Loudun est une petite ville du Poitou, de quelque quinze mille habitants, endormie sur sa colline. Elle a du charme : en haut de sa colline aux pentes douces, son donjon déchiquette un ciel enveloppant une plaine aux reliefs émoussés, cette bourgade de par sa présence évite une « mélancolie des plaines ».
1Loudun est situé au sud de Chinon et au nord-ouest de Richelieu, deux villes qui ont une importance dans son histoire. L’une évoque Charles VII qui y reçoit Jeanne d’Arc, elle aussi hallucinée, l’autre Richelieu rappelle l’affaire des possédées qui se déroula sous sa gouvernance.
Le contexte
« Dans chaque église, il y a quelque chose qui cloche. »
2Nous sommes en 1632. Les guerres religieuses ont laissé leurs traces. La ville, de plus, fut terriblement affectée par la peste qui sévit durant six mois. Elle perd trois mille cinq cent de ses habitants, le quart à l’époque. La muraille médiévale, double, ne servit à rien pour prévenir la contagion – biologique, celle-là – de la terrible maladie. Cela succède aux tensions entre réformistes et catholiques. Les communautés religieuses s’enterrent par protection, comme assiégées par cette épreuve supposée de colère divine. La faille des enveloppes groupales insécurise ces communautés qui se terrent.
3Or, le 21 septembre de cette année-là, Jeanne des Anges, mère supérieure du couvent des Ursulines et deux autres sœurs voient la silhouette d’un homme qu’elles identifient comme leur confesseur, le prieur Moussaut. Rien d’exceptionnel, en somme, sinon que ce dernier est décédé depuis quelques mois.
4Deux jours plus tard, une boule noire traverse le réfectoire. Le lendemain à la messe, les trois femmes insultent Dieu et crachent l’hostie. La folie gagne alors les quatorze autres religieuses de cette communauté de dix-sept sœurs. La nuit suivante, elles affirment toutes avoir vu le même fantôme.
5Désormais elles ne s’alimentent plus, vivent ensemble à moitié nues, s’invectivent, hurlent, insultent, perdent connaissance en se contorsionnant. La communauté entière est atteinte de démence, la ville de Loudun murmure et parle de possession.
6De la France entière viennent des exorcistes qui confirment que les corps des religieuses sont envahis de multiples malins aux noms évocateurs : Zabulon, Concupiscence, mais aussi Fornication et Pollution.
7Le 11 octobre, une religieuse que l’on dit possédée du démon, Astaroth, cette fois, évoque le nom d’Urbain Grandier, curé de la ville. C’est bien lui qu’elle a vu ! La rumeur enfle et se répand, autre contagion bien morbide ! Mais qui est-il, cet Urbain Grandier ? Un prêtre qui refusa de succéder au prieur Moussaut et surtout qui fait des envieux ! Urbain Grandier était connu pour son intelligence extrême. Il fut promu à l’âge de 27 ans seulement chanoine de la cathédrale Sainte-Croix de Loudun. Brillant intellectuellement, de haute prestance et bien bel homme, il ne laissait pas indifférentes les femmes, qu’elles aient ou non fait vœu de chasteté. Il était aussi « grande gueule » et s’était fait beaucoup d’ennemis, dont le futur cardinal de Richelieu. Il était aussi connu comme libertin et, d’ailleurs, avait mis enceinte et abandonné la fille du procureur du roi.
8Grandier, à la suite d’un procès en sorcellerie, sera immolé en place publique, brûlé vif, devant une foule immense, avec dans les premiers rangs la fille du procureur déshonorée, venue voir, son fils biologique dans les bras, rôtir le géniteur de celui-ci.
9Jeanne des Anges, quant à elle, guérira lors de l’arrestation de Grandier, puis rechutera après son agonie. Elle finira démente. Et les autres sœurs s’apaiseront au fil des ans. On parlera alors d’hystérie et de vierges folles, laissant entendre une frustration sexuelle chez des jeunes filles placées dans des couvents pour des convenances familiales.
