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Article de revue

La carte du chômage résiste à la crise

Pages 45 à 55

1 Sur le marché du travail, on sait que le niveau de diplôme ou l’expérience professionnelle exercent un effet déterminant sur la durée du chômage. On sait moins que le lieu de résidence peut lui aussi avoir un effet de premier plan sur l’accès à l’emploi. C’est particulièrement vrai en France où les différences de durée de chômage sont très marquées d’un territoire à l’autre. Les taux de sortie du chômage varient dans un facteur de 1 à 3 entre les 10 % des localités les plus favorables et les 10 % les moins favorables. Changer de commune peut contribuer à modifier fortement les chances d’accéder à un emploi (Gobillon et al., 2011 ; L’Horty et al., 2012 ; Bunel et al., 2015).

2 Nous nous intéressons aux effets de la crise sur ces disparités. La dégradation continue du marché du travail depuis mi-2008 a affecté toutes les catégories de demandeurs d’emploi, dans tous les secteurs d’activités et dans tous les territoires. La crise a eu un effet massif au plan macroéconomique. Si l’on observe le nombre de demandeurs d’emploi des catégories A, B et C recensés par Pôle Emploi, la progression est de plus de 60 % entre 2008 et 2014. Il en va de même si l’on observe des indicateurs de flux. La hausse du taux de chômage au sens du BIT est de plus de 45 % tandis que la part des demandeurs d’emploi de longue durée a crû de plus de 50 %. Il s’agit pour nous de savoir comment cette dégradation d’ensemble a été distribuée dans l’espace.

3 Le sujet est important à la fois pour l’État et pour toutes les collectivités territoriales. De nombreuses politiques publiques contribuent à l’égalité et à la cohésion des territoires dans des domaines variés : éducation, développement économique, logement, accès aux services publics… Or les inégalités dans l’exposition au chômage de longue durée conditionnent largement les disparités locales de niveaux de revenus et plus largement de niveaux de vie. L’accès à l’emploi exerce un rôle déterminant sur toutes les autres inégalités de situation, ce qui appelle des politiques correctrices. Compte tenu de l’aspect massif de la crise, on peut s’attendre à des effets de grande ampleur sur les disparités locales.

1 – Mesure et hypothèses

4 Sur le marché du travail comme sur d’autres marchés, les inégalités spatiales cristallisent un ensemble de forces ou de faiblesses liées à la géographie, à l’histoire, aux politiques locales. Faute de pouvoir les démêler, nous adoptons une approche globale, en privilégiant une région diversifiée, la région Rhône-Alpes. Que devient l’effet de territoire depuis la crise de 2008 ?

1.1 – Trois hypothèses

5 Plusieurs scénarios sont a priori envisageables. Première hypothèse, la crise a pu amplifier les fractures socio-spatiales sur le marché du travail. Les territoires les plus concernés initialement par le chômage de longue durée sont des zones où les différentes branches de l’industrie sont surreprésentées. Or, si tous les secteurs ont été affectés par la crise, les branches les plus industrielles ont été les plus affectées. À l’inverse, les territoires qui concentrent les services aux personnes et aux entreprises et ceux où les services publics sont sur représentés étaient initialement plus favorisés et auraient subi une dégradation moins prononcée. La crise aurait ainsi élargi les fractures entre les territoires.

6 Deuxième hypothèse, la crise a pu au contraire contribuer à rapprocher les territoires, sous l’effet de forces de rappel locales. Les amortisseurs sociaux ont pu jouer leur rôle dans chaque territoire. Les comportements de mobilité résidentielle des chômeurs, en réaction aux ajustements de prix sur les marchés du logement, et les choix de localisation des entreprises, ont pu également contribuer au rééquilibrage des chances locales. Les politiques publiques de remédiation ont été déployées par l’ensemble des acteurs à différentes échelles spatiales et les efforts ont sans doute été proportionnés aux besoins dans chaque territoire. Au final, toutes ces rétroactions auraient favorisé la convergence des situations dans un contexte de crise.

7 La troisième hypothèse est intermédiaire. Les forces centripètes équilibrent les forces centrifuges pour conduire à une stabilité des disparités territoriales. Les effets exogènes de la crise, combinés aux réactions spontanées ou stimulées dans les territoires, auraient stabilisé les inégalités territoriales d’accès à l’emploi.

