarement résolues : « Que maintenir au nom du “je”, que réformer au nom du “nous” comment réformer [3] ? » Lors de la séparation, chacun peut réaffirmer, faire émerger ce qui vaut pour lui et le « je ». Ce à quoi l’un des deux parents croit et adhère peut réapparaître au détriment du nous qui a constitué la construction conjugale et parentale. La dissociation entre conjugalité et parentalité peut engendrer des changements dans le fonctionnement familial, dans les pratiques du quotidien, mais également dans les visions du monde auxquelles les parents adhéraient ensemble. Et nous pouvons gager qu’alors, la transmission des valeurs effectuée ensemble ou séparément sera différente.
15En effet, la famille se caractérise comme lieu d’imprégnation, comme groupe d’appartenance qui donne identité ; dans le cas de la vie en résidence alternée l’enfant évolue au sein de plusieurs groupes, plusieurs familles qui lui transmettent une ou plusieurs visions du monde, des valeurs, des pratiques et styles éducatifs. L’enfant des résidences alternées se construit une vision du monde à partir de deux vies de famille semblables ou dissemblables.
L’éducation en alternance au sein de fonctionnements semblables ou dissemblables
16La singularité des familles recomposées tient au fait qu’en se déconstruisant et en se reconstruisant, elles créent de nouveaux types de relation entre ses membres, que coexistent des styles éducatifs semblables ou différents. Les histoires que se construisent ensemble les membres d’une même famille, les rituels vécus ensemble s’avèrent plus nombreux pour les enfants des résidences alternées.
17Nous le savons, la famille constitue le premier lieu d’apprentissage des identifications et d’appropriations d’identités multiples. Les premières phases de construction d’identité et de jeux d’identification ont un rôle indéniable dans la vie de l’enfant. Mais pour P. Tap, la dynamique infantile de l’identité sera remaniée autant de fois que l’enfant se trouvera dans de nouvelles situations, et de nouvelles rencontres. À mesure que l’enfant grandit, son environnement s’élargissant, les interactions avec les personnes de son entourage se multiplient et se diversifient. Il intériorise peu à peu ses groupes d’appartenance, les « nous » auxquels il participe, mais aussi les groupes de références dans lesquels il découvre des modèles auxquels il cherche à s’intégrer. Il en va de même tout au long de la vie humaine et de celle des enfants en résidence alternée. Ainsi, d’un type de famille formée initialement avec le père et la mère il adviendra des changements selon que l’un ou l’autre est célibataire ou en couple, que les valeurs de l’autre conjoint du parent en couple diffèrent ou non du fonctionnement initial. Mais attention, les valeurs partagées en couple peuvent l’être encore en dehors du couple, la séparation n’augure pas systématiquement d’un changement de leurs croyances autrefois partagées. Les jeunes en témoignent d’ailleurs, et Anne, une des jeunes femmes que nous avons rencontrées lors de notre travail de recherche, nous fait part de cette réflexion :
« Finalement il y a des valeurs communes mais la façon de les diffuser dans nos caboches d’enfants n’est pas la même. La forme est quand même aux antipodes, c’est ça qui est bizarre. Comment peut-on avoir un fonds commun et l’utiliser de manière tellement différente ? »
19La forme ou plutôt les formes éducatives, les styles et les pratiques éducatives construisent l’enfant alternant dans un processus multiple et varié. Ajoutons que chaque parent élabore un mode d’organisation à l’intérieur du fonctionnement en résidence alternée paritaire. Il n’y a pas un mode d’alternance mais plusieurs.
