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Article de revue

L’énergie et le bâtiment : les données chiffrées pour la France depuis 1950

Pages 5 à 11

1La consommation finale d’énergie du secteur résidentiel-tertiaire est passée de 54,7 millions de tonnes équivalent-pétrole (Mtep) en 1973 à 67 Mtep en 2015. La part de ce secteur est ainsi passée de 41 à 45 % de la consommation finale totale. En 2015, la consommation du secteur résidentiel représentait environ les deux tiers de cette consommation.

2Nous analyserons tout d’abord l’évolution du secteur résidentiel, puis, dans un second temps, celle du secteur tertiaire, dont le suivi détaillé n’est disponible que depuis 1986.

Figure 1

Consommation finale d’énergie par secteur (corrigée des variations climatiques) : 162,2 Mtep en 2015

Figure 1

Consommation finale d’énergie par secteur (corrigée des variations climatiques) : 162,2 Mtep en 2015

Champ : métropole.
Source : calculs SOeS, d’après les données disponibles par énergie.

Après l’amélioration des conditions de logement au cours des années 1950 et 1960, la préoccupation pour les économies d’énergie dans les logements émerge dans les années 1970, sous l’effet du premier choc pétrolier

3Les évolutions constatées depuis 1950 sont marquées par des périodes bien distinctes. Avant le premier choc pétrolier de 1973, la situation préoccupante du manque de logements et de leur confort vétuste occupe le paysage au sortir de la guerre. L’effort se porte sur la construction de logements pour constituer un parc correspondant aux besoins de la population.

4Considéré ensuite comme le principal gisement d’économies d’énergie immédiatement exploitable, le résidentiel a fait l’objet, depuis le premier choc pétrolier, d’incitations continues à la rénovation thermique, au travers de plusieurs réglementations thermiques successives (les RT1974, 1982, 1988, 2000, 2005 et 2012) pour les logements neufs et de mesures fiscales, dès 1978, pour l’ensemble des logements.

5Les facteurs qui influencent l’évolution des consommations sont d’abord structurels : tout particulièrement les évolutions démographiques qui conduisent à une augmentation des surfaces du parc de logements.

Figure 2

Nombre de logements achevés

Figure 2

Nombre de logements achevés

Source : SDES, Sitadel, extrait de « Cinquante ans d’évolution des conditions de logement des ménages ».

1950-1973 : un effort soutenu de reconstruction des logements

6Ainsi, sur la période considérée, on note tout d’abord un effort poussé de construction pour répondre aux besoins. En 1954, en effet, le parc des logements était ancien et vétuste, car peu de logements avaient été construits depuis la fin de la première guerre mondiale. D’après le recensement de 1954, 13 % des ménages étaient en situation de surpeuplement critique et 12 % étaient en surpeuplement, et ce alors même que les normes de 1954 étaient peu exigeantes. Plus de quatre logements sur dix n’avaient pas l’eau courante.

7Un effort de construction toujours plus fort a été réalisé au fil des années, sur cette période. Aux 100 000 logements construits en 1954, ce sont jusqu’à 500 000 logements qui ont été ajoutés en 1972, et, globalement, une croissance du parc d’environ 1,3 % par an sur cette même période.

8De l’examen des données des recensements successifs, il ressort que cette période est celle qui a connu la plus forte augmentation du nombre de pièces par logement, tandis que le nombre de personnes par ménage décroît un peu plus fortement dans les dernières décennies, sous l’effet de la décohabitation.

9En 1973, les logements étaient pour moitié chauffés au fioul, 20 % l’étaient au charbon et un peu moins de 10 % au bois. L’électricité représentait une toute petite part de l’énergie consacrée au chauffage, soit 6 % des logements. Cette période a été marquée par une forte progression du chauffage central, qui a eu tendance à augmenter le nombre des pièces chauffées par rapport à un chauffage par appareils indépendants.

Figure 3

Parts de l’énergie principale de chauffage

Figure 3

Parts de l’énergie principale de chauffage

Source : Ceren.

