Note
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[*]
Voir Juignet P., 2013, « La personnalité perverse », sur le site www.psychisme.org.
1Rarement abordé dans la littérature, le suivi clinique de femmes auteurs de néonaticide interroge sur l’accompagnement thérapeutique à mener. En témoigne le cas de mademoiselle Z., dont le diagnostic révèle un effacement de soi et d’autres troubles provoqués par son vécu traumatique. Au-delà du déni de grossesse interviennent également un repli sur une position narcissique de honte, un sentiment de haine envers les hommes et un déni pour la victime.
2Si la grossesse est le moment critique qui impacte la femme et déséquilibre sa structure de personnalité (Awa Camara, Pommier, 2013), le meurtre d’enfants est l’acte qui horrifie la société. Ces crimes concernant des enfants se partagent entre les filicides (fait de tuer son enfant) et les néonaticides (fait de tuer un nouveau-né). Ils s’expliquent souvent par un ensemble de facteurs traumatiques, pathologiques et situationnels (Bourgoin, 2003). D’où l’importance de tenir compte du vécu du parent meurtrier pour comprendre sa personnalité (Mbassa, 2010).
3Les études sur la criminalité féminine de ce type s’avèrent pourtant rarissimes par rapport à celles concernant les hommes. La plupart montrent que ces derniers sont plus représentés dans les faits de violence. Certains auteurs notent que la criminalité féminine est un phénomène tabou, voire censuré, puisqu’insupportable (Martin, 2012). En effet, on ne parle pas facilement du crime féminin à cause de sa non-acceptation par la conscience sociétale. Or, les criminelles semblent être des femmes ordinaires qui entreraient, à un moment de leur vie, dans une folie meurtrière. Leur passage à l’acte serait dû à un traumatisme resté irrésolu (Dieu, 2011).
Présentation du cas
4Mademoiselle Z. est une femme célibataire de 23 ans. Elle est l’aînée d’une fratrie de trois enfants dont un garçon. Elle a dû arrêter l’école en première année de lycée pour aider sa mère à la maison. Elle a été arrêtée pour un néonaticide commis cinq ans auparavant. Le relationnel avec son père, commerçant et souvent absent, est extrêmement faible, contrairement à son rapport avec sa mère « patriarcale ». Ses parents ont été peu présents pour elle. D’ailleurs, elle confie qu’ils souhaitaient un garçon et qu’elle n’était pas désirée. Elle ne sort pratiquement jamais de la maison et s’occupe des tâches ménagères. La seule personne qu’elle voit, en dehors de son petit cercle familial, est son cousin de dix ans son aîné et dont elle est tombée enceinte en dehors du mariage. Son obésité lui a permis de dissimuler son état à sa famille. En sentant les premières contractions, mademoiselle Z. s’est réfugiée dans les bois aux abords de la maison parentale. Accompagnée de son cousin, elle a accouché d’un garçon. Ne sachant que faire et persuadée qu’il était mort, elle l’a enterré. Peu de temps après, elle est rentrée seule, lasse, ce qui a inquiété sa famille qui l’a conduite aux urgences. C’est là que l’équipe médicale découvre la vérité et la révèle aux parents. Elle avoue tout. Son cousin, quant à lui, nie sa paternité. Son refus de se marier avec elle, la révélation familiale et judiciaire l’entraînent dans une dépression. A priori, la jeune femme ne présente aucun antécédent psychiatrique.
5Devenue dépressive, elle tente de se suicider par deux fois, comme marqueur de responsabilité. Pour Robert Cario (1992), la sous-responsabilité des femmes criminelles s’expliquerait par une plus forte tendance à la dépression. Lors des premiers entretiens, deux ans après son incarcération, mademoiselle Z. parle très facilement d’elle avec beaucoup de recul, ce qui peut laisser entendre qu’elle a beaucoup réfléchi. En revanche, elle ne ressent aucun remords. Elle avoue que la prison a été un refuge, lui permettant de se retrouver loin du regard des gens, de la société et des menaces de son père, mort un an avant sa libération. Au cours des entretiens, il s’avère qu’elle présente un faible quotient intellectuel, qu’elle souffre de troubles affectifs et d’un traumatisme psychique, confirmés par des réponses de Rorschach très faibles, sans couleur citée sauf lorsqu’elle donne une réponse brusque : « rouge ? » (planche ii).
