1 Les couples qui consultent recherchent généralement une meilleure communication, une meilleure entente ou simplement l’interruption des disputes. L’espace de la thérapie conduit en réalité chacun à revenir sur des éléments de son histoire à travers ce qui a été mis en commun dans le lien de couple.
2 La thérapie de couple offre un espace d’élaboration pour des défauts de symbolisation restés en attente dans les générations précédentes et transmis tels quels. Le lien de couple permet en effet une réactualisation avec le partenaire des niveaux archaïques et des failles de la filiation.
3 Lorsque ces défaillances de symbolisation sont telles qu’elles appellent une décharge d’excitation permanente, celle-ci vient se répéter en séance dans des liens destructeurs et met à l’épreuve le thérapeute et son vécu contre-transférentiel. Un risque d’effondrement menace alors la thérapie.
4 On retrouve dans la dépendance à la modalité paradoxale et destructrice du lien de couple certaines caractéristiques propres à la dépendance orale des liens originels. La régression en séance favorise la réémergence de la sphère de l’oralité où se construit la sécurité de base et les premières différenciations dedans-dehors, vide-plein, soi et l’autre etc. Il s’agira de faire en sorte que l’excitation répétée dans le lien de couple puisse se lier de manière représentative aux contenus de l’oralité. Pour cela, le thérapeute doit résister à la destructivité tout en supportant la répétition dans le lien transférentiel. Je propose d’écouter le registre de l’oralité comme lieu de retour des angoisses d’effondrement.
Vignette clinique
5 À l’aide d’une vignette clinique issue de ma pratique libérale, je vais illustrer ce processus chez un couple à forts liens destructeurs. Je reçois les couples seule et utilise l’écoute groupale psychanalytique dans un dispositif réunissant le couple une heure tous les quinze jours. Le couple est invité à associer librement et l’attention de l’analyste se porte sur les modalités de fonctionnement et la groupalité psychique du couple. Cette approche permet d’accéder aux aspects les plus archaïques de la personnalité à travers l’écoute des investissements et les dépôts symbiotiques qui persistent au fond de chacun du lien. Avec l’analyse des fonctionnements du lien, nous nous situons au niveau des co-éprouvés : lorsque l’un subit, l’autre ressent. J. Bleger (1970) différencie le niveau syncrétique du lien, c’est-à-dire les parties non-moi, non subjectivées et d’essence groupale, du niveau relationnel interpsychique des « moi » différenciés.
Le couple, lieu du retour à la dyade originelle, lieu de la régression
6 Avec la pratique auprès de couples, nous sommes particulièrement en présence de la relation de dépendance, pour plusieurs raisons. Le couple nous ramène à la question de la dyade mère-enfant, premier lieu de rencontre avec le monde. Pour s’individuer et construire un psychisme propre, l’être humain s’appuie sur le groupe originel, le groupe premier de sa famille d’origine dont le porte-parole est le personnage maternel.
7 Ce sont les retrouvailles avec cet objet premier, perdu et unique qui ramènent l’individu à la dyade et conduisent au désir de « ne faire qu’un » du sentiment amoureux. En se mettant en couple, les conjoints reprennent leurs processus d’individuation à l’intérieur de la dyade.
8 Les couples amenés à régresser au niveau du sensoriel montrent des modalités de lien et de transmission transpsychiques : le couple se dispute, se coupe la parole, crie et passe par des états de détresse, d’excitation, des moments de conflits, de bouderie, de menaces. La communication est essentiellement infraverbale, gestuelle et corporelle. Le couple nous amène dans une clinique de l’intime favorisant cette régression.
Le couple C : l’interdépendance dans l’excitation
9 M. et Mme C demandent une thérapie pour leur couple suite à d’importantes violences, y compris physiques, et à de fréquentes disputes. Le couple a deux filles, l’une préadolescente et l’autre adolescente. Les deux parents se disputent devant les enfants et sont presque toujours dans la disqualification de l’un par l’autre, à tour de rôle. En séance, ils se coupent sans cesse la parole et peinent parfois à associer lorsque je les y invite, poursuivant une dispute dont je deviens le témoin. Marion et Jean-Marie semblent avoir besoin de maintenir un haut niveau d’excitation en injectant de la violence dans leur lien afin de se sentir vivants. Avec F. André-Fustier et E. Grange-Ségéral (1995, p. 80), on peut faire l’hypothèse que par de telles violences, le couple lutte contre le sentiment d’effondrement (D. W. Winnicott, 1975). Les disputes sont une façon de s’agripper l’un à l’autre pour ne pas s’effondrer.
10 En répétant les disputes devant moi et en ignorant mes questions ou interprétations, le couple me fait vivre que je n’ai aucun impact sur eux. De plus, les dépréciations continuelles et les critiques envers la thérapie sont omniprésentes, comme lorsqu’ils se désespèrent et disent que la thérapie ne sert à rien, qu’ils n’avancent pas. De cette façon, ils attaquent ma pensée et me feraient douter de l’indication et du bien-fondé du travail. Ils me placent dans le même risque d’effondrement qu’ils redoutent pour le couple lui-même.
Des signifiants prégnants dans la chaîne associative groupale
11 Malgré le découragement ressenti dans le travail avec ce couple, l’investissement de la dimension de l’oralité va me permettre de poursuivre la thérapie. La première dispute qu’ils me racontent s’est produite, ils le signalent en passant, devant la boulangerie. D’autres disputes me sont relatées et je suis frappée par leur résonance répétée avec des éléments en rapport avec la nourriture, voire l’oralité : dans la cuisine, en faisant les courses, à propos du goûter. Cela peut être l’occasion pour l’un ou l’autre d’entrer dans une rage noire, parce que « les petites cuillers ne sont pas à leur place » ou parce que « le goûter est presque toujours fait de pain et de chocolat ». Je relève ces signes sans encore en connaître le sens. Aucun des deux ne se plaint de troubles du comportement alimentaire, de privations ou d’excès. Afin de faire pièce à mon vécu d’impuissance et d’amener le couple à investir ses éprouvés profonds et les processus associatifs, je m’accroche à cette composante orale de leur lien.