Une affaire qui fit grand bruit
10Cette affaire de Loudun suscitera de nombreux commentaires. Au fil des siècles, la notion de possession diabolique sera remplacée par celle d’hystérie, de vierges folles et de contaminations psychiques.
11Parmi les étapes importantes, citons le siècle des Lumières et des philosophes qui signent la fin de la chasse aux sorcières. Une recherche plus rationnelle se met en place. Détachée du religieux, la contamination est examinée secondairement dans ses aspects scientifiques.
12Alors la psychiatrie anté-psychanalytique s’en empare. Aux environs de 1870, Charcot à la Salpêtrière insiste sur la contagion des symptômes chez les hystériques, sur leur grande suggestibilité, et son disciple Gabriel Legué reprend de manière rigoureuse tous les travaux médicaux.
13Mais je tiens surtout à rappeler le travail de deux aliénistes, Lasègue et Falret sur la folie à deux, dans un texte désormais facile à trouver sur internet, relativement méconnu et cependant excellent. Cet article parle, sans la nommer, de l’emprise et les vignettes cliniques sont chez ces auteurs celles de la pathologie psychotique (C. Lasègue, J.-P. Falret, 1877). Après avoir émis des hypothèses, ils décrivent huit vignettes cliniques énoncées en des termes particuliers à cette époque. En langage contemporain, on parlerait de misère, de délire, de défaillance de contenants, d’incestuel et d’emprise.
14Ce sont les conclusions théoriques des auteurs qui me paraissent solides et pertinentes. Elles parlent des aliénés, mais peuvent être appliquées à d’autres collectivités :
- « Dans les conditions ordinaires, la contagion de la folie n’a pas lieu d’un aliéné à un individu sain d’esprit, de même que la contagion des idées délirantes est très rare d’un aliéné à un autre aliéné.
- La contagion de la folie n’est possible que dans des conditions exceptionnelles…
- Ces conditions spéciales peuvent être résumées ainsi :
- Dans la folie à deux, l’un des individus est l’élément actif ; plus intelligent que l’autre, il crée le délire et l’impose progressivement au second, qui constitue l’élément passif. […] ;
- Pour que ce travail intellectuel puisse s’accomplir dans deux esprits différents, il faut que deux individus vivent pendant longtemps, absolument d’une vie commune dans le même milieu, partageant le même mode d’existence, les mêmes intérêts, les mêmes craintes et les mêmes espérances et en dehors de toute autre influence extérieure ;
- La troisième condition pour que la contagion du délire soit possible, c’est que le délire ait un caractère de vraisemblance… qu’il repose sur des faits survenus dans le passé […].
- La folie à deux survient toujours dans les conditions ci-dessus indiquées. Toutes les observations présentent des caractères analogues sinon presque identiques chez l’homme et chez la femme comme chez l’enfant, l’adulte ou le vieillard.
- Cette variété de folie est plus fréquente chez la femme, mais on l’observe aussi chez l’homme.
- On pourrait faire intervenir dans sa production l’hérédité… Mais cette cause ne peut être invoquée dans les cas où il n’existe entre les deux malades aucun lien de parenté…
- L’indication principale consiste à séparer l’un de l’autre les deux malades. Il arrive alors que l’un des deux peut guérir, surtout le second […].
- Dans la plupart des cas le second malade est moins atteint que le premier. Il peut même être considéré comme ayant subi une simple pression morale passagère […].
