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Article de revue

Bloquer le détroit d'Ormuz : menace réelle ou rodomontades ?

Pages 393 à 401

Notes

  • [1]
    Capitaine de vaisseau (R) du Centre d’Enseignement Supérieur de la Marine (CESM)
  • [2]
    World Energy Outlook 2007 – International Energy Agency
  • [3]
    Chiffres 2008, <www.eia.doe.gov/cabs/World_Oil_Transit_Chokepoints/Hormuz.html>.
  • [4]
    <www.lib.utexas.edu/maps/middle_east_and_asia/iran_strait_of_hormuz_2004.jpg>. Page consultée le 2 décembre 2009.
  • [5]
    D. Ortolland, (éd.), Atlas géopolitique des espaces maritimes, Paris, Ed. Technip, 2008. p. 131.
  • [6]
    Closing Time – Assessing the Iranian Threat to the Strait of Hormuz, <www.belfercenter.ksg.harvard.edu/files/IS3301_ pp082-117_Talmadge.pdf>, page consultée le 21 novembre 2009.

1 Des responsables iraniens menacent régulièrement de fermer le détroit d’Ormuz au trafic maritime. Ils prétendent ainsi perturber le marché des hydrocarbures et faire plier leurs adversaires sous une pression mondiale. L’efficacité d’une telle stratégie n’est donc pas d’ordre exclusivement militaire mais d’ordre avant tout économique, dès lors qu’il s’agit de la capacité d’un maintien de l’adéquation de l’offre à la demande.

FIGURE 1

EXPORTATIONS DE PÉTROLE TRANSITANT PAR LES PRINCIPAUX DÉTROITS  [2]

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EXPORTATIONS DE PÉTROLE TRANSITANT PAR LES PRINCIPAUX DÉTROITS  [2]

2 Ormuz est le principal point de passage stratégique du monde où transitent chaque jour plus de 16 millions de barils de pétrole brut, soit 40 % du trafic pétrolier maritime mondial, et 18 % des exportations de gaz naturel  [3]. Une offensive iranienne conduirait à une altération du trafic maritime dont l’importance et la durée dépendraient de la qualité de la planification opérationnelle, du niveau de surprise et de l’efficacité des moyens – essentiellement navals – mis en œuvre.

3 Compte tenu des réserves stratégiques existantes et des possibilités d’augmentation de la production ailleurs dans le monde, la diminution des flux énergétiques qui en résulterait ne durerait pas assez pour entraîner une pénurie dommageable.

IMPORTANCE DU DÉTROIT D’ORMUZ

FIGURE 2

LE DÉTROIT D’ORMUZ [4]

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LE DÉTROIT D’ORMUZ [4]

4 Le détroit d’Ormuz est l’unique voie de passage maritime entre le golfe Arabo-Persique et l’océan Indien. Sa largeur est de 34 milles nautiques (mN) – 63 km – en extension majeure, mais l’île iranienne de Larak n’est qu’à 24 mN de l’île omanaise de Salâmah. Sa rive nord est entièrement en territoire iranien, alors que la rive sud se trouve dans les Émirats arabes unis et Oman. Un dispositif de séparation du trafic a été mis en place pour assurer la sécurité nautique des Very Large Crude Carriers (2400 VLCC) ou pétroliers géants de plus de 300000 tonnes de port en lourd et méthaniers y compris à partir de 2009 les Q-Max de Qatargas d’une capacité de 260000 mde gaz naturel liquéfié.

5 Les États riverains du golfe Arabo-Persique – bras de mer de moins de 1000 kilomètres de long et dont la largeur maximale est de 335 kilomètres – assuraient en 2006 près de 30 % de la production mondiale de pétrole et 30 % du gaz naturel destiné à l’exportation. Ils détiennent respectivement 57 % et 45 % des réserves mondiales  [5]. Quelque 90 % de ces hydrocarbures sont transportés par voie maritime et il n’y a pas d’alternative terrestre ; le débit de l’oléoduc saoudien vers la mer Rouge ne va pas au-delà de 5 millions de barils/jour.

