Notes
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[1]
Appellation que nous empruntons à P. MICHAUD-QUANTIN, Les petites encyclopédies du XIIIe siècle, Cahiers d’Histoire mondiale, t. 3, 1966, p. 580-595. Parmi les ouvrages de vulgarisation, les uns ont été écrits en latin, les autres en langue vulgaire. C’est à ces derniers que, comme le titre du présent article l’indique, nous nous intéresserons essentiellement ici.
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[2]
Il restait à déterminer les critères en fonction desquels sélectionner… Dans la mesure où nous laissons le lecteur seul juge de l’intérêt des études mentionnées, présenter cette bibliographie comme « sélective » est davantage une précaution destinée à excuser par avance nos éventuels oublis – en la matière il est très difficile, sinon impossible, d’être exhaustif – qu’une formule programmatique.
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[3]
Du moins en ce qui concerne les encyclopédies du XIIIe siècle écrites en français.
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[4]
Il s’agit du Livre I du Livre du Tresor de Brunetto Latini, du Placides et Timeo, de L’Image du Monde en vers et de son homologue en prose, de La Petite Philosophie, du Secret des Secrets en vers et du Secret des Secret en prose ainsi que du Sidrach.
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[5]
G. BEAUJOUAN, La science dans l’occident médiéval chrétien, Histoire générale des sciences, t. 1, Paris, 1957, p. 518.
-
[6]
Sur ce point, voir l’article de J. LE GOFF, Pourquoi le XIIIe siècle a-t-il été plus particulièrement un siècle d’encyclopédisme ?, L’enciclopedismo medievale, sous la dir. de M. PICONE, Ravenne, 1994, p. 21 s.
-
[7]
Sur ces « lecteurs de moyenne culture », assimilables en partie aux groupes dirigeants de la société et qui, n’ayant aucun grade universitaire et étant redevables de leur situation à leur habileté, à leur naissance ou à leur fortune, éprouvent le besoin impérieux de se forger une culture, voir M. de BOÜARD, Réflexions sur l’encyclopédisme médiéval, Actes du Colloque de Caen, 12-16 janvier 1987, sous la dir. de A. BECQ, Paris, 1991, p. 288.
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[8]
C’est notamment le cas de l’édition qu’a donnée V. MINERVINI du Libro di Sidrac, versione catalana, qui doit sa mention dans notre liste à son introduction ainsi qu’à l’ample bibliographie que cet ouvrage consacre à l’ensemble des versions du Sidrac, toutes langues réunies. Une telle édition, « indispensable à la connaissance du Sidrac » (jugement formulé par Fr. FERI-HUE dans le compte rendu qu’elle propose de ce livre dans Romania, t. 105, 1984, p. 385) méritait bien la place qu’on a bien voulu lui accorder.
-
[9]
M.S. STEINER fournit par exemple une bibliographie sur les traductions en langues romanes et non romanes du Sidrac dans son édition de 1994, p. 8-9 ; J. BARTUSCHAT donne, p. 395 s. de sa thèse, la liste des éditions des versions étrangères du Livre du Tresor.
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[10]
Les sources, ce sont à la fois, et en simplifiant à l’extrême, les grandes encyclopédies médiévales en latin de la fin du XIIe et du XIIIe siècle et des textes plus anciens ou plus lointains venant de l’Antiquité grecque ou latine ou bien encore des savants juifs et arabes.
-
[11]
Dans la présentation qu’elle propose du Sidrach, S.M. STEINER, Un témoignage de la diffusion encyclopédique au XIIIe siècle. Le Livre de Sidrach, Melun, Association « Mémoires », 1994, p. 4, en résume en ces termes le contenu : « Ainsi, on y aborde successivement la société, la vie matérielle, l’art de la guerre, la femme, l’éducation des enfants, les facultés de l’âme et les sentiments, les facultés intellectuelles, les arts et les techniques, l’histoire naturelle (animaux, géologie, anthropologie, lapidaire), la connaissance de l’univers (cosmogonie, astronomie, astrologie, météorologie), la médecine (reproduction des êtres humains, thérapeutique de certaines maladies, herbier), la religion (histoire biblique et évangélique, l’homme, les anges, les démons, les sacrements, les dogmes, le bien et le mal) ».
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[12]
Nous remercions Madame D. JACQUART d’avoir bien voulu nous donner son avis éclairé sur cette liste.
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[13]
«Histoire» a ici le sens de genèse.
-
[14]
Micrologus publie un volume thématique annuel depuis 1993. On pourrait ajouter à ces quelques titres celui de la revue History of Science dans laquelle on lit parfois des travaux sur le Moyen Âge.
-
[15]
Voir aussi du même auteur Lire dans le ciel. La bibliothèque de Simon de Phares, astrologue du XVe s., Bruxelles, 1994.
-
[16]
Voir par exemple l’article de Ch. BURNETT, Astrology and Medicine in the Middle Ages, The Society for the Social History of Medicine. Bulletin, t. 37, 1985, p. 16-18, ou bien encore celui, plus récent, de D. JACQUART, Médecine et astrologie à Paris dans la première moitié du XIVe siècle, Filosofia, scienza e astrologia nel Trecento europeo, éd. Gr. FEDERICI VESCOVINI et Fr. BAROCELLI, Padoue, 1992, p. 121-134.
-
[17]
Voir la récente mise au point faite par N. WEILL-PAROT, Les « images astrologiques » au Moyen Âge et à la Renaissance. Spéculations intellectuelles et pratiques magiques (XIIe-XVe siècle), Paris, 2002, p. 443-449.
-
[18]
De même d’ailleurs que la très riche bibliographie qui figure en fin de volume, p. 311- 378.
-
[19]
On pourrait notamment déplorer de ne trouver aucune référence à l’alchimie et aux travaux de R. HALLEUX, à la magie ou à l’optique (l’ouvrage de D.Ch. LINDBERG, Theories of vision from Al-Kindi to Kepler, Chicago, 1976, reste un outil indispensable), mais ce sont là des sujets rarement, pour ne pas dire jamais – du moins en ce qui concerne les deux premiers –, abordés dans les textes scientifiques en langue vulgaire qui nous intéressent ici. Qu’on nous pardonne également de ne pas avoir cité un chercheur comme L. THORNDIKE, référence incontournable en histoire des sciences, mais dont les publications dépassent le cadre chronologique étroit que nous avons fixé.
-
[20]
De diversis artibus, collection de travaux de l’Académie internationale d’histoire des sciences, Turnhout.
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[21]
C’est ainsi, par exemple, que les quatre grandes encyclopédies médiévales en latin que sont le Speculum maius de Vincent de Beauvais, le De naturis rerum d’Alexandre Neckam, le De proprietatibus rerum de Barthélémy l’Anglais et le Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré figurent dans la liste des sources utilisées par Brunetto Latini. Voir l’édition CARMODY, p. LVII- LXII.
-
[22]
En la matière, nous ne pouvons que renvoyer le chercheur à l’indispensable Bibliography of the Institute for Classical, Oriental, Medieval and Renaissance Studies de l’Université de Groningen dont la dernière mise à jour date de 1996 et qui fournit les références des principales études sur les encyclopédistes ayant écrit en latin.
-
[23]
Voir notamment son ouvrage Bartholomaeus Anglicus and his Encyclopedia, Londres, 1992.
-
[24]
Les recherches sur Barthélémy l’Anglais et plus particulièrement sur l’histoire de la diffusion et de l’utilisation du De proprietatibus rerum, sont, au sein de ladite équipe, menées par H. MEYER. Elles s’inscrivent dans un projet plus général qui concerne le rôle de l’encyclopédie dans l’expansion de l’écrit pragmatique.
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[25]
B. BEYER de RYKE (Université libre de Bruxelles) est responsable d’un projet de recherche visant à étudier le rapport entre le christianisme et le savoir profane dans les ouvrages encyclopédiques du Moyen Âge. Ce travail, qui porte plus particulièrement sur les prologues et préfaces ainsi que sur les principes d’organisation des textes encyclopédiques médiévaux, fait une place importante à l’œuvre de Barthélémy l’Anglais.
-
[26]
L’Atelier, fondé par J. SCHNEIDER, est dirigé actuellement par P. PÉGEOT.
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[27]
Nous empruntons la plupart des informations concernant l’Atelier Vincent de Beauvais à deux sites Internet entièrement consacrés au grand encyclopédiste : à celui de l’Atelier (Université de Nancy 2) bien sûr, mais aussi à celui de H. VOORBIJ de l’Université d’Utrecht qui, outre une présentation des projets de recherche les plus importants sur le Speculum maius, fournit une bibliographie complète des travaux sur Vincent de Beauvais. Pour un complément d’information sur les sites Vincent de Beauvais, voir l’article de M. PAULMIER- FOUCART et M.Chr. DUCHENNE, Les progrès de Vincent de Beauvais sur Internet, Vincent of Beauvais Newsletter, éd. G. GUZMAN, t. 23, 1998, p. 10-11.
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[28]
On en trouvera la liste dans le site de l’Atelier. Contentons-nous pour l’heure de quelques références : la revue Spicae-Cahiers de l’Atelier Vincent de Beauvais, et plus particulièrement le n°1 (1978) qui contient, p. 6-29, un article, encore très utile, de J. SCHNEIDER, Vincent de Beauvais. Orientation bibliographique ; Vincent de Beauvais : intentions et réceptions d’une œuvre encyclopédique au Moyen Âge. Actes du XIVe Colloque de l’Institut d’études médiévales. Université de Montréal, 27-30 avril 1988, éd. S. LUSIGNAN, M. PAULMIER-FOUCART et A. NADEAU, Cahiers d’Études médiévales, Cahier spécial, t. 4, 1990 ; Lector et compilator. Vincent de Beauvais, frère prêcheur. Un intellectuel et son milieu au XIIIe siècle, sous la dir. de S. LUSIGNAN et M. PAULMIER- FOUCART, Grâne, Éd. Créaphis, 1997.
