Si les châtiments corporels à l’école sont interdits depuis la circulaire de l’Éducation nationale du 6 juin 1991, une maltraitance psychologique moins criante, plus insidieuse, parfois même inconsciente, a pu s’installer au cœur de l’Institution. Repérer les éléments qui constituent cette violence protéiforme, accompagner les enseignants et les aider à modifier leur attitude à l’égard des élèves ou encore réhumaniser la relation enseignant-élève en considérant le rôle essentiel de l’affectivité, voilà quelques pistes proposées ici pour faire le pari d’une école non maltraitante… celui de la rencontre.