Notes
-
[1]
« Amazon est-il le nouveau géant de la culture et du divertissement ? », NECTART, n° 8, hiver 2019, p. 66-76.
-
[2]
Chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), 4 février 2021.
-
[3]
Reporterre détaille la stratégie de mise en concurrence des territoires sinistrés poursuivie par la firme : https://reporterre.net/le-plan-secret-d-amazon-en-france
-
[4]
Cité par Benoît Berthelot dans Le Monde selon Amazon (cf. mémo ci-contre), p. 90. Notons que le député se bat par ailleurs pour qu’Amazon s’acquitte des impôts qu’elle doit à la France.
-
[5]
Étude publiée en novembre 2016 par l’Institute for Local Self-Reliance. Ibid., p. 217.
-
[6]
Ken Loach a merveilleusement décrit leur réalité dans Sorry We Missed You en 2019.
-
[7]
Lire le retour d’expérience de Benoît Berthelot à ce sujet : Le Monde selon Amazon, op. cit., p. 192-193.
-
[8]
Alexa désigne et sert à interpeller l’assistant personnel intelligent développé par le Lab126 d’amazon.com, rendu populaire par les appareils Echo.
-
[9]
Étude de The New Food Economy, citée dans Le Monde selon Amazon, op. cit., p. 84.
-
[10]
Ibid.
-
[11]
Ibid., p. 230.
-
[12]
« Amazon : la tentative de syndicalisation d’un entrepôt dans l’Alabama échoue », Europe 1, 9 avril 2021.
-
[13]
« Chinese Sellers Outnumber US Sellers on Amazon.com », Marketplace Pulse, 23 janvier 2021.
-
[14]
Des exemples cités dans Le Monde selon Amazon, op. cit., p. 187.
-
[15]
Ibid., p. 37.
-
[16]
Ibid., p. 100.
-
[17]
Réalisé par Andrew Stanton pour les Studios Pixar en 2008.
-
[18]
Thomas Vincy, « Amazon perd des parts de marché en France en 2020 », Livres Hebdo, 17 mars 2021.
Le groupe américain continue de faire rêver certains élus locaux qui ne voient pas plus loin que la promesse, souvent déceptive, d’une création d’emplois. Pourtant, la stratégie hégémonique de l’entreprise continue d’avoir des effets destructeurs, tant aux niveaux social et économique qu’environnemental.
1La stratégie du groupe Amazon, centrée sur la satisfaction des clients et la désintermédiation, a été décrite dans un article précédent [1], qui se terminait sur le rôle central des consommateurs pour contrecarrer la logique monopolistique de ce géant. Depuis, la crise sanitaire mondiale a fait exploser les pratiques d’achat en ligne : 32 % d’augmentation des ventes, avec des pics à 100 % pendant les périodes de confinement en France [2]. Amazon, bien sûr, en récolte largement les fruits, affichant une progression de 44 % de son chiffre d’affaires au cours du premier trimestre 2021, ainsi qu’un triplement de ses résultats nets, et continuant ses investissements logistiques. Ainsi de l’entrepôt de 50 000 mètres carrés prévu pour une ouverture en juillet 2021 dans la métropole de Metz, accueilli avec force satisfaction par les élus locaux, tenus au secret par contrat pendant de longs mois avant l’annonce officielle en mai [3]. Les craintes et recours déposés par des opposants pointent des risques environnementaux liés à l’augmentation du trafic routier et les fausses promesses du groupe, notamment en termes d’emploi.
2Car tel est le maître mot, qui clôt tout débat : le site va créer quelque 1 000 emplois d’ici un an, une bouffée d’air dans cette zone désindustrialisée. Comment est-il possible, en 2021, que des élus continuent de se battre pour faire venir Amazon sur leur territoire ? François Ruffin, pourtant connu pour ses prises de position très engagées, avouait, lors de l’implantation d’un site à Boves près d’Amiens : « Je préfère qu’Amazon s’installe ici plutôt qu’ailleurs, ça fait toujours 500 personnes en moins dans la merde. Mais c’est sûr que ce n’est pas le modèle de société dont je rêve [4]… »
Les faux bénéfices de l’emploi
3Dès 2015, une étude démontrait que derrière la création de 146 000 emplois par Amazon aux États-Unis se cachait la destruction de 295 000 autres la même année dans la grande distribution [5]. Les emplois salariés masquent en outre une myriade d’emplois précarisés : les livreurs d’Amazon Flex, souvent d’anciens salariés poussés à monter leur propre activité en utilisant les vans loués par la firme [6], ou les 500 000 « turkers » du service en ligne Mechanical Turk, payés à la tâche pour renforcer les compétences de l’intelligence artificielle [7]. Ce recours massif à l’« ubérisation » du travail n’est pas propre à Amazon mais fonde en grande partie sa capacité d’innovation à bas prix.
