René Pommier, ancien élève de l’ENS (Ulm), agrégé de lettres, maître de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne, est connu pour ses essais critiques, féroces et impertinents consacrés à Roland Barthes, à la psychanalyse, à René Girard, à Pascal, à sainte Thérèse d’Avila. Dans ce Bilan de la foi chrétienne, il examine les principales erreurs et affirmations proférées par les Églises catholiques. Son analyse est rationnelle, précise, historique, documentée. Certains chapitres sont détaillés avec humour, l’auteur prenant un certain plaisir à exposer les propositions les plus extravagantes de certains saints et théologiens.
Rappelons quelques faits. Dans le milieu de l’Empire romain déjà déclinant, apparut en Palestine un prophète nommé Jésus, de religion juive, qui accomplit quelques miracles et prononça quelques prédications. Il s’exprima souvent par paraboles, parla de charité envers les plus faibles, de don et de pardon, d’amour au sens d’agapè. Il ne se disait pas le fils de Dieu. Il fut crucifié, et selon certains témoins, il ressuscita. Par la suite, Saül de Tarse, également juif, apporta d’autres éléments : Pentecôte, Saint-Esprit, péché originel, rédemption. Bon connaisseur de la philosophie platonicienne, Saül prêcha dans les villes grecques, à Corinthe, à Philippe, à Thessalonique. Ces prédications dans le monde grec furent sans doute un vecteur considérable pour l’expansion du christianisme. Après maintes discussions et divergences, la pensée chrétienne trouva son assise lors du premier concile œcuménique, à Nicée, en 325…
Mise en ligne 05/04/2024
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