L’analyse des deux ballades à « rimes reprises » du recueil de Chypre (c. 1420-1430) sous plusieurs angles, phonético-sémantique, métrique et musical, met en évidence l’accomplissement d’un idéal « sonore » fondé sur l’équivoque qui tire son sens de l’homophonie, par une bifurcation sémantique qui relance le poème à chaque début de vers. Un siècle après, le même procédé devenu incompréhensible chez Marot et Sébillet fait ressortir une rupture décisive entre poésie et musique à la charnière du Moyen Âge et de la première Renaissance française.
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