Notes
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[1]
« Préface », in Germaine Tillion, Fragments de vie, textes rassemblés et présentés par Tzvetan Todorov, Paris, Seuil, 2009, p. 36, et Tzvetan Todorov, Insoumis, Paris, Robert Laffont et Versilio, 2015, p. 104.
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[2]
Germaine Tillion, Le Verfügbar aux Enfers. Une opérette à Ravensbrück, présenté par Tzvetan Todorov et Claire Andrieu, notes d’Anise Postel-Vinay, Paris, La Martinière, 2005. Notons que le sous-titre adopté par l’éditeur n’est pas celui du manuscrit qui porte la mention « Opérette-Revue en 3 actes ».
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[3]
Voir Jean-Luc Nancy (dir.), L’Art et la mémoire des camps. Représenter, exterminer, Le Genre humain, n° 36, 2001 ; voir également Claire Zalc et al., Pour une microhistoire de la Shoah, Le Genre humain, n° 52, 2012 ; et Andréa Lauterwein (dir.), Rire, mémoire, Shoah, Paris, Éditions de l’Éclat, 2009, ainsi que, récemment, la livraison thématique Musique, violence, politique, Critique, n° 829-830, 2016.
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[4]
Voir Claire Andrieu, « Introduction », in Germaine Tillion, Le Verfügbar aux Enfers, op. cit., p. 4-10 ; Donald Reid, « Available in Hell : Germaine Tillion’s operetta of Resistance at Ravensbrück », in Germaine Tillion, Lucie Aubrac, and the Politics of Memories of the French Resistance, Newcastle upon Tyne, Cambridge Scholars Publishing, 2008, p. 96-105. Et Andrea Loselle, « Performing in the Holocaust : from camp songs to the song plays of Germaine Tillion and Charlotte Salomon », The Space Between : Literature and Culture, 1914-1945, vol. 6, n° 1, 2010, p. 13-38 ; Françoise Carasso, « La “chair souffrante de l’humanité”. À propos de Germaine Tillion et Charlotte Delbo », Esprit, n° 8, août-septembre 2013, p. 169-194 ; Anne-Berenike Rothstein, « Die Erschaffung eines Kulturraumes im Raum der Unkultur. Germaine Tillions Le Verfügbar aux Enfers (1944) », in Anne-Berenike Rothstein (dir.), Poetik des Überlebens. Kulturproduktion im Konzentrationslager, Berlin / Boston, Walter de Gruyter, 2015, p. 103-122.
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[5]
Voir en particulier Sylvie Brodziak, qui met en évidence le rire comme expression du corps des déportées dans « Rires de femmes à Ravensbrück : Le Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillion », in Violaine Houdart-Merot (dir.), Rires en francophonie, Amiens, Encrage édition, « CRTF », 2013, p. 135-154 ; l’étude de Mechthild Gilzmer, « De Blanche-Neige à Rieucros au Verfügbar de Ravensbrück. Pour une mémoire transnationale des camps pour femmes dans les années 1940 », in Armelle Mabon et Gwendal Simon (dir.), L’Engagement à travers la vie de Germaine Tillion, Marseille, Riveneuve, 2013, p. 154-156 ; et dernièrement Ana Brinca, qui explore la représentation des enjeux liés à la féminité dans « Reading Germaine Tillion’s operetta Le Verfügbar aux Enfers as a testimony of women’s differential experience in Ravensbrück », International Review of the Aesthetics and Sociology of Music, vol. 48, n° 1, juin 2017, p. 101-131.
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[6]
Voir Claire Audhuy, Le Théâtre dans les camps nazis. Réalités, enjeux et postérité, thèse de doctorat, université de Strasbourg, 2013, p. 183-213, et « Du langage des hommes “normaux” », Horizons / Théâtre, n° 3, 2014, p. 3-15 ; et les chapitres de Christophe Maudot, « Les soirées d’une étudiante en ethnologie à Paris (1926-1934) et l’opérette-revue Le Verfügbar aux Enfers (Ravensbrück, octobre 1944) », et d’Emmanuel Font, « Théâtre et déportation : le rire de Germaine Tillion face à l’expérience concentrationnaire » in Marie-Claire Ruet et Vincent Briand (dir.), Les Armes de l’esprit. Germaine Tillion 1939-1954, Besançon, musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, 2015, p. 71-95, qui reprend aussi le premier texte introductif de Claire Andrieu.
