Laurent Demoulin enseigne l’histoire et la théorie littéraires à l’université de Liège où il officie également comme conservateur du Fonds Simenon. Il a publié l’ouvrage « Une rhétorique par objet » : les mimétismes dans l’œuvre de Francis Ponge (Hermann, 2011) et Savitzkaya ou la nouba originelle (Mimesis edizioni, 2021). Il a co-écrit avec Jean-Marie Klinkenberg Les Petites Mythologies liégeoises (Tétras Lyre, 2016) et avec Jacques Dubois Tout le reste est littérature (Impressions nouvelles, 2018). En tant que poète, il a fait paraître les recueils Filiation (Le Fram, 2001), Trop tard (Tétras Lyre, 2007, prix Marcel Thiry), Même mort (Le Fram, 2011), Ulysse Lumumba (Cormier, 2014), Palimpseste insistant (Tétras Lyre, 2014), Poésie (presque) incomplète (L’Herbe qui tremble, 2018, prix Maurice Carême), Homo saltans (illustré par Antoine Demoulin, Tétras Lyre, 2018) et Slam Femme (Bookleg, 2022). Enfin, son roman Robinson (Gallimard, 2016) lui a valu le prix Rossel en 2017.
Je suis tout à fait incapable d’écrire le livre, à la fois recueil de poèmes et roman, auquel je rêve périodiquement depuis peut-être une vingtaine d’années. Il s’agit d’une uchronie dont voici l’argument : Charles Baudelaire tombe malade et meurt aux îles Mascareignes – à moins que, de façon plus dramatique, le Paquebot des mers du Sud, ce bateau sur le pont duquel il a vu les albatros perdre leur majesté, ne s’échoue sur un récif en pleine mer, sans laisser à son équipage et à ses passagers la moindre chance d’échapper à la noyade…
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