6Dès lors, il semble que l’acte criminel soit comme un moyen de défense contre cette situation traumatique (Welldon, 2012). Après sa libération, elle retourne vivre chez sa famille sans aucune bienveillance, surtout de la part de sa mère. Cette dernière la rabaisse en permanence par des mots humiliants et l’ignore. D’ailleurs, plus personne ne prononce son nom. Sa mère lui répète sans cesse qu’elle est « la honte de la famille ». Mademoiselle Z. est remplie de honte et de culpabilité face à sa famille et son entourage. La communication entre les différents membres semble rompue. Elle reste à la maison, car elle ne supporte pas le regard des autres. À la suite de sa première tentative de suicide, avec de l’eau de Javel, elle demeurera à l’hôpital pendant vingt jours et ne veut aucune visite. Depuis son retour de l’hôpital, elle fuit la maison, sans s’en rendre compte, dans le but de retrouver son calme intérieur. Elle n’a plus d’appétit, ce qui fait qu’elle a énormément maigri, car elle n’a plus aucun goût. Elle reste persuadée qu’elle ne vaut rien.
7À la demande de sa sœur, on lui a accordé une prise en charge, elle suit également une thérapie médicamenteuse contre sa dépression. Mais il semble qu’elle a perdu toute notion de soi et se croit dans un monde irréel englobé par la honte, la culpabilité et le déni du meurtre. Elle regrette d’avoir tué son bébé, mais elle ne regrette pas sa mort, car elle n’était pas préparée à cette grossesse, ni sur le plan matériel ni sur le plan sociétal. Cette situation paradoxale révèlerait son angoisse et sa tendance limite. Au cours des entretiens, elle a de plus en plus de mal à parler d’elle. Ce qui se manifeste par un Moi en détresse, elle a perdu son estime de soi et a presque perdu son Moi, envahie par l’objet perdu (son amant) et l’objet mort (son enfant). Elle se trouve submergée par la honte, la culpabilité, le sentiment d’ambivalence, l’humiliation et surtout la peur (sentiment d’insécurité) et la haine.
Mélancolie de la femme néonaticide
8La mélancolie est souvent confondue avec le féminin (Maïdi, 2015), spécifiquement dans sa négativité et sa « perversité ». Jacques Lacan a insisté sur la jouissance « autre » de la femme mélancolique. Bien entendu, il ne s’agit pas de la jouissance sexuelle, mais de l’« autre jouissance, d’un état d’entre-deux morts » (Maïdi H., 2001). Mademoiselle Z. doit faire face à des situations dépressogènes. Non seulement cette situation a été provoquée par la grossesse inattendue, mais aussi par la perte des objets aimés : la coque familiale (imagos parentales). C’est probablement la raison pour laquelle elle est devenue délirante. On peut constater, par rapport à son vécu traumatique, un vécu familial fondé sur un œdipe non résolu, un Surmoi lié à la mère, chose pour laquelle son après-coup se réaménage par le repli sur soi fragilisé et par le passage à l’acte criminel sur un être sans défense.
Aménagements pervers
9La perversion s’accompagnerait d’une constitution d’un fétiche. Ce n’est le cas ni dans la psychose et ni dans la névrose (Freud, 1916). Pour Sigmund Freud (1905), la perversion a une place prépondérante dans le développement de l’individu. En effet, la perversion sexuelle est un élément psychologique universel. Le père de la psychanalyse différencie la perversion des névroses. Il affirme que le repli de la libido non suivie de refoulement (caractéristique de la névrose) se traduirait par une perversion. Il fait ensuite un rapprochement entre psychose et perversion, car elles auraient des caractéristiques communes : le clivage et le déni. Dans leur Vocabulaire de la psychologie (1967), Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis considèrent la perversion sexuelle comme « une déviation par rapport à l’acte sexuel normal ».
10Les personnes perverses auraient des carences affectives et-ou morales causées notamment par des relations inadéquates. Effectivement, la perversion serait issue d’une mauvaise perception parentale, d’une intégrité du Moi incomplète, de relations objectales inappropriées, d’un enchevêtrement des pulsions sexuelles et agressives et d’une incapacité de dominer ses peurs (Tardif, 2000). Cette carence relationnelle provoquerait des angoisses ; angoisse de séparation (identité fragile reliée à la peur de la destruction si l’objet répondant aux besoins n’est plus là) et angoisse de morcellement (le rapport à l’autre peut être menaçant pour la personne, car cela le dépossèderait de lui-même). De surcroît, cette carence entraînerait une reconnaissance incomplète de l’Autre en tant qu’être subjectif.
