Mouvements 2015/2 n° 82

Couverture de MOUV_082

Article de revue

Produire et normaliser les familles par le logement

L’exemple du travail de relogement dans la rénovation urbaine

Pages 36 à 42

Notes

  • [*]
    CRESPPA-CSU, université Paris 8.
  • [1]
    F. de Singly, F. Schultheis (dir.), Affaires de famille, affaires d’État, Nancy, Éditions de l’Est, 1991 ; R. Lenoir, Généalogie de la morale familiale, Paris, Seuil, coll. « Liber », 2003.
  • [2]
    C. Bonvalet, « Sociologie de la famille, sociologie du logement : un lien à redéfinir », Sociétés contemporaines, 25, 1997, p. 31.
  • [3]
    C. François, « Disperser les ménages. Groupes résidentiels et familiaux à l’épreuve de la démolition d’un grand ensemble », Actes de la recherche en sciences sociales, 204, 2014, p. 102-117.
  • [4]
    S. Gollac, « Les ambiguïtés de l’aînesse masculine. Transferts patrimoniaux et transmission du statut social de génération en génération », Revue française de sociologie, 54(4), 2013, p. 709-738.
  • [5]
    T. Kirszbaum, « La rénovation urbaine comme politique de peuplement. Les États-Unis et la France entre classe et “race” », Métropoles [En ligne], 13, 2013 : http://metropoles.revues.org/4769.
  • [6]
    P. Gaullier, « La gestion du relogement des familles polygames », in A. Deboulet, C. Lelévrier, Rénovations urbaines en Europe, Rennes, PUR, coll. « Espace et Territoires », 2014, p. 247-256.
  • [7]
    N. Lefaucheur, « La famille monoparentale et l’État : petite généalogie du traitement social des « risques familiaux », in F. de Singly, F. Schultheis (dir.), Affaires de famille, affaires d’État, op. cit., p. 117-130.
  • [8]
    D. Serre, Les Coulisses de l’État social. Enquête sur le signalement des enfants en danger, Paris, Raisons d’Agir, coll. « Cours et travaux », 2009, p. 141-185.
  • [9]
    I. Joseph, « Tactiques et figures disciplinaires », in I. Joseph, P. Fritsch, Disciplines à domicile : édification de la famille, Paris, CERFI, 1976 ; S. Magri, « L’émergence du logement social : objectifs et moyens d’une réforme (1894-1930) », in C. Bonvalet, J. Brun, M. Ségaud (dir.), Logement et habitat. L’état des savoirs, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l’appui », 1998, p. 34-42.
English version

1Le logement constitue l’un des espaces et des instruments privilégiés de l’intervention de l’État sur les familles. Il se présente en effet comme le cadre matériel et symbolique à partir duquel différents dispositifs – au premier rang desquels le droit civil et le système de protection sociale [1] – ont progressivement institué la famille nucléaire et hétérosexuelle comme sujet de droit, puis comme modèle d’accès aux droits pour les autres configurations familiales. Le rôle fondateur du logement dans l’imposition de cette conception dominante des structures familiales se donne à voir jusque dans la construction statistique de la catégorie de « famille ». La statistique publique cantonne en effet la famille à l’espace domestique du « ménage », défini par la corésidence, excluant par conséquent toutes les configurations sexuelles, conjugales ou parentales qui n’impliquent pas de cohabitation, ainsi que les relations de parenté qui excèdent l’alliance ou la filiation en ligne directe. Or, cette catégorisation n’est pas indépendante d’un projet de réforme politique et sociale car derrière cette construction de l’identité famille-ménage qui se noue à la fin du XIXe siècle, « il s’agit en réalité de domestiquer la famille à travers le ménage [2] ».