RETOUR D’EXPÉRIENCE DANS LE GOLFE ARABO-PERSIQUE

FIGURE 3

ÉVOLUTION DES PRIX DU PÉTROLE`

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ÉVOLUTION DES PRIX DU PÉTROLE`

6 Depuis la révolution islamique de 1979, l’Iran est un pays isolé. Il est attaqué par l’Irak de Saddam Hussein en septembre 1980 et la guerre lui coûtera un million d’hommes sur huit années de guerre. Séquence du conflit de 1984 à 1987, la « guerre des tankers » au cours de laquelle les deux parties attaquent plus de 600 navires appartenant pour la plupart à des nations non directement impliquées dans le conflit. Iran comme Irak ont l’objectif identique de couper les exportations de leur adversaire pour tarir ses revenus indispensables à l’effort de guerre. Mais 55 des 239 pétroliers attaqués sont coulés sans que l’économie mondiale en soit durablement affectée. Après une instabilité de courte durée, le prix du pétrole diminue de moitié en 1985, l’Iran cassant les prix pour maintenir ses exportations et, partant, ses revenus.

7 Au cours de cette guerre, la plupart des navires de commerce endommagés sont touchés par des missiles antinavires et par des mines. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel Roberts heurte une mine mouillée par les Iraniens. À titre de représailles, les États-Unis lancent l’opération Praying Mantis pour détruire deux anciennes plateformes pétrolières occupées par la Marine iranienne et utilisées à la désignation d’objectifs. Plusieurs bâtiments de guerre iraniens tentant de s’y opposer sont coulés ou gravement endommagés sans que les forces américaines subissent le moindre dommage.

8 En 1991, au cours de la première guerre contre l’Irak, ce dernier pays mouille dans le nord du Golfe 1160 mines réparties en plusieurs champs défensifs pour se prémunir d’un débarquement par la mer. En raison d’une défaillance des organismes de renseignement, l’emplacement de ces champs sera localisé par les alliés de façon erronée. Une force de guerre des mines anglo-américaine, chargée d’ouvrir des chenaux pour permettre aux cuirassés de procéder à l’appui feu et de préparer un éventuel débarquement des forces par moyens amphibies est composée de cinq chasseurs de mines, de trois dragueurs de mines ainsi que du porte-hélicoptères d’assaut USS Tripoli (LPH 10), base des hélicoptères Sea Dragon de guerres des mines et du croiseur lance-missiles USS Princeton (CG 59) préposé à la défense antiaérienne du groupe. Comme l’emplacement des champs de mines ont été incorrectement localisés, les petits bâtiments les franchissent sans les détecter – sonars orientés pour la détection d’éventuelles mines flottantes, fréquentes dans ces eaux –, mais également sans les activer compte tenu de leur faible signature acoustique et magnétique. Le Princeton et le Tripoli se voient attribuer des secteurs en retrait de la force de guerre des mines mais de fait en plein champ de mines ; tous deux subissent des avaries importantes. Il est probable que le choix d’une offensive purement terrestre ait été en partie dû à l’échec de cette opération.

9 Après la fin des combats, des opérations de nettoyage des 1160 mines recensées vont être menées par des chasseurs de mines allemands, italiens et « tripartites » (France, Belgique, Pays-Bas), ces derniers se taillant la part du lion en détruisant 509 mines en 53 jours (dont 147 pour le seul Sagittaire français) ; dans la même période, les Anglais en détruisent 169, les Américains 123, les Italiens 54 et les Allemands 29. Le trafic sera rétabli par des chenaux. Le nettoyage complet de la zone durera beaucoup plus longtemps puisque seulement 75 % des mines sont détruites au bout de 84 jours.

