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Article de revue

La famille tyrannique et le maître ès normes

Pages 39 à 51

1Le terme « norme » a deux significations : il renvoie d’une part, à la moyenne, à ce qui est (selon Le Robert) « habituel, ordinaire, régulier », donc à ce qui semble « logique », « normal », à ce qui paraît « aller de soi », et d’autre part à une convention ou à un principe accepté par le plus grand nombre. La norme adopte alors la forme d’une prescription ou celle d’un interdit. Dans ce dernier cas, les normes intègrent le corpus éthique. La famille a ses normes, et une de ses fonctions majeures est leur transmission aux enfants. On peut entendre : « Il est du devoir des parents d’assumer l’éducation de leur fils et de lui payer ses études. » Il est dans cette perspective normal de respecter cet objectif.

2En famille, la norme peut prendre la forme d’une contrainte et devenir tyrannique. Mais mon hypothèse centrale est que la norme n’est pas tyrannique par nature ; elle le devient par la façon dont sa transmission et son application sont réalisées. On rencontre des familles tyranniques où l’on impose des règles de manière arbitraire, mais les deux notions de tyrannie de la norme et de famille tyrannique ne se superposent pas. On peut trouver des familles tyranniques qui n’adoptent pas particulièrement d’attitude despotique dans le registre des normes, alors qu’il existe des familles qui tyrannisent ce propos sans qu’il soit justifié de les dire « tyranniques ».

3Toutefois, la mentalité tyrannique normalise le despotisme : « Ce que je veux est dans l’ordre des choses ; c’est comme ça. » Le tyran devient le maître ès normes.

4Dans ces familles, on méconnaît le désir de l’autre ; on ignore sa sensibilité, sa singularité, son souhait d’indépendance. On cherche à imposer son propre point de vue ou ses propres décisions sans prendre en compte ceux des autres personnes. Le débat d’idées est exclu. Le « tyran » peut être aussi bien un parent qu’un enfant (A. Ciccone, 2004).

5Parler de la famille tyrannique présente un intérêt certain, mais il serait aussi pertinent de s’interroger sur la place de la norme dans l’éthique familiale, notamment sur les attitudes éducatives déviantes de parents et de grands-parents qui adoptent des comportements trop sévères au nom de l’éducation de l’enfant. Parmi les métiers impossibles (gouverner, éduquer, analyser), Freud (1937) n’inclut pas celui d’« être parent », mais ce serait utile : pour le parent, l’équilibre, l’adéquation entre éduquer et punir est très difficile à trouver. Quand arrête-t-on d’être dans le registre de la transmission de la loi pour entrer dans celui du châtiment gratuit qui inhibe même la possibilité d’intégrer les limites ? Où se trouve la borne au-delà de laquelle on est en train de faire une entorse à la morale au risque de perturber la formation du surmoi ? Celui-ci est l’œuvre du psychisme qui, dans son organisation interne, entend que son surmoi le protège de ses propres désirs lorsqu’ils seraient excessifs. In fine, dans les cas heureux, se produit une concordance entre le souhait qu’a la psyché de se protéger et les prescriptions de l’imago parentale qui doit assurer cette fonction protectrice. Ce processus d’intériorisation et de subjectivation risque d’être malmené par la peur du châtiment.

6Deux problèmes distincts sont à prendre ici en considération : d’une part réagir à l’irrespect d’une prescription et d’autre part infliger de la douleur, car il arrive alors que la valeur de l’éducation se perde : on risque la surenchère sadomasochiste. Même si le châtiment permet déjà au parent de ressentir sa supériorité, il peut punir en croyant que cela produit de la jouissance à l’enfant, que celui-ci le souhaite : « Tu l’as cherché ! » Autrement dit, on investit le geste punitif, pas le message que l’on aurait voulu faire passer.