Avec l’augmentation du prix du pétrole lors du premier choc pétrolier en 1973, la question du ralentissement de la consommation d’énergie et de sa maîtrise pour préserver le potentiel de croissance est posée

10La première réglementation est apparue en 1974, avec la préconisation d’une température de référence de 19 °C dans les logements et l’obligation d’individualiser la mesure des consommations énergétiques pour les chauffages collectifs. Les réglementations de 1974 et de 1982 ne portent que sur l’isolation des bâtiments. La réglementation RT1988 ajoute des objectifs en matière de production d’eau chaude sanitaire. En 1995, apparaissent les premières étiquettes « énergétiques » apposées sur les appareils électroménagers.

Figure 4

Evolutions des prix des principaux types d’énergie

Figure 4

Evolutions des prix des principaux types d’énergie

Source : Insee
tableau im5
Source : Insee, recensements de la population (France métropolitaine) sur la période 1954-2014
Figure 5

Part de la dépense énergétique dans le budget des ménages

Figure 5

Part de la dépense énergétique dans le budget des ménages

Note : Le budget des ménages est calculé comme les dépenses des ménages au sens de la Comptabilité nationale, hors loyers imputés et services d’intermédiation financière indirectement mesurés (Sifim).
Sources : Insee ; SDES

11Les réglementations marquent une pause dans les années 1990 en raison d’une accalmie sur les prix de l’énergie. Elles reprennent avec la RT2000 et la RT2005. La RT2007 est, quant à elle, la première à fixer des objectifs en termes de rénovation des bâtiments existants.

À partir du premier choc pétrolier de 1973, les logements nouvellement construits intègrent ainsi des exigences croissantes en matière d’isolation, mais le stock de logements anciens pèsera encore longtemps sur la consommation énergétique

12L’effet du stock des logements antérieurs à la première réglementation thermique reste très fort, car bien que la part des logements construits avant le premier choc pétrolier décroisse régulièrement, elle représente encore la majorité du parc sur toute la période 1973-2015, et environ la moitié actuellement. Le rythme annuel des constructions de résidences principales après la réglementation RT1974 est de 1,3 % jusqu’en 1986, puis de 1,2 % jusqu’en 2001, et, enfin, de 0,9 % pour la période la plus récente (jusqu’en 2015).

Figure 6

Répartition des résidences principales selon la période de construction

Figure 6

Répartition des résidences principales selon la période de construction

Source : Ceren, d’après Insee.

13Dans les faits, une partie importante des économies d’énergie réalisées sur la période 1973-2007 a été obtenue grâce aux progrès faits dans l’isolation des bâtiments nouvellement construits, en dépit de l’effet rebond (surconsommation liée à une augmentation du confort, après un investissement dans les économies d’énergie). Il faut également souligner un effet d’entraînement des réglementations thermiques, qui induisent un effet positif sur la performance énergétique d’une partie des rénovations du parc ancien.

Sur cette période, d’autres facteurs structurels, comme la part des maisons individuelles et les types de chauffage, ont joué à la hausse

14La proportion de maisons individuelles dans les logements a augmenté de cinq points (de 52 % en 1973 à 57 % en 2015). Les maisons qui ont une plus grande superficie connaissent une plus forte croissance, ce qui a pour effet de tirer globalement les surfaces à chauffer vers le haut.

Figure 7

Surfaces moyennes des résidences principales en mètre carré

Figure 7

Surfaces moyennes des résidences principales en mètre carré

Source : Ceren.

Proportions des maisons et des appartements

1973198620012015
Appartemement48 %45 %43 %43 %
Maison52 %55 %57 %57 %
Total général100%100 %100%100%

Proportions des maisons et des appartements

Source : Ceren, d’après Insee.

15Par ailleurs, la période 1973-1986 voit le développement du chauffage collectif, alors que, sur la période 1986-2015, le chauffage individuel se développe dans les appartements qui, par la responsabilisation des occupants, tire plutôt les consommations à la baisse. Sur la période récente, on assiste, depuis 2007, à un fort développement des pompes à chaleur (qui avaient connu une première vague d’installation au début des années 1980, une vague qui ne s’était pas poursuivie). Celles-ci ne représentent cependant, à ce jour, que moins de 5 % du parc.

