1Cet article propose une réflexion sur la professionnalisation qui ne s’appuie sur aucune enquête spécifique mais avant tout sur mon expérience de la pratique de la sociologie hors université. La question que je me poserai ici est de savoir dans quelle mesure et à quelles conditions cette expérience peut se transmettre au sein même de l’université. Je ne reviendrai pas sur la coupure institutionnelle qui sépare de facto les sociologues académiques et ceux qui exercent hors de l’université et du cnrs, ni sur les débats qui agitent la discipline au sujet des métiers auxquels elle conduit. Mon propos est plutôt de chercher à mettre en évidence ce que les sociologues « dans le siècle », pour reprendre une expression de Nicolas Herpin (1973), peuvent apporter à la réflexion sur la professionnalisation de la sociologie enseignée au « monastère ». Cette question se pose d’autant plus que leur destin est celui de la majorité des jeunes qui suivent des études de sociologie.
2Les travaux d’Odile Piriou (2006, 2008) mettent précisément en lumière le « tournant praticien » qui affecte la discipline, et ont le mérite de souligner le double niveau auquel il se situe. Ce tournant se manifeste non seulement au niveau de l’insertion des diplômés, qui sont majoritairement appelés à prospecter leurs futurs emplois en dehors de la sphère académique, y compris au niveau des docteurs. Mais il se manifeste également dans la dimension praticienne de la sociologie académique. La grande majorité des laboratoires conduit des recherches financées par des partenaires extérieurs à la communauté scientifique (collectivités territoriales, entreprises, associations, etc.). Autrement dit, sociologues praticiens et académiques tendent à se partager les mêmes clientèles. Le continuum entre les deux sphères ne saurait donc être nié. On doit alors se demander comment mieux préparer les étudiants à leur destin professionnel, et ceci en dépit du fait que la diversité des débouchés de la discipline ne permet pas de conduire à une définition consensuelle d’un métier de sociologue.
L’introuvable métier de sociologue…
3La sociologie s’est, de facto, structurée selon un modèle dominant d’organisation humaniste et scientifique (Piriou, 2008). La professionnalisation de la discipline, en tant que « processus visant à la production d’un marché du travail fermé » (Paradeise, 1988 : 12) fonctionne donc pour un segment d’emplois… académiques. Dans ces conditions, « le métier de sociologue » n’a de validité qu’entre les mains d’une communauté en mesure de se donner à elle-même ses propres fins, ce qui suppose qu’elle soit dotée d’une autonomie statutaire à l’aide d’un « mandat » et d’une « licence » spécifiques. Cette revendication d’autonomie vise notamment à se prémunir contre l’instrumentalisation. Le risque d’une conversion de la discipline en « savoir à vendre » (de Montlibert, 2004) sur le marché du travail et de l’expertise sociale ne saurait être minoré. La discipline aurait tout à perdre à se trouver réduite à un ensemble de techniques désincarnées, détachées du regard sociologique qui leur donne sens.
4La structuration de la sociologie en termes de groupe professionnel, revendiquant l’exclusivité de certaines prestations, contrôlant sa compétence et ses produits, est la principale réponse envisagée face à cette menace. Le groupe professionnel revendique le contrôle de sa compétence collective, pour ne pas la livrer aux donneurs d’ordre. Mais dans le cadre de quel(s) mandat(s) cette compétence peut-elle être mobilisée ? Ce point fait précisément l’objet de controverses féroces. La discipline se déchire sans relâche sur la question de savoir s’il faut s’engager au service du prince ou au service du peuple, engagements tous deux marqués du sceau de l’infamie partisane. C’est alors le service de la science qui demeure, au final, le seul mandat légitime, et seules les stars médiatisées de la discipline peuvent se permettre de revendiquer, sous les sunlights, leurs engagements sans avoir à en rougir.
5On sait pourtant qu’en sociologie, autonomie ne signifie pas extraterritorialité. La sociologie s’exerce toujours au regard d’une demande sociale et d’engagements plus ou moins explicites. La dimension hétéronome de la discipline est d’ailleurs au cœur de son acte de naissance. Elle est née de projets de transformation politique et ne cesse de se mobiliser au service de la résolution de problèmes sociaux. Dès lors, qu’ils interviennent comme « conseillers du prince », « porte-parole du peuple », « experts », « producteurs de données », « savants » au dessus de la mêlée, les sociologues endossent toujours des rôles qui oscillent entre des postures d’engagement et de distanciation. La discipline ne saurait d’ailleurs ignorer que production de connaissance et engagement de l’observateur sont inextricablement liés (Favret-Saada, 1990). De fait, la science ne se construit pas uniquement dans la distance avec les faits mais aussi sur la base d’une implication permettant une co-construction (Vrancken, 2001). Le recours à des méthodologies qualitatives constitue d’ailleurs le symptôme de cet engagement au service de la distanciation (Soulet, 1987). Non seulement celles-ci témoignent de l’impossibilité, pour l’observateur, de dissimuler sa présence, mais elles attestent d’un rapprochement entre « chercheurs » et « acteurs ». Ainsi, les demandes sociales ne se cachent plus et c’est en lien avec elles que se développe la connaissance sociologique.