-
[29]
Description des recherches d’A. FIJALKOWSKI sur les idées de Vincent de Beauvais en matière d’éducation et sur leur réception dans la Pologne médiévale dans Vincent of Beauvais Newsletter, t. 22, 1997, p. 4-5.
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[30]
Les recherches de St. SCHULER s’inscrivent dans le projet plus large dirigé par Chr. MEIER-STAUBACH décrit n. 24.
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[31]
Ce projet vise à étudier les techniques d’adaptation et de compilation qui sont celles d’un dominicain du XIIIe siècle.
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[32]
C’est à G. GUZMAN que l’on doit notamment l’édition du bulletin de liaison des chercheurs Vincent de Beauvais, le Vincent of Beauvais Newsletter déjà mentionné.
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[33]
Quant à la réédition des œuvres complètes d’Albert le Grand (édition qui vise à remplacer celle, maintenant ancienne, d’A. BORGNET), elle est actuellement menée par une équipe d’érudits allemands en collaboration avec l’Albertus-Magnus-Institut (Éd. Monasterii Westfalorum in aedibus Aschendorff).
-
[34]
O. KL A P P, Bibliographie d’histoire littéraire française, t. 18-38, Francfort, V. Klostermann, 1981-2001.
-
[35]
B. RIBÉMONT, Repères bibliographiques sur les encyclopédies médiévales de l’Occident latin (XIIe-XVe siècles), Vulgariser la science : les encyclopédies médiévales, Cahiers de Recherches médiévales, t. 6, 1999, p. 99-108. Il ne s’agit, comme le nom de cet article l’indique, que de fournir quelques repères.
-
[36]
M.W. TWOMEY, Appendix. Medieval Encyclopedias, Medieval Christian Literary Imagery. A guide to interpretation, éd. R.E. KASKE, col. A. GROOS et M.W. TWOMEY, Toronto, Univ. of Toronto Press, 1988, p. 182-215. Cette étude, qui a le mérite de passer en revue, rapidement il est vrai, chacune des encyclopédies dont il est ici question, fournit les références des éditions, celles des versions étrangères ainsi que celles de quelques ouvrages critiques.
-
[37]
Voir par exemple l’article de Ch. CONNOCHIE-BOURGNE, Comment li element sont assis: l’image de l’œuf cosmique dans quelques encyclopédies en langue vulgaire du XIIIe siècle, qui passe en revue tous les textes dont nous traitons à l’exception toutefois du Secret des Secrets.
-
[38]
C’est notamment le cas de la thèse de Ch. CONNOCHIE-BOURGNE sur l’Image du Monde, de celle de J. PLISSON sur le Livre du Tresor ou bien encore de l’ouvrage de Cl. THOMASSET sur le Placides et Timeo.
-
[39]
C’est, résumée, la critique que formule F.J. CARMODY au sujet de l’édition du Livre du Tresor donnée par P. Chabaille dans la préface de sa propre édition de cet ouvrage, p. IX-XI.
-
[40]
Ce qui est justement le cas de l’édition Chabaille qui, conformément à la méthode lachmanienne, propose un nombre considérable de variantes qui peuvent s’avérer très utiles. Sur ce point, cf. l’article de P. TORRI, Sulla tradizione manoscritta del Tresor: i codici Vat. Lat. 3203 e Vat. Reg. 1320, p. 255 n. 1.
-
[41]
Voir les remarques formulées par P. SWIGGERS sur l’édition de F.J. Carmody dans Le Tresor de Brunetto Latini et l’usage du français, p. 71 n. 14.
-
[42]
Voici la liste des abréviations utilisées : Li Livres dou Tresor (L. du T.) ; L’Image du monde (I. du M.) ; La Petite Philosophie (P.P.) ; Le Secret des Secrets (S. des S.) ; Placides et Timeo (P. et T.) ; Sidrach (Sid.).
-
[43]
B. RIBÉMONT, De Natura Rerum, p. 5.
-
[44]
Ibid., p. 5.
1. En guise de préliminaire
1 Décider d’écrire une bibliographie est toujours un projet ambitieux. La présenter comme une bibliographie « sélective » [2] couvrant une période déterminée et la limiter de surcroît non à un genre, celui de l’encyclopédie, mais à quelques textes représentatifs de ce genre rendent l’entreprise beaucoup plus raisonnable. Car si la production est abondante, elle n’est cependant pas pléthorique [3]: juste suffisamment importante pour justifier de la nécessité d’en faire une liste. Ces vingt dernières années ont en effet vu fleurir ouvrages collectifs, colloques, tables rondes, mélanges… consacrés le plus souvent non pas à une de ces œuvres précises, ce que l’on peut, sans doute, déplorer, mais à la production scientifique du Moyen Âge en général. Et il est bien rare que telle ou telle de ces études ne fasse pas référence à tel ou tel de ces textes. Nous avons sélectionné huit ouvrages [4] classés traditionnellement par la critique sous la rubrique encyclopédie et qui ont, entre autres, deux points communs. Le premier, c’est d’avoir été écrits durant le XIIIe siècle. Rien d’étonnant à cela si l’on considère que ce siècle, le « faîte du Moyen Âge », selon l’heureuse formule de G. Beaujouan [5], est la période d’apogée de l’encyclopédisme médiéval [6]. Le second, c’est d’avoir été rédigés en langue vulgaire, c’est-à-dire non plus en latin comme il était de coutume, mais en français et cela afin de répondre à la demande des laïcs, des gens du monde qui, à leur tour, sont désireux d’avoir accès à la science et à la disposition desquels il s’avère nécessaire de mettre des ouvrages de vulgarisation scientifique. L’engouement de cette nouvelle clientèle pour tout ce qui a trait au monde physique, à la petite philosophie de l’univers, va donc nécessiter un effort d’adaptation du clerc à ce public de non-spécialistes [7], effort dont témoignent les huit textes dont il sera question ici. Il existe bien entendu de très nombreuses versions autres que françaises des encyclopédies que, sauf exception [8], nous n’avons pas indiquées, pas plus d’ailleurs que les études s’y rapportant. Car c’est alors une bibliographie spécifique à chacun de ces huit textes qu’il aurait fallu écrire tant la moisson aurait été abondante. On s’en fera une idée en consultant notamment certains des articles ou des ouvrages mentionnés dans notre liste [9].
2 Il ne s’agit pas non plus de proposer une bibliographie portant sur l’histoire des sciences au Moyen Âge, domaine sans fond s’il en est, auquel se consacrent d’éminents spécialistes et dont on ne peut bien évidemment pas faire l’économie quand on étudie ces textes qui, pour être de vulgarisation, n’en sont pas moins « scientifiques ». Les encyclopédies en langue vulgaire étant, pour l’essentiel, issues de la pensée latine, rien ne peut remplacer le travail sur les originaux, c’est-à-dire sur les sources [10] de ces ouvrages qui sont avant tout des compilations. De plus, offrant en raccourci le système complet des connaissances usuelles, ces textes abordent presque tous les sujets relatifs au monde physique et aux choses divines [11]. Sans entrer dans le détail de l’histoire des sciences, sans chercher non plus à passer en revue de manière exhaustive toutes les questions qui peuvent être traitées dans une encyclopédie et nous en tenant aux publications les plus récentes [12], nous indiquerons quelques repères indispensables, quelques jalons qui, nous l’espérons, seront utiles à l’apprenti chercheur qui aborde un domaine aussi vaste que celui de l’histoire [13] de ces textes et qui se trouve confronté à un contenu aussi hétéroclite que déroutant.
3 Il convient, avant d’aborder des sujets plus précis, de signaler quelques revues : la revue trimestrielle Isis bien sûr et son indispensable complément, la Current Bibliography of the History of Science and Its Cultural Influences published by the University of Chicago Press for the History of Science Society ainsi que les revues Osiris, fondée par G. Sarton, et Micrologus [14].