1.2 – Une approche statistique exploitant des indices de flux

8 Nous voulons départager ces trois hypothèses. Pour y parvenir, une première difficulté est celle de l’accès aux données. Sur le marché du travail, les données de stock sont les plus facilement disponibles à un niveau spatial fin, mais elles sont les moins pertinentes. Le nombre de demandeurs d’emploi et le taux de chômage sont accessibles à un niveau spatial relativement précis, mais ils ne permettent pas de qualifier la situation des territoires du point de vue des trajectoires des personnes. Quelques travaux statistiques ont d’ores et déjà posé des diagnostics sur les effets de la crise à différentes échelles, régionales, départementales ou au niveau des zones d’emploi (Lacroix, 2010 ; Labosse, 2010). Mais ils conduisent à des constats divergents, ils ne considèrent pas une échelle territoriale fine et ils ne portent pas sur des données de flux sur le marché du travail.

9 À notre connaissance, aucune étude n’a encore départagé ces hypothèses en mobilisant des données de flux à une échelle spatiale suffisamment fine. Nous reprenons la démarche de Duguet et al. (2009), en partant de sources administratives exhaustives, en l’occurrence les fichiers de Pôle Emploi sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes, pour produire des indicateurs de flux à un niveau spatial très fin qui permettent de décrire le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi (des catégories A à E). Nous avons baptisé cette modélisation du nom de Solstice (pour « Système d’Observation Localisé et de Simulation des Trajectoires d’Insertion, de Chômage et d’Emploi »).

10 Techniquement, nous utilisons les données du fichier historique statistique de Pôle Emploi dans sa version exhaustive afin d’estimer des modèles de durée à effets fixes locaux, sur différentes cohortes de demandeurs d’emploi. Les estimations sont réalisées avec et sans contrôle des caractéristiques individuelles des demandeurs d’emploi. L’originalité est ici d’ajouter une dimension temporelle en dessinant la géographie du retour à l’emploi avant et après la crise en suivant deux cohortes de demandeurs d’emploi (2004-2007 ; 2009-2012). Les taux de sortie du chômage sont estimés avec une technologie constante, un modèle de durée à hasard proportionnel estimé avec la méthode non paramétrique de Cox (1972). L’enjeu est de prendre la mesure des effets de la crise sur les disparités spatiales du retour à l’emploi afin de déterminer les éléments de stabilité et de ruptures de ces disparités.

11 Nous calculons un taux de sortie du chômage pour chacune des 2 841 unités territoriales de la région Rhône-Alpes, pour deux cohortes (2004 et 2009), avec ou sans contrôle des caractéristiques socio-démographiques des demandeurs d’emploi (taux nets, taux bruts). Au total, nous calculons 4 indicateurs pour chaque localité, soit 11 364 indicateurs. Les résultats détaillés de ces traitements figurent dans notre rapport de recherche (L’Horty et al., 2015).

2 – Les effets spatiaux de la crise

12 Les effets de la crise sur le marché du travail, mesurés par la variation des taux de sortie du chômage, sont de grande ampleur. En moyenne dans la région, les chances de sortir du chômage en quatre ans étaient de 34,4 % avant la crise, contre 28,3 % depuis, soit une chute de 6,1 points. La chute est de -6,1 % en termes absolus et de -17,9 % en termes relatifs, ce qui est effectivement considérable. Cela revient à prolonger la durée du chômage de 7,5 mois.

2.1 – À l’échelle régionale…

13 Nous avons étudié la dispersion spatiale de ce choc majeur avec des approches cartographiques et statistiques. La géographie spécifique de la durée de chômage a été maintenue malgré la crise (cartes 1 et 2). Malgré le choc majeur de la crise, la polarisation est-ouest se maintient. Les communes les mieux placées restent celles des reliefs alpins ou préalpins : le Grenoblois, le Mâconnais, les deux Savoie, tandis que le Sillon rhodanien, la Loire, la Drôme et l’Ardèche restent à la traîne. Les difficultés d’accès à l’emploi se sont diffusées à l’est, telle une montée générale des eaux qui épargnerait seulement les reliefs les plus saillants.

Carte 1

Taux brut, cohorte 2004.

Carte 1

Taux brut, cohorte 2004.

Lecture : taux de sortie des listes du chômage, cohorte 2004, sans correction par les caractéristiques individuelles des demandeurs d’emploi et sans prise en compte de la récurrence des épisodes de chômage. Les communes sont regroupées par classes de taux de sortie
Source : Solstice, 2014.
Carte 2

Taux brut, cohorte 2009

Carte 2

Taux brut, cohorte 2009

Lecture : taux de sortie des listes du chômage, cohorte 2009, sans correction par les caractéristiques individuelles des demandeurs d’emploi et sans prise en compte de la récurrence des épisodes de chômage. Les communes sont regroupées par classes de taux de sortie.
Source : Solstice, 2014.