CAPACITÉS NAVALES IRANIENNES

10 Les forces maritimes iraniennes sont constituées par l’Islamic Republic of Iran Navy (IRIN, soit la Marine proprement dite) qui regroupe 18000 hommes – dont 2000 fusiliers marins – et de l’Islamic Revolutionary Guard Corps Navy (IRGCN, corps maritime des Gardiens de la révolution) qui en compte 22000 (dont 5000 fusiliers marins). Les zones d’opérations sont distinctes, le golfe Arabo-Persique revenant à l’IRGCN, le golfe d’Oman et la mer Caspienne à la Marine.

11 Les équipements acquis avant 1979 sont d’origine américaine, britannique ou française. Après cette date, ce sont la Russie et la Chine qui fournissent à l’Iran les matériels navals. Téhéran cherchera cependant à acquérir une indépendance dans le domaine de la défense et se dotera d’une industrie d’armement nationale.

12 Constitution de la Marine :

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  • une aéronautique navale basée à terre et formée d’avions de patrouille maritime Orion, Fokker Friendship et Dornier 228 ainsi que d’hélicoptères ;
  • trois sous-marins de type Kilo russe livrés à partir de 1992 et qui ont accusé de gros problèmes de batteries, leur unique source d’énergie en plongée profonde ; ils sont armés de torpilles et peuvent mouiller jusqu’à vingt-quatre mines à influence chacun ; un seul serait opérationnel ;
  • trois ou quatre sous-marins de poche aux capacités opérationnelles réduites ;
  • cinq frégates anciennes d’origine britannique ou américaine, admises au service actif dans les années 1960-70 et quatre nouvelles unités de fabrication nationale, mais dérivées du Vosper britannique ;
  • douze patrouilleurs lance-missiles de type Combattante II français livrés entre 1978 et 1981 ;
  • nombreuses vedettes lance-missiles de plus faible déplacement ;
  • nombreux navires de débarquement ;
  • une artillerie côtière formée de plusieurs batteries de missiles antinavires ;

14 2000 mines de fond ou à orin (câble servant à maintenir une mine immergée entre deux eaux) et plusieurs centaines de missiles antinavires dont certains atteignent les 95 km de portée, couvrant de la sorte le détroit dans toute sa largeur.

15 L’aviation de chasse capable d’assurer la couverture aérienne et les missiles antiaériens sont enfin en nombre insuffisant pour protéger les installations.

16 La Marine des Gardiens de la révolution est implantée dans presque tous les ports iraniens et elle dispose de nombreux patrouilleurs de petit tonnage dont certains sont équipés de missiles mer-mer, ainsi que d’une artillerie côtière formée par des missiles antinavires. Elle possède également un corps de nageurs de combat disposant de petits sous-marins humides.

17 Isolées au niveau international, les forces navales iraniennes manquent d’éléments de comparaison avec leurs adversaires potentiels. Le problème est crucial quant aux sous-marins. La guerre sous la mer exige la maîtrise de tactiques et de technologies très spécifiques qui sont jalousement conservées par les marines les ayant développées. Elles ne peuvent être acquises en interne qu’au prix d’une analyse du retour d’expérience au contact de marines de premier rang et d’un entraînement intensif. L’efficacité opérationnelle des sous-marins iraniens devrait se limiter aux tirs sur des objectifs non protégés. En cas de conflit ouvert, leur durée de vie face à des forces aéronavales occidentales de lutte sous la mer sera brève.

SCÉNARIO PROBABLE

18 Les enseignements tirés de l’étude des conflits précédents mettent en évidence l’efficacité des mines et la relative faiblesse de l’US Navy dans ce domaine où elle se repose en grande partie sur ses alliés européens. L’efficacité des missiles antinavires contre les navires non pourvus de moyens de guerre électronique susceptibles de les leurrer ou capables de les abattre a également été démontrée. Enfin, l’opération Praying Mantis a démontré la nette infériorité technologique des forces navales iraniennes devant les forces américaines.

