Notes
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« Il y a une forêt au beau milieu de la ville (de San Paolo) : la végétation s’y déployait avec une telle furie qu’il semblait que les très hautes plantes naissaient et poussaient en un clin d’œil en votre présence. Il y avait des balançoires accrochées aux arbres et les enfants allaient y jouer ». T.P., p. 1239.
1Pour la situation et la présentation de ces deux poèmes retrouvés dans le fonds des manuscrits d’Ungaretti, on renvoie à l’annotation et au commentaire du volume – T.P., pp. 1235-1240.
2Ils relèvent tous deux du cycle consacré à Antonietto – son fils de neuf ans mort en novembre 1940. On sait comment La douleur (1947) porte et efface la trace de ce deuil impossible.
3Dans le premier poème, le poète revient sur une scène où il se laissa distraire de la compagnie de son fils par une écuyère - distraction que la mort a rendue rétrospectivement insupportable. Le second évoque aussi une scène de l’enfance brésilienne d’Antonietto.
4Le souvenir de la trille de l’enfant qui ouvre le ciel d’un coup de balançoire ne rachète pas celui de sa main qui s’enfuit.
Notes
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« Il y a une forêt au beau milieu de la ville (de San Paolo) : la végétation s’y déployait avec une telle furie qu’il semblait que les très hautes plantes naissaient et poussaient en un clin d’œil en votre présence. Il y avait des balançoires accrochées aux arbres et les enfants allaient y jouer ». T.P., p. 1239.