2Le rôle du logement dans les processus de définition et de hiérarchisation des formes familiales par l’État peut dès lors être appréhendé d’un double point de vue. Une première perspective est celle des discriminations. L’enjeu est ici d’analyser la manière dont l’inégale légitimité dont jouissent les différentes structures familiales s’exprime à travers les inégalités de droits et de traitement qu’entérinent les institutions dans des domaines relatifs au logement (fiscalité, accès à la propriété, attributions des logements sociaux, procédures d’expulsion locative, accès à l’hébergement d’urgence…). Indispensable à l’analyse sociologique de la reproduction de l’ordre familial comme aux luttes politiques pour l’égalité des droits, cette approche par les discriminations se conçoit néanmoins entre des configurations familiales données, autrement dit considérées comme extérieures et préexistantes à l’action de l’État. Elle manque de ce fait la manière dont les institutions façonnent en pratique la constitution effective et la forme particulière des familles, et ceci en amont de leur identification statistique.

3Une deuxième perspective amène ainsi à envisager le logement comme un outil de production et de normalisation des groupes familiaux. Les dispositifs institutionnels, fondés sur une norme de corésidence, déterminent en effet les pratiques conjugales ou de fécondité des individu.e.s et orientent leur mode de cohabitation familiale vers le modèle nucléaire. Les privilèges fiscaux et symboliques attachés à la contractualisation de certaines unions (mariage, Pacs) ou les effets supposés (mais recherchés) des allocations et du système du « quotient familial » sur la natalité l’illustrent parfaitement. Ce que l’on appelle communément la « politique familiale » recouvre ainsi différentes mesures, de nature et d’importance variables, qui influencent la formation des groupes domestiques. Pour autant, l’intervention publique sur les structures familiales ne se limite pas à « la » politique familiale, et peut s’avérer plus directe et coercitive que les incitations monétaires évoquées.

4C’est par exemple le cas de la politique du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) lancé en 2003 par la loi dite « loi Borloo », et qui a abouti entre 2004 et 2013 à la démolition de 140 000 logements sociaux situés dans les quartiers anciennement ciblés par la politique de la ville. Au cours d’une enquête menée entre novembre 2008 et février 2011 auprès du service relogement d’un important bailleur social de région parisienne, j’ai en effet pu observer que les opérations de démolition s’accompagnaient de nombreuses recompositions familiales parmi les ménages relogés (séparations et installations conjugales, décohabitation de jeunes adultes ou de parents âgés, recohabitation de membres de la fratrie…) [3]. Loin d’exprimer un mouvement spontané des locataires, ces recompositions familiales semblent en vérité impulsées dans une large mesure par le bailleur lui-même. Le relogement alimente de fait chez les agents institutionnels un projet de réforme des structures familiales et des relations domestiques des locataires, dont cet article se propose d’explorer quelques aspects.

5La rénovation urbaine conjugue ainsi une double rupture résidentielle et familiale qui en fait un terrain propice à l’étude des liens entre État, logement et famille. Elle illustre la manière dont une institution – en l’occurrence, un bailleur social public – peut intervenir sur le cadre matériel d’existence et les normes relationnelles des individu.e.s pour favoriser ou imposer la formation de groupes domestiques et l’adoption d’un modèle familial ajustés à ses attentes. Ciblant les classes populaires racisées locataires des quartiers d’habitat social, la rénovation urbaine permet d’interroger le couple logement/famille sous un angle différent de l’accumulation et de la transmission inégalitaires du patrimoine immobilier [4], et de le situer à l’intersection des rapports sociaux de classe, de sexe et de race.

Défaire les familles

6Les recompositions familiales des ménages relogés constituent un effet à la fois inédit et majeur des opérations de démolition : elles peuvent, sur certains sites, concerner jusqu’à 40 % des ménages. Ces reconfigurations domestiques sont souvent concrétisées par le recours à une ou plusieurs décohabitations, au moyen desquelles les anciens membres du ménage se voient attribuer un logement séparé. Or, bien que le bailleur les présente comme le résultat d’une « demande » en provenance des seuls locataires (confrontés au « surpeuplement », à des « difficultés conjugales » ou à un « désir d’autonomie » résidentielle), les recompositions et décohabitations des ménages relogés sont en réalité bien souvent initiées par l’institution elle-même.

