Depuis l’aube de l’humanité et singulièrement avec les progrès techniques périodiques réalisés au fil de l’ère industrielle, les populations souhaitent se déplacer plus vite et plus loin. De l’arrivée des premières automobiles jusqu’aux annonces de la RATP et d’Airbus concernant un projet de mise en service de navettes autonomes volantes, l’objectif a toujours été une circulation des individus et des marchandises en cherchant un certain équilibre entre : rapidité, fiabilité, efficacité, robustesse, accessibilité… et depuis peu, sobriété. Le fort trafic des trains, des avions, des automobiles, des scooters… montre combien les sociétés apprécient de pouvoir aller rapidement d’un point à un autre.
Toutefois, les outils de la mobilité ont également des conséquences dommageables en matière de consommation d’énergie, de pollution et assurément (du fait des embouteillages) de pertes de temps (là où les innovations en matière de moyen de transport étaient censées en faire gagner), de fatigue… Périodiquement, des analyses témoignent de records d’embouteillage ou de pollution dans les grandes villes ou dans leurs abords. En outre, les réseaux de transport se caractérisent, tout particulièrement en France, par de profondes inégalités qui s’aggravent.
Or, lors des premières vagues de la pandémie Covid-19, les mois de confinement ont rappelé à quel point il était possible de repenser sa mobilité non en cherchant du côté de la multiplication des moyens de locomotion employés, donc par la création de nouveaux réseaux de transport ou l’innovation technologique, mais en questionnant la motivation de la mobilité, ceci pouvant conduire à de l’innovation comportementale dans les choix de déplacements…
Cet article est en accès conditionnel
Acheter cet article
10,00 €
Acheter ce numéro
20,00 €
S'abonner à cette revue
À partir de 36,00 €
Accès immédiat à la version électronique pendant un an
5 numéros papier envoyés par la poste