20Une étude récente [4] a permis de répertorier différents modes d’organisation de couples parentaux pratiquant la résidence alternée. Ces travaux corroborent les nôtres et donnent à voir au sein d’un même fonctionnement, des pratiques semblables ou dissemblables. Ils montrent également que, contrairement à certaines idées reçues, choisir de mettre en place un mode de vie en résidence alternée n’est pas toujours gage d’une entente cordiale entre les parents et ne garantit pas toujours l’exercice d’une coparentalité. Plusieurs types de fonctionnement laissent apparaître des modes d’organisation qu’il est possible d’identifier ainsi :
La coparentalité associative
21Ce type de modèle laisse apparaître une forme associative de fonctionnement familial. Ses caractéristiques renvoient à l’idée que les parents souhaitent s’entendre, partager les décisions concernant l’enfant et maintenir, dans les deux foyers, des pratiques similaires ou en tout cas peu éloignées. Nous sommes ici dans la prolongation et le maintien d’un mode d’éducation, les deux parents s’associant pour maintenir une cohérence éducative. Ici, la communication est instaurée et permet de maintenir des liens : différents moyens sont mis en œuvre. Les liens peuvent être taxés d’amicaux. Nous sommes ici dans un fonctionnement du « faire ensemble pour les enfants ». Cette prise en charge conjointe et partagée place les parents dans une situation de coparentalité. En cas de désaccord, les négociations et les solutions s’avèrent possibles.
22La souplesse quant à l’organisation existe et génère des facilités de vie au quotidien, les arrangements sont possibles, allant jusqu’à des conciliations financières.
La coparentalité tolérante
23Les liens sont centrés sur l’enfant, moins fréquents et plus lâches pour les parents. Les relations sont cordiales mais pas amicales. La communication est maintenue, notamment à propos des décisions importantes concernant l’enfant, mais il n’existe pas de réelle prolongation du projet éducatif chez l’un et l’autre des parents. L’intérêt de l’enfant est mis en avant pour maintenir un consensus éducatif, mais chaque famille organise un fonctionnement qui lui est propre indépendamment de l’autre. En cas de désaccord, le compromis n’est pas la seule issue possible mais chacun des parents est en capacité et a la possibilité d’exprimer à l’autre son désaccord, même si au final chacun trouve sa propre solution. Cependant, « les enfants ne peuvent pas jouer sur les deux tableaux car ils savent qu’une communication existe entre leurs parents quant à leur éducation [5] ». Une certaine forme de coparentalité est ici maintenue, ainsi qu’une relative souplesse, les imprévus pouvant être également gérés et pris en compte occasionnellement, et à titre exceptionnel, de part et d’autre.
La « biparentalité ou parentalité parallèle »
24La terminologie retenue par les chercheurs cités précédemment souligne qu’il ne s’agit plus d’un fonctionnement de coparentalité : « Il n’y a plus de couple parental à proprement parler mais deux parents [6]. » Seul terrain de discussion : les modalités de passage d’un foyer à l’autre. Les contacts entre parents se font exclusivement par des outils techniques ; ici, pas de rencontres et de mises au point ensemble et de vive voix, car elles pourraient réactiver des conflits. La distance entre l’un et l’autre parent permet d’éviter le pire en quelque sorte, que les mésententes et les désaccords, s’ils existaient avant la séparation, demeurent et perdurent, voire soient exacerbés et insupportables. Chacun éduque son enfant en parallèle de l’autre, et non pas en coparentalité. Les pratiques éducatives sont plus divergentes que convergentes, et il arrive que l’un ou l’autre des parents subisse l’éducation choisie par l’ex-conjoint. Les relations avec l’ex-conjoint s’avèrent difficiles, voire parfois impossibles et il faut alors renoncer à des relations apaisées, et avancer finalement chacun de son côté. Ici pas question d’entraide et de coopération. Les conflits, notamment financiers, enveniment les rapports entre les deux parents.
25Ces typologies d’organisation différente donnent ainsi à voir comment les liens entre les membres d’une famille en résidence alternée se tissent, se nouent ou se dénouent, et comment est rendu possible, avec plus ou moins de consensus et de cohésion, l’exercice de l’éducation en alternance au sein de temps, d’espaces différents.
Aménager la dissonance ?
26« Et si l’alternance fait éclater le cadre temporel éducatif monolithique et statique, elle dialectise la temporalité éducative en l’ouvrant à la pluralité et à l’hétérogénéité des temps et des lieux. Et elle le pointe non plus comme état mais comme processus de mise ensemble, en sens, de temps différents et même opposés qui composent et décomposent tout être [7] », nous dit G. Pineau.