19 Mais comme les Iraniens ont l’initiative, ils peuvent jouer de l’effet de surprise. Un mouillage de mines effectué de nuit, de façon discrète, par des navires de commerce empruntant les rails entrant et sortant du Golfe et par de petites embarcations en dehors du dispositif de séparation du trafic pourrait n’être détecté que tardivement. Ceci en coordination avec des frappes simultanées de missiles antinavires à partir de la terre, de bâtiments à la mer et des moyens aériens. L’effet de surprise sera cependant dans tous les cas de courte durée ; une sortie massive des forces navales serait rapidement détectée.

20 Ce « mouillage de pollution » interdisant le passage des navires dans les rails de trafic. Et les opérations de contre-minage étant rendues particulièrement dangereuses tant que la menace des dizaines de batteries mobiles de missiles antinavires basés à terre ne sera pas éliminée par les forces aériennes américaines.

21 Dans le Golfe, la présence de très nombreuses embarcations rapides est susceptible de permettre des attaques conduites selon la tactique de l’« essaim » telle que l’ont perfectionnée les Tigres tamouls aux prises avec la Marine du Sri Lanka et à laquelle les Gardiens de la révolution s’entraînent. Outre des opérations spéciales (mouillage de mines, débarquement de commandos), le ou les sous-marins disponibles cherchera/chercheront à contrecarrer l’action des porte-avions dans le golfe d’Oman.

LA RÉPONSE

22 Conformément à la doctrine Carter de 1979 – le Golfe région vitale pour les intérêts américains – une opération iranienne dans le détroit entraînera une réaction militaire immédiate des États-Unis. Il est également probable que, comme lors de la première guerre du Golfe en 1991, une coalition de pays menacés comprenant en particulier la plupart des pays européens se joindra à eux.

23 Les forces aéronavales prépositionnées (dont quelques chasseurs de mines) dans le Golfe, en Irak ou dans l’océan Indien (en mer, à Djibouti, à Diego Garcia…) entreront en action immédiatement et acquerront rapidement la maîtrise du ciel et de la mer. Un ou deux porte-avions permettront d’assurer une présence aérienne permanente sur zone. Les sites de lancement de missiles seront détectés et détruits au fur et à mesure qu’ils se découvriront en tirant contre les forces de guerre des mines.

ANALYSE DE L’EFFICACITÉ DU BLOCAGE

24 La victoire finale des adversaires de l’Iran est assurée et n’est qu’une question de temps. On a réalisé plusieurs évaluations du délai nécessaire au rétablissement du trafic à son niveau nominal. C’est un art difficile et trompeur, car il se fonde sur des présupposés quant à l’activité d’un adversaire qui cherchera à se faire aussi imprévisible que possible. Dans son excellente analyse, Caitlin Talmadge  [6], doctorante au MIT, estime qu’il faudra entre 37 et 112 jours pour rétablir la situation. Une évaluation du temps de nettoyage du détroit qui peut, dans la mesure où l’auteur manque d’expérience professionnelle, être affinée sur plusieurs points.

25

  • D’abord : en ce qui concerne la volonté de ne pas superposer les phases de lutte antimissiles et de chasse aux mines dans un souci d’éviter que les forces de guerre des mines soient exposées avant que les missiles antinavires aient pu être tous détruits par les forces aériennes. En fait, ces derniers ne pouvant être contre-détectés qu’à l’occasion de tirs, on est bien obligé de les provoquer en commençant les opérations de nettoyage sous la protection de frégates capables de les abattre, avec les risques que cela peut faire courir aux chasseurs de mines.
  • Ensuite : il n’est pas nécessaire de prendre en compte le temps nécessaire au nettoyage complet de la zone ; l’ouverture de simples chenaux de navigation suffit et ne requiert qu’une dizaine de jours.
  • Enfin : il faut inclure dans le calendrier une dizaine de jours pour faire transiter les bâtiments alliés à partir de l’Europe.

26 Autant d’éléments en fonction desquels le flux pourrait être réinitié une vingtaine de jours après le début des hostilités.