4Loin de viser à la création d’emplois, l’entreprise mise plutôt sur la réduction du nombre de ses salariés. En juillet 2019, elle annonçait qu’elle allait financer la reconversion de 100 000 de ses employés, principalement dans les domaines du génie logiciel, de l’informatique et du cloud computing. Un accompagnement social salué par les libéraux, mais une stratégie qui laisse voir en filigrane la destruction d’autres emplois, moins qualifiés et beaucoup plus nombreux. Le pari des élus de Metz est un pari à dix ans : la robotisation des entrepôts est en cours, Brétigny-sur-Orge ayant été le premier site équipé par les pickers robotisés de Kiva Systems. Le ratio homme-machine ne cesse de baisser et les dernières trouvailles du groupe visent toutes au remplacement de l’humain, telles ces boutiques Amazon Go reposant sur des technologies de pointe (capteurs de poids et informatique embarquée). La robotique est également l’avenir de l’homme dans son foyer : depuis Alexa [8], embarquée sur de multiples produits partenaires comme les Freebox, est apparu Ring Home Cam, un drone de surveillance individuelle, bientôt suivi de Vesta, un robot domestique encore en phase de test.
5En attendant d’être remplacés, les salariés d’Amazon sont bien loin de bénéficier de conditions de travail optimum. Là encore, les faits sont connus de longue date : algorithme interne de gestion des ressources humaines alimenté par les employés eux-mêmes, renvoi des salariés qui n’atteignent pas les quotas de productivité attendus, graves risques psychosociaux relevés par la Caisse d’assurance retraite et de santé au travail sur le site de Montélimar en 2018… En avril 2019, une étude a montré que sur les 6 000 employés de la firme en Arizona, 1 800 survivaient grâce à des bons alimentaires du gouvernement [9]. Quant à l’augmentation des salaires affichée pendant la période de Noël 2018 aux États-Unis, elle a été en réalité compensée par des suppressions de bonus et d’actions gratuites [10]. On retrouve le même principe chez les livreurs Flex : la baisse de leur taux horaire, décidée unilatéralement, a été compensée par les pourboires alors que ceux-ci devaient leur être reversés intégralement. Cette pratique a finalement été interdite par le tribunal en février 2021. En définitive, le plus simple pour Amazon est de délocaliser la main-d’œuvre dans les pays les moins chers. En Inde par exemple, où sa filiale Retail Business Services embauche à très bas prix des employés polyglottes pour corriger les textes des annonces paraissant à travers le monde [11]. Toute tentative de syndicalisation est surveillée et contrée, comme en avril 2021 en Alabama [12]. Certains cadres quittent le navire, écœurés par le traitement réservé aux salariés.
6Tout cela, les élus locaux sont en capacité de le connaître, de même que la stratégie antifiscale – extrêmement payante – mise en œuvre depuis l’origine par Amazon. Certes, depuis quelques années, les États obtiennent des reversements, mais leurs montants sont loin d’égaler les sommes que l’entreprise leur doit, sans parler des bénéfices réels qu’elle a engrangés. Ce qui ne l’empêche pas de profiter de l’ensemble des dispositifs incitatifs proposés par les États et les collectivités locales. L’implantation des sièges européens au Luxembourg a permis à la firme d’économiser 250 millions d’euros, considérés par la Commission européenne comme des avantages illégaux. Le lobbying bien rôdé du géant américain et la pression du Luxembourg ont permis d’obtenir en mai 2021 l’annulation de tout remboursement, une décision qui a pesé lourd tant symboliquement que financièrement. Espérons que l’entrée en vigueur en juillet 2021 du « paquet TVA e-commerce » permettra au moins à l’Europe de récupérer la TVA des revendeurs de la marketplace, peu scrupuleux en la matière. La perte était en effet estimée à 7 milliards d’euros en 2020.
