La réalité socioéconomique de nos sociétés occidentales affecte lourdement la situation des usagers du travail social depuis de nombreuses années et l’on perçoit même une accentuation – et une accélération – de cette dégradation ; mais nous devons constater que cette dernière touche aussi les professionnels de l’action sociale, avec des conséquences parfois jusque dans leur santé physique et psychique. Se pose alors pour eux la question de rester, tenir, ou de quitter le social et d’accepter de faire alors l’impasse sur les idéaux qui ont guidé leur engagement.
Le présent numéro du Sociographe tente de comprendre ce qui fait que l’on dure dans le travail social à partir de témoignages de professionnels qui déclarent malgré tout leur attachement à leur pratique. D’autres contributions nous ouvrent le champ de la réflexion permettant au lecteur une salutaire prise de recul, avant d’esquisser quelques pistes d’action pour durer.
Car, oui, l’on peut durer dans le travail social et même y (re)trouver du plaisir et du sens !
Dossier thématique coordonné par Didier Cattin (responsable de formation, Maître d’enseignement à la Haute École de Travail Social de Genève en Suisse)
Dossier Polygraphie coordonné par Didier Wouters (La Sauvegarde du Nord).
Date de parution 06/09/2021
Mise en ligne 08/09/2021
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