- Dans quelques cas rares, la pression morale par un aliéné sur un autre individu plus faible que lui peut s’étendre à une troisième personne, ou même dans une mesure plus faible à quelques personnes de l’entourage. Mais il suffit alors presque toujours de soustraire l’aliéné actif à ce milieu qu’il a influencé à divers degrés, pour que l’entourage abandonne peu à peu les idées fausses qui lui avaient été communiquées. »
15Ainsi se termine ce travail qui décrit pour la première fois l’emprise psychique. Il est important de souligner son existence à une époque où les théorisations faisaient la part belle à la dégénérescence. À la même période Charcot décrit une contamination interpsychique, au sens de René Kaës, et Lasègue et Falret font état d’une contamination transpsychique. Les deux cohabitent naturellement. Pour ma part, dans l’affaire des possédées de Loudun, je suis convaincu de la coexistence des deux mécanismes. Jeanne des Anges, en position de supérieure hiérarchique, a contaminé par emprise, au sens de Lasègue et Falret : position dominante dans une communauté qui partage le quotidien depuis longtemps, personnalité plutôt psychotique qu’hystérique, comme le montre la suite : elle ne guérit pas, les autres s’apaisent.
16La relation plus horizontale de celles que l’on nommera « folles vierges » est dans l’hystérie décrite par Charcot. Naturellement, la « sublimation » qui leur est imposée par leurs familles est un échec. Et nous approchons des Études sur l’hystérie, travaux de Freud et Breuer (1895).
La psychanalyse
17Ces travaux annoncent l’avènement de la psychanalyse.
18Dans les années 1960 et 1970 du xxe siècle, la référence aux possédées de Loudun est un classique, surtout dans la mouvance lacanienne lorsqu’il s’agit d’illustrer la suggestion chez l’hystérique.
19Par contre, les travaux sur l’emprise sont restés rares et pourraient être principalement l’œuvre de notre courant groupaliste. Si les possédées de Loudun ont enflammé le xviie siècle, il y eut quelques résurgences, comme dans les dernières années 1970. À ce titre, je citerai Michel de Certeau, psychanalyste de la mouvance lacanienne, mais aussi jésuite (M. de Certeau, 1971). Le cinéma s’y intéresse : en 1970, Ken Russell met en scène Les Diables. En 2017, la « voyante » Sabrina de Saint-Ange signe un documentaire sur Les Possédées de Loudun.
De la Seconde Guerre mondiale
20Un retour du refoulé dans l’histoire ?
21« Le bonheur d’autrui est un poison pour l’envieux » (J.-B. de la Roche, 1843).
22Sommes-nous dans les bégaiements de l’histoire ou un retour du refoulé dans des sépultures suintantes ? Et que dire des faits historiques que l’on pense enterrés et qui se représentent ? Existe-t-il un retour du refoulé historique au même titre qu’un retour du forclos généalogique énoncé par Evelyn Granjon (1998).
23Loudun est une petite ville meurtrie mais assoupie… Voire ! Dans les années d’après-guerre éclate en 1947 une affaire d’empoisonneuse qui va enflammer la France de la même manière que quatre siècles auparavant celle des possédées. L’affaire Marie Besnard explose.
24Marie Besnard, née en 1896, est fille d’agriculteur, fille unique d’un milieu familial ou l’on joint difficilement « les deux bouts ». De santé fragile, une fièvre typhoïde à l’âge de 12 ans l’a conduite à cesser sa scolarité. Elle ne passera pas son Certificat d’études et aide ses parents. Elle se marie avec son cousin à l’âge de 24 ans ; lui aussi est de santé fragile, à tel point qu’il est réformé. Sept ans plus tard, il décède, officiellement d’une pleurésie tuberculeuse.
25Veuve, Marie Besnard s’installe à Loudun chez sa cousine Vérité. Cela conduit à une rupture avec ses parents, cette cousine étant vécue comme « vipéreuse ». Elle rencontre Léon Besnard. Ils se marient en août 1929. Les parents n’assisteront pas au mariage.
26L’année suivante, le couple fait un contrat notarial de legs au dernier des vivants. Le couple vit dans l’opulence une vie de province tranquille. Mais ils reçoivent des lettres de menaces écrites dans un registre qui ressemble à des phénomènes d’envie.
27Dix ans plus tard éclate la Seconde Guerre mondiale. Le père de Marie décède le 14 mai 1940. Il a 78 ans et la cause invoquée est une congestion cérébrale. La grand-mère de son époux décède le 3 septembre de la même année. Elle a 92 ans. Le père de Léon Besnard meurt à son tour le 19 novembre 1940, après des attaques cérébrales. La mère de Léon soupçonne son fils de chercher des héritages. Elle le suit partout, prend froid et meurt d’une congestion cérébrale le 16 janvier 1941.