Milliers de résidences principales selon le type de logement et le mode de chauffage
198620012015
Appartement Collectif1,4 %0,1 %0,1 %
Appartement Individuel0,7%1,6 %1,6 %
Maison1,9 %1,4 %1,0 %
Total général1,3 %1,1 %0,9 %
Source : Ceren.

La période 1973-2015 a vu se développer fortement la consommation spécifique d’électricité

16La consommation spécifique d’électricité marginale en 1973, avec 3 %, est devenue le deuxième poste avec un peu moins de 20 % de la consommation finale pour l’ensemble des logements. Ceci s’explique, bien sûr, par l’équipement des ménages en gros appareils ménagers, qui s’est amplifié, et a été suivi par le développement des équipements multimédias. À titre d’exemple, les congélateurs et les lave-vaisselle, marginaux en 1973 (moins de 10 % des ménages en possédaient), sont passés respectivement à 91 et 58 % en 2015. S’y sont ajoutés les micro-ordinateurs (79 %), puis les téléphones portables (90 %).

Parts des consommations d’énergie des résidences principales par usage

tableau im9

Parts des consommations d’énergie des résidences principales par usage

Source : Ceren, d’après Insee.
Figure 8

Consommation d’énergie unitaire en Kwh par logement

Figure 8

Consommation d’énergie unitaire en Kwh par logement

Source : Ceren.

17On constate cependant que la consommation d’énergie spécifique par logement tend à diminuer depuis 2012, après quatre années d’une stabilisation qui est le fruit des efforts d’amélioration de la performance énergétique des appareils.

18Au total, pour l’essentiel, les consommations restent tirées par le chauffage, pour lequel les progrès ont permis de diviser par 2,5 les consommations unitaires par logement, sur la période considérée. L’on constate que l’essentiel des progrès en efficacité énergétique ont été réalisés avant 1986 et après 2001, en liaison avec une accalmie dans l’évolution des prix.

La tertiarisation de l’économie se traduit par un accroissement des surfaces chauffées

19Depuis 1986, le Ceren mène des enquêtes annuelles auprès d’un échantillon important d’établissements tertiaires. L’ exploitation de ces données permet d’assurer un suivi régulier du parc et des consommations d’énergie du secteur tertiaire.

20Les bâtiments du secteur tertiaire recouvrent une très grande diversité de situations : cela va des locaux de l’aéroport Charles-de-Gaulle au bureau d’architecte situé dans un bâtiment plutôt résidentiel. C’est pourquoi le Ceren a défini pour ce suivi huit branches qui regroupent des activités permettant d’homogénéiser des profils de consommation.

21Si l’on considère l’ensemble de la consommation du secteur tertiaire en climat normal, celle-ci a augmenté régulièrement jusqu’à la fin des années 2008, puis elle a stagné entre 223 et 224 TWh entre 2008 et 2015. La consommation énergétique a ainsi évolué à un rythme annuel moyen de près de 2 points avant 2000 et de moins de 1 % en moyenne annuelle sur la décennie 2000-2010.

Figure 9

Consommation finale des bâtiments tertiaires par forme d’énergie (corrigée des aléas climatiques)

Figure 9

Consommation finale des bâtiments tertiaires par forme d’énergie (corrigée des aléas climatiques)

Source : Ceren.

22Sur toute la période, près de la moitié de la consommation est le fait de deux branches : les bureaux (en augmentation continue) et le commerce (en diminution depuis 2010).

23Globalement, en termes d’énergie, si l’on considère tous les usages, le fioul recule continûment au profit, tout d’abord, de l’électricité (sur toute la période) et, en second, du gaz (sauf en fin de période).

Taux de croissance annuel moyen de la consommation finale pour l’ensemble des usages dans le secteur tertiaire

tableau im12

Taux de croissance annuel moyen de la consommation finale pour l’ensemble des usages dans le secteur tertiaire

Source : Ceren.

24Le tableau ci-dessus donne les évolutions annuelles moyennes par grandes périodes.