7Si ces faits ne suffisent pas à faire reculer certains élus, il en est d’autres qui devraient leur faire craindre le modèle que la firme bâtit peu à peu. Est-ce que quelques centaines d’emplois – dont on vient de voir les conditions réelles d’exercice – valent le prix à payer par ailleurs ?
Le contrôle de l’infrastructure à tout prix
8La marketplace génère des flux de livraisons d’autant plus élevés que les vendeurs sont pour beaucoup situés en Chine : en janvier 2021, « le nombre des meilleurs vendeurs de produits Amazon basés en Chine a dépassé celui des vendeurs américains. […] En un an, [ils] sont passés de 38 à 49 % parmi les meilleurs vendeurs [13] ». Pour faire face à cette réalité et contrer ses principaux concurrents chinois, Alibaba et Wish, la filiale chinoise d’Amazon se fait armateur et affrète des porte-conteneurs.
9Partout et par tous les moyens, il s’agit pour la firme de construire son propre réseau de distribution afin de supplanter l’existant et de gagner en rentabilité et rapidité. Car la livraison lui coûte très cher (37,7 milliards en 2019), et les enjeux sont de taille. En 2021, profitant de la crise qui met à mal les compagnies aériennes, Amazon Air achète pour la première fois des avions (en leasing pour les premiers), soit une flotte de 80 Boeing, déployée dans trois hubs principaux, dont celui de Leipzig, ouvert en novembre 2020.
10Pour remporter la guerre du dernier kilomètre, des agences de livraison Amazon se développent un peu partout en parallèle d’Amazon Flex. L’entreprise mise également sur des serrures connectées, permettant des livraisons chez les particuliers même en leur absence, ainsi que sur les lockers, ces fameux casiers jaunes implantés aussi bien dans les gares que dans les halls d’immeubles. En avril 2019, une libraire d’Épinal a gagné la première manche contre leur implantation juste en face de son magasin. Sans doute une goutte d’eau… Le projet de livraison par drone est plus prometteur encore. Bien que Google lui ait soufflé la vedette en obtenant avant elle l’autorisation administrative de vol, c’est réglé depuis septembre 2020 : les colis de moins de 2,3 kilos peuvent désormais être livrés en moins de 30 minutes, pour l’instant uniquement dans des zones à faible densité de population.
11Cette stratégie de l’autonomie infra- structurelle est à l’œuvre partout au sein d’Amazon : qu’elle concerne la livraison de marchandise ou du hardware comme le Kindle ou Alexa, elle vise à ne plus dépendre de fournisseurs, quitte à se lancer dans des projets pharaoniques. Le géant du Net participe par exemple à la « guerre des câbles sous-marins » qui se joue au sein des GAFAM pour s’assurer une autonomie en termes de connexion intercontinentale. Jeff Bezos s’apprête également à lancer plus de 3 000 satellites pour tisser sa toile Internet depuis l’espace, à l’instar du SpaceX d’Elon Musk.
Une utilisation tendancieuse de la technologie
12D’aucuns rétorqueront que ces investissements tentaculaires sont nécessaires au bon développement d’une entreprise qui a simplement le bon goût de penser vite et de faire bien. Certes. Mais les technologies développées par Amazon lui assurent d’ores et déjà un pouvoir extrêmement dangereux pour les libertés individuelles. La filiale AWS, qui rapporte la majeure partie des bénéfices de l’entreprise grâce aux services en cloud qu’elle propose, peut se targuer d’avoir pour clients à peu près tout ce que la planète compte de sociétés, hôpitaux, banques, gouvernements et services secrets, et même ses concurrents les plus directs, Netflix et Google. Une mainmise sur des données souvent hautement sensibles que le Cloud Act voté sous Donald Trump rend possible.