7Un bel exemple rapporté dans le Talmud mérite notre attention. Lorsque le seul enfant mâle du célèbre Rabbi Aquiba (50-135) décède, un grand nombre de personnes, dont beaucoup de femmes inconnues, viennent assister à la veillée funèbre. Tout le monde s’étonne d’une telle affluence. Le Rabbi prend alors la parole et dit : « Qui est Aquiba dans le marché ? » Il se demande pourquoi autant de personnes qui, de toute évidence, ne le connaissaient pas sont venues. Il les en remercie et conclut qu’elles sont là pour respecter la norme de présentation des condoléances aux parents qui ont perdu un enfant. Elles se sentent proches d’eux et souhaitent les consoler. Mais, au-delà du respect de la norme, Rabbi Aquiba voit leur noblesse d’âme, leur vertu. Dans ce cas, il est moins question de devoir que d’empathie.

8Cet exemple, bien qu’ancien, dément l’idée postmoderne selon laquelle ce n’est pas la règle qui fait la loi, mais la punition en désignant le sujet comme fautif (Foucault, 1975). Au contraire, la norme s’inspire de sentiments profonds, particulièrement de la capacité à se mettre à la place d’autrui. Cet exemple rappelle deux autres dimensions :

  1. La norme n’est pas écrite, les femmes qui se retrouvent au marché n’étudient pas les textes de loi ; la norme est adoptée par transmission orale, comme d’ailleurs la Loi. Ce sont les lois qui sont écrites.
  2. La norme n’est pas autoritaire en soi ; seuls certains, en se servant d’elle pour exercer leur pouvoir, glissent vers l’autoritarisme.

9Il est tentant de se demander ici si la tyrannie familiale n’est pas influencée par la société. Il convient certes de préciser que la société, la famille ou l’individu ont leurs propres modalités d’élaboration des valeurs et des mythes qui leur ont été transmis, d’où une singularité et une complexité qui échappe à toute interprétation mécanique. Mais il n’est pas inutile de se pencher sur les représentations sociales qui peuvent exercer une certaine influence sur la famille et l’individu et sur leurs propres représentations. Chaque société propose des normes, établit des règles et crée des institutions pour les respecter : il y va de sa préservation. La Loi est néanmoins universelle ; les lois sont particulières.

Familles de la honte et de l’honneur ou familles de la culpabilité

10On a différencié les sociétés de la honte et de l’honneur et les sociétés de la culpabilité. On trouve les premières dans les pays du pourtour méditerranéen, en Afrique subsaharienne, en Extrême-Orient ; les secondes sont celles où l’influence du judéo-christianisme est la plus marquante, en Europe et dans les Amériques.

11La norme dans chacune d’elles a une incidence sur le groupe familial qui adapte ses principes à ceux de la culture. Ainsi, dans le premier type de famille, il est prescrit par-dessus tout de garantir l’honneur des parents, au sens large, en évitant tout ce qui pourrait susciter de la honte. Le regard social compte énormément. Un symptôme chez des adolescents est très répandu au Japon : ceux qui ont des performances scolaires médiocres ou mauvaises s’enferment chez eux. Ne pas réussir est source de honte, pour soi et pour ses proches. Il ne faut pas montrer ses défaillances, sinon, « on perd la face ». La vox populi dicte la valeur des gestes et des actes. L’expression latine vox populi vient de Rome antique, où la rumeur était considérée comme signe de vérité, aucune objection ne pouvait lui être opposée (« vox populi, vox dei »). La dimension narcissique est ici prédominante.

12Dans la famille vivant dans une société qui cultive le sentiment de culpabilité, la peur de la faute est fréquente. La tyrannie à propos de la norme concerne moins le regard d’autrui que le non-respect des règles.

13Dans les deux cas de figure, la question de la dette peut faire des ravages ; par exemple dans celle de la honte, la dette du sang incite à la vengeance pour sauver l’honneur. « Tu me l’as fait, je te le fais. » Elle oblige à tuer celui qui a tué un des proches. Dans un cas de TFP, j’ai appris que les parents avaient donné le prénom de Ralph à leur fils en lui cachant que c’était celui d’un oncle qui avait été assassiné pendant que sa mère le portait dans son ventre. La famille redoutait que si l’enfant l’apprenait, il soit tenté, devenu adulte, d’aller à la recherche de l’agresseur pour le tuer.

14J’appellerai désormais ces familles les familles de la honte ou les familles de la culpabilité. On les trouve dans tous les pays dans des proportions variables, l’une des deux organisations prédominant selon la région. Les familles sont le chaînon indispensable pour la transmission de ces modèles.

15Dans les familles de la honte, les personnes souhaitent avant tout éviter de se faire critiquer par autrui ; ceci serait ressenti comme de l’indignité. Dans les familles de la culpabilité, on transmet l’idée qu’il faut respecter la loi. Cependant, la question affective est toujours essentielle. Dans les premières, il faut craindre le déshonneur. Dans les secondes, il faut penser en priorité à autrui et éviter de lui causer des désagréments. Le fait de se sentir blessé ou de se sentir coupable fait la différence.

16Nous retrouvons les deux significations du terme norme : la société de la honte et de l’honneur privilégie la norme dans le sens de la doxa, de la pensée dominante ; en revanche, la société de la culpabilité favorise la norme dans le sens de Loi. La crainte d’être mis à l’écart prédomine néanmoins dans les deux. De même, les parents, la famille, et leurs valeurs sont toujours à respecter. Sinon on se sent menacé.

17Un nombre infini de nuances se manifestent dans chaque situation. Si l’orientation générale n’est pas observée, des blessures ou des souffrances, des conflits et des symptômes apparaissent. Depuis le malaise jusqu’à l’écœurement, l’accablement ou le désespoir, on trouve moult variantes même si l’on ne peut lier toute la gamme des difficultés individuelles ou collectives à la non-observance de ces modèles. Ensuite des défenses se dressent pour occulter la nature du problème. Elles prennent, à leur tour, la forme de symptômes, par exemple l’instauration de la politique du secret, la discrétion, la timidité.

18Les familles de la honte vivent difficilement la maladie d’un des leurs, elles supportent de mauvais gré le fait de se faire soigner ; maladie et soins sont vécus sur le mode de l’humiliation, d’une dépendance avilissante envers le soignant ou le thérapeute, qu’elles peuvent au fond considérer comme un être inférieur. Cela évoque la résistance au transfert.

19Dans les cas extrêmes, la famille de la honte est enfermée sur ellemême, tout signe d’autonomie et de subjectivité étant mal vu. J.-P. Pinel (2014) a étudié les familles d’adolescents perturbateurs ou délinquants séparés de leur milieu familial par décision de justice ; elles peuvent être désignées comme des familles incestuelles-mafieuses. Rien ne doit être révélé en dehors du cercle familial, sous menace de bannissement, de meurtre « généalogique » ou du « sentiment d’appartenance ». À l’intérieur de la famille, en revanche, aucune intimité personnelle n’est autorisée. Tout doit rester transparent : voyeurisme et exhibitionnisme sont sursignifiés, mythifiés ; c’est comme si se livrer à autrui conduisait à se déposséder d’une partie de soi. La honte n’est pas loin, même si ce qui est le plus apparent est la méfiance envers le tiers, cet autre qui représente ouverture et indépendance.

20Pour ce qui les concerne, les membres des familles de la culpabilité tendent plutôt à se remettre en cause pour des raisons parfois secondaires, non pertinentes. Parmi elles, on trouve des personnes qui développent des réactions thérapeutiques négatives : elles n’acceptent pas aisément de bien évoluer. Elles peuvent estimer toutefois qu’elles ne sont pour rien dans leurs échecs ; ces derniers sont interprétés comme un produit de la « fatalité ». Dans ces groupes, on a pour habitude d’exprimer des regrets, de faire repentance ou amende honorable, de demander pardon.

21On peut noter au passage qu’assumer sa responsabilité se différencie du sentiment de culpabilité dans la mesure où la responsabilité favorise des comportements réparateurs envers autrui.

22Cela étant, le fait de souligner la proximité entre la doxa sociale et la dynamique de la famille de la honte ne signifie pas qu’il existe un déterminisme linaire entre ces deux pôles ; il y a des formes complexes d’interfonctionnement entre la culture, le psychisme de la famille et celui de l’individu. Kaës (2009) a contribué à ce débat en proposant l’idée d’une exigence de travail que la société impose au groupe, ce qui peut se comprendre aussi pour le groupe familial. L’attachement aux normes renforce l’asymétrie entre générations ; les plus âgés peuvent les défendre dans une attitude qui rappelle l’esprit corporatiste.

23Dans tous les cas, le psychisme familial se livre à différents processus d’élaboration du bagage et des missions culturels afin de les adapter et de les inclure dans ses propres tâches, dans le soin infantile ou la transmission. Signalons que la norme est généralement vécue et appliquée avec une certaine rigueur : « On t’oblige parce qu’on est obligé. »

24Je pense utile de rappeler une autre différence entre honte et culpabilité. Pour invalidante qu’elle paraisse, la culpabilité permet l’accès à la subjectivation ; c’est son destin heureux. En revanche, la honte (au moins dans sa forme la plus radicale) ne facilite pas vraiment l’intériorisation du vécu. Plus encore, elle se laisse absorber par un public-juge par défaut d’intériorité.

Singularité des familles

25J’ai eu l’occasion jadis de proposer une catégorisation des familles selon la place des liens narcissiques et objectaux (Eiguer, 1987). Deux de ces tableaux cliniques évoquent respectivement la crainte du déshonneur et celle de la culpabilité : les familles narcissiques et anaclitico-dépressives. Les deux autres tableaux sont les familles œdipiennes et perverses ; elles présentent des manifestations de honte ou de culpabilité bien que sollicitées par des vecteurs particuliers.

26Dans les familles narcissiques ou anaclitico-dépressives, une tyrannie familiale s’installe, conduisant à entretenir et à renforcer certaines représentations.

27Dans la famille narcissique fait florès la représentation de la toutepuissance familiale : famille sans tache, efficace en toutes circonstances, héritière d’ancêtres vaillants, héroïques et couronnés de gloire. Selon les mythes de la famille, la chance lui a souvent été favorable, ceci étant interprété comme signe du destin.

28Dans la famille anaclitico-dépressive, la représentation de la dépendance aux autres est favorisée, ainsi que le besoin de compagnie, de l’« être ensemble » et de soumission aux aînés, aux aïeuls et aux ancêtres dévoués, sacrifiés, ou ayant été des éternels perdants, parfois des incompris.

29Les deux autres tableaux, les familles œdipiennes et perverses manifestent des affects persécutifs ou dépressifs dans les moments de crise. Rappelons-nous également que la culpabilité se rattache étroitement à l’œdipe et à l’interdit de l’inceste ; elle joue ainsi un rôle déterminant dans la famille œdipienne. Mais la capacité de séparation est ici certaine, la vie fantasmatique est riche et l’élaboration psychique bien plus accessible qu’ailleurs.

30De même, le narcissisme arrogant et auto-engendré est un puissant mobile dans le fonctionnement des familles perverses. Dans les liens que leurs membres instaurent, il est fréquent d’observer que les agents pervers émettent des critiques au point de provoquer de la honte et de l’humiliation chez d’autres, l’allusion aux jugements du collectif les renforçant. Les agents pervers peuvent aussi se livrer à des médisances et à des calomnies concernant l’autre de façon à le discréditer et finalement à accentuer son emprise sur lui. Domination, manipulation, mépris sont ici à l’ordre du jour.

31Chacun des membres est reconnu à condition qu’il réponde aux valeurs consacrées. Tout écart par rapport à celles-ci est mal vu et réprimé : le déshonneur est alors évoqué dans la famille narcissique ; la faute, dans la famille anaclitico-dépressive.

Emprise des normes

32Le système normatif exerce son emprise sur la famille qui est amenée à le transmettre, par la parole et par les gestes, à le confirmer en s’offrant comme exemple, en soulignant son utilité et exposant sa raison d’être. Le parent a un pouvoir immense pour l’inculquer, mais on ne peut dire que l’autoritarisme soit nécessaire. Certains parents deviennent despotiques parce qu’ils ont peur d’échouer à transmettre le message. D’autres peuvent critiquer la loi et demeurer ambivalents par rapport à son intérêt, au besoin de la respecter. Mais ils redoutent que les enfants ne se transforment en dignes héritiers de leur souhait inconscient de transgression. La conduite autoritaire est le fruit d’un contre-investissement.