6Pour autant, que sait-on du travail effectué par les sociologues pour faire face à la demande sociale à laquelle ils répondent ? Et de quelle demande sociale s’agit-il ? Sa définition présente toujours un caractère problématique (Monchatre, 2007). Elle représente tout d’abord une demande institutionnelle, solvable, qui émane des pouvoirs publics ou d’acteurs privés. Mais elle est, en réalité, beaucoup plus vaste. Ainsi que le souligne Robert Castel (2004), elle recouvre aussi des demandes sociales informulées, qu’il revient au sociologue de faire sortir de l’ombre. Comment alors les intégrer dans la réponse à un commanditaire ? Comment reformuler une demande pour l’enrichir de questionnements plus étendus, voire plus ambitieux ? Comment sociologues académiques et praticiens parviennent-ils à concilier rigueur scientifique et engagement ? On ne sait pas grand chose des pratiques effectives qui sont à l’œuvre, en particulier du côté de l’académie. Le silence de la communauté des sociologues sur ce point tend à suggérer que le rapport à la demande sociale demeure considéré comme une expérience honteuse, dont il s’agit de privatiser les bénéfices mais en aucun cas de socialiser les moyens de s’y adonner sans avoir à s’y brûler les ailes.
7Cette question gagnerait pourtant à être abordée sous l’angle de ses implications pratiques en termes de « professionnalisation » des filières. De fait, la professionnalisation, terme polysémique s’il en est (Demazière, Gadéa, 2009), ne se réduit pas à une logique de fermeture des marchés du travail. Elle est devenue une catégorie gestionnaire à l’œuvre tant dans l’enseignement que dans le travail (Demazière, 2008). Ainsi, la professionnalisation des filières universitaires désigne l’organisation d’une relation serrée entre formation et emploi en vue de faciliter l’insertion des diplômés, et s’impose comme une injonction à prendre en compte des demandes du marché du travail. La réforme lmd a ainsi remis en lumière la question occultée des débouchés de la discipline et n’a pas manqué d’entraîner une diminution sensible des diplômés de sociologie dès 2006 – au profit d’une augmentation des diplômés issus des filières professionnalisées (Sciences de l’aménagement, Sciences de l’éducation, Sciences de l’information et de la communication) au niveau licence et master (Piriou, 2008). Dès lors, sauf à s’attaquer plus ouvertement à la question de son engagement « dans le siècle », la sociologie court le risque de se dissoudre dans des filières professionnelles adjacentes et, en dernière instance, de céder à sa forme instrumentalisée.
Professionnaliser sans métier stabilisé
8Comment alors penser la professionnalisation sans que la sociologie n’y perde son âme ? Il importe ici de sortir du sens commun qui règne en la matière. En effet, la « professionnalisation » des formations est généralement appréhendée à partir des exigences de la demande de travail, d’où seront déduits les besoins en compétences, selon une approche adéquationniste standard de la relation entre formation et emploi. Or, l’analyse sociologique permet de critiquer ce point de vue. En effet, le raisonnement adéquationniste doit d’autant plus être questionné qu’il résulte d’un certain type de construction des rapports entre école et travail (Tanguy, 1986). Il se fonde, en outre, sur l’idée implicite selon laquelle la formation doit s’adapter à la demande de travail et se soumettre, sans broncher, à ses exigences. Ce raisonnement est, en tout point, conforme à la conception néo-classique du marché du travail, qui place la demande de travail en amont de l’échange (Vatin, 1999). Autrement dit, « le client est roi » et la marchandise-travail que lui fournit le système d’enseignement doit pouvoir satisfaire le moindre de ses caprices.