13Amazon a tissé des liens assez étroits avec les différents services de police et de sûreté du pays, notamment à travers Ring, un outil devenu en peu de temps un auxiliaire de surveillance et de dénonciation, la police incitant les citoyens à lui faire parvenir des extraits vidéo des personnes qu’ils jugent suspectes. La firme a également développé une technologie de surveillance de masse (Rekognition) permettant d’identifier des visages en temps réel. Ce service, utilisé aussi bien par des chaînes de télévision pour reconnaître des personnalités que par des organisateurs de colonies de vacances souhaitant envoyer des photos d’enfants à leurs parents [14], est surtout profitable aux polices de nombreux États qui y ont recours pour leur surveillance. Il a néanmoins connu un coup d’arrêt après l’affaire George Floyd qui a refroidi l’opinion américaine concernant l’usage de ce type de technologie, d’autant que des chercheurs avaient déjà dénoncé les biais sexistes et raciaux dont le logiciel était porteur. Amazon vient de décider de prolonger encore l’interdiction d’utilisation de Rekognition par la police, sans l’interdire à d’autres services comme celui de l’Immigration.
Une préoccupation récente : le greenwashing
14Si le blog institutionnel aboutamazon.fr fait état des nombreuses actions de l’entreprise en faveur du climat, la prise en compte de son impact écologique est en réalité fort récente et peu convaincante. Comment une entreprise dont le but est de faire circuler un maximum de marchandise à bas prix le plus vite possible à travers toute la planète, de stocker des téra-octets de données énergivores, pourrait-elle se préoccuper sincèrement de la préservation de notre écosystème ? En 1999 déjà, Jeff Bezos décrivait sa croissance en ces termes : « Aujourd’hui, nous vendons autant que 200 hypermarchés, dont 80 auraient ouvert au dernier trimestre. Cela représente une ouverture toutes les 30 heures : une cadence seulement possible dans le monde virtuel [15]. » Vingt-deux ans plus tard, ce rythme n’a pas décru : la surface bétonnée nécessaire aux centres de distribution s’étend toujours plus, grignotant bien souvent des terres agricoles.
15Le scandale écologique le plus médiatique concerne la destruction des invendus, révélée par une enquête allemande en juin 2018, puis en France quelques mois plus tard. Amazon affiche depuis sa bonne volonté sous la forme d’une campagne de dons en direction d’ONG. La loi antigaspillage votée en France en décembre 2019 contraint de toute manière l’entreprise à s’occuper de cette question d’ici la fin de l’année 2021. Officiellement. Car Amazon règle globalement elle-même ses petites affaires. Alors qu’elle préfère calculer son empreinte carbone plutôt que d’en confier la mesure à un organisme externe comme le font beaucoup de ses consœurs, alors que Greenpeace la classe parmi les entreprises les moins transparentes en la matière, elle lance Shipment Zero, un plan pour rendre la moitié de ses livraisons neutres en carbone d’ici 2030. Il faut dire que le sujet commence à devenir problématique, puisque même en interne ça grince : 300 salariés ont osé enfreindre la règle d’or du silence en publiant en janvier 2020 une lettre qui dénonce l’impact écologique du géant.
16Face à ses responsabilités sociétales, cette entreprise fondée sur les valeurs libertariennes promues par Jeff Bezos préférera toujours une réponse individuelle à une réponse collective. C’est ainsi qu’à Seattle, devenue après l’arrivée d’Amazon et de ses 40 000 employés très bien payés la ville américaine où le nombre de sans-abri est le plus élevé, une loi taxant l’emploi pour financer un programme d’aide a été annulée sous la pression du milliardaire… qui a cependant créé dans la foulée un fonds philanthropique notamment dédié aux associations venant en aide à ces populations [16].
17On peut néanmoins questionner la sincérité de ces démarches apparues à la suite de pressions devenues trop fortes.
Est-ce l’espace infini qui nous attend… ou la fin ?
