La pratique du chemsex diffuse largement au sein de la communauté des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) depuis plus de 20 ans. Les objectifs initiaux de cette pratique intracommunautaire d’usage sexualisé de drogues sont d’initier, de faciliter, de prolonger ou d’améliorer les rapports sexuels. Cette pratique est considérée comme une réponse aux pressions sociétales, culturelles et technologiques auxquelles font face les HSH. L’homophobie persistante dans nos sociétés, les stigmates de l’épidémie de VIH sont des facteurs souvent incompatibles avec une sexualité décomplexée et épanouie (1). Ainsi, lors d’une étude qualitative conduite à Singapour, les participants envisageaient le chemsex comme une solution pour atténuer la honte qu’ils ressentaient d’être engagés dans des relations homosexuelles ou pour faire face à une faible estime d’eux-mêmes. Ces perceptions négatives sont généralement dues à des traumatismes liés à l’homophobie à laquelle ils sont confrontés (2). Outre l’homophobie sociétale, la sexualité des HSH peut être impactée par une homophobie internalisée (HI) qui consiste en l’assimilation d’une image de soi négative et marginale, renvoyée par une société hétéronormée. De nombreuses études ont évalué le lien entre HI et comportements sexuels à risque et/ou consommation de produits psychoactifs. Les résultats sont variables et l’influence de l’HI sur la prise de risque sexuelle semblait plus forte à la fin des années 1980 et au début des années 1990, le VIH était plus stigmatisant qu’aujourd’hui et l’épidémie fortement associée aux relations homosexuelles (3, 4)…
Mots-clés éditeurs : chemsex, santé sexuelle, HSH, satisfaction sexuelle, chemsex, santé sexuelle, HSH, satisfaction sexuelle, chemsex, santé sexuelle, HSH, satisfaction sexuelle, chemsex, santé sexuelle, HSH, satisfaction sexuelle, chemsex, santé sexuelle, HSH, satisfaction sexuelle, chemsex, santé sexuelle, HSH, satisfaction sexuelle, satisfaction sexuelle, chemsex, santé sexuelle, HSH
Mise en ligne 25/09/2024
https://doi.org/10.3917/psyt.302.0115Cet article est en accès conditionnel
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