4 Faisant une large place au monde physique, la plupart des petites encyclopédies ont quelques pages au moins dévolues aux phénomènes atmosphériques ou bien encore à l’astronomie. En matière de météorologie par exemple, on pourra se reporter à J. Ducos, La météorologie en français au Moyen Âge (XIIIe-XIVe siècles), Paris, Champion, 1998, ainsi qu’au recueil d’articles Le temps qu’il fait au Moyen Âge : phénomènes atmosphériques dans la littérature, la pensée scientifique et religieuse, éd. J. Ducos et Cl. Thomasset, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1998. En ce qui concerne l’astronomie, l’ouvrage de E. Grant, Planets, Stars and Orbs. The medieval Cosmos, 1200-1687, Cambridge, Cambridge U.P., 1994, est d’un intérêt capital. Pour l’astrologie, les travaux de J.P. Boudet s’imposent comme une évidence et notamment l’étude menée par ce chercheur sur ce qui constitue la principale source historiographique sur les astrologues et les astronomes du Moyen Âge occidental, à savoir Le Recueil des plus celebres astrologues de Simon de Phares, t. 1, Édition critique, t. 2, Présentation et commentaire, Paris, Champion, 1997-1999 [15]. Les liens entre l’astrologie et la médecine n’étant plus à démontrer [16] – bien qu’il convienne cependant de les nuancer [17] – la transition pour aborder le domaine suivant est toute trouvée. Sur l’histoire de la médecine au Moyen Âge, l’ouvrage publié sous la direction de M.D. Grmek, Histoire de la pensée médicale, 1. Antiquité et Moyen Âge, Paris, Seuil, 1995 (Rome, Laterza, 1993 pour l’éd. originale) nous semble d’un intérêt tout particulier [18] tout comme le travail monumental mené par D. Jacquart. Le cadre étroit de cet article ne nous autorisant qu’à une énumération plus que sommaire, nous ne donnerons que quelques titres puisés dans la bibliographie de ce chercheur : Le milieu médical en France du XIIe au XVe siècle, Genève, Droz, 1981 ; La science médicale occidentale entre deux renaissances, XIIe-XVe s., Aldershot, Variorum reprints, 1997 ; La médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, Fayard, 1998 ; en collaboration avec Fr. Micheau, La médecine arabe et l’Occident médiéval, Paris, Maisonneuve et Larose, 1996 (réimpr. de l’éd. de 1990) ; en collaboration avec Cl. Thomasset, Sexualité et savoir médical au Moyen Âge, Paris, PUF, 1985 (voir également la trad. anglaise avec mise à jour : Sexuality and medicine in the Middle Ages, Cambridge-Princeton, Polity Press-Princeton U.P., 1988). Sur l’enseignement et l’institutionalisation du savoir médical, on consultera avec profit le livre de J. Agrimi et Ch. Crisciani, Edocere medicos. Medicina scolastica nei secoli XIII-XV, Naples, Guerini e associati, 1988. L’étude des sources historiques étant indissociable de la réflexion épistémologique et beaucoup de domaines n’ayant pas été abordés dans les lignes qui précèdent [19], nous citerons les ouvrages suivants : le recueil d’articles de P. Kibre, Studies in medieval science : alchemy, astrology, mathematics and medicine, Londres, Hambledon Press, 1984 ; D.Ch. Lindberg, Science in the Middle Ages, Chicago, University of Chicago Press, 1980 ; E. Grant, The foundations of modern science in the Middle Ages : their religious, institutional and intellectual contexts, Cambridge-New York, Cambridge U.P., 1996 ; la 2e éd. mise à jour de La science antique et médiévale : des origines à 1450, sous la dir. de R. Taton, Paris, PUF, 1994 ; certains des volumes de la collection De diversis artibus [20]; et, pour finir, le recueil réunissant l’essentiel des articles publiés par G. Beaujouan de 1948 à 1987, Par raison de nombres : l’art du calcul et les savoirs médiévaux, Aldershot, Variorum reprints, 1991.
5 Signalons enfin deux lexiques qui, bien que n’incluant pas les encyclopédies dont il est ici question dans leurs dépouillements, s’avéreront très utiles à tous ceux qui sont confrontés à ces écrits scientifiques dans lesquels on trouve bien évidemment un grand nombre de termes qui ne sont pas répertoriés dans les dictionnaires d’ancien français traditionnels :
- Lexique de la langue scientifique (Astrologie, Mathématiques, Médecine). Matériaux pour le Dictionnaire de Moyen Français (DMF), sous la dir. de D. Jacquart et Cl. Thomasset (avec la collaboration de S. Bazin-Tacchella pour le vocabulaire de la médecine, de J.P. Boudet pour l’astronomie, l’astrologie, la divination et la magie, de Th. Charmasson pour l’astrologie et l’astronomie, de J. Ducos pour le lexique météorologique, et de H. L’Huillier pour la géométrie et les mathématiques), Paris, Klincksieck, 1997. Cette équipe, qui s’est considérablement agrandie grâce à l’arrivée de nouveaux chercheurs, travaille actuellement à l’élaboration du Dictionnaire du vocabulaire scientifique du Moyen Âge qui, en élargissant le corpus de base (avec l’intégration notamment de la plupart des encyclopédies en français du XIIIe siècle, ou bien encore d’un auteur comme Pierre de Crescens) ainsi que son champ d’application (on y notera l’entrée du vocabulaire de la psychologie, de celui des songes ou de la musique), vise à enrichir le précédent lexique.
- H. Spatz-Gerner, Vocabulaire commun et vocabulaire technique dans la littérature didactique du Moyen français (1330-1500). Contribution lexicologique en vue du Dictionnaire de Moyen Français, Thèse de doctorat, Université de Paris IV-Sorbonne, 1998.
6 Comment traiter des « petites encyclopédies », fussent-elles en français, sans évoquer également les grandes œuvres encyclopédiques du Moyen Âge latin quand on sait que celles-là utilisent, sous forme de traduction ou d’adaptation, des passages entiers de celles-ci [21], qui sont alors et à leur tour érigées au rang de sources ? Comment, dans ces conditions, ne pas mentionner le Speculum maius de Vincent de Beauvais, sans aucun doute l’encyclopédiste le plus fameux du XIIIe siècle et le plus représentatif de la mentalité médiévale, ou bien encore cette autre somme majeure qu’est le De proprietatibus rerum de Barthélémy l’Anglais ? Il nous a semblé impossible de ne pas évoquer, au moins en préambule de la présente étude, quelques grands « chantiers », quelques-uns au moins des plus importants programmes de recherche concernant non pas l’encyclopédisme médiéval en général, mais quelques-uns des encyclopédistes les plus illustres du XIIIe siècle [22]. Sur Barthélémy l’Anglais, on peut notamment citer les travaux de B. Van den Abeele et de son équipe, ceux de M.Ch. Seymour [23], ceux de Chr. Meier-Staubach et de l’équipe de Münster [24] ou bien encore ceux de B. Beyer de Ryke [25]. L’un des programmes de recherche les plus productifs est sans conteste celui qui est, depuis plusieurs années déjà, mené par l’Atelier Vincent de Beauvais [26] sur le Speculum maius et dont les travaux sont orientés dans deux directions : une recherche historique sur ce qu’il est légitime de considérer comme la plus grande encyclopédie médiévale et la constitution de bases de données [27]. Outre les travaux de l’Atelier [28], nous ne signalerons que les recherches engagées hors de France : celles de A. Fijalkowski [29], de St. Schuler [30], de H. Voorbij, de S. Lusignan et de l’équipe de Montréal ou bien encore d’E. Albrecht [31] ou de G. Guzman [32] pour n’en citer que quelques-unes.
7 Comment pourrions-nous conclure ce préambule sans évoquer le nom d’Albert le Grand ? Là aussi, la bibliographie est pléthorique, mais là encore nous devrons nous contenter de quelques titres : outre l’ouvrage d’Alain de Libera, Albert le Grand et la philosophie, Paris, Vrin, 1990, devenu un classique, on pourra consulter les deux recueils d’articles suivants : Albertus Magnus and the Sciences. Commemorative Essays, éd. J.A. Weisheipl, Toronto, Pontifical Institute of Medieval Studies, 1980 et Albertus Magnus Doctor Universalis 1280 / 1980, éd. G. Meyer et A. Zimmermann, Mayence, Matthias-Grünewald-Verl.,1980 [33].
8 Au terme de ce rapide parcours et de l’énumération de ces quelques études, on ne peut ressentir qu’un sentiment de frustration sinon encore d’échec. Ne pouvant être que partielle, une telle liste est forcément partiale et nous entendons déjà les récriminations des spécialistes devant l’absence de tel ou tel titre pourtant attendu ou tout simplement espéré. Notre prétention n’était pas, nous l’avons déjà signalé, de faire le tour de questions aussi vastes que toutes celles que nous avons abordées. Cela dépasse largement le cadre de nos compétences et un seul chercheur n’y suffirait pas. Nous avons simplement voulu fournir au néophyte ou tout simplement au non-spécialiste quelques repères afin de baliser un parcours qui s’avère toujours périlleux quand on ne dispose pas des bons instruments. Nous nous excusons donc par avance pour les oublis qui ne manqueront pas d’être remarqués, mais les bibliographies fournies à la fin des études mentionnées pallieront largement ces omissions. Il est temps maintenant d’entrer dans le vif de notre sujet, c’est-à-dire, comme aurait pu le dire un encyclopédiste du XIIIe siècle, de retourner à notre matière.
2. Considérations méthodologiques
9 Pour nous faciliter la tâche, nous avons eu recours aux principaux outils existants : à la bibliographie d’O. Klapp [34] bien sûr, mais également à l’International Medieval Bibliography (1980-1995) ou bien encore au Catalogue des thèses françaises pour n’en citer que quelques-uns, auxquels il faut ajouter deux études bibliographiques consacrées exclusivement à l’encyclopédie au Moyen Âge, celles de B. Ribémont [35] et de M.W. Twomey [36].
10 Les titres des études critiques n’indiquant généralement pas quelle(s) encyclopédie(s) y figure(nt), nous avons consulté la totalité des articles et ouvrages mentionnés : d’abord, pour vérifier qu’il y est effectivement question de tel ou tel de ces textes ; ensuite, un même article prenant souvent appui sur plusieurs textes, pour pouvoir faire mention, à la fin de chaque étude, des encyclopédies qui y sont effectivement traitées [37]; enfin, aucune des bibliographies consultées ne pouvant prétendre à l’exhaustivité, pour compléter, grâce aux références à d’autres ouvrages ou à d’autres articles fournies par ces études, notre propre répertoire de titres. Nous espérons ainsi éviter aux médiévistes un long travail de compulsation, certes nécessaire mais parfois bien fastidieux, et leur permettre, dans le cas d’une recherche ciblée, d’aller à l’essentiel.
11 Partant du principe que, pour le chercheur, une courte analyse est préférable à l’absence de tout commentaire et qu’une réflexion, pour être rapide, n’en est pas pour autant dénuée d’intérêt, nous avons signalé certains articles dans lesquels n’apparaît qu’une très brève allusion à l’œuvre considérée. Qu’on ne s’étonne donc pas de trouver à côté des études critiques incontournables et tout entières dévolues à un texte [38] des articles quantitativement de moindre importance, mais nous l’espérons, somme toute utiles.