14 Nous avons examiné également l’évolution de la distribution des taux de sortie à l’aide de méthodes statistiques. Notons que cette approche est a-spatiale et qu’elle donne des indications complémentaires de la cartographie, sans la remplacer. L’étude des distributions des taux de sortie des deux cohortes, à l’aide des fonctions de répartition, des fonctions de survie, des hasards de base, ou des densités laisse apparaître que l’effet essentiel de la crise a été de translater les distributions de taux de sortie dans toute leur étendue. Les « effets de territoire » sont donc très forts, mais la crise n’a ni creusé ni réduit les écarts, elle les a surélevés. Des trois hypothèses de départ, les deux premières sont démenties.

15 Nous avons confirmé cette impression par un test statistique formel de la présence d’un mouvement de convergence ou de divergence des taux de sortie locaux du chômage. Le test permet de conclure à l’absence de lien entre les chances de sortir du chômage pour la cohorte 2004 et leurs variations avec la crise. Il n’y a pas de lien statistiquement significatif entre la position d’une commune en 2004 et son évolution ultérieure. Les inégalités d’accès à l’emploi ont été globalement maintenues, au moins en termes relatifs.

2.2 – et à des échelles spatiales plus fines

16 Nous avons reproduit l’analyse à différentes échelles spatiales, à l’échelle du pôle métropolitain, à celle des conférences des maires qui réunissent les municipalités du Grand Lyon. À ces échelles spatiales plus fines, on relève un resserrement des chances de sortir du chômage entre les unités locales, au profit du centre : les arrondissements de Lyon et Villeurbanne ont été un peu moins touchés en termes relatifs que les autres conférences des maires, surtout les plus périphériques.

17 On peut observer tout d’abord les taux de sortie à l’échelle du pôle métropolitain dit du G4, qui comprend la communauté urbaine du Grand Lyon, Vienn’Agglo, Saint-Étienne métropole, et CAPI (Portes de l’Isère). En 2004, l’Etablissement Public de Coopération Intercommunal où les chances de sortir du chômage sont les plus faibles est la CA de Saint-Étienne suivie par le Grand Lyon (28,2 % au bout d’un an). Depuis, le Grand Lyon a plutôt bien résisté à la crise (graphique 1). Les chances de sortir du chômage ont moins baissé en termes absolus pour le Grand Lyon, juste derrière Vienne. Cette baisse est de 5,1 points pour la cohorte 2009 dont le taux de sortie du chômage est de 23,1 % en 2009. En termes relatifs, la baisse est de 18,2 % ce qui est un peu plus faible que dans les trois communautés d’agglomérations. En outre, on relève dans le graphique 1 que la dispersion entre les EPCI a plutôt diminué avec la crise. Cela tient à l’évolution particulière dans la CA Porte de l’Isère, qui était la moins touchée par le chômage de longue durée en 2004 et qui a connu la baisse absolue la plus forte en 2009.

Graphique 1

Taux de sortie du chômage avant et après la crise, par aire urbaine

Graphique 1

Taux de sortie du chômage avant et après la crise, par aire urbaine

Source : Solstice, 2014, à partir des données du FHS de Pôle Emploi.

18 Le tableau 1 donne la valeur des taux bruts et des taux nets de sortie du chômage, après contrôle des caractéristiques socio-démographiques des demandeurs d’emploi. Les taux nets de sortie du chômage sont nettement moins élevés que les taux bruts pour la communauté urbaine de Lyon, ce qui indique que les sorties du chômage y sont facilitées par les caractéristiques socio-démographiques des demandeurs d’emploi. En d’autres termes, cela traduit un fort effet de composition positif au sein du Grand Lyon. D’ailleurs, en 2004 comme en 2009, le Grand Lyon présente des taux nets de sortie du chômage beaucoup plus faibles que ceux des autres EPCI du pôle métropolitain, à l’exception de Saint-Étienne. Le territoire est moins propice à une sortie rapide du chômage, mais le taux de sortie apparent est amélioré par la sur représentation de populations aux caractéristiques favorables. Les demandeurs d’emploi du Grand Lyon sont plus jeunes et plus diplômés qu’ailleurs dans la région. Il s’agit là d’un effet que l’on retrouve dans la plupart des grandes métropoles régionales (Bougard et al., 2009).