11En effet, comme l’indique Patrick Juignet, le pervers n’éprouve aucun scrupule à se servir de l’autre et peu lui importe les conséquences de cette domination [*]. Cette soif de domination serait due à une érotisation de la transgression (De Tychey, 2007). De plus, comme la personne perverse a des carences affectives ou morales, elle est davantage susceptible d’avoir des comportements agressifs et, donc, de devenir criminelle. Peut-être le criminel, avec ses aménagements pervers, n’arrive-t-il pas à constituer son environnement. Effectivement, il semble être hors contexte : il pose des questions inappropriées ou répond aux interrogations qui lui sont posées de façon décalée. Ce raisonnement paradoxal serait causé par une souffrance vécue et, surtout, par sa méconnaissance de Soi et de l’Autre. Il aurait des modèles relationnels définis par un usage du Moi fortifiant narcissisme du pervers contre l’objet. Il peut avoir du mal à maîtriser leur agressivité (Tardif, 2000).
12En outre, la personnalité criminelle semble se former à partir de l’accumulation de plusieurs facteurs tels que l’inaptitude à gérer son stress, une mauvaise estime de soi, le rejet de la société, l’incapacité d’avoir une vie sexuelle normale, etc. Ces différents facteurs peuvent mener l’individu à exprimer sa haine et à passer à l’acte afin de se venger de la société qui le rejette (Bourgoin, 2003 ; Cario, 1992).
13Selon Henri Laborit (1979), la quête de plaisir aboutit à la possession de biens et de personnes pouvant répondre aux besoins fondamentaux, sociaux et culturels d’un individu. D’où la volonté de chacun de dominer l’Autre et l’émergence de conflits. Le dominé n’ayant pas obtenu ce qu’il désirait ne trouverait pas l’occasion d’être, un jour, lui aussi dominant, donc il a tendance soit à être déprimé soit à devenir agressif. Ce mouvement destructeur nous mettrait dans une organisation perverse dépourvue de culpabilité liée à l’extrême jouissance d’une connotation criminelle. D’après Catherine Chabert, dans la psychopathologie actuelle, on appelle « aménagements pervers » les aspects liés à des personnalités limites et narcissiques. Autrement dit, nous sommes en face d’un sadisme pervers : faire souffrir l’Autre pour avoir la jouissance. Cet aménagement pervers, qui maintient le lien libidinal à l’objet, « finit par basculer dans un isolement anobjectal ou, encore, sombre paradoxalement dans la mélancolie » (Chabert, 2007). Or, la perversion et la criminalité se rencontrent dans la mélancolie. Comme l’indiquait Sigmund Freud en 1915, l’objet est attaqué par l’automortification du Moi : si ce dernier revient, il s’autodétruit. Sachant que la douleur du mélancolique est originaire d’un trouble narcissique issu de la castration traumatique (Maïdi, 2001). Par conséquent, l’analyse de l’acte criminel à tendance perverse dépend de la compréhension de son mode de raisonnement et de son anticipation. Dès lors, il est essentiel de comprendre les processus qui le poussent à transgresser.
Déni néonaticide
14Le déni, comme mécanisme inconscient, a pour but de protéger l’individu d’une souffrance. Mademoiselle Z. se retrouve dans l’incapacité de faire face à une situation vécue comme menaçante pour son intégrité psychique et sociétale. Elle a une représentation consciente de la situation. Or, la menace qu’elle vit est, certes, liée à des interdits moraux, à des conflits internes et, probablement, à une dépression et à des antécédents traumatiques. La plupart du temps, le déni parental est un déni maternel, mais il est intéressant de le lier à un déni paternel (Dayan, Bernard, 2013).
15Dans la pluralité de déni, il existe, d’une part, le déni cognitif, dans le cas où la conscience de la grossesse est bien présente mais de manière diffuse. D’autre part, le déni affectif apparaît lorsque la femme n’investit pas émotionnellement sa grossesse et fait comme si elle ignorait son état. Il ne s’agit pas vraiment d’un déni, car ce dernier entraîne une impossibilité de se représenter mentalement un état (Dayan, Bernard, 2013), mais d’un déni de grossesse parce qu’elle était dans le déni de son corps, de son existence, de son identité avec ce bébé. Cependant, la plupart des dénis de grossesse ne sont pas suivis de passage à l’acte, voire la mère et l’enfant ont une relation tout à fait normale (Janati Idrissi, Dany, Libert, 2014). De plus, il n’y a pas vraiment de profil type et un déni de grossesse ne relève pas de facteurs de risque déterminé. Ce type de mécanisme reste donc incompréhensible. Aussi, il peut se confondre avec d’autres dénis : déni d’altérité, déni de la conception, déni de maternité, etc. Tous ces dénis doivent être levés pendant la grossesse, si l’on ne veut pas que la femme présente un passage à l’acte irrévocable (Zagury, 2013).