12 Par commodité, notre bibliographie se divise en deux parties : la liste des études sélectionnées est précédée d’une rubrique qui, comme son nom l’indique, fournit les éditions existantes des encyclopédies, la première mentionnée étant celle qu’il convient de consulter en priorité. Nous n’avons délibérément pas exclu, et ce pour deux raisons, les vieilles éditions, dont on peut pourtant mettre en doute la valeur philologique. D’une part une édition, pour être ancienne et faite sans méthode ni rigueur [39], peut cependant, ne serait-ce que pour son introduction, son glossaire ou bien encore les variantes fournies [40], ne pas être dépourvue d’intérêt. D’autre part, les éditions modernes étant elles aussi parfois critiquables [41], nous ne nous sommes pas crue autorisée, quand choix il y avait, à en privilégier une – la plus récente ou une édition intégrale – au détriment d’une autre – la plus ancienne ou une édition partielle – et à priver ainsi le chercheur d’une référence qui peut toujours s’avérer intéressante. Pour en finir avec ces problèmes de méthode, nous signalerons que chaque étude critique est suivie du titre abrégé du ou des textes dont elle traite [42].
3. Bibliographie sélective
13
A. Éditions
Brunetto Latini, Li
Livres dou Tresor:
– Brunetto Latini,
Li Livres dou Tresor, éd. F. Carmody,
Genève, Slatkine Reprints,
14 1975 (réimpression de l’édition de Berkeley, Los Angeles, 1948), 458 p.
15 – Li Livres dou Tresor par Brunetto Latini, publié pour la première fois d’après les mss de la Bibliothèque Impériale, de la Bibliothèque de l’Arsenal, et plusieurs autres mss des départements et de l’étranger par P. Chabaille, Paris, Imprimerie impériale, 1863, 724 p.
16
Gossuin de Metz,
L’Image du monde:
Rédaction en prose
:
– L’Image du Monde de Maître
Gossouin, rédaction en prose, F. fr. n°574, éd. O.H. Prior,
17 Lausanne, Imprimeries Réunies, 1913, 216 p.
18
Rédaction en vers
:
– L’Image du Monde, une
encyclopédie du XIIIe siècle, édition critique et
commentaire de la première version, par Ch. Connochie-Bourgne, Thèse
d’État, Université de Paris
19 IV-Sorbonne, 1999, 1 130 p.
20
La
Petite Philosophie:
– La Petite Philosophie,
an anglo-norman poem of the XIIIth
century, text with introduction, notes and glossary, éd. W.H.
Trethewey, Oxford, Blackwell, 1939, 159 p.
21
Le
Secret des Secrets:
Rédaction en prose
:
– Jofroi de Waterford,
Servais Copale, Le Secré de Secrés,
éd. J. Monfrin, Thèse, École nationale des Chartes, 1947.
22
Rédaction en vers
:
– Pierre d’Abernun of Fetcham, Le
Secré de Secrez, éd. O.A. Beckerlegge from the
23 Unique Manuscript, B.N. f. fr. 25407, Oxford, Blackwell, 1944, 93 p.
24
Placides et Timeo :
–
Placides et Timéo ou Li secrés as
philosophes, éd. critique avec introduction et notes par
25 Cl.A. Thomasset, Genève-Paris, Droz, 1980, 401 p.
26
Sidrach:
Édition intégrale
:
– Sydrac le philosophe. Le
livre de la fontaine de toutes sciences. Edition
des enzyklopädischen Lehrdialogs aus dem XIII. Jahrundert, éd. E.
Ruhe, Wiesbaden, Dr
27 Ludwig Reichert Verlag, 2000, XVI-490 p.
28
Éditions partielles
:
–
Le Roman de Sydrac. Fontaine de toutes
sciences. Folios 1-56, éd.
S. Treanor,
29 Dissertation, Chapel Hill, 1939.
30 – Le Livre de Sydrac. Fontaine de toutes sciences. Folios 57-112, éd. W.M. Holler,
31 Dissertation, Chapel Hill, 1972, 331 p.
32 – S.M. Steiner, Un témoignage de la diffusion encyclopédique du XIIIe siècle. Le Livre de
33 Sidrach, édition critique et commentaire d’après les manuscrits de Paris et de Rome
34 (Premier Prologue, Catalogues de Questions, Second Prologue), Thèse, Université de
35 Paris IV-Sorbonne, 1985, CXXVIII-421 p. (résumé dans Perspectives médiévales, t. 12,
36 1986, p. 57-59).
37 – Le Livre de Sidrach, éd. critique d’après les mss de Paris et de Rome, Premier Prologue,
38 Catalogue des Questions, Second Prologue par S.M. Steiner, Melun, Association « Mémoires », 1994, 86 p.
39 B. Études critiques – S. Baldwin, Brunetto Latini’s Tresor: Approaching the End of an Era, La Corónica.
40 Spanish medieval Language and Literature Journal and Newsletter, t. 14, 1986, p. 177-
41 193. (L. du T.)
42 – J. Bartuschat, La littérature didactique et ses enjeux : Brunetto Latini et Bono Giamboni,
43 Thèse, Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, 1995, 438 p. (sur le Tresor en particulier, p. 136-167). (L. du T.)
44 – C. Beck, Approches du traitement de l’animal chez les encyclopédistes du XIIIe siècle, L’enciclopedismo medievale, sous la dir. de M. Picone, Ravenne, Longo, 1994, p. 163-178. (L. du T.)
45 – P.G. Beltrami, Per il testo del Tresor: appunti sull’ edizione di F.J. Carmody, Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Lettere e Filosofia, 3e sér., t. 18, 1988, p. 961-1009. (L. du T.)
46 – P.G. Beltrami, Tre schede sul Tresor. 1. Il sistema delle Scienze e la struttura del
47 Tresor. 2. Tresor e Tresoretto. 3. Aspetti della ricezione del Tresor, Annali della Scuola
48 Normale Superiore di Pisa, Classe di Lettere e Filosofia, 3e sér., t. 23, 1993, p. 115-190. (L. du T.)
49 – P.G. Beltrami, Appunti su vicende del Tresor : composizione, letture, riscritture,
50 L’enciclopedismo medievale, p. 311-328. (L. du T.)
51 – P. Bianchi De Vecchi, Problemi inerenti alla tradizione manoscritta del Sidrac, La
52 Filologia Romanza e i codizi, Atti del Convegno Messina-Università degli studi, 19-22
53 Dicembre 1991, t. 2, Messine, Ed. Sicania, 1993, p. 685-730. (Sid.)
54 – G. Bianciotto, Brunetto Latini : Livre du Trésor, Bestiaires du Moyen Âge, Paris, Stock,
55 1980, p. 146-208 (traduction en français moderne du bestiaire). (L. du T.)
56 – Brunetto Latini, Li Livres dou Tresor, Kindlers Neues Literatur Lexikon, sous la dir. de
57 W. Jens, t. 10, Munich, Kindler Verlag, 1990, p. 44. (L. du T.)
58 – Brunetto Latini, Li livres dou Tresor : The Book of the Treasure, trad. P. Barrette et S.
59 Baldwin, New York, Ed. Garland Pub., 1993 (traduction anglaise moderne). (L. du T.)
60 – H. Charpentier, Le Livre du Trésor de Brunetto Latini : mythe du rajeunissement ou idéal d’expérience ?, Vieillesse et vieillissement au Moyen Âge, Senefiance, t. 19, 1987, p. 41-54. (L. du T.)
61 – M. Ciccuto, Tresor di Brunetto Latini, Letteratura italiana. Le Opere, t. 1, Dalle Origini al Cinquecento, sous la dir. d’A. Asor Rosa, Turin, Giulio Einaudi ed., 1992, p. 45-
62 59. (L. du T.)
63 – Ch. Connochie-Bourgne, La fontaine de Barenton dans l’Image du Monde de
64 Gossuin de Metz. Réflexion sur le statut encyclopédique du merveilleux, Mélanges de Langue et Littérature françaises du Moyen Âge et de la Renaissance offerts à C. Foulon, t. 1, Brest, Institut de Français-Université de Haute-Bretagne, 1980, p. 37-48. (I. du M.)
65 – Ch. Connochie-Bourgne, La prière à travers l’Image du Monde, La prière au Moyen
66 Âge, Senefiance, t. 10, 1981, p. 133-145. (I. du M.)
67 – Ch. Connochie-Bourgne, L’Orient, réalité et discours, dans l’Image du Monde.
68 Images et signes de l’Orient dans l’Occident médiéval, Senefiance, t. 11, 1982, p. 129-142. (I. du M.)
69 – Ch. Connochie-Bourgne, Comment li element sont assis: l’image de l’œuf cosmique dans quelques encyclopédies en langue vulgaire du XIIIe siècle, Les quatre éléments dans la culture médiévale. Actes du Colloque des 25, 26 et 27 mars 1982 de l’Université de
70 Picardie, éd. D. Buschinger et A. Crépin, Amiens, Université de Picardie-Centre d’Études Médiévales, 1983, p. 37-48. (L. du T., I. du M., P.P., P. et T., Sid.)
71 – Ch. Connochie-Bourgne, L’œuvre exemplaire de la nature dans la première encyclopédie en langue française, Sciences, Techniques & Encyclopédies. Actes du colloque de Mortagne-au-Perche, 28-29 mars 1992, éd. D. Hüe, Caen, Paradigme, 1993, p. 65-85. (I. du M.)