12 J’observe les expressions de cette oralité dans le registre verbal : « ça me bouffe », par exemple, pour dire que le lien d’emprise est étouffant. Je les interroge alors sur les coutumes autour de l’alimentation dans leurs familles respectives. Les professions des parents, des deux côtés, se situent dans un milieu qui traite de la nourriture, et ce depuis des générations. Jean-Marie explique que dans sa famille « on est très économe » et il peut dire qu’il a vraiment connu le manque lorsqu’il était enfant. C’était difficile de partager. Il est le dernier d’une fratrie de quatre qui comporte un frère aîné et deux sœurs plus âgées. Il dit qu’encore aujourd’hui « on met en conserve et on a peur de manquer ». Marion dit au contraire que dans sa famille, il y a une certaine richesse et abondance. Tout est mis en boîte et rangé soigneusement. Elle a une sœur et un frère plus jeunes. Lorsque Jean-Marie parle de la souffrance affective dans son enfance, il se décrit comme quelqu’un qui a faim et qui crie famine. J’entends ainsi son avidité et la répétition des attaques envieuses en séance vis-à-vis de Marion.
La dimension orale construite dans le contretransfert
13 Les raisons manifestes de la crise du couple n’indiquent pas forcément d’emblée que nous avons affaire à une clinique de l’oralité. Ici, elle est prédominante dans la dynamique intersubjective. Je comprends maintenant mes vécus contre-transférentiels comme un « accrochage » à ces émergences du registre de l’oralité pour survivre à la destructivité dans la séance. Survivre est à entendre au sens de D. W. Winnicott (1947), car l’analyste doit survivre à la haine dans le transfert et le contretransfert.
Oralité, dépendance et destructivité
14 La prédominance de l’oralité s’entend dans : manger, respirer, embrasser, crier, cracher et hurler, mais avec une connotation cannibalique lorsqu’il s’agit de mordre. L’oralité fonde l’attachement bébé-mère-environnement et permet les expériences de satisfaction et de frustration. Lorsque la frustration ou la perte ne sont pas assimilables, les parties non intégrées du Moi sont déposées dans le lien, et le sujet en devenir reste dépendant du lien et de la présence de l’objet. L’incorporation viendra pallier les défaillances de ces processus lorsque l’introjection ne peut avoir lieu (Abraham et Torok, 1972). C’est encore le cas pour les deuils gelés qui restent présents de manière non intégrée, non liée, encryptés. Le registre de l’oralité porte ainsi les signes et traces des défauts de symbolisation en rapport avec les vécus d’effondrement liés aux pertes. L’oralité concerne à la fois l’incorporation et les vécus de vacuité. Elle est un objet partagé.
15 Le couple en crise décrit tout ce qui les oppose. En thérapie de couple, comme en thérapie familiale, l’écoute groupale suppose de privilégier ce qui semble commun, avant de s’intéresser aux différences qui sont sources de conflit. Nous nous référons aux travaux de J. Willi (1975) et au concept de collusion qu’il a développé, concept selon lequel on trouve à la base du conflit conjugal une thématique fondamentale et restreinte, comme ici les souffrances du registre de l’oralité. Selon lui, l’inconscient commun du couple abrite une problématique commune aux deux partenaires. La scénarisation conflictuelle permet un « jeu commun inavoué et gardé secret » qui demeure non élaboré pour les deux partenaires (Willi, 1975 p. 69-70). Les variantes de la problématique orale dans le couple C. sont, d’une part, celle du vide à éviter en étant économe, en gardant tout pour éviter restriction et privation et, d’autre part, celle du vide à combler qui pousse à tout donner et à envahir l’autre avec l’abondance dont on dispose.
16 Ce sont les vécus de vide qui amènent Marion et Jean-Marie à la violence. Ils sont tous deux engagés dans une relation paradoxale, qui évoque la position narcissique paradoxale décrite par J.-P. Caillot et G. Decherf (1982), dans laquelle les membres du couple oscillent entre se rapprocher et se repousser car « vivre ensemble nous tue, nous séparer est mortel », sans parvenir à transformer leurs angoisses d’effondrement. C’est l’objet de notre travail en séance. La famine concerne tout ce qui est en attente de symbolisation et ne peut être intégré. Les vécus de forçage et d’emprise orale, les angoisses de dévoration et d’empiétement les effrayent et les empêchent de se rapprocher.
17 Jean-Marie mobilise beaucoup sa femme. Il peine à s’occuper de lui-même, à se donner ce qu’il lui faut et peine, par exemple, à se préparer à manger. En agissant ainsi, il se montre tel « un tout-petit » et met inconsciemment sa femme dans une attitude maternante. En même temps, et là est le caractère paradoxal, il ne peut supporter qu’elle s’occupe de lui, car les angoisses de dévoration et d’emprise surgissent. Jean-Marie souffre beaucoup et se dit « rongé de l’intérieur ». Il est « dépressif », dit-il, depuis longtemps, et depuis peu fait face à la maladie de sa mère qui souffre d’un cancer, comme il a dû faire face à la mort récente d’une sœur décédée d’un cancer. Marion est frustrée de ne pas le comprendre. Elle voudrait tout comprendre de lui.
18 L’un ne veut pas donner du plaisir et l’autre ne veