Monique Wittig comme Herbert Marcuse se définissaient tou·tes les deux comme des penseur·euses « matérialistes ». Mais qu’est-ce qu’une pensée matérialiste ? A minima sans doute, une appréhension du monde social en rupture avec des perspectives herméneutiques dont l’hégémonie inaperçue condamne à l’inertie spirituelle et politique sans cet effort de résistance intellectuelle. C’est précisément cet effort de rupture en termes d’écriture comme d’intuitions théoriques commun à la fois à Wittig et à Marcuse que révèle la mise en regard éclairante de leurs œuvres proposée ici par Aurore Turbiau.
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