Tableau 1

Taux de sortie du chômage à l’échelle des EPCI du pôle métropolitain

Tableau 1
Brut Net 2004 2009 2004 2009 Lyon 28,2 % 23,1 % 26,4 % 20,8 % Vienne 31,3 % 26,5 % 31,0 % 25,4 % Saint Étienne 25,8 % 19,6 % 25,9 % 19,1 % Porte de l’Isère 33,1 % 24,7 % 31,6 % 23,6 %

Taux de sortie du chômage à l’échelle des EPCI du pôle métropolitain

Source : Solstice, 2014, à partir des données du FHS de Pôle Emploi.

19 Nous avons également cartographié les taux de sortie à l’échelle du Grand Lyon uniquement, dans l’annexe. En se focalisant sur cette échelle spatiale plus restreinte, les principaux constats précédents sont confirmés : les disparités locales du retour à l’emploi sont fortes ; la crise a modifié la situation des territoires selon un schéma épidémique où les territoires les plus exposés au chômage de longue durée s’élargissent tandis que les zones les plus propices à un retour à l’emploi rapide se contractent ; ce mouvement est indépendant des caractéristiques des demandeurs d’emploi.

20 Ces constats sont confirmés statistiquement en calculant les taux de sortie à l’échelle des neuf conférences des maires qui réunissent les municipalités du Grand Lyon. En moyenne, les conférences des maires ont connu une baisse de 4,9 points de leur taux de sortie du chômage entre la cohorte des demandeurs d’emploi de 2004 et celle de 2009, correspondant à une baisse relative de 26,6 %. Il existe des différences entre les conférences des maires qui s’organisent selon un axe est-ouest : Rhône-Amont à l’est présente les chances de sortir du chômage les plus faibles, tandis que Val d’Yzeron à l’ouest affiche les taux de sortie les plus élevés. Avec la crise, ces différences ont été réduites dans l’ensemble (graphique 2). Un calcul simple de variance inter montre que celle-ci a baissé de plus de 30 %. Certes, il demeure des différences fortes, avec un recul des taux de sortie moins marqué pour Lyon-Villeurbanne et plus accentué pour Plateau Nord, mais tous les territoires ont connu une hausse massive de la durée du chômage.

21 Au sein du Grand Lyon, dont on observait précédemment qu’il avait plutôt mieux résisté à la crise, c’est le centre urbain de Lyon-Villeurbanne qui a le mieux résisté, ce qui suggère l’idée d’une meilleure résistance du centre. Les conférences de maires les plus touchées par la crise se situent à l’extrême nord de la communauté urbaine (Val de Saône, Plateau Nord) ou au sud (Lônes et coteaux du Rhône).

Graphique 2

Taux bruts de sortie du chômage selon les conférences des maires, avant et après la crise

Graphique 2

Taux bruts de sortie du chômage selon les conférences des maires, avant et après la crise

Source : Solstice, 2014, à partir des données du FHS de Pôle Emploi.

22 Nous avons enfin combiné à la fois la ventilation territoriale et la ventilation catégorielle la plus fine, en observant, ville par ville et conférence des maires par conférence des maires, comment ont évolué les taux de sortie du chômage pour les jeunes, les plus de 50 ans, les peu diplômés qui n’ont pas obtenu le baccalauréat et les « bac et plus ». Nous donnons un aperçu de ce travail dans le tableau 2. On constate que les taux de sortie des jeunes ont été plus affectés que ceux de l’ensemble des demandeurs d’emploi dans tous les territoires, le plus fortement pour Val de Saône. Ce n’est pas le cas pour les seniors qui sont initialement plus faibles et qui ont moins baissé dans l’absolu (mais pas toujours, loin de là, de façon relative). Les évolutions sont plus contrastées selon les territoires selon le niveau de diplôme. On retiendra néanmoins que globalement, le choc de la crise a affecté dans des proportions proches toutes les catégories de demandeurs d’emploi dans tous les territoires, mais un peu moins au centre de l’aire urbaine et davantage à la périphérie.

