Le chemsex se réfère à un usage planifié de substances psychoactives pour faciliter, améliorer ou maximiser l’activité sexuelle, par exemple, en termes d’intensité ou de durée. Au cours des deux dernières décennies, le chemsex s’est répandu notamment parmi les hommes gays, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (GBHSH). Dans les pays développés, environ 15 à 60 % des GBHSH pratiquent le chemsex. L’expansion du chemsex préoccupe les structures de santé publique, étant donné son association à des risques accrus de pathologies psychiatriques, de conditions de santé sexuelle, ainsi que d’infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH.
Les substances synthétiques, telles que la méthamphétamine cristalline (ou crystal meth), le g-hydroxybutyrate/gamma-butyrolactone (GHB/GBL) et les cathinones (incluant la 3-méthylméthcathinone/3-chlorométhcathinone (3MMC/3CMC), la mephédrone, etc.), ainsi que la cocaïne et la kétamine, sont principalement utilisées dans le chemsex
. Les pratiques diffèrent selon les substances consommées, l’intensité, la fréquence et la nature des comportements sexuels. Par exemple, le « slam » est une forme de chemsex impliquant l’injection de drogues, signalée chez environ 5 % des personnes pratiquant le chemsex dans les revues de littérature.
Dans la littérature scientifique, la pratique du chemsex a été modélisée comme un « parcours », distinct d’autres formes de consommation de drogues récréatives en raison des pratiques particulières qui y sont associées et de certains facteurs de vulnérabilité particuliers aux GBHS…
Mots-clés éditeurs : évaluation de la qualité, comportements sexuels, troubles liés à la consommation de drogues, chemsex, réduction des risques et des dommages, santé sexuelle, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, usage de drogues sexualisé, France, évaluation de la qualité, comportements sexuels, troubles liés à la consommation de drogues, chemsex, réduction des risques et des dommages, santé sexuelle, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, usage de drogues sexualisé, France, évaluation de la qualité, comportements sexuels, troubles liés à la consommation de drogues, chemsex, réduction des risques et des dommages, santé sexuelle, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, usage de drogues sexualisé, France, évaluation de la qualité, comportements sexuels, troubles liés à la consommation de drogues, chemsex, réduction des risques et des dommages, santé sexuelle, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, usage de drogues sexualisé, France, évaluation de la qualité, comportements sexuels, troubles liés à la consommation de drogues, chemsex, réduction des risques et des dommages, santé sexuelle, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, usage de drogues sexualisé, France, évaluation de la qualité, comportements sexuels, troubles liés à la consommation de drogues, chemsex, réduction des risques et des dommages, santé sexuelle, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, usage de drogues sexualisé, France, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, santé sexuelle, comportements sexuels, réduction des risques et des dommages, troubles liés à la consommation de drogues, évaluation de la qualité, usage de drogues sexualisé, chemsex, France
Date de mise en ligne : 25/09/2024.
https://doi.org/10.3917/psyt.302.0085Cet article est en accès conditionnel
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