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[7]
Soutenu par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le projet MMRC réunit à l’Université de Montréal littéraires et musicologues sous la direction de Philippe Despoix (chercheur principal, littérature comparée) et Marie-Hélène Benoit-Otis (cochercheuse, musicologie), ainsi que les chercheuses postdoctorales Djemaa Maazouzi (littérature) et Cécile Quesney (musicologie) ; voir la publication collective : Mémoire musicale et résistance. Autour du Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillion, Marie-Hélène Benoit-Otis et Philippe Despoix (dir.), Revue musicale OICRM, vol. 3, n° 2, mai 2016 : https://www.erudit.org/fr/revues/rmo/.
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[8]
« Lieux de mémoire musicale : création et résistance dans les camps / Musikalische Erinnerungsorte – Kunst und Widerstand in Lagern », université de la Sarre, 7-8 juillet 2016, et « Mémoire musicale et résistance dans les camps », dans le cadre du colloque international « Musique, disque et radio en pays francophones, 1900-1950 », Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM), Université de Montréal, 21 octobre 2016.
En côtoyant Germaine Tillion, j’ai eu l’impression d’être entré en contact avec une personnalité hors du commun, d’autant plus imposante (et attachante) qu’elle était la simplicité même, un être à la fois drôle et profond.
Son humanisme garde une seule valeur sacrée : la dignité des êtres humains pris un par un.
Couverture-titre du carnet manuscrit de l’opérette-revue écrite clandestinement par Germaine Tillion au camp de Ravensbrück à l’automne 1944 (dimensions réelles : 11 x 15 cm), Fonds Tillion, musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon
Couverture-titre du carnet manuscrit de l’opérette-revue écrite clandestinement par Germaine Tillion au camp de Ravensbrück à l’automne 1944 (dimensions réelles : 11 x 15 cm), Fonds Tillion, musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon
1Les laboratoires de l’horreur et de la mort industrielle que furent les camps ont paradoxalement aussi été des lieux de création. Création dans des conditions extrêmes, presque toujours clandestine et souvent le fait de simples amateurs pour qui elle constituait une ultime planche de liberté – ou de résistance. Ce fut le cas dans le camp pour femmes de Ravensbrück avec Le Verfügbar aux Enfers, pièce faite de dialogues, de passages déclamés et d’airs chantés surtout en chœur, écrite fin 1944 par l’ethnologue Germaine Tillion (1907-2008) avec l’aide de ses compagnes résistantes déportées. Document de survie collective, cette « opérette-revue » sans partition, qui détourne avec un humour grinçant un répertoire varié d’airs s’étendant du chant grivois aux chansons à succès et de l’opéra à la publicité radiophonique, éclaire de manière exemplaire les interférences possibles entre mémoire musicale, création et résistance dans les camps.
2Alors que l’œuvre scientifique et l’engagement exceptionnel de Germaine Tillion ont récemment fait l’objet d’une importante reconnaissance, le présent volume se consacre essentiellement à ce singulier document qu’est Le Verfügbar aux Enfers. Il en explore les conditions d’existence, les sources et la forme en partie collective, les relations à l’histoire d’une époque, les réseaux de sens et la réception depuis sa publication [2]. Il se situe à la croisée de thématiques inaugurées dans cette revue avec le volume pionnier L’Art et la mémoire des camps et, par ailleurs, avec le collectif Rire, mémoire, Shoah qui a ouvert la question longtemps taboue du comique dans la création suscitée par l’expérience concentrationnaire. Nous nous proposons de prolonger ici ces lignes de réflexion en contribuant à étendre, à travers l’étude de l’opérette-revue de Tillion, le complexe « musique, violence, politique » à une « microhistoire » des camps [3].