23 Au total, malgré le choc majeur de la crise, les structures spatiales des durées de chômage sont restées les mêmes. La polarisation est-ouest s’est maintenue. Les communes les plus favorisées ont conservé leur avantage relatif. Les difficultés d’accès à l’emploi se sont diffusées à l’est, mais les forts « effets de territoire » se sont maintenus. La crise n’a ni creusé ni réduit les écarts, elle les a surélevés. En revanche, des variations apparaissent à d’autres niveaux de gouvernance. Que ce soit au sein de l’aire métropolitaine ou entre les neuf bassins de vie du Grand Lyon (les « conférences des maires »), les chances de sortir du chômage restent plus élevées au centre que dans les périphéries. Ces dernières appellent donc une vigilance accrue. À cette réserve près, le maintien des fractures spatiales à travers la crise suggère qu’il n’est pas nécessaire de modifier la cible des politiques de cohésion territoriale.

Tableau 2

Différences de taux de sortie du chômage, avant et après la crise, à l’échelle du Grand Lyon

Tableau 2
Ensemble Jeunes Seniors Bac et plus Moins que le bac Lônes et Coteaux du Rhône -6,9 % -9,3 % -4,6 % -7,6 % -5,1 % Lyon / Villeurbanne -4,4 % -5,6 % -4,4 % -3,9 % -5,2 % Ouest Nord -5,1 % -5,0 % -3,7 % -5,3 % -5,7 % Plateau Nord -9,9 % -8,8 % -8,9 % -9,7 % -10,6 % Porte des Alpes -4,6 % -5,4 % -4,6 % -4,9 % -3,8 % Portes du Sud -4 % -5,1 % -4,3 % -5,3 % -3,1 % Rhône Amont -4,8 % -5,1 % -4,9 % -4,6 % -5,2 % Val de Saône -10,3 % -10,0 % -3,3 % -8,8 % -14,0 % Val d’Yzeron -6,9 % -6,9 % -5,6 % -4,8 % -9,0 %

Différences de taux de sortie du chômage, avant et après la crise, à l’échelle du Grand Lyon

Source : Solstice, 2014, à partir des données du FHS de Pôle Emploi.

Annexe

Cartographie des taux de sortie sur le Grand Lyon

Carte 1

Taux brut, cohorte 2002

Carte 1

Taux brut, cohorte 2002

Carte 2

Taux brut, cohorte 2004

Carte 2

Taux brut, cohorte 2004

Carte 3

Taux brut, cohorte 2009

Carte 3

Taux brut, cohorte 2009

Carte 4

Taux net, cohorte 2002

Carte 4

Taux net, cohorte 2002

Carte 5

Taux net, cohorte 2004

Carte 5

Taux net, cohorte 2004

Carte 6

Taux net, cohorte 2009

Carte 6

Taux net, cohorte 2009

Bibliographie

Références citées

  • Bougard J., Duguet E., L’Horty Y., Sari F. (2009), « Les disparités locales de sorties des listes de l’ANPE : l’apport des 22 études régionales », Premières informations et Premières synthèses, Dares, n° 37-1, septembre, 8 p.
  • Bunel M., L’Horty Y., Petit P. (2015). « Discrimination based on place of residence and access to employment ». Urban Studies, forthcoming.
  • Cox D.R., Oakes D., (1984). « Analysis of survival data », Chapman & Hall/CRC. Monographs on Statistics and Applied Probability, n° 21. ISBN 0-412-224490-X.
  • Duguet E., Goujard A., L’Horty Y., (2009), « Les inégalités territoriales d’accès à l’emploi : une exploration à partir de sources administratives exhaustives », Économie et Statistique, n° 415-416, pp. 17-44.
  • Gobillon L., Magnac T., Selod H. (2011), « The effect of location on finding a job in the Paris Region », Journal of Applied Econometrics, 26(7), pp. 1079-1112.
  • Labosse L. (2010), « La crise modifie la carte du chômage en Rhône-Alpes », La Lettre Insee Rhône Alpes, n° 127, mai.
  • Lacroix S. (2010), « Les conséquences de la crise sur l’emploi dans les régions », Insee Première, n° 1295, mai.
  • L’Horty Y., Duguet E., Du Parquet L., Petit P., Sari F. (2012), « Les effets du lieu de résidence sur l’accès à l’emploi : un test de discrimination auprès de jeunes qualifiés », Économie et Statistique, 447, pp. 71-95.
  • L’Horty Y., Duguet E., Sari F., (2015), « Les effets de la crise sur les disparités locales de sorties du chômage : une première exploration en Rhône-Alpes », Rapport de recherche TEPP, n° 15-1, janvier.

Date de mise en ligne : 13/04/2015.

https://doi.org/10.3917/rpve.533.0045

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