25Le chauffage représente le poste le plus important de la consommation d’énergie finale du secteur tertiaire (en climat normal). Mais sa part diminue régulièrement sur la période, passant de 62 % en 1986 à 46 % en 2015.

26La consommation d’électricité spécifique constitue le deuxième poste de consommation. Sa part dans la consommation totale augmente continûment de plus de cinq points sur la période et représente, depuis 2010, un peu plus du quart de la consommation d’énergie. Toutefois, en termes de consommation unitaire (par m2), on peut remarquer que la consommation cesse d’augmenter en toute fin de période, témoignant de l’impact des efforts faits en matière d’efficacité énergétique (en particulier dans l’éclairage), alors que le développement du recours à l’informatique pousse plutôt la consommation à la hausse.

Figure 10

Consommation d’électricité spécifique par mètre carré

Figure 10

Consommation d’électricité spécifique par mètre carré

Source : Ceren.

27L’eau chaude sanitaire, qui constitue le troisième poste, n’augmente en part relative que de deux points sur la période, et reste en dessous des 10 %.

28Enfin, la climatisation, qui représentait moins de 10 % de la consommation, il y a vingt ans, se développe continûment sur un rythme régulier et représente actuellement un peu moins du tiers des surfaces. Les surfaces climatisées connaissent ainsi une croissance vigoureuse.

29Analysons la dynamique du premier poste de consommation d’énergie que constitue le chauffage. La surface chauffée du tertiaire a augmenté de 55 % en trente ans, pour atteindre en 2015 une surface globale de près d’un milliard de m2. Le rythme annuel d’évolution des surfaces chauffées, le plus souvent supérieur à 1 %, est d’abord plus vigoureux à la fin des années 1980, puis décroît tendanciellement depuis le début des années 1990, de 2,5% à 1% en fin de période.

30Depuis 1986, la branche des bureaux est une de celles qui connaissent la plus forte croissance en termes de surfaces. Il faut également noter que la branche sport, loisirs, culture et équipements collectifs reste la branche la plus dynamique du fait d’un développement des équipements culturels et sportifs qui est porté par les communes.

Figure 11

Part des branches dans les surfaces tertiaires

Figure 11

Part des branches dans les surfaces tertiaires

Source : Ceren.
Figure 12

Taux de croissance des surfaces des bâtiments tertiaires

Figure 12

Taux de croissance des surfaces des bâtiments tertiaires

Source : Ceren.

31En revanche, si l’on procède à une analyse par énergie, l’évolution des surfaces chauffées au fioul s’explique, avant 1995, principalement par l’évolution des prix et par une politique dynamique de placement de l’électricité, qui contrebalance l’attractivité des prix bas du fioul avant 1995.

Figure 13

Évolution par énergie de chauffage des surfaces tertiaires

Figure 13

Évolution par énergie de chauffage des surfaces tertiaires

Source : Ceren.

32Lorsque l’on analyse les évolutions des énergies de chauffage dans les bâtiments construits depuis 1986, le gaz et l’électricité dominent sur toute la période avec, le plus souvent, une plus grande part des surfaces pour le gaz. Les évolutions d’une année sur l’autre sont sensibles à la dynamique des branches. Le gaz est privilégié sur toute la période par la commande publique.

33Pour l’ensemble du tertiaire, la consommation de chauffage par mètre carré baisse, et ce quelle que soit l’énergie, ce qui témoigne des efforts de performance énergétique déployés par les acteurs.

Figure 14

Évolution des surfaces chauffées par forme d’énergie

Figure 14

Évolution des surfaces chauffées par forme d’énergie

Source : Ceren.
Figure 15

Évolution des consommations unitaires de chauffage par m2 par forme d’énergie (corrigés des aléas climatiques)

Figure 15

Évolution des consommations unitaires de chauffage par m2 par forme d’énergie (corrigés des aléas climatiques)

Source : Ceren.
Figure 16

Surface des bâtiments neufs tertiaires par énergie de chauffage

Figure 16

Surface des bâtiments neufs tertiaires par énergie de chauffage

Source : Ceren.

Bibliographie

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