72 – Ch. Connochie-Bourgne, La violence des éléments, La violence dans le monde médiéval, Senefiance, t. 36, 1994, p. 167-178. (L. du T., I. du M., P. et T.)
73 – Ch. Connochie-Bourgne, Nature et Clergie dans l’œuvre de vulgarisation scientifique de Gossuin de Metz (Image du Monde, 1245), Comprendre et maîtriser la nature au Moyen Âge, Mélanges d’histoire des sciences offerts à Guy Beaujouan, Genève,
74 Droz, 1994, p. 9-27. (I. du M.)
75 – Ch. Connochie-Bourgne, « Theorike » et « Theologie » dans le Tresor de Brunet Latin,
76 Le Divin. Discours encyclopédiques. Actes du colloque de Mortagne-au-Perche, 3-4 avril
77 1993, éd. D. Hüe, Caen, Paradigme, 1994, p. 125-137. (L. du T.)
78 – Ch. Connochie-Bourgne, Limites et diversités de l’Europe : Le parti pris par
79 Gossuin de Metz dans son encyclopédie (Image du Monde, 1245), De la Chrétienté à l’Europe. Actes du colloque d’Orléans, Mai 1993, sous la dir. de B. Ribémont, Orléans,
80 Paradigme, 1995, p. 49-62. (I. du M.)
81 – Ch. Connochie-Bourgne, Je, qui cest escrit en fis… Brunet Latin et Gossuin de Metz font entendre leurs voix, Auteurs, lecteurs, savoirs anonymes. Je & encyclopédies, éd.
82 B. Baillaud, J. de Gramont et D. Hüe, Cahiers Diderot, t. 8, 1996, p. 57-79. (L. du T., I. du M.)
83 – Ch. Connochie-Bourgne, Quelques aspects de la réception d’une œuvre encyclopédique au Moyen Âge : le cas de l’Image du monde, Littérales, t. 21, 1997, p. 221-244. (I. du M.)
84 – Ch. Connochie-Bourgne, Images de la terre dans les livres de clergie du XIIIe siècle :
85 Image du monde, Livre du Tresor, Livre de Sydrach, Placides et Timeo, Perspectives médiévales, Supplément au t. 24, 1998, p. 67-79. (L. du T., I. du M., P. et T., Sid.)
86 – Ch. Connochie-Bourgne, Le corps et l’âme de l’eau dans les « livres de clergie » du
87 XIIIe siècle, Sources et fontaines du Moyen Âge à l’Âge baroque. Actes du Colloque tenu à l’Université Paul-Valéry, les 28, 29 et 30 novembre 1996, Paris, Champion, 1998, p. 97-127. (L. du T., I. du M., P. et T., Sid.)
88 – Ch. Connochie-Bourgne, Le temps qu’il fait… expliqué par les premières encyclopédies en langue française (XIIIe siècle), Le temps qu’il fait au Moyen Âge.
89 Phénomènes atmosphériques dans la littérature, la pensée scientifique et religieuse, éd. J.
90 Ducos et Cl. Thomasset, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1998, p. 31-44. (L. du T., I. du M., P. et T., Sid.)
91 – Ch. Connochie-Bourgne, Pourquoi et comment réécrire une encyclopédie ? Deux rédactions de l’Image du Monde, Discours et savoirs : Encyclopédies médiévales, éd. B.
92 Baillaud, J. de Gramont et D. Hüe, Cahiers Diderot, t. 10, 1998, p. 143-154. (I. du M.) – Chr. Deluz, Des lointains merveilleux (d’après quelques textes géographiques et récits de voyage du Moyen Âge), De l’étranger à l’étrange ou la conjointure de la merveille, Senefiance, t. 25, 1988, p. 159-169. (L. du T., I. du M.)
93 – J. Ducos, Le clerc et les météores : constitution et évolution d’une culture encyclopédique, Le clerc au Moyen Âge, Senefiance, t. 37, 1995, p. 151-164. (L. du T.,
94 I. du M., P. et T., Sid.)
95 – J. Ducos, La météorologie en français au Moyen Âge (XIIIe-XIVe siècles), Paris,
96 Champion, 1998, 493 p. (L. du T., I. du M., S. des S., P. et T., Sid.)
97 – Tr. Ehlert, Komplexionenlehre und Diätetik im Buch Sidrach, Licht der Natur.
98 Medizin in Fachliteratur und Dichtung, sous la dir. de J. Domes, Göppingen,
99 Kümmerle Verlag, 1994, p. 81-100. (Sid.)
100 – Fr. Fery-Hue, Compte rendu de Placides et Timeo ou Li Secrés as philosophes. éd. critique avec introduction et notes par Cl.A. Thomasset, Genève-Paris, Droz, 1980 et de Cl. Thomasset, Une vision du monde à la fin du XIIIe siècle : commentaire du dialogue de Placides et Timeo, Genève, Droz, 1982, Romania, t. 105, 1984, p. 142-154. (P. et T.)
101 – Fr. Fery-Hue, Sidrac et les pierres précieuses, Revue d’Histoire des Textes, t. 28, 1998, p. 93-181. (Sid.)
102 – M. Frankowska-Terlecka, Skarbiec wiedzy Brunetta Latiniego (Li Livres dou Trésor de Brunetto Latini), Kwartalnik historii nauki i techniki, t. 26, 1981, p. 3-21 (résumé en français de l’article p. 20-21). (L. du T.)
103 – M. Frankowska-Terlecka, Skarbiec wiedzy Brunetta Latiniego. Trzynastowieczna mysl encyklopedyczna jako wyraz tendencji do upowszechniania wiedzy (Li Livres dou Tresor de Brunetto Latini. La pensée encyclopédique du XIIIe siècle en tant que manifestation de la tendance à la vulgarisation du savoir), Wroclaw, 1984, 158 p. (résumé en français de l’ouvrage p. 158-159). (L. du T.)
104 – T. Giermak-Zielinska, Les connecteurs dans un texte d’ancien français (sur l’exemple du Livres dou Tresor de Brunet Latin), Études de linguistique romane et slave, éd. W. Banys, L. Bednarczuk et K. Bogacki, Cracovie, 1992, p. 227-241. (L. du T.)
105 – Gossuin de Metz : Image du Monde, Kindlers Neues Literatur Lexikon, sous la dir. de
106 W. Jens, t. 9, Munich, Kindler Verlag, 1989, p. 704 s. (I. du M.)
107 – A. Henry, Un texte œnologique de Jofroi de Waterford et Servais Copale, Romania, t. 107, 1986, p. 1-37. (S. des S.)
108 – W.M. Holler, The Lapidary of Sidrac: New Evidence on the Origin of the Lapidaire chrétien, Manuscripta, t. 30, 1986, p. 181-190. (Sid.)
109 – B.J. Holloway, Brunetto Latini : an analytic bibliography, Londres, Grant & Cutler,
110 1986, 153 p. (L. du T.)
111 – B.J. Holloway, Brunetto Latini and England, Manuscripta, t. 31, 1987, p. 11-21. (L. du T.)
112 – D. Hüe, Le doigt du sage et le poing du fou, Le geste et les gestes au Moyen Âge,
113 Senefiance, t. 41, 1982, p. 273-292. (P. et T.)
114 – T. Hunt, A New Fragment of Jofroi de Waterford’s Segré de segrez, Romania, t. 118,
115 2000, p. 289-314. (S. des S.)
116 – J. Lacroix, Culture et vision historico-encyclopédique dans l’œuvre de Brunetto
117 Latini (1220-1295), Économie, politique et culture au Moyen Âge. Actes du Colloque,
118 Paris, 19 et 20 mai 1990, éd. D. Buschinger et W. Spiewok, Amiens, Université de
119 Picardie-Centre d’études médiévales, 1991, p. 119-135. (L. du T.)
120 – A. Lavrentiev, À propos de la ponctuation dans l’Image du monde, La Licorne, t. 52,
121 2000, p. 23-35. (I. du M.)
122 – O.S.H. Lie, Seksualiteit en de middeleeuwse leek. Over de seksuele ethiek in the
123 Boek van Sidrac en haar cultuurhistorische context (Sexuality and the medieval layman. On sexual ethics in the Boek van Sidrac and its cultural-historical context),
124 Wat is wijsheid ? Lekenethiek in de Middeleeuwse letterkunde, éd. J. Reynaert et al.,
125 Nederlandse Literatuur en Cultuur in de Middeleeuwen, t. 9, 1994, p. 116-131 et 389-394. (Sid.)
126 – M. Longobardi, Recupero d’archivio di un frammento del Sidrac, Pluteus, t. 4-5,
127 1986-1987, p. 231-246. (Sid.)
128 – M. Longobardi, Ancora tre frammenti del Sidrac di Bologna con un commento al
129 Pater Noster, Pluteus, t. 6-7, 1988-9, p. 97-122. (Sid.)
130 – D. Lorée, Le statut du Secret des Secrets dans la diffusion encyclopédique du Moyen
131 Âge, Discours et savoirs : Encyclopédies médiévales, éd. B. Baillaud, J. de Gramont et
132 D. Hüe, Cahiers Diderot, t. 10, 1998, p. 155-171. (S. des S.)
133 – R. Luff, Brunetto Latinis Li Livres dou Tresor: ein Handbuch für Politiker,
134 Wissensvermittlung im europäischen Mittelalter. Imago mundi-Werke und ihre
135 Prologe, Tübingen, Niemeyer, 1999, p. 262-313. (L. du T.)
136 – R. Luff, Das Rätsel um den altfranzösischen Livre de Sidrac, Wissensvermittlung im europäischen Mittelalter, p. 159-213. (Sid.)
