Notes
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Professeur au département de psychologie à l’Université de Montréal et Directeur de l’évaluation au Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP).
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Tiré du site Internet de Green Peace : http://www.greenpeace.ca/f/index.php
1 – Les modèles de transfert de connaissances
1Plusieurs modèles de transfert de connaissances sont décrits dans la littérature. Ceux-ci peuvent être regroupés de différentes manières et les écrits fourmillent d’appellations diverses. Par exemple, le modèle « science push », qui postule qu’une connaissance de grande qualité sera nécessairement rapidement utilisée (Landry, Amara et Lamari, 2001), correspond au modèle « knowledge push» décrit par Denis, Lehoux et Champagne (2003). Ce modèle est unidirectionnel, du monde de la recherche à celui de l’intervention.
2Dans le « demand pull model » (problem solving model pour Denis et al., 2003) c’est cette fois l’utilisateur qui formule une demande de recherche pour solutionner un problème (Weiss, 1980). Selon cette perspective, l’utilisation des résultats de recherche serait accrue lorsqu’elle apporte des réponses concrètes aux questions des utilisateurs. Les études montrent cependant que ce n’est pas toujours le cas et que les résultats sont peu utilisés lorsqu’ils ne vont pas dans le sens attendu par les utilisateurs (Landry et al., 2001).
3Le « dissemination model » prône quant à lui le développement de mécanismes de dissémination des résultats lors d’une étape supplémentaire intégrée à la production de connaissances. Selon certains, la principale limite de ce modèle concerne le fait que les utilisateurs ne sont impliqués ni dans la production des connaissances, ni dans le choix des résultats à transférer (Landry et al., 2001).
4Dans le modèle de l’« interaction sociale », une grande importance est accordée à la collaboration entre les chercheurs, les décideurs et les intervenants dans les étapes de création, de diffusion et d’appropriation de la connaissance (Landry, Amara et Lamari, 1998). Plus l’interaction entre les chercheurs et les utilisateurs s’intensifie et se régularise, plus la connaissance serait utilisée (Landry et al., 2001). Selon cette approche, la connaissance circule de façon bidirectionnelle et les chercheurs partagent avec les intervenants et les décideurs la responsabilité du processus d’utilisation (Blackburn et Demers, 1996). Ce qui est visé ici, c’est l’appropriation par les milieux de pratique de l’ensemble du processus de recherche et non seulement des résultats. C’est de ce modèle que relèvent les programmes de recherche en partenariat (Denis, 2000 ; Demers, 1997 ; Hughes et al., 2000). Ces programmes, qui financent des recherches élaborées et menées conjointement par des chercheurs et des praticiens, ont connu un essor particulier au Québec depuis la mise en œuvre de la Politique de la santé et du bien-être de 1992.
5Chacun des modèles de transfert de connaissances repose sur des principes et des mécanismes différents. Chacun est généralement associé à un domaine particulier où il s’avère approprié. Par exemple, dans le domaine de la santé, le modèle « knowledge push » est largement prédominant. Mais aucun modèle de transfert n’est spécifiquement relié à l’univers de la pratique psychosociale. La section qui suit présente les principales conditions qui favorisent l’utilisation des connaissances issues de la recherche identifiées dans la documentation scientifique actuellement disponible.
2 – Les conditions d’utilisation des connaissances issues de la recherche
6Une importance de plus en plus grande est aujourd’hui accordée par les chercheurs et les praticiens à l’utilisation des résultats de recherche pour améliorer la santé et le bien-être de la population. L’accessibilité et l’utilisation des savoirs issus de la recherche peuvent constituer des éléments importants pour optimiser l’atteinte des objectifs d’intervention et de l’évolution des pratiques. Les décisions et les jugements en regard des problèmes sociaux doivent de plus en plus se baser sur des évidences scientifiques (McQueen et Anderson, 2000 ; Newman, 2002).