7Le bailleur tend en effet à redessiner de toutes pièces la composition des ménages en fonction des contraintes opérationnelles et des objectifs patrimoniaux qu’il associe aux projets de rénovation urbaine. Les motifs de cette intervention sur les structures et les relations familiales sont multiples. Il s’agit par exemple pour les relogeu.r.se.s de modifier volontairement la taille du ménage pour l’adapter à la taille des logements alors disponibles pour le relogement, et ce afin de reloger la famille « au plus vite » et ainsi de répondre à la pression de la hiérarchie de réduire au maximum les délais de l’opération. La recomposition des ménages peut également jouer le rôle d’instrument de solvabilisation des locataires, de lutte contre la sur- ou la sous-occupation des logements, ou de reconstitution d’« équilibres de peuplement » et de « voisinage » (ce dernier objectif étant situé au cœur des projets de rénovation [5]). Outil de gestion patrimoniale, la redéfinition des groupes domestiques relogés peut enfin exprimer la promotion par les agents du bailleur de la « morale familiale » de classes moyennes salariées auxquelles ils se rattachent (normes d’autonomie des conjoint.e.s, de fécondité limitée, conception psychologisante et gouvernement par la parole des relations conjugales et éducatives…).

8On comprend dès lors pourquoi l’interventionnisme familial des chargé.e.s de relogement cible en priorité les ménages dérogeant à la fois au modèle de la famille nucléaire et à la norme de fécondité restreinte propre à leur groupe social d’appartenance, comme les ménages en situation de polygamie (dont la décohabitation est exigée par la circulaire ministérielle du 10 juin 2001) [6], les « familles nombreuses » (dont les jeunes adultes sont incité.e.s à décohabiter), les ménages tri-générationnels (dont les parents âgé.e.s sont incité.e.s à décohabiter), et les mères célibataires [7].

9L’action des relogeu.r.se.s peut donc être comparée à une « mission de civilisation familiale [8] » qui articule rapports sociaux de classe, de sexe et de race. Visant en priorité les figures racisées de la « famille polygame », des « familles immigrées » à la fécondité jugée « excessive », ou les « solidarités communautaires » censées imposer une cohabitation élargie ou intergénérationnelle « malsaine », elle aboutit dans la majorité des cas à la décohabitation et à la dispersion des membres du ménage.

Mettre en ménage

10La recomposition des groupes domestiques initiée par le bailleur ne se réduit cependant pas à des logiques de dispersion, mais peut également se traduire par l’adjonction d’un nouveau membre au ménage. L’injonction à l’installation et à la « stabilité » conjugales dont font l’objet certaines mères célibataires en offre le meilleur exemple, comme le montre le cas de Madame Dubas.

11D’origine antillaise, Madame Dubas est née en 1973 et a grandi dans le quartier. Elle y occupera à l’issue de son relogement son quatrième appartement. Elle touche le RSA, qu’elle complète épisodiquement par des vacations réalisées dans les écoles primaires de la commune en tant que surveillante de cantine ou agent d’entretien. Au moment de l’enquête, elle élève seule sa fille de 17 ans et héberge depuis peu la fille de son « mec » (Monsieur Manfroid, qui n’habite pas dans le quartier et qu’elle a rencontré cinq mois auparavant en boîte de nuit), âgée de 5 ans, et dont la mère a récemment perdu la garde pour cause de « toxicomanie ». La locataire souhaite déménager dans un autre quartier et obtenir un F4 afin d’offrir aux deux enfants une chambre séparée. La chargée de relogement prend alors rendez-vous avec la locataire pour lui expliquer qu’elle refuse de la reloger hors du quartier (en raison de sa dette locative avoisinant alors les 7 000 euros), mais qu’elle lui propose néanmoins d’emménager dans un appartement de quatre pièces situé près de son ancien immeuble, à une condition : qu’elle s’installe avec son nouveau conjoint, qui sera désormais cotitulaire du bail.

12

« La petite fille en fait ce n’est pas sa fille, mais celle de son copain. Elle a de gros problèmes avec sa mère et son beau-père, donc c’est mieux qu’elle reste avec elle. Son mec il a l’air bien, et il vit le plus souvent chez ses grands-parents. Le problème c’est que ce n’est pas officiel, et donc elle a aucun droit sur la petite : pas d’allocations… rien. C’est pareil, ils n’auraient pas dû avoir un F4 parce que normalement elle n’a qu’une fille qui a 17 ans. Elle est au RMI, même si elle travaille dans les centres de loisirs et dans les écoles, mais comme elle ne fait pas beaucoup d’heures… Finalement on est allé voir une assistante sociale pour voir comment elle pourrait avoir un F4 quand même, parce que là, elle vivait dans un F3. La solution c’est qu’elle vive avec son copain, qu’il soit sur le bail mais ça la fait chier, elle veut rester indépendante. Mais bon elle a reconnu son caractère de chien, tu sais elle peut le virer dans quatre mois hein… enfin finalement elle a accepté. C’est un mec bien je crois. »
(Chargée de relogement, quelques jours avant la signature du nouveau bail de Madame Dubas)

13Se voyant opposer dans un premier temps un vif refus, la chargée de relogement finit par convaincre Madame Dubas (et « son caractère de chien ») au prix d’un long travail de persuasion mêlant, sur près d’un an et demi de procédure, infériorisation sociale de la locataire et mise en avant des bénéfices matériels et symboliques que serait censée lui procurer une telle mise en ménage : l’obtention d’un logement plus spacieux, l’augmentation de son niveau de vie grâce aux revenus de son conjoint, la « protection » de la fille de ce dernier, mais aussi une « stabilité psychologique » et la respectabilité sociale dont serait synonyme l’installation conjugale pour une locataire souvent décrite comme « parano » par les relogeu.r.se.s.

14L’emménagement de la locataire avec celui qu’elle présente comme son « copain » apparaît donc imposé par les impératifs opérationnels et les intérêts patrimoniaux du bailleur (reloger rapidement et solvabiliser une locataire endettée), et par la croyance de ses agents dans les vertus psychologiques et morales de la cohabitation conjugale pour des mères célibataires non-blanches dont la sexualité et la fécondité sont vues comme « instables ». Madame Dubas n’a cependant jamais caché le fait qu’elle ne garantissait pas la pérennité d’une telle union, ce dont la chargée de relogement a toujours eu conscience, comme le montre cet échange avec l’assistante sociale du bailleur observé peu de temps après le relogement de la locataire :

15

« Chargée de relogement : Je pense que Madame Dubas ne va pas faire long feu avec Monsieur Manfroid.
Assistante sociale : [Ironiquement] C’est un voisin ?
Chargée de relogement : Non c’est son compagnon. [À l’enquêteur] Elle ne voulait pas habiter avec lui mais on l’a forcée ! [Rires] »

16Les craintes de la chargée de relogement se sont d’ailleurs vérifiées près de quatre mois après le déménagement :

17

[Un matin en arrivant au bureau du service relogement] « On doit aller chez Madame Dubas et on est à la bourre. J’ai eu l’assistante sociale au téléphone qui m’a dit qu’elle voulait se séparer de son copain. En plus elle ne comprend pas son quittancement… Elle comprend plus pourquoi on a voulu qu’elle s’installe avec le père de la petite. »
[Après le trajet en voiture, en arrivant dans le hall de l’immeuble de la locataire] « T’as vu elle a même réussi à n’avoir que son nom sur la boîte aux lettres. Il n’y a même pas celui de son mec. Ah la la… ».
[Chez la locataire, après avoir longuement évoqué les problèmes techniques et fonctionnels du nouveau logement] « Madame Dubas : Nan mais en fait ça [les problèmes techniques] ce n’est pas le plus important… Monsieur Manfroid, il se retire de mon bail. Je veux qu’il se retire de mon bail.
Chargée de relogement : Alors c’est sûr ?
Madame Dubas : Ouais. Je le savais, je vous l’avais dit… je vous l’avais dit. Avec ma sœur ça aurait été mieux. Faut pas faire confiance aux hommes. »

18Les protestations insistantes de la locataire indiquent par la même occasion le caractère difficilement réversible de cette union ordonnée par le bailleur, en raison de la contrainte juridique que représente sa contractualisation dans le bail (support du calcul des allocations logement, mais aussi de la solidarité des colocataires en cas de dette locative), outil d’imposition et de pérennisation des recompositions familiales initiées par l’institution.

Conclusion

19La rénovation urbaine livre donc un exemple d’intervention publique sur les familles qui ne relève pas des incitations financières ou des injonctions symboliques de la politique familiale (dont la prise en compte implique toujours d’indexer les pratiques familiales des ménages sur une forme même minimale de rationalité instrumentale et financière). Ciblant le logement des ménages, elle se présente en effet comme le vecteur d’une transformation et d’une normalisation à la fois matérielles et coercitives des groupes familiaux, régies par les intérêts patrimoniaux de l’institution et par les prescriptions familiales de ses agents. Elle renoue en cela avec le « familialisme » ayant structuré l’histoire du logement social, dont la naissance à la fin du XIXe siècle est animée par un projet de promotion de l’institution familiale conçue alors comme une entreprise de fixation territoriale, d’encadrement économique et de réforme morale de la classe ouvrière [9].

20Par sa dimension coercitive, la démolition donne cependant lieu à des modes d’exercice de la domination qui n’impliquent pas forcément de processus d’intériorisation de la contrainte de la part des individu.e.s la subissant, et rend dès lors possible des formes même larvées d’opposition et de résistance de la part de ces dernie.rs.ères (à l’image de la séparation conjugale et résidentielle finalement obtenue par la locataire évoquée) sur lesquelles une analyse sociologique et politique fine de la rénovation urbaine ne saurait faire l’impasse.


Date de mise en ligne : 18/05/2015

https://doi.org/10.3917/mouv.082.0036

Notes

  • [*]
    CRESPPA-CSU, université Paris 8.
  • [1]
    F. de Singly, F. Schultheis (dir.), Affaires de famille, affaires d’État, Nancy, Éditions de l’Est, 1991 ; R. Lenoir, Généalogie de la morale familiale, Paris, Seuil, coll. « Liber », 2003.
  • [2]
    C. Bonvalet, « Sociologie de la famille, sociologie du logement : un lien à redéfinir », Sociétés contemporaines, 25, 1997, p. 31.
  • [3]
    C. François, « Disperser les ménages. Groupes résidentiels et familiaux à l’épreuve de la démolition d’un grand ensemble », Actes de la recherche en sciences sociales, 204, 2014, p. 102-117.
  • [4]
    S. Gollac, « Les ambiguïtés de l’aînesse masculine. Transferts patrimoniaux et transmission du statut social de génération en génération », Revue française de sociologie, 54(4), 2013, p. 709-738.
  • [5]
    T. Kirszbaum, « La rénovation urbaine comme politique de peuplement. Les États-Unis et la France entre classe et “race” », Métropoles [En ligne], 13, 2013 : http://metropoles.revues.org/4769.
  • [6]
    P. Gaullier, « La gestion du relogement des familles polygames », in A. Deboulet, C. Lelévrier, Rénovations urbaines en Europe, Rennes, PUR, coll. « Espace et Territoires », 2014, p. 247-256.
  • [7]
    N. Lefaucheur, « La famille monoparentale et l’État : petite généalogie du traitement social des « risques familiaux », in F. de Singly, F. Schultheis (dir.), Affaires de famille, affaires d’État, op. cit., p. 117-130.
  • [8]
    D. Serre, Les Coulisses de l’État social. Enquête sur le signalement des enfants en danger, Paris, Raisons d’Agir, coll. « Cours et travaux », 2009, p. 141-185.
  • [9]
    I. Joseph, « Tactiques et figures disciplinaires », in I. Joseph, P. Fritsch, Disciplines à domicile : édification de la famille, Paris, CERFI, 1976 ; S. Magri, « L’émergence du logement social : objectifs et moyens d’une réforme (1894-1930) », in C. Bonvalet, J. Brun, M. Ségaud (dir.), Logement et habitat. L’état des savoirs, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l’appui », 1998, p. 34-42.

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