137 – R. Luff, Textauszug aus dem Livre de Sidrac (Rahmenerzählung),
138 Wissensvermittlung im europäischen Mittelalter, p. 499-507. (Sid.)
139 – J. Maurice, La formule Et sachiés que, indice de la spécificité du Livre des animaux de
140 Brunetto Latini, Romania, t. 106, 1985, p. 527-538. (L. du T.)
141 – J. Maurice, Le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival et le Livre des animaux de
142 Brunetto Latini : les bestiaires de la seconde moitié du XIIIe siècle, Thèse d’État, Univ. de
143 Poitiers, 1989, 1 174 p. (L. du T.)
144 – J. Maurice, Croyances populaires et Histoire dans le Livre des animaux: jeux de polyphonie dans un bestiaire de la seconde moitié du XIIIe siècle, Romania, t. 111,
145 1990, p. 153-178. (L. du T.)
146 – J. Maurice, Signes animaux au XIIIe siècle dans les bestiaires moralisés et dans le bestiaire « encyclopédique » de Brunetto Latini, L’animalité. Hommes et animaux dans la littérature française, éd. A. Niderst, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 1994, p. 39-54. (L. du T.)
147 – J. Maurice, La place du Livre des animaux de Brunetto Latini dans la tradition des bestiaires médiévaux, Bestiarien im Spannungsfeld zwischen Mittelalter und Moderne, sous la dir. de G. Febel et G. Maag, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 1997, p. 40-47. (L. du T.)
148 – Chr. Meier, Grundzüge der mittelalterlichen Enzyklopädik. Zu Inhalten, Formen und Funktionen einer problematischen Gattung, Literatur und Laienbildung im
149 Spätmittelalter und der Reformationszeit, sous la dir. de L. Grenzmann et K.
150 Stackmann, Stuttgart, Metzler, 1984, p. 457-500. (L. du T., I. du M.)
151 – Chr. Meier, Cosmos politicus. Der Funktionswandel der Enzyklopädie bei Brunetto
152 Latini, Frühmittelalterliche Studien, t. 22, 1988, p. 315-356. (L. du T.)
153 – Chr. Meier, Vom Homo Coelestis zum Homo Faber. Die Reorganisation der mittelalterlichen Enzyklopädie für neue Gebrauchsfunktionen bei Vinzenz von
154 Beauvais und Brunetto Latini, Pragmatische Schriftlichkeit im Mittelalter.
155 Erscheinungsformen und Entwicklungsstufen, sous la dir. de H. Keller, K. Grubmüller et N. Staubach, Munich, Wilhelm Fink Verlag, 1992, p. 157-175. (L. du T.)
156 – Chr. Meier, Organisation of Knowledge and Encyclopaedic ordo: Functions and
157 Purposes of a Universal Literary Genre, Pre-Modern Encyclopaedic Texts,
158 Proceedings of the Second Comers Congress, Groningen, 1-4 July 1996, éd. P.
159 Binkley, Leyde, Brill, 1997, p. 103-126. (L. du T.)
160 – M.A. Michael, A manuscript wedding gift from Philippa of Hainault to Edward III,
161 The Burlington Magazine, t. 127, 1985, p. 582-598. (L. du T., S. des S.)
162 – V. Minervini, Il Libro di Sidrac. Versione catalana, Bari, Lerici, 1982, 398 p. (Sid.)
163 – J. Monfrin, La place du Secret des Secrets dans la littérature française médiévale,
164 Pseudo-Aristotle, Sources and Influences, éd. W.F. Ryan et C.B. Schmitt, Londres,
165 Wartburg Institute, 1982, p. 73-113. (S. des S.)
166 – M. Moulis, Encyclopédisme et éducation : un inventaire de quelques procédés d’exposition dans le Dialogue de Placides et Timéo, Éducation, apprentissages, initiation au Moyen Âge. Actes du premier colloque international de Montpellier, Université de
167 Paul-Valéry, nov. 1991, Les Cahiers du C.R.I.S.I.M.A, t. 2, 1993, p. 333-346. (P. et T.) – M. Pfister, Brunetto Latinis Livre du Tresor, Schreiben in einer anderen Sprache, Zur
168 Internationalität romanischer Sprachen und Literaturen, Romanistisches Kolloquium
169 XIII, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2000, p. 53-63. (L. du T.)
170 – J. Plisson, Science et littérature au XIIIe siècle. Un vulgarisateur : Brunetto Latini, Thèse,
171 Université d’Aix-Marseille, 1993, 402 p. et 121 p. (fournit notamment la traduction en français moderne de la première partie du Tresor d’après l’éd. Carmody). (L. du T.)
172 – D.E. Prince, Textual History of Li Livres dou tresor : Fitting the Pieces Together,
173 Manuscripta, t. 37, 1993, p. 276-289. (L. du T.)
174 – B. Ribémont, Statut de l’astronomie et évolution des connaissances sur le cosmos chez les vulgarisateurs médiévaux : le cas de quelques encyclopédies en langue vernaculaire, Observer, lire, écrire le ciel au Moyen Âge. Actes du colloque d’Orléans, 22-
175 23 avril 1989, sous la dir. de B. Ribémont, Paris, Klincksieck, 1991, p. 283-300. (L. du
176 T., I. du M.)
177 – B. Ribémont, L’inconnu géographique des encyclopédies médiévales : fermeture et étrangeté, Nouveaux mondes et mondes nouveaux au Moyen Âge. Actes du colloque du Centre d’Études médiévales de l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens, mars
178 1992, éd. D. Buschinger et W. Spiewok, Greifswald, Reineke-Verlag, 1994, p. 115-
179 126. (L. du T., I. du M.)
180 – B. Ribémont, Un cheval « didactique » : le cheval des encyclopédistes, Le cheval en
181 France au Moyen Âge, éd. B. Prévot et B. Ribémont, Orléans-Caen, Paradigme, 1994, p. 255-306. (L. du T.)
182 – B. Ribémont : De Natura Rerum. Études sur les encyclopédies médiévales, Orléans,
183
Paradigme, 1995 (recueil d’articles réunissant, avec quelques
modifications et mises à jour, quelques-uns des travaux de B. Ribémont dont on
trouvera les références exactes dans ledit recueil) :
– Encyclopédie, politique, histoire et géographie. Brunetto
Latini, la France et l’Europe, p. 337-370. (L. du
T.)
184 – La nature du corps humain chez les encyclopédistes. L’exemple du Livre des propriétés des choses, p. 151-183. (L. du T., P. et T.)
185 – La vision de la nature chez les encyclopédistes du Moyen Âge : « nature naturante et nature naturée », p. 109-128. (P. et T.)
186 – L’encyclopédisme médiéval et la notion d’instinct animal, p. 383-399. (L. de T., P. et T.)
187 – L’encyclopédisme médiéval et la question de l’organisation du savoir, p. 69-86. (L. du T.)
188 – Les encyclopédistes et la domesticité animale. Quelques exemples d’oiseaux à la ferme, p. 415-434. (L. du T.)
189 – Les encyclopédistes et l’histoire. I. De Francion à Hugues Capet, p. 287-313. (L. du
190 T., I. du M.)
191 – Les encyclopédistes et l’histoire. II. Le temps de l’histoire chez Brunetto Latini, p. 315-335. (L. du T.)
192 – Météorologie et imaginaire : le cas de l’Etna, p. 371-382. (L. du T.)
193 – Un exemple d’image didactique dans l’encyclopédisme et le milieu savant : la terre percée, p. 217-267. (L. du T., I. du M.)
194 – Vers et prose dans l’écriture à caractère scientifique médiévale : l’exemple de l’encyclopédisme, p. 87-106. (I. du M.)
195 – B. Ribémont, Encyclopédisme médiéval et modernité, Le Moyen Âge dans la modernité. Mélanges offerts à R. Dragonetti, éd. J.R. Scheidegger, S. Girardet et E.
196 Hicks, Paris, Champion, 1996, p. 381-394. (L. du T., I. du M., P. et T.)
197 – B. Ribémont, L’établissement du genre encyclopédique au Moyen Âge, Littérales, t. 21, 1997, p. 189-206. (L. du T., I. du M., P. et T.)
198 – B. Ribémont, S. Sodigné-Costes, Aqua domestica: l’eau et les techniques de l’eau dans les encyclopédies médiévales, Sciences, Techniques & Encyclopédies. Actes du colloque de Mortagne-au-Perche, 28-29 mars 1992, éd. D. Hüe, Caen, Paradigme, 1993, p. 301-320. (L. du T., I. du M., P. et T.)
199 – G. Ronchi, Tresor, Trattato della Sfera, Composizione del Mondo : una serie di derivazioni, Miscellanea di studi in onore di Aurelio Roncaglia a cinquant’anni dalla sua laurea, Modène, Mucchi Editore, 1989, p. 1161-1175. (L. du T.)
200 – D. Ruhe, L’ymage du monde qui commence a Dieu et a Dieu prent fin. Zur Rolle der Theologie in französischen Enzyklopädien des späten Mittelalters, Geistliche
201 Aspekte mittelalterlicher Naturlehre, Symposion 30 November-2 Dezember 1990, sous la dir. de B.K. Vollmann, Wiesbaden, Dr. Ludwig Reichert Verlag, 1993, p. 69-85. (L. du T., I. du M., P. et T., Sid.)
202 – D. Ruhe, La Roe D’Astronomie. Le Livre de Sidrac et les encyclopédies françaises du
203 Moyen Âge, L’enciclopedismo medievale, p. 293-310. (Sid.)
204 – E. Ruhe, Wissensvermittlung in Frage und Antwort. Der enzyklopädische
205 Lehrdialog Le Livre de Sidrac, Wissensliteratur im Mittelalter und in der Frühen
206 Neuzeit. Bedingungen, Typen, Publikum, Sprache, sous la dir. de H. Brunner et N.R.
207 Wolf, Wiesbaden, Dr. Ludwig Reichert Verlag, 1993, p. 26-35. (Sid.)
208 – S. Segre-Amar, Su un codice parigino del Tresor, Studi Francesi, t. 71, 1980, p. 256-
209 261. (L. du T.)