7Pourtant, les études sur le sujet montrent que le processus menant à l’utilisation de la connaissance est si complexe que la science et la recherche sont peu considérées dans les milieux de pratique (Brown, 2000). Un consensus se dégage des écrits scientifiques à l’effet que les efforts généralement déployés pour rendre disponibles les connaissances scientifiques représentent une condition nécessaire mais non suffisante de leur réelle utilisation dans la pratique (Bero et al., 1998 ; Ncddr, 1996a ; Ncddr, 1996b ; Rubin et al., 1998 ; Weill, 1990). Il apparaît que pour être utilisés, les résultats de recherche doivent respecter une multitude de conditions que nous présenterons ici en trois catégories. (1) D’abord, les activités de transfert doivent prendre en considération les ressources, les besoins, le degré de réceptivité et de faisabilité ainsi que les préoccupations des usagers potentiels. En d’autres mots, on doit tenir compte du contexte des utilisateurs et de leurs besoins. (2) Deuxièmement, les efforts de transfert doivent être orientés vers la pratique et l’information doit être transformée pour tenir compte des particularités du milieu. (3) Enfin, un processus interactif doit être créé entre les diffuseurs et les utilisateurs des connaissances.
2.1 – Tenir compte du contexte des utilisateurs et de leurs besoins
8Dans un examen récent de 24 études portant sur l’utilisation de la recherche, Hanney et ses collègues (2003) constatent que la pertinence des résultats à transférer pour solutionner ses problèmes actuels serait une des trois principales conditions d’utilisation des connaissances. L’utilisation est fonction de plusieurs paramètres, notamment certaines caractéristiques individuelles des personnes telles que : croyances et attitudes, implication dans des activités de recherche, intérêt pour l’information (information seeking), caractéristiques professionnelles, éducation et autres facteurs socioéconomiques (Estabrooks et al., 2003), attitudes face à la recherche (Stewart, 1998), ainsi que le contexte organisationnel dans lequel ils se trouvent (Ross et al., 2003).
9Ainsi, une des conditions susceptibles d’augmenter les chances d’utilisation des résultats de recherche repose sur le degré de compatibilité de ces connaissances avec les besoins, les valeurs et les croyances du milieu de pratique ciblé (Breslin, Tupker et Sdao-Jarvie, 2001 ; Ncddr, 1996a ; 1996c ; Roy, Guindon et Fortier, 1995).
10Les organisations qui veulent développer des pratiques inspirées de la recherche doivent donc : (1) clarifier les raisons pour lesquelles elles adoptent la nouvelle connaissance, (2) s’attaquer à un enjeu fréquent et important pour leur organisation, et (3) assurer la compatibilité de la connaissance avec les priorités organisationnelles, (Newman, 2002). On doit également s’assurer de la disponibilité de ressources humaines et financières suffisantes (McQueen & Anderson, 2000 ; Demers, 1997 ; Roy, Guindon et Fortier, 1995), de la disposition des équipes de travail (Demers, 1997 ; McQueen et Anderson, 2000) et de l’existence de politiques organisationnelles soutenant la formation continue (McQueen et Anderson, 2000).
2.2 – Orienter les efforts de diffusion vers la pratique
11Entre le moment où Lancaster a démontré que le jus de citron pouvait prévenir le scorbut et le moment où la marine marchande britannique a intégré les agrumes dans le régime alimentaire de ses équipages, il s’est écoulé 263 ans (relaté par Lomas, 2000). Ceci montre à quel point il est essentiel de faire la différence entre une connaissance disponible, laquelle peut se trouver facilement dans une revue scientifique, et une connaissance accessible, qui réfère à sa simplicité d’accès, de compréhension et d’utilisation (Ncddr, 1996b). Le matériel didactique et éducatif, diffusé simplement sans autres mesures de soutien à l’intervention, semble n’entraîner que des effets limités (Bero et al., 1998).