3La publication du Verfügbar aux Enfers en 2005 a rapidement entraîné la réalisation d’un ensemble de mises en scène en France, puis bientôt ailleurs en Europe et en Amérique du Nord. Elle a également mené à une première série de travaux scientifiques, non seulement en français, mais aussi en anglais et en allemand : recherches de nature historique d’abord, notamment celles de Claire Andrieu, qui a reconstruit le contexte de la pièce pour son édition, et de Donald Reid, qui s’est intéressé aux prisonnières Verfügbar et à l’opérette-revue comme manifestation caractéristique de la résistance des Françaises à Ravensbrück ; études intégrant une dimension esthétique ensuite, telles celle d’Andrea Loselle, qui relève des points communs relatifs au genre et au dispositif musical entre la revue de Tillion et l’œuvre de Charlotte Salomon Leben ? oder Theater ? (Vie ? ou Théâtre ?) intégrant peinture, texte et musique ; celle de Françoise Carasso comparant les postures relativement proches de Tillion et de Charlotte Delbo à travers leurs écrits respectifs sur l’expérience des camps ; celle également d’Anne-Berenike Rothstein, qui voit dans l’opérette-revue l’hétérotopie d’un fragile espace culturel dans le camp de Ravensbrück [4].
4Si la pièce de Tillion est souvent mentionnée dans des publications portant sur la culture concentrationnaire [5], les contributions de fond versant de nouveaux matériaux au dossier sont restées plus rares : dans ses travaux sur le théâtre dans les camps nazis, Claire Audhuy a décrit les types de transgression et de détournement à l’œuvre dans Le Verfügbar aux Enfers et, plus récemment, le catalogue de l’exposition Les Armes de l’esprit. Germaine Tillion 1939-1954 présentée à Besançon en 2015 a inclus une riche section touchant à l’opérette-revue [6]. De l’autre côté de l’Atlantique, notre groupe de recherche interdisciplinaire « Mémoire musicale et résistance dans les camps » (MMRC) a fait appel aux études mémorielles, à l’historiographie des camps, ainsi qu’aux analyses littéraires et musicales pour reconstituer les mécanismes de remémoration des airs dans Le Verfügbar aux Enfers. Cette exploration des modalités d’articulation au chant des textes réinventés qui sous-tendent la dynamique de résistance propre à l’opérette-revue s’appuie sur une cartographie de leurs sources dans la culture musicale d’avant guerre ; elle a mené en 2016 à la publication d’un ensemble d’études dans un numéro thématique de la Revue musicale OICRM [7].
5Nous voudrions poursuivre ici ces travaux en mettant en perspective, à une échelle micrologique, Le Verfügbar aux Enfers comme le lieu d’une mémoire double : mémoire de la Résistance et de la déportation autour de la figure de Germaine Tillion d’abord, mais aussi lieu de mémoire témoignant de la force spécifique d’une créativité recluse, désormais partie prenante de l’histoire des camps. Loin de figer l’œuvre dans une « monumentalisation » mémorielle, une telle approche insiste sur ses conditions matérielles et sociales, sur la dynamique de sa création, sa sauvegarde et sa diffusion tardive, ses lectures et multiples mises en scène. Elle vise à rendre compte de son mouvement de va-et-vient entre un passé d’avant la déportation et un présent de résistance au camp de Ravensbrück ; du dialogue mis en scène entre subjectivités individuelles prises dans l’adversité, mais portées collectivement par une parole médiée par le rire et le chant ; d’un travail de réinvention orale fondé sur un détournement de citations musicales né des conditions de l’internement même. Il s’agit de donner à voir, à lire et à entendre Le Verfügbar aux Enfers comme œuvre-document hybride, lieu d’une histoire en train de se faire – performant en même temps un témoignage, un vécu, un jeu théâtral – qui réinvestit de manière parodique une mémoire sonore collective ; mais il s’agit également de la saisir comme un lieu de mémoire en incorporant ses diverses contraintes de création, de transmission et d’étude même, qu’elle soit historique, poétique ou musicologique. Il faut encore souligner le ressort du rire qui lui est constitutif pour rendre compte de la forme de résistance singulière dont l’opérette-revue est la trace sans en réduire la complexe hybridité. S’il déplace, de manière le plus souvent corrosive, des bribes d’œuvres puisées dans le creuset littéraire, musical, radiophonique, voire cinématographique d’une époque, on ne peut oublier que Le Verfügbar aux Enfers interprète ses chants du fond même de l’univers concentrationnaire. Lieu d’une mémoire plurielle, en somme, où s’entrecroisent l’expérience des camps, celle de la résistance, celle du comique par le chant.