210 – S. Sodigné-Costes, Du boa au monstre volant : réalité et mythe du dragon chez les encyclopédistes du XIIIe siècle, Le Dragon dans la culture médiévale, Colloque du Mont-
211 Saint-Michel, 31 octobre-1er novembre 1993, éd. D. Buschinger et W. Spiewok,
212 Greifswald, Reineke-Verlag, 1994, p. 65-75. (L. du T.)
213 – O. Soutet, Cl. Thomasset, Les étymologies dans le dialogue de Placides et Timéo,
214 Razo, t. 5, 1985, p. 121-126. (P. et T.)
215 – S.M. Steiner, Les quatre éléments dans Le Livre de Sidrac(Ms. B.N. fr. 1160),
216 Perspectives médiévales, t. 16, 1990, p. 89-102. (Sid.)
217 – P. Swiggers, Le Tresor de Brunetto Latini et l’usage du français, Schreiben in einer anderen Sprache, Zur Internationalität romanischer Sprachen und Literaturen,
218 Romanistisches Kolloquium XIII, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2000, p. 65-84. (L. du T.)
219 – Cl. Thomasset, Une vision du monde à la fin du XIIIe siècle. Commentaire du dialogue du
220 Placides et Timéo, Genève, Droz, 1982, 339 p. (P. et T.)
221 – P. Torri, Sulla tradizione manoscritta del Tresor: i codici Vat. Lat. 3203 e Vat. Reg.
222 1320, Rivista di Letteratura italiana, t. 10, 1992, p. 255-279. (L. du T.)
223 – A. Ventura, L’iconografia letteraria di Brunetto Latini, Studi Medievali, 3e sér., t. 38,
224 1997, p. 499-528. (L. du T.)
225 – Fr. Vielliard, La tradition manuscrite du Livre dou Tresor de Brunet Latin. Mise au point, Romania, t. 111, 1990, p. 141-152. (L. du T.)
226 – M.J. Ward, Another Occurrence of the Virgil Legends : Thomas III, Marquis of
227 Saluces’ Le Livre du Chevalier Errant, and Gossouin de Metz’ L’Image du Monde,
228 Medioevo Romanzo, t. 10, 1985, p. 371-389. (I. du M.)
229 – B. Weisel, Die Überlieferung des Livre de Sidrac in Handschriften und Drucken,
230 Wissensliteratur im Mittelalter und in der Frühen Neuzeit. Bedingungen, p. 53-66. (Sid.) – B. Wins, Le Livre de Sidrac. Stand der Forschung und neue Ergebnisse,
231 Wissensliteratur im Mittelalter und in der Frühen Neuzeit. Bedingungen, 1993, p. 36-52. (Sid.)
232
Il est un domaine que nous n’avons pas exploré, mais dont il
convient cependant de dire un mot. C’est celui des études linguistiques qui
intègrent parfois, bien qu’encore trop rarement, les encyclopédies en langue
vulgaire dans leur corpus, ces textes constituant un réservoir de matériaux
nouveaux pour l’étude de la langue du Moyen Âge. Parmi ces ouvrages, nous
citerons :
– A. Bertin, L’expression de la
cause en Ancien français, Genève, Droz, 1997, 207 p. (L. du T., I. du
M., P. et T.)
233 – Cl. Buridant, Grammaire nouvelle de l’ancien français, Paris, SEDES, 2000, 800 p. (L. du T., I. du M., P. et T., S. des S.)
234 – Chr. Silvi, L’expression du vrai dans le discours scientifique médiéval en langue vulgaire
235 (XIIIe-début XIVe siècle) : étude linguistique, Thèse, Université de Paris IV, 462 p. (L. du T., I. du M., P.P, P. et T., S. des S.)
236 – O. Soutet, La concession en français des origines au XVIe siècle. Problèmes généraux. Les tours prépositionnels, Genève, Droz, 1990, 186 p. (L. du T., P. et T.)
237 – O. Soutet, La concession dans la phrase complexe en français des origines au XVIe siècle,
238 Genève, Droz, 1992, 252 p. (L. du T., P. et T.)
239 Dans l’avant-propos de son recueil d’articles consacré à l’encyclopédisme médiéval, B. Ribémont [43] émettait un vœu pieu, « celui de voir se développer l’étude de ces textes trop souvent négligés ». À notre tour d’espérer que cette bibliographie donnera envie à l’étudiant, au médiéviste ou bien encore à l’historien des sciences de (re-)découvrir ces ouvrages « certes difficiles d’accès, insuffisamment ou mal édités, qui font un peu peur » [44] et d’y consacrer une recherche ou, pourquoi pas, d’en proposer, du moins pour certains d’entre eux, une nouvelle édition. Faire avancer les choses : les encyclopédistes y ont sans doute, en leur temps et à leur manière, contribué. À nous de suivre leur exemple. C’est à cette condition que l’on pourra apprécier à sa juste valeur un genre, celui de l’encyclopédie, longtemps négligé mais que des études nombreuses et de qualité ont contribué à faire connaître et à réhabiliter. Que cette bibliographie soit donc plus qu’une simple liste : plus qu’une incitation, un plaidoyer.
Notes
-
[1]
Appellation que nous empruntons à P. MICHAUD-QUANTIN, Les petites encyclopédies du XIIIe siècle, Cahiers d’Histoire mondiale, t. 3, 1966, p. 580-595. Parmi les ouvrages de vulgarisation, les uns ont été écrits en latin, les autres en langue vulgaire. C’est à ces derniers que, comme le titre du présent article l’indique, nous nous intéresserons essentiellement ici.
-
[2]
Il restait à déterminer les critères en fonction desquels sélectionner… Dans la mesure où nous laissons le lecteur seul juge de l’intérêt des études mentionnées, présenter cette bibliographie comme « sélective » est davantage une précaution destinée à excuser par avance nos éventuels oublis – en la matière il est très difficile, sinon impossible, d’être exhaustif – qu’une formule programmatique.
-
[3]
Du moins en ce qui concerne les encyclopédies du XIIIe siècle écrites en français.
-
[4]
Il s’agit du Livre I du Livre du Tresor de Brunetto Latini, du Placides et Timeo, de L’Image du Monde en vers et de son homologue en prose, de La Petite Philosophie, du Secret des Secrets en vers et du Secret des Secret en prose ainsi que du Sidrach.
-
[5]
G. BEAUJOUAN, La science dans l’occident médiéval chrétien, Histoire générale des sciences, t. 1, Paris, 1957, p. 518.
-
[6]
Sur ce point, voir l’article de J. LE GOFF, Pourquoi le XIIIe siècle a-t-il été plus particulièrement un siècle d’encyclopédisme ?, L’enciclopedismo medievale, sous la dir. de M. PICONE, Ravenne, 1994, p. 21 s.
-
[7]
Sur ces « lecteurs de moyenne culture », assimilables en partie aux groupes dirigeants de la société et qui, n’ayant aucun grade universitaire et étant redevables de leur situation à leur habileté, à leur naissance ou à leur fortune, éprouvent le besoin impérieux de se forger une culture, voir M. de BOÜARD, Réflexions sur l’encyclopédisme médiéval, Actes du Colloque de Caen, 12-16 janvier 1987, sous la dir. de A. BECQ, Paris, 1991, p. 288.
-
[8]
C’est notamment le cas de l’édition qu’a donnée V. MINERVINI du Libro di Sidrac, versione catalana, qui doit sa mention dans notre liste à son introduction ainsi qu’à l’ample bibliographie que cet ouvrage consacre à l’ensemble des versions du Sidrac, toutes langues réunies. Une telle édition, « indispensable à la connaissance du Sidrac » (jugement formulé par Fr. FERI-HUE dans le compte rendu qu’elle propose de ce livre dans Romania, t. 105, 1984, p. 385) méritait bien la place qu’on a bien voulu lui accorder.
-
[9]
M.S. STEINER fournit par exemple une bibliographie sur les traductions en langues romanes et non romanes du Sidrac dans son édition de 1994, p. 8-9 ; J. BARTUSCHAT donne, p. 395 s. de sa thèse, la liste des éditions des versions étrangères du Livre du Tresor.
-
[10]
Les sources, ce sont à la fois, et en simplifiant à l’extrême, les grandes encyclopédies médiévales en latin de la fin du XIIe et du XIIIe siècle et des textes plus anciens ou plus lointains venant de l’Antiquité grecque ou latine ou bien encore des savants juifs et arabes.
-
[11]
Dans la présentation qu’elle propose du Sidrach, S.M. STEINER, Un témoignage de la diffusion encyclopédique au XIIIe siècle. Le Livre de Sidrach, Melun, Association « Mémoires », 1994, p. 4, en résume en ces termes le contenu : « Ainsi, on y aborde successivement la société, la vie matérielle, l’art de la guerre, la femme, l’éducation des enfants, les facultés de l’âme et les sentiments, les facultés intellectuelles, les arts et les techniques, l’histoire naturelle (animaux, géologie, anthropologie, lapidaire), la connaissance de l’univers (cosmogonie, astronomie, astrologie, météorologie), la médecine (reproduction des êtres humains, thérapeutique de certaines maladies, herbier), la religion (histoire biblique et évangélique, l’homme, les anges, les démons, les sacrements, les dogmes, le bien et le mal) ».