27 Semblable délai serait-il assez long pour créer la pénurie et un choc financier dommageable pour l’économie internationale ? Sans doute pas : si nous faisons abstraction des aspects psychologiques d’un tel conflit sur les marchés financiers, l’affaire se ramène à un simple problème de flux.

28 Or, la plupart des pays disposent de réserves stratégiques de pétrole qui sont précisément destinées à faire face aux problèmes de cet ordre. Pour ce qui concerne les vingt-huit pays membres de l’Agence internationale de l’énergie, ces stocks sont de cinq mois, comme l’indique le graphique ci-dessous.

FIGURE 4

RÉSERVES TOTALES DE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE EN 2009

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RÉSERVES TOTALES DE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE EN 2009

29 Fin septembre 2009, l’Agence internationale de l’énergie évaluait les stocks accumulés par les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à 60 jours de couverture mondiale, soit 120 millions de barils au-dessus de leur moyenne sur cinq ans. Sans compter que des exportateurs non situés dans le golfe Arabo-Persique, en particulier le Nigeria, pourraient si nécessaire augmenter leur production .

30 La situation pourrait cependant être plus difficile pour les pays non membres de l’AIE comme l’Inde et la Chine.

CONCLUSION

31 L’Iran a la possibilité d’interdire momentanément l’accès au golfe Arabo-Persique. Il ne peut cependant pas le couper de façon durable, sa capacité d’intervention navale étant limitée et en grande partie obsolète. Si l’offensive se limite à une intervention dans le détroit d’Ormuz, les réserves stratégiques d’hydrocarbures et l’augmentation de la production permettront de maintenir l’adéquation de l’offre et de la demande le temps nécessaire à sa réouverture.

32 L’Iran lui-même souffrirait d’un blocage prolongé. Soumis depuis 1996 à un embargo du fait via l’Iran and Libya Sanctions Act, mieux connu sous le terme de loi d’Amato-Keonedy, qui impose des sanctions aux sociétés susceptibles de réaliser des investissements supérieurs à 20 millions de dollars dans les secteurs pétrolier et gazier du pays, ce dernier manquant de raffineries ; il couvre par l’importation 40 % de ses besoins en produits rafinnés qui transitent également par le détroit d’Ormuz. Téhéran n’a donc pas intérêt à voir se prolonger la situation sauf à s'exposer à de graves troubles intérieurs.

33 Cependant : une intervention de l’Iran qui s’étendrait à l’ensemble du golfe Arabo-Persique et viserait à détruire l’infrastructure pétrolière et gazière des autres pays riverains aurait, elle, un impact beaucoup plus important sur les flux puisqu’elle jouerait directement sur la capacité de production. La reconstitution des moyens pourrait être très longue et entraîner des conséquences d’une ampleur difficile à estimer, mais sans commune mesure avec celles d’une action limitée au seul détroit.


Date de mise en ligne : 16/11/2010.

https://doi.org/10.3917/oute.025.0393

Notes

  • [1]
    Capitaine de vaisseau (R) du Centre d’Enseignement Supérieur de la Marine (CESM)
  • [2]
    World Energy Outlook 2007 – International Energy Agency
  • [3]
    Chiffres 2008, <www.eia.doe.gov/cabs/World_Oil_Transit_Chokepoints/Hormuz.html>.
  • [4]
    <www.lib.utexas.edu/maps/middle_east_and_asia/iran_strait_of_hormuz_2004.jpg>. Page consultée le 2 décembre 2009.
  • [5]
    D. Ortolland, (éd.), Atlas géopolitique des espaces maritimes, Paris, Ed. Technip, 2008. p. 131.
  • [6]
    Closing Time – Assessing the Iranian Threat to the Strait of Hormuz, <www.belfercenter.ksg.harvard.edu/files/IS3301_ pp082-117_Talmadge.pdf>, page consultée le 21 novembre 2009.
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