18Car dans le fond, Jeff Bezos ne croit plus à la Terre, et peu lui importe l’état dans lequel il la laisse. Sa vision est tout entière tournée vers l’espace. Dans une analogie frappante avec le film d’animation Wall E [17], il imagine une grande transhumance intersidérale dont il veut commencer à bâtir l’infrastructure grâce à ses fusées réutilisables. Rêve de gosse devenu milliardaire visionnaire ou toute-puissance poussée à son paroxysme ? L’avenir nous le dira sans doute, si le temps est laissé à l’entreprise de poursuivre ses desseins. Car petit à petit, cela tangue : attaqué par des fournisseurs excédés et maltraités un peu partout dans le monde, accusé d’entente illicite sur le prix des ebooks, visé par une enquête au niveau européen pour l’utilisation des données de vendeurs tiers, pressé de respecter les règles fiscales, le géant doit répondre de sa position monopolistique tout en luttant contre la concurrence accrue des Chinois Wish et Alibaba. Le rêve s’effrite de l’intérieur autour de la question écologique (des centaines de ses salariés se sont joints à la grève historique du Global Climate Walk Out en septembre 2020), et de plus en plus de militants se mobilisent régulièrement pour dénoncer « le monde selon Amazon ».
19Plus encourageant encore, la crise du Covid a eu un effet inattendu dans l’Hexagone : préférant les magasins qui proposaient du « click & collect », les Français ont fait perdre 3 % de parts de marché au géant américain, dont l’image en ressort amoindrie [18]. L’annonce du départ de Jeff Bezos de son poste de CEO fin 2021 prend dès lors une importance cruciale. Lui qui estime qu’Amazon est vouée à disparaître un jour, verra peut-être sa prédiction advenir plus vite que prévu. Cela devient en tout état de cause urgent pour la planète.
20Cet article vient compléter le premier volet de l’enquête menée par Mathilde Rimaud dans le n° 8 de NECTART.
Mémo
LA STRATÉGIE : position monopolistique, précarisation du travail pour casser les prix, contrôle des salariés (drones de surveillance individuelle), contournement fiscal et puissant lobbying, autonomie infrastructurelle, greenwashing.
À lire/À voir
- Benoît Berthelot, Le Monde selon Amazon, Paris, J’ai Lu, 2021.
- Ken Loach, Sorry We Missed You, scénario de Paul Laverty, Sixteen Films/Films du Fleuve/Why Not/France 2/BFI/BBC, 2019, 101 min.
- Adrien Pinon et Thomas Lafarge, Le Monde selon Amazon, Valérie Montmartin/Little Big Story/Rapide-Blanc, 2019, 70 min.
Notes
-
[1]
« Amazon est-il le nouveau géant de la culture et du divertissement ? », NECTART, n° 8, hiver 2019, p. 66-76.
-
[2]
Chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), 4 février 2021.
-
[3]
Reporterre détaille la stratégie de mise en concurrence des territoires sinistrés poursuivie par la firme : https://reporterre.net/le-plan-secret-d-amazon-en-france
-
[4]
Cité par Benoît Berthelot dans Le Monde selon Amazon (cf. mémo ci-contre), p. 90. Notons que le député se bat par ailleurs pour qu’Amazon s’acquitte des impôts qu’elle doit à la France.
-
[5]
Étude publiée en novembre 2016 par l’Institute for Local Self-Reliance. Ibid., p. 217.
-
[6]
Ken Loach a merveilleusement décrit leur réalité dans Sorry We Missed You en 2019.
-
[7]
Lire le retour d’expérience de Benoît Berthelot à ce sujet : Le Monde selon Amazon, op. cit., p. 192-193.
-
[8]
Alexa désigne et sert à interpeller l’assistant personnel intelligent développé par le Lab126 d’amazon.com, rendu populaire par les appareils Echo.
-
[9]
Étude de The New Food Economy, citée dans Le Monde selon Amazon, op. cit., p. 84.
-
[10]
Ibid.
-
[11]
Ibid., p. 230.
-
[12]
« Amazon : la tentative de syndicalisation d’un entrepôt dans l’Alabama échoue », Europe 1, 9 avril 2021.
-
[13]
« Chinese Sellers Outnumber US Sellers on Amazon.com », Marketplace Pulse, 23 janvier 2021.
-
[14]
Des exemples cités dans Le Monde selon Amazon, op. cit., p. 187.
-
[15]
Ibid., p. 37.
-
[16]
Ibid., p. 100.
-
[17]
Réalisé par Andrew Stanton pour les Studios Pixar en 2008.
-
[18]
Thomas Vincy, « Amazon perd des parts de marché en France en 2020 », Livres Hebdo, 17 mars 2021.