16Par conséquent, le déni de grossesse place les femmes face à un déni de leur corps, de l’altérité et de leurs valeurs. Il est lié à la notion d’inconscient, se caractérisant par sa forme, son intensité, sa permanence et ses symptômes (Awa Camara, Pommier, 2013). Toutefois, le déni pervers ne concerne qu’une partie de la réalité : la différence des sexes et des générations. Pour le pervers, homme ou femme, jeune ou vieux ne signifient rien. Tandis que, dans la psychose, il n’y a aucun lien avec la réalité.
Discussion
17La sexualité n’est pas seulement un sujet de honte et d’opprobre dans la famille de mademoiselle Z. C’est aussi un sujet tabou et d’interdit. La grossesse en dehors du mariage, condamnée par des sacro-saints sévères, serait la raison pour laquelle mademoiselle Z. a vécu l’interdit de l’Autre d’une manière violente et traumatisante. Du coup, elle a contesté la Loi de cet Autre, en tombant dans la criminalité, qui, par la suite, la mettra face à son acte néonaticide. Ce qui pourrait faire appel à des aménagements pervers.
18À titre psychiatrique, il est impossible d’affirmer qu’elle a toutes ses facultés mentales. Tout se passe comme si une « cécité mentale » était la cause de son acte. De sorte que rien ne pourrait justifier, dans sa conscience, son passage à l’acte. En revanche, il paraît certain que mademoiselle Z. n’était pas dans la douleur de l’accouchement, mais plutôt dans la douleur et la honte. Son passage du déni de grossesse au déni de l’accouchement serait même une persistance de déni vis-à-vis de son entourage, pré-et-post accouchement. Dans ce sens, Georges Audiffrent témoigne du fait que les femmes coupables d’infanticides sont irresponsables de leurs actes (Kaluszynski, 2012). En outre, le sentiment de trahison et le sentiment d’humiliation dus à sa relation avec son amant laissent supposer, après coup, qu’elle s’est laissée envahir par la colère et l’angoisse. Elle était la victime de l’Autre, prise dans son désir.
19Comme disait Jacques Lacan, « le pervers est celui qui recherche du plaisir au détriment de l’Autre, et qui refuse, récuse, ignore la riposte du sujet » (Kok ; 2000). Le vécu de mademoiselle Z. est marqué par un père faible et une mère dure. Ce qui peut entraîner une intériorisation des lois déplacées en termes de genre, c’est-à-dire un processus identificatoire maladroit, un pic de tension entre le Surmoi et le Moi. Ce facteur peut impacter le Moi et dont cela peut aboutir à une agression vers l’extérieur. Peut-être une certaine sévérité s’installe-t-elle en raison de la privation instinctuelle et de l’expérience d’amour échouée et prohibée. À cause de ces facteurs, le sujet peut retourner vers soi par l’agression et l’automutilation, ou vers l’extérieur de sorte que le transfert (négatif) au Surmoi réagisse.
Conclusion
20Il semble que les femmes célibataires néonaticides voient dans leur enfant une part de leur propre self dans le besoin : elles veulent éliminer cette partie rejetée d’elles-mêmes. Comme si on voulait s’éloigner d’un objet « a » non désiré. De même, mademoiselle Z. se trouve face à un travail de deuil non résolu. En niant la réalité à laquelle elle a été confrontée – « ce n’est pas moi, c’est l’Autre », « c’est ma faute » –, elle demeure envahie par la peur et l’ambivalence : elle est quasiment stable comme si rien ne s’était passé. Cette situation paradoxale montre que cette personne est réellement aux prises avec cette question insignifiante : « Qu’est-ce que je suis, moi, par rapport à cet acte ? » Cela fait appel à un travail sur un Soi incriminé non conscient pris dans l’étrangeté.
21In fine, lorsqu’on parle du féminin, cela fait penser à son rôle dans la société. S’il s’agit de la mère, elle est censée être très protectrice vis-à-vis de son enfant et de sa famille. Par conséquent, il existe des rôles de la femme et des exigences afférentes sont mises au premier plan par la société. Cependant, il semble nécessaire que la femme ne soit pas réduite à un seul et unique rôle (maternel). Comme le montre notre cas clinique, la criminalité féminine semble ainsi s’expliquer par des facteurs divers : impact d’enfant non désiré, choc de grossesse, sentiment de vengeance, traumatismes psychiques, désir de l’Autre…
Bibliographie
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Note
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[*]
Voir Juignet P., 2013, « La personnalité perverse », sur le site www.psychisme.org.