12Pour rendre les résultats de recherche accessibles aux milieux d’intervention, on doit présenter les résultats sous une forme appropriée à l’auditoire visé (Hughes et al., 2000). Plus une connaissance est transformée sous une forme familière à la cible visée, plus elle a de possibilités d’être transmise facilement, rapidement et à des coûts raisonnables (Roy, Guindon et Fortier, 1995).
13Il semblerait également que la qualité de la recherche soit moins importante pour en assurer son utilisation que son accent sur l’action (Blackburn et Demers, 1996 ; Demers, 1997 ; Denis, 2000 ; Hughes et al., 2000 ; Ncddr, 1996b). Les activités de transfert devraient donc prévoir la formulation de recommandations explicites quant aux actions à entreprendre (Hanney et al., 2003).
2.3 – Contacts personnels soutenus
14Pour qu’une connaissance spécifique soit utilisée dans un milieu de pratique, on a besoin de contacts directs, personnels entre les membres de l’organisation réceptrice et ceux qui portent le mandat de communiquer la connaissance (Backer, 1991). Selon Hanney et al., (2003), les contacts personnels entre chercheurs et utilisateurs potentiels constituent un autre des trois principaux éléments qui favorisent l’utilisation des résultats. De même, les travaux de Huberman (1989, 1994) montrent que, ultimement, les liens créés dans des processus interactifs soutenus (Sustained Interactivity) étaient la clé d’une meilleure utilisation de la recherche. Ces liens seraient plus importants que les connaissances transférées elles-mêmes, car celles-ci doivent continuellement être remises à niveau. D’autres auteurs affirment également que la source du message (l’organisation de la recherche, le chercheur ou la personne qui transmet l’information) compte davantage que le message comme tel dans le processus d’utilisation de la connaissance (Ncddr, 1996a).
15Selon certains, la tâche de vulgarisation ne ferait pas partie du mandat des chercheurs (Rotheram-Borus et al., 2000). Plusieurs chercheurs eux-mêmes affirment ne bénéficier ni des compétences, ni des ressources, ni du temps, ni de l’intérêt nécessaires pour transformer leurs résultats de recherche en guides directement utilisables par les intervenants et les décideurs (Margolis et Runyan, 1998). La mise à contribution d’organismes spécialisés dans le transfert de connaissances, experts en recherche documentaire et à l’affût des enjeux liés à un champ d’intervention spécifique pourrait s’avérer une solution gagnante, dont tireraient avantage tant les milieux de recherche que les milieux de pratique.
16En fait, le meilleur prédicteur du succès de l’utilisation serait l’intensité des contacts face-à-face entre les diffuseurs de la connaissance et les intervenants, c’est-à-dire la fréquence et la qualité du soutien, ainsi que sa continuité dans le temps (Ncddr, 1996b ; Roy, Guindon et Fortier, 1995). À cet égard, on recommande de maintenir le soutien à l’intervention sur une période s’échelonnant jusqu’à deux ans, en renforçant les interactions personnelles dans les premiers mois suivant l’implantation de l’innovation (Peterson & Emerick, 1983, cités dans Ncddr, 1996c).
3 – Vers un modèle de transfert de connaissances adapté au mouvement communautaire
17Tel que nous l’avons déjà mentionné, comme dans la plupart des milieux d’intervention psychosociale, les connaissances issues de la recherche sont encore relativement peu utilisées par les intervenants. L’étude de Hughes et ses collaborateurs (2000) montre l’importance de cibler des enjeux significatifs pour les intervenants et les décideurs, mais également de mieux cibler les priorités de changement. Cependant, les informations liées aux besoins particuliers des intervenants de divers domaines de pratique en termes de connaissances sont presque inexistantes. C’est précisément pour combler ce vide que nous avons réalisé une étude afin de déterminer les besoins en regard de l’utilisation de la recherche auprès de groupes communautaires québécois.