27À la suite de cet auteur nous pouvons poser la question : l’alternance familiale dans le cadre de la résidence alternée compose ou décompose-t-elle ceux qui l’ont vécue, leur a-t-elle permis de se construire dans le cadre d’un projet éducatif familial métissé ? Les premiers résultats de nos travaux auprès de jeunes ayant vécu en majorité plus de dix ans en résidence alternée nous donnent quelques pistes.
28L’alternance peut s’avérer émancipatrice à condition que l’enfant soit toujours dans une posture non pas contradictoire mais paradoxale, afin de lui permettre d’essayer d’associer le pile et le face du réel auquel il est confronté. L’éducation en alternance peut être considérée comme une plus-value à partir du moment où les actions, même si elles se contrarient, ne se contredisent pas. Et la contrariété peut alors amener un résultat beaucoup plus riche que si elle n’existait pas dirait J.-P. Boutinet. Mais attention, une certaine prudence nous incite à ne pas idéaliser le processus qui, s’il revêt un côté face, revêt aussi un côté pile ; l’alternance, d’assujettir, peut aussi fragiliser.
29Les jeunes vivant ou ayant vécu tantôt chez l’un tantôt chez l’autre parent essaient de se construire à partir d’une logique conjonctive, et la résidence alternée est disjonctive par essence, affirme J.-P. Boutinet. Si l’enfant se retrouve quotidiennement dans une situation de disjonction, il est alors impératif d’observer la procédure mise en œuvre par les familles pour que les enfants alternants essaient de se construire à partir d’une logique conjonctive et puissent aménager cette dissonance qui caractérise leur parcours.
30Et interrogeons-nous, afin que l’éducation en alternance génère un métissage, une troisième culture.
31En conclusion et contrairement à certains, il nous semble que la question posée dans le cadre de la résidence alternée n’est pas de savoir si elle coupe en deux les enfants du divorce, mais de permettre aux enfants d’aménager la dissonance vécue au quotidien.
32La résidence alternée n’est pas une loi pour les adultes ou contre les enfants, c’est un mode de vie où s’exerce la parentalité en dehors du couple fondateur de la famille ; dans certains cas de manière tolérante et dans d’autres de manière parallèle. Dans certains cas, l’éducation de l’enfant s’exerce de manière conjonctive, dans d’autres de manière disjonctive. Il apparaît à travers notre travail de recherche que les pratiques contrastées, les modes de vie variés ne semblent pas toujours perturber l’enfant, le faire « disjoncter ». Pour certains, la diversité des pratiques a créé une sorte de capital inattendu. Certains y voient même un bénéfice quant à la différence de fonctionnement des deux types de familles, l’un équilibrant l’autre parfois.
33La rencontre avec ces jeunes tend à montrer que ce n’est pas la différence des pratiques qui est préjudiciable à la construction de l’enfant mais le discours de l’un ou de l’autre parent sur les pratiques contrastées. La disjonction est amenée par le discours contradictoire des parents ne permettant pas d’associer le pile et le face du réel auquel l’enfant est confronté. Interrogeons-nous alors sur la vigilance à avoir pour maintenir et permettre une cohésion éducative parentale, et pour ne pas tomber dans le piège de la confusion éducative. Réfléchissons au type d’accompagnement nécessaire pour que l’éducation en alternance se pratique au bénéfice de l’enfant.
Notes
-
[1]
J-P. Boutinet, « L’alternance, une alternance éducative ? », Éducation permanente, 2005, p. 9.
-
[2]
Ibid.
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[3]
J.-C. Kaufmann, La trame conjugale, Paris, Poket, 1997, p. 10.
-
[4]
F. Brunet, P. Kertudo, S. Malsan, « Étude sociologique sur la résidence en alternance des enfants de parents séparés », Dossier d’étude n° 109, cnaf, 2008.
-
[5]
Ibid., p. 54.
-
[6]
Ibid., p. 55.
-
[7]
G. Pineau, « L’alternance, une alternance éducative ? », Éducation permanente, 2005, p. 127.