6La présente livraison prolonge en ce sens une réflexion collective engagée en 2016 à l’initiative du groupe de recherche MMRC, lors de deux journées d’étude internationales, à Sarrebruck puis à Montréal, autour des lieux de mémoire musicale et du Verfügbar aux Enfers [8]. Ses différents articles tissent, en variant l’angle disciplinaire, mais dans une imbrication aussi étroite que possible, un réseau de relations qui rend compte des multiples aspects et détails de ce document exceptionnel. Une première partie vise à en établir les contextes, qu’ils touchent à la place de la culture à Ravensbrück comme lieu de reconstitution du social (Insa Eschebach), à l’humour dans l’activité de résistante (Julien Blanc) ou aux « styles » caractéristiques de l’ethnologue engagée (Françoise Carasso), et propose en outre un entretien inédit mené auprès de Germaine Tillion peu avant sa mort (à l’initiative de Mechthild Gilzmer) et rappelant le lieu précis du Verfügbar aux Enfers dans son parcours à travers le xxe siècle. Une seconde partie, plus spécifiquement consacrée à la pièce elle-même, réunit l’histoire de son manuscrit (Nelly Forget) et l’analyse de sa singularité comme type de création dans les camps (Donald Reid) ; l’ancrage de sa composition orale dans le répertoire phonographique de l’entre-deux-guerres (Philippe Despoix) et les sens d’une telle « distraction » comme distanciation (Djemaa Maazouzi) ; sa large réception scénique (Cécile Quesney) et les virtualités musicales qu’elle recèle (Marie-Hélène Benoit-Otis). Le volume est complété par une Annexe réalisée par l’équipe de recherche MMRC (et compilée par Ariane Santerre), qui présente et commente, sur la base du travail de recension effectué par Nelly Forget pour l’édition du manuscrit, l’ensemble des sources textuelles, musicales et phonographiques qui ont inspiré les chants de l’opérette-revue.
7Françoise Carasso (1948-2017) nous a quittés pendant la préparation de cet ouvrage. Son dernier texte sur Germaine Tillion publié ici faisait partie d’un projet sur l’amitié « dans de sombres temps ». Nous dédions ce volume à sa mémoire.
Notes
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[1]
« Préface », in Germaine Tillion, Fragments de vie, textes rassemblés et présentés par Tzvetan Todorov, Paris, Seuil, 2009, p. 36, et Tzvetan Todorov, Insoumis, Paris, Robert Laffont et Versilio, 2015, p. 104.
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[2]
Germaine Tillion, Le Verfügbar aux Enfers. Une opérette à Ravensbrück, présenté par Tzvetan Todorov et Claire Andrieu, notes d’Anise Postel-Vinay, Paris, La Martinière, 2005. Notons que le sous-titre adopté par l’éditeur n’est pas celui du manuscrit qui porte la mention « Opérette-Revue en 3 actes ».
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[3]
Voir Jean-Luc Nancy (dir.), L’Art et la mémoire des camps. Représenter, exterminer, Le Genre humain, n° 36, 2001 ; voir également Claire Zalc et al., Pour une microhistoire de la Shoah, Le Genre humain, n° 52, 2012 ; et Andréa Lauterwein (dir.), Rire, mémoire, Shoah, Paris, Éditions de l’Éclat, 2009, ainsi que, récemment, la livraison thématique Musique, violence, politique, Critique, n° 829-830, 2016.