28Au total, le couple Besnard perd quatre personnes de leurs familles respectives ; ces deuils font d’eux des héritiers comblés. La sœur de Léon, Lucie trouve que son frère hérite plus qu’elle. Elle s’isole et Léon la trouve pendue chez elle.
29Au-delà des décès familiaux, il y a aussi ceux des amis : Blanche Rivet, dont le mari est décédé (comment ?) s’installe chez les Besnard. Les Besnard rachètent sa maison, c’est une bonne affaire ! Puis Blanche Rivet tombe malade, tousse, crache le sang et peut difficilement se nourrir. Elle décède le 27 décembre 1939, semble-t-il de tuberculose. Marie Besnard hérite de tous ses biens. Elle semble surprise d’être légataire universelle…
30Mais l’affaire Besnard débute en janvier 1942. Lors des vœux du nouvel an, Louise Pintou remercie Marie Besnard pour un panier de raisin qu’elle a reçu. À partir de cette époque se crée une amitié entre les deux femmes. Marie subit une ovariectomie à la fin de l’année. Louise Pintou fait courir le bruit selon lequel Marie Besnard est très malade et va bientôt mourir. Il semblerait surtout que Louise soit devenue la maîtresse de Léon Besnard. En 1945, deux cousines de Léon décèdent. Elles sont très âgées. Néanmoins, Léon hérite de leur maison ce qui amplifie des rumeurs.
31Et il y en a d’autres encore ! Les Besnard hébergent un prisonnier Allemand en 1945, Alfred Dietz, jeune et bien élevé. Marie, qui n’a pas d’enfant et qui est chirurgicalement castrée depuis 1942, se prend d’affection pour ce jeune « ennemi » ; affection filiale selon Marie, sexuelle pour la rumeur. Et cette rumeur est distillée par Louise Pintou qui semble être la troisième du couple… elle aussi sensible aux charmes du jeune Germanique.
32En 1947, Léon Besnard, dans cet été torride, souffre de la chaleur, puis de malaises inexpliqués ; il s’alimente difficilement, vomit, s’étouffe et meurt le 25 octobre auprès de deux femmes qui rivalisent pour lui prodiguer des soins. « Angine de poitrine » évoque l’acte de décès. Mais Louise Pitou insinue empoisonnement…
33La rumeur enfle. La justice est interpellée.
34Treize corps seront exhumés pour suspicion d’empoisonnement. Douze montreront des doses d’arsenic importantes. Seul celui de la grand-mère de Léon, décédée à 92 ans ne montrera pas de chiffres anormaux.
35Marie Besnard semble promise à la guillotine pour esprit diabolique, comme Urbain Grandier fut immolé pour pacte avec le diable. La défense de Madame Besnard utilisera l’affaire des Possédées « pour éviter une nouvelle victime de la rumeur publique ».
36Il y eut trois procès d’assises, situation insolite. À l’époque, un jugement d’assises ne se discute pas : le jury populaire est souverain et les procès en appel n’existent pas. Les vices de forme, contestations des dosages, perte de documents font du dernier procès à Bordeaux un événement international après douze années de procédure.
37Le procès est passionné. Des personnages de l’époque comme Charles Trenet ou Fréderic Pottecher estiment l’accusée innocente. Il est vrai que, parmi les douze personnes dont la cause du décès était suspecte, plus de la moitié avaient l’âge d’une mort naturelle. Et puis les prélèvements ont été mal pratiqués. Ironie du sort dans cette histoire, Frédéric Joliot-Curie, désigné pour doser l’arsenic par des moyens nouveaux, décède après sa nomination en tant qu’expert.