33La tyrannie de la norme adopte des formes radicales dans le cadre de l’omnipotence parentale : une arrogance qui glisse vers l’anéantissement d’autrui. On peut en effet être arrogant, le problème se complique quand on a besoin d’écraser autrui pour atteindre les sommets de la supériorité. Racamier (1992) insistait sur le compagnonnage entre toute-puissance et auto-engendrement dans l’ambition de créer des néo-lois, de les faire à sa mesure. Je pense que l’on fait ici un pas de plus vers la déformation du processus de transmission ; le maître ès normes devient un faiseur de loi. Il est donc légitime de se demander pourquoi les dominateurs cherchent à entraîner d’autres personnes dans leur sillon idéologique et encore pourquoi ils ont besoin d’instrumentaliser ces autres en les poussant à transgresser. Cela leur procure une forte jouissance, la confirmation qu’ils sont dans le vrai.

34Les précisions concernant la culture de l’honneur et la famille de la honte viennent ici à propos. Le maître ès normes a besoin de public, d’adeptes, d’un groupe qui le suive. Fervent partisan de l’individualisme, il prêche que la dépendance envers les autres est loin d’être une qualité, plutôt un aveu de faiblesse. Mais au fond il est entièrement suspendu à l’attitude d’autrui.

35Dans le cas de la culture de la culpabilité, le sujet se trouve face à lui-même et à sa famille ; il s’interroge sur ce que les aïeuls et ancêtres diraient. On trouve ici une corrélation pertinente entre construction intra-subjective et intersubjective, d’une part et sentiment de culpabilité, d’autre part. Son élaboration est plus aisée que dans le cas du déshonneur.

36Dans les deux situations, il y a les autres (la norme est toujours une question qui implique plusieurs sujets), mais lorsqu’il faut à tout prix éviter de perdre la face le juge est extérieur, tandis que, face au coupable, le jury se trouve à l’intérieur.

Pour conclure, deux idées

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  1. Parler de la norme renvoie à reconsidérer bon nombre de concepts et à en écarter certains. Mais sommes-nous en condition de souligner la fonction incontournable de la famille dans l’aménagement du normatif et notamment la singularité du travail psychique qu’elle développe pour la rendre opérante et efficace ? La norme groupalise : elle rappelle les valeurs communes, elle affirme l’identité partagée en créant un style de transmission. Dans la mesure où nous sommes obligés de nous regrouper pour survivre et pour grandir, la norme creuse le chemin et ordonne le parcours.
  2. La tyrannie vient de la famille hautaine, frileuse au fond. Pour combattre la tyrannie, le désordre et la révolte se révèlent vertueux, aussi bien que le rappel des origines. On y découvre que la norme n’est pas l’ennemi du désir, mais son produit le plus choyé. Ils sont tous deux du côté de la vie, de la croissance, de la créativité. Ils participent à la fertilisation de la vie intérieure, un bon ferment pour prendre le meilleur du monde.

38Conflits d’intérêts : aucun

Bibliographie

  • Anzieu D. (1975), Le groupe et l’inconscient, Dunod.
  • Ciccone A. (2004), Les enfants tyrans, Dunod.
  • Eiguer A. (1987), La parenté fantasmatique, Dunod.
  • Foucault (1975), Surveiller et punir, Gallimard.
  • Freud S. (1937), Analyse avec fin, analyse sans fin, OC XX, PUF.
  • Kaës R. (2009), Les alliances inconscientes, Dunod.
  • Pinel J.-P. (2014), Le traitement institutionnel des incestualités-mafieuses familiales intériorisées chez les adolescents, Le Divan familial, 33, 17-34.
  • Racamier P.-C. (1992), Le génie des origines, Payot.

Mots-clés éditeurs : les lois, maître ès normes, tyrannie, la loi, familles de la honte et de la culpabilité

Date de mise en ligne : 18/02/2020

https://doi.org/10.3917/difa.043.0039

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