18Cette étude des besoins consistait dans un premier temps à l’identification des thèmes prioritaires aux yeux des intervenantes et coordonnatrices d’organismes communautaires québécois des secteurs Jeunesse, Femmes et Personnes aînées/âgées qui devraient faire l’objet d’un transfert de connaissances. Les résultats de cette première étape ont été présentés aux participantes afin qu’elles puissent les valider et proposer les moyens qu’elles jugeraient utiles et pertinents à inclure dans les stratégies de transfert qui pourraient être développées pour répondre aux besoins exprimés. Ces consultations, menées dans le cadre de groupes de discussion avec les participantes des trois secteurs ciblés ont également servi à leur exposer les conditions d’utilisation des connaissances présentées plus haut afin de voir jusqu’à quel point ces conditions seraient applicables dans le monde communautaire. Deux réunions avec un comité de suivi et plusieurs allers-retours au moment de préparer le rapport ont également permis de produire une série de recommandations concernant les suites à donner à l’étude. L’aboutissement de ce travail mené en étroite collaboration avec les principales parties intéressées nous amène à proposer un modèle de transfert de connaissances adapté aux réalités des secteurs touchés par cette étude.
4 – Pour un développement durable des pratiques : réutiliser, recycler et valoriser les connaissances
19Le principe qui guide le modèle proposé s’inspire du mouvement de développement durable que nous utilisons ici comme métaphore. Par définition, le développement durable vise à concilier le développement, l’équité sociale, la viabilité économique et le respect de l’environnement. Ce défi peut être relevé en appliquant le principe des 3RV : réduire, réutiliser, recycler et valoriser [1].
20Les travaux menés dans le cadre du projet nous ont convaincus que le transfert de connaissances dans les organismes communautaires devait respecter plusieurs de ces principes. D’abord, le mouvement communautaire repose sur des valeurs d’équité et de justice sociale. Le développement des pratiques doit bien sûr être économiquement viable. Mais surtout, tout effort de transfert de nouvelles connaissances doit nécessairement reposer sur le respect du contexte, des dynamiques locales et de l’environnement des utilisatrices potentielles.
21Ensuite, il faut construire sur ce qui existe dans ces environnements. Il ne s’agit donc pas de refaire le monde, mais bien de procéder dans un premier temps au recyclage des ressources, des expertises et des outils existants. Ce n’est qu’ensuite qu’il faut chercher ailleurs ce qu’il faudrait ajouter à ces connaissances disponibles, mais pas nécessairement accessibles. Ainsi, les activités de transfert de connaissances pourraient, par exemple, comporter 50 % de matériel existant (réutiliser et valoriser), 35 % de contenu recyclé et 15 % de connaissances nouvelles.
22La figure 1 présente le modèle proposé. Il part des groupes ciblés par les efforts de transfert de connaissances (Qui ?) avec lesquels on procède à une étude planifiée et systématique de leurs besoins en matière de nouvelles connaissances. Le développement d’activités de transfert (scénario) découle d’un examen méthodique du contexte des utilisateurs. Il s’agit de procéder à l’identification des organismes de formation et de transfert oeuvrant dans le milieu communautaire, d’établir des collaborations avec les acteurs sur le terrain, notamment afin d’éviter les dédoublements et la compétition entre eux, de procéder à un repérage systématique des connaissances, outils existants aux niveaux local, régional et national et enfin, de repérer dans les banques de données, les programmes ou les pratiques les plus prometteuses qui pourraient être diffusées. La dernière étape prévue dans le modèle consiste à évaluer les effets des efforts de transfert déployés. En d’autres mots : ce modèle devra être mis à l’épreuve dans le cadre d’une évaluation systématique des résultats qu’il produit.
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Mots-clés éditeurs : utilisation des résultats de recherche, modèles, transfert de connaissances, pratique psychosociale
Date de mise en ligne : 17/01/2013
https://doi.org/10.3917/lsdle.393.0023Notes
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[*]
Professeur au département de psychologie à l’Université de Montréal et Directeur de l’évaluation au Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP).
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Tiré du site Internet de Green Peace : http://www.greenpeace.ca/f/index.php