-
[12]
Nous remercions Madame D. JACQUART d’avoir bien voulu nous donner son avis éclairé sur cette liste.
-
[13]
«Histoire» a ici le sens de genèse.
-
[14]
Micrologus publie un volume thématique annuel depuis 1993. On pourrait ajouter à ces quelques titres celui de la revue History of Science dans laquelle on lit parfois des travaux sur le Moyen Âge.
-
[15]
Voir aussi du même auteur Lire dans le ciel. La bibliothèque de Simon de Phares, astrologue du XVe s., Bruxelles, 1994.
-
[16]
Voir par exemple l’article de Ch. BURNETT, Astrology and Medicine in the Middle Ages, The Society for the Social History of Medicine. Bulletin, t. 37, 1985, p. 16-18, ou bien encore celui, plus récent, de D. JACQUART, Médecine et astrologie à Paris dans la première moitié du XIVe siècle, Filosofia, scienza e astrologia nel Trecento europeo, éd. Gr. FEDERICI VESCOVINI et Fr. BAROCELLI, Padoue, 1992, p. 121-134.
-
[17]
Voir la récente mise au point faite par N. WEILL-PAROT, Les « images astrologiques » au Moyen Âge et à la Renaissance. Spéculations intellectuelles et pratiques magiques (XIIe-XVe siècle), Paris, 2002, p. 443-449.
-
[18]
De même d’ailleurs que la très riche bibliographie qui figure en fin de volume, p. 311- 378.
-
[19]
On pourrait notamment déplorer de ne trouver aucune référence à l’alchimie et aux travaux de R. HALLEUX, à la magie ou à l’optique (l’ouvrage de D.Ch. LINDBERG, Theories of vision from Al-Kindi to Kepler, Chicago, 1976, reste un outil indispensable), mais ce sont là des sujets rarement, pour ne pas dire jamais – du moins en ce qui concerne les deux premiers –, abordés dans les textes scientifiques en langue vulgaire qui nous intéressent ici. Qu’on nous pardonne également de ne pas avoir cité un chercheur comme L. THORNDIKE, référence incontournable en histoire des sciences, mais dont les publications dépassent le cadre chronologique étroit que nous avons fixé.
-
[20]
De diversis artibus, collection de travaux de l’Académie internationale d’histoire des sciences, Turnhout.
-
[21]
C’est ainsi, par exemple, que les quatre grandes encyclopédies médiévales en latin que sont le Speculum maius de Vincent de Beauvais, le De naturis rerum d’Alexandre Neckam, le De proprietatibus rerum de Barthélémy l’Anglais et le Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré figurent dans la liste des sources utilisées par Brunetto Latini. Voir l’édition CARMODY, p. LVII- LXII.
-
[22]
En la matière, nous ne pouvons que renvoyer le chercheur à l’indispensable Bibliography of the Institute for Classical, Oriental, Medieval and Renaissance Studies de l’Université de Groningen dont la dernière mise à jour date de 1996 et qui fournit les références des principales études sur les encyclopédistes ayant écrit en latin.
-
[23]
Voir notamment son ouvrage Bartholomaeus Anglicus and his Encyclopedia, Londres, 1992.
-
[24]
Les recherches sur Barthélémy l’Anglais et plus particulièrement sur l’histoire de la diffusion et de l’utilisation du De proprietatibus rerum, sont, au sein de ladite équipe, menées par H. MEYER. Elles s’inscrivent dans un projet plus général qui concerne le rôle de l’encyclopédie dans l’expansion de l’écrit pragmatique.
-
[25]
B. BEYER de RYKE (Université libre de Bruxelles) est responsable d’un projet de recherche visant à étudier le rapport entre le christianisme et le savoir profane dans les ouvrages encyclopédiques du Moyen Âge. Ce travail, qui porte plus particulièrement sur les prologues et préfaces ainsi que sur les principes d’organisation des textes encyclopédiques médiévaux, fait une place importante à l’œuvre de Barthélémy l’Anglais.
-
[26]
L’Atelier, fondé par J. SCHNEIDER, est dirigé actuellement par P. PÉGEOT.
-
[27]
Nous empruntons la plupart des informations concernant l’Atelier Vincent de Beauvais à deux sites Internet entièrement consacrés au grand encyclopédiste : à celui de l’Atelier (Université de Nancy 2) bien sûr, mais aussi à celui de H. VOORBIJ de l’Université d’Utrecht qui, outre une présentation des projets de recherche les plus importants sur le Speculum maius, fournit une bibliographie complète des travaux sur Vincent de Beauvais. Pour un complément d’information sur les sites Vincent de Beauvais, voir l’article de M. PAULMIER- FOUCART et M.Chr. DUCHENNE, Les progrès de Vincent de Beauvais sur Internet, Vincent of Beauvais Newsletter, éd. G. GUZMAN, t. 23, 1998, p. 10-11.
-
[28]
On en trouvera la liste dans le site de l’Atelier. Contentons-nous pour l’heure de quelques références : la revue Spicae-Cahiers de l’Atelier Vincent de Beauvais, et plus particulièrement le n°1 (1978) qui contient, p. 6-29, un article, encore très utile, de J. SCHNEIDER, Vincent de Beauvais. Orientation bibliographique ; Vincent de Beauvais : intentions et réceptions d’une œuvre encyclopédique au Moyen Âge. Actes du XIVe Colloque de l’Institut d’études médiévales. Université de Montréal, 27-30 avril 1988, éd. S. LUSIGNAN, M. PAULMIER-FOUCART et A. NADEAU, Cahiers d’Études médiévales, Cahier spécial, t. 4, 1990 ; Lector et compilator. Vincent de Beauvais, frère prêcheur. Un intellectuel et son milieu au XIIIe siècle, sous la dir. de S. LUSIGNAN et M. PAULMIER- FOUCART, Grâne, Éd. Créaphis, 1997.
-
[29]
Description des recherches d’A. FIJALKOWSKI sur les idées de Vincent de Beauvais en matière d’éducation et sur leur réception dans la Pologne médiévale dans Vincent of Beauvais Newsletter, t. 22, 1997, p. 4-5.
-
[30]
Les recherches de St. SCHULER s’inscrivent dans le projet plus large dirigé par Chr. MEIER-STAUBACH décrit n. 24.
-
[31]
Ce projet vise à étudier les techniques d’adaptation et de compilation qui sont celles d’un dominicain du XIIIe siècle.
-
[32]
C’est à G. GUZMAN que l’on doit notamment l’édition du bulletin de liaison des chercheurs Vincent de Beauvais, le Vincent of Beauvais Newsletter déjà mentionné.
-
[33]
Quant à la réédition des œuvres complètes d’Albert le Grand (édition qui vise à remplacer celle, maintenant ancienne, d’A. BORGNET), elle est actuellement menée par une équipe d’érudits allemands en collaboration avec l’Albertus-Magnus-Institut (Éd. Monasterii Westfalorum in aedibus Aschendorff).
-
[34]
O. KL A P P, Bibliographie d’histoire littéraire française, t. 18-38, Francfort, V. Klostermann, 1981-2001.
-
[35]
B. RIBÉMONT, Repères bibliographiques sur les encyclopédies médiévales de l’Occident latin (XIIe-XVe siècles), Vulgariser la science : les encyclopédies médiévales, Cahiers de Recherches médiévales, t. 6, 1999, p. 99-108. Il ne s’agit, comme le nom de cet article l’indique, que de fournir quelques repères.
-
[36]
M.W. TWOMEY, Appendix. Medieval Encyclopedias, Medieval Christian Literary Imagery. A guide to interpretation, éd. R.E. KASKE, col. A. GROOS et M.W. TWOMEY, Toronto, Univ. of Toronto Press, 1988, p. 182-215. Cette étude, qui a le mérite de passer en revue, rapidement il est vrai, chacune des encyclopédies dont il est ici question, fournit les références des éditions, celles des versions étrangères ainsi que celles de quelques ouvrages critiques.
-
[37]
Voir par exemple l’article de Ch. CONNOCHIE-BOURGNE, Comment li element sont assis: l’image de l’œuf cosmique dans quelques encyclopédies en langue vulgaire du XIIIe siècle, qui passe en revue tous les textes dont nous traitons à l’exception toutefois du Secret des Secrets.
-
[38]
C’est notamment le cas de la thèse de Ch. CONNOCHIE-BOURGNE sur l’Image du Monde, de celle de J. PLISSON sur le Livre du Tresor ou bien encore de l’ouvrage de Cl. THOMASSET sur le Placides et Timeo.
-
[39]
C’est, résumée, la critique que formule F.J. CARMODY au sujet de l’édition du Livre du Tresor donnée par P. Chabaille dans la préface de sa propre édition de cet ouvrage, p. IX-XI.
-
[40]
Ce qui est justement le cas de l’édition Chabaille qui, conformément à la méthode lachmanienne, propose un nombre considérable de variantes qui peuvent s’avérer très utiles. Sur ce point, cf. l’article de P. TORRI, Sulla tradizione manoscritta del Tresor: i codici Vat. Lat. 3203 e Vat. Reg. 1320, p. 255 n. 1.
-
[41]
Voir les remarques formulées par P. SWIGGERS sur l’édition de F.J. Carmody dans Le Tresor de Brunetto Latini et l’usage du français, p. 71 n. 14.
-
[42]
Voici la liste des abréviations utilisées : Li Livres dou Tresor (L. du T.) ; L’Image du monde (I. du M.) ; La Petite Philosophie (P.P.) ; Le Secret des Secrets (S. des S.) ; Placides et Timeo (P. et T.) ; Sidrach (Sid.).
-
[43]
B. RIBÉMONT, De Natura Rerum, p. 5.
-
[44]
Ibid., p. 5.