38Le dernier expert du procès d’assises, Monsieur Batisse, ingénieur agronome, affirme que le cimetière de Loudun est infesté d’arsenic. Les désherbants, dont celui de ce cimetière, en sont souvent chargés. L’expert énonce que si on exhume tous les corps du cimetière, ils contiendront probablement de l’arsenic en quantité, et il n’est pas possible d’accuser Marie Besnard d’avoir empoisonné des centaines de personnes.
39Sept jurés l’estimeront soit innocente, soit pouvant bénéficier de doutes. Et cinq l’estiment coupable. Elle sort libre et mènera une vie tranquille à Loudun, pendant presque vingt ans. Très pieuse, elle fut surnommée « la bonne dame de Loudun ».
40Je souhaite déposer les conclusions de l’expert psychiatre André Cellier. « Marie Besnard est normale, tellement normale qu’elle en est anormalement normale. » La tyrannie de la norme a récemment fait l’objet d’un colloque, et la réflexion de ce psychiatre pourrait s’y intégrer en guise d’introduction. Personnellement, dans ma pratique, entre autres en lien avec la Justice lors d’injonctions de soins pour des personnes condamnées avec un diagnostic d’actes pervers, il m’arriva d’être en difficulté devant ces personnes d’un conformisme froid et ennuyeux.
41Enfin, je terminerai par un trait ironique : Marie Besnard vécut dans une grande aisance matérielle, et cette aisance, elle la doit surtout à Léon Besnard qui lui avait légué une entreprise de confection de cordes.
Conclusions
42L’affaire des possédées de Loudun a permis une théorisation sur les contagions psychiques. Ce qui a été surtout élaboré est du registre hystérique, à savoir au cœur de la théorisation psychanalytique. Il ne faut pas pour autant oublier le magnifique travail, antérieur aux théorisations psychanalytiques, de la folie à deux. Enfin les deux affaires de Loudun permettent de décrire des contextes propices, où l’enveloppe psychique est insuffisamment sécurisante, affaiblie par le contexte de la guerre, la crainte de maladies terrifiantes et transmissibles elles aussi, comme la peste ou la tuberculose…
43Un troisième mode de contagion psychique intéresse les deux périodes. Je veux parler de la rumeur publique, et la rumeur publique est le relais groupal des pensées envieuses. Peu d’auteurs ont travaillé la rumeur « qui tue », peut-être un peu Jean-Pierre Caillot à travers les phénomènes d’envie.
44Le cinéma, par contre avec le film de Clouzot Le Corbeau en 1943 a magnifiquement illustré les effets destructeurs des rumeurs, dans une période propice à cela – l’occupation nazie – période où justement se déploie l’affaire Besnard.
45Conflits d’intérêts : aucun
Bibliographie
- Certeau M. de (1971), La Possession de Loudun, Persée, rééd. 2005, Paris, Galllimard.
- Freud S., Breuer J. (1895) Études sur l’hystérie, Puf.
- Granjon E. (1998) « Du retour du forclos généalogique aux retrouvailles avec l’ancêtre transférentiel », Le Divan familial, 1.
- Griguer T. (1992), Historiographie et Médecine. À propos de Jeanne des Anges et de la possession de Loudun (thèse), Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest.
- Histoire pour tous : « L’Affaire des possédées de Loudun ». Ouvrage du 15 février 2012, https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/3987-laffaire-des-possedees-de-loudun.html.
- Ikky V. (2010) « Marie Besnard, l’enterrement du mythe de l’arsenic », www.greffiernoir.com.
- Lasègue C., Falret J.-P. (1877) « La folie à deux ou folie communiquée », in Archives générales de la médecine, Paris.
- Loudun : site de la ville, rubrique histoire.
- Zoummeroff P. (2012), L’affaire Marie Besnard, Bibliothèque Zoummeroff, https://www.collection-privee.org/public/galerie-virtuelle-plus.php?theme=7
Filmographie
Mots-clés éditeurs : contamination psychique, folie à deux, rumeur publique, diable, épidémie, guerre, hystérie
Date de mise en ligne : 10/09/2019
https://doi.org/10.3917/difa.042.0073