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[4]
Voir Claire Andrieu, « Introduction », in Germaine Tillion, Le Verfügbar aux Enfers, op. cit., p. 4-10 ; Donald Reid, « Available in Hell : Germaine Tillion’s operetta of Resistance at Ravensbrück », in Germaine Tillion, Lucie Aubrac, and the Politics of Memories of the French Resistance, Newcastle upon Tyne, Cambridge Scholars Publishing, 2008, p. 96-105. Et Andrea Loselle, « Performing in the Holocaust : from camp songs to the song plays of Germaine Tillion and Charlotte Salomon », The Space Between : Literature and Culture, 1914-1945, vol. 6, n° 1, 2010, p. 13-38 ; Françoise Carasso, « La “chair souffrante de l’humanité”. À propos de Germaine Tillion et Charlotte Delbo », Esprit, n° 8, août-septembre 2013, p. 169-194 ; Anne-Berenike Rothstein, « Die Erschaffung eines Kulturraumes im Raum der Unkultur. Germaine Tillions Le Verfügbar aux Enfers (1944) », in Anne-Berenike Rothstein (dir.), Poetik des Überlebens. Kulturproduktion im Konzentrationslager, Berlin / Boston, Walter de Gruyter, 2015, p. 103-122.
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[5]
Voir en particulier Sylvie Brodziak, qui met en évidence le rire comme expression du corps des déportées dans « Rires de femmes à Ravensbrück : Le Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillion », in Violaine Houdart-Merot (dir.), Rires en francophonie, Amiens, Encrage édition, « CRTF », 2013, p. 135-154 ; l’étude de Mechthild Gilzmer, « De Blanche-Neige à Rieucros au Verfügbar de Ravensbrück. Pour une mémoire transnationale des camps pour femmes dans les années 1940 », in Armelle Mabon et Gwendal Simon (dir.), L’Engagement à travers la vie de Germaine Tillion, Marseille, Riveneuve, 2013, p. 154-156 ; et dernièrement Ana Brinca, qui explore la représentation des enjeux liés à la féminité dans « Reading Germaine Tillion’s operetta Le Verfügbar aux Enfers as a testimony of women’s differential experience in Ravensbrück », International Review of the Aesthetics and Sociology of Music, vol. 48, n° 1, juin 2017, p. 101-131.
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[6]
Voir Claire Audhuy, Le Théâtre dans les camps nazis. Réalités, enjeux et postérité, thèse de doctorat, université de Strasbourg, 2013, p. 183-213, et « Du langage des hommes “normaux” », Horizons / Théâtre, n° 3, 2014, p. 3-15 ; et les chapitres de Christophe Maudot, « Les soirées d’une étudiante en ethnologie à Paris (1926-1934) et l’opérette-revue Le Verfügbar aux Enfers (Ravensbrück, octobre 1944) », et d’Emmanuel Font, « Théâtre et déportation : le rire de Germaine Tillion face à l’expérience concentrationnaire » in Marie-Claire Ruet et Vincent Briand (dir.), Les Armes de l’esprit. Germaine Tillion 1939-1954, Besançon, musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, 2015, p. 71-95, qui reprend aussi le premier texte introductif de Claire Andrieu.
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[7]
Soutenu par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le projet MMRC réunit à l’Université de Montréal littéraires et musicologues sous la direction de Philippe Despoix (chercheur principal, littérature comparée) et Marie-Hélène Benoit-Otis (cochercheuse, musicologie), ainsi que les chercheuses postdoctorales Djemaa Maazouzi (littérature) et Cécile Quesney (musicologie) ; voir la publication collective : Mémoire musicale et résistance. Autour du Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillion, Marie-Hélène Benoit-Otis et Philippe Despoix (dir.), Revue musicale OICRM, vol. 3, n° 2, mai 2016 : https://www.erudit.org/fr/revues/rmo/.
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[8]
« Lieux de mémoire musicale : création et résistance dans les camps / Musikalische Erinnerungsorte – Kunst und Widerstand in Lagern », université de la Sarre, 7-8 juillet 2016, et « Mémoire musicale et résistance dans les camps », dans le cadre du colloque international « Musique, disque et radio en pays francophones, 1900-1950 », Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM), Université de Montréal, 21 octobre 2016.