9Notre hypothèse est qu’une autre voie mérite d’être explorée pour échapper à ce triste destin. En effet, la professionnalisation ne se réduit pas à l’alternative du métier qui commande l’emploi ou de l’emploi qui dissout le métier. Formation et emploi ne sont pas inscrits dans des rapports univoques mais, au contraire, dans un rapport dialectique (Vatin, 1999). Ainsi, l’offre de travail ne préexiste pas à la demande mais est aussi structurée par elle. En particulier, les travailleurs développent des compétences dans leur emploi, de la même façon qu’ils s’y investissent sans se contenter d’exécuter les tâches requises. Ils développent notamment des manières d’agir en situation, autrement dit, un « genre professionnel » (Clot et Faïta, 2000) situé à la croisée de l’activité et de la prescription, de l’organisation et de la profession. C’est dans cette rencontre dialectique entre les conditions d’exercice d’une activité de travail et les ressources pour l’action qu’offre la formation disciplinaire qu’une réflexion sur la professionnalisation gagne à être menée.
10Il est ainsi possible d’appréhender la professionnalisation de la sociologie non pas en termes de « métier(s) » de sociologue complet(s) et labellisé(s) pour la réalisation de certaines prestations, mais en termes de « genre » professionnel spécifique à l’intérieur d’emplois pluriels. Ce genre renvoie au « travail d’organisation du collectif dans son milieu », et plus globalement à l’ensemble des « obligations » que partagent ceux qui travaillent ensemble à démêler les problématiques des situations auxquelles ils sont confrontés. Autrement dit, le genre renvoie à une posture, à un mode collectif d’appropriation des situations. Sur cette base, il importe de se demander comment les sociologues peuvent s’emparer des demandes qui leur sont adressées dans les différents emplois pour lesquels ils sont pressentis ou dans lesquels ils sont insérés. Et il s’agit alors de réfléchir aux conditions dans lesquelles la formation initiale peut contribuer à promouvoir un « genre » sociologique.
11L’enjeu est ici de transmettre les « mots de passe » qui permettent de trouver la bonne distance face à un problème social et de décrypter les situations critiques qui sont au cœur de la pratique sociologique – situations qui appellent des réponses autrement qu’improvisées. C’est sur ce point qu’une posture sociologique gagnerait à être collectivement réfléchie, en dépassant les clivages qui opposent sociologie académique et praticienne, mais aussi en concevant une professionnalisation respectueuse de la discipline, conduisant à un usage maîtrisé des savoirs et connaissances qu’elle procure à ses diplômés. Ces savoirs ont un champ de validité qui dépasse largement la réalisation d’un mémoire ou d’une thèse. À défaut d’aider les étudiants à en prendre conscience, ceux-ci ne peuvent que déplorer d’avoir à développer par eux-mêmes des savoir-faire auxquels leur discipline aurait pu mieux les préparer. Sachant qu’alors le danger est qu’ils s’en détournent durablement.
12Il importe alors d’interroger les usages possibles de ces savoirs dans un certain nombre de situations-types, pour dégager le répertoire sociologique susceptible de constituer une ressource pour l’action. Les « compétences » qui en résultent ne sauraient alors correspondre à un assujettissement aux exigences d’un donneur d’ordre mais, au contraire, aux exigences de la discipline. Sociologues praticiens et académiques gagneraient ainsi à mutualiser leurs expériences pour opérer un retour réflexif sur leurs propres pratiques mais aussi pour transmettre aux étudiants les clés de ce « genre sociologique » en situation. Qu’ils se préparent à devenir chercheurs ou consultants, enseignants-chercheurs ou chargés d’études, formateurs ou conseillers, il s’agit de les rendre capables de composer avec une « demande sociale » prompte à dicter ses protocoles d’action.
Quelle posture sociologique face à la demande sociale ?
13Là encore, il ne saurait être question de s’inscrire dans une relation client-fournisseur univoque. La posture sociologique ne consiste pas simplement à répondre à une commande publique ou privée – mais plutôt à la questionner et à l’enrichir. C’est d’ailleurs par son approche pluri-dimensionnelle des questions posées que le sociologue peut se distinguer sur le marché de l’expertise sociale, qui ne correspond aucunement à des demandes monolithiques. En effet, que ce soit au sein de fonctions de recherche, d’étude, de conseil, de formation ou de conduite de projets, la posture sociologique s’exerce dans divers types de missions que l’on peut recenser sans prétendre à l’exhaustivité. Il peut s’agir d’enquêter auprès des citoyens-administrés ou de structures intermédiaires pour le compte d’une puissance publique, qu’elle soit nationale ou régionale, mais aussi de mener des enquêtes auprès de salariés pour le compte d’une entreprise ou d’un syndicat. Au-delà de ces investigations qui consistent à mobiliser un dispositif d’observation pour le compte d’un tiers commanditaire, le sociologue peut être amené à se prononcer sur l’action de son donneur d’ordre lui-même, ce qui ne manque pas de susciter des problèmes spécifiques. Il peut ainsi être sollicité pour évaluer l’effet de dispositifs gestionnaires pilotés par son commanditaire. Mais il peut aussi être appelé à travailler sur l’organisation de ce dernier, pour évaluer le résultat d’une réforme, diagnostiquer l’origine de dysfonctionnements organisationnels, voire en accompagner les projets de changement.
14Cet ensemble de missions conduit le sociologue à mobiliser un répertoire cognitif qui présente, selon nous, trois composantes essentielles. On mesure tout d’abord ce que ces missions exigent comme techniques d’objectivation (dispositifs d’enquêtes, méthodologies quantitatives ou qualitatives). Le recueil de données de cadrage, la quantification des faits incriminés par des exploitations statistiques secondaires ou par des enquêtes de première main constituent des opérations-clés du répertoire d’intervention sociologique. Mais ce n’est pas tout. Le sociologue doit également être en mesure de formuler les problèmes qui lui sont soumis dans le langage de la diversité de ses interlocuteurs, ce qui lui demande de mobiliser des techniques de « traduction ». Cette capacité à formuler et reformuler pour créer les conditions d’un cadre commun de compréhension n’est pas seulement utile en situation de restitution mais également en cours d’intervention. L’enjeu est ici de confronter et d’articuler les théories « indigènes » qui servent à qualifier le problème pour mieux être en mesure de le théoriser. Car, et c’est le troisième point, il ne saurait y avoir d’intervention sociologique sans recours à une théorie susceptible de mettre en perspective les données objectivées et les perceptions des parties en présence. En cela, le sociologue est celui qui permet de sortir du cadre de compréhension immédiat des situations, pour les resituer dans une configuration relationnelle plus large. La théorisation est un moment indispensable de toute intervention sociologique, quelle qu’elle soit. Elle seule permet la traduction d’un problème social en problème sociologique, étape indispensable à la révision du problème initial et à l’ouverture sur de nouvelles pistes de compréhension et d’action.
15Les composantes de ce répertoire restent à explorer plus avant. Celles que nous venons de présenter nous semblent au cœur de la posture du sociologue, en ce qu’elles le distinguent du manager, centré sur l’action, et du technicien, centré sur la production de données. Le sociologue doit se positionner comme le tiers qui permet la prise de recul et la recherche d’issues au-delà des enjeux immédiats. C’est dans cette capacité à élargir le champ problématique de la commande, à dégager les configurations relationnelles à l’œuvre au sein des problèmes soulevés pour en souligner les formes, dynamiques et enjeux, que le sociologue peut faire émerger des pistes de réflexion et d’action. Ses protocoles d’enquête et d’intervention lui permettent ainsi, tout en répondant aux attentes du commanditaire, de fournir une analyse complémentaire à ce qui lui a été demandé. En cela, le sociologue exerce sa compétence sur un mode ouvert, agissant comme « passeur » ou facilitateur (Muselle, 2004). Son rôle n’est pas de révéler une réalité cachée mais plutôt de « relier les intervenants » et « d’aider à la structuration d’un débat public » (Muselle, Ibid). On notera que ce rôle de tiers et de « passeur » est habituellement celui de « l’étranger », tel que Simmel l’a défini. Il est d’autant moins confortable à tenir que ce tiers est aussi le bouc émissaire idéal en cas de tension. Tous les sociologues expérimentés sont confrontés à des situations de ce type mais les espaces de mutualisation de ces expériences manquent et, du même coup, aucun enseignement collectif n’en est tiré.
16La professionnalisation de la sociologie conduit ainsi à interroger la diversité des usages de la discipline au-delà de sa pratique académique, ce qui suppose d’appréhender les conditions de sa mobilisation d’une manière transversale aux lieux où elle se déploie. Les ressources cognitives qu’elle procure, qu’elles soient théoriques et méthodologiques, servent à forger un regard analytique précieux sur le marché du travail. La sociologie gagnerait beaucoup à en expliciter le mode d’emploi, pour donner à ses étudiants les clés de la posture spécifique qui la caractérise – et ne pas les laisser en déroute. Cette posture du sociologue n’a de fait rien d’évident, dans la mesure où elle est avant tout marquée par une distance aux rôles – davantage qu’à leur confortable adhésion. Ni meneur ni suiveur, le sociologue se doit d’agir en passeur, mettant en relation le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, le « micro » et le « macro ». Sachant qu’il s’expose à une expérience des marges dont il ne sortira indemne que s’il n’est pas lâché par sa propre communauté… disciplinaire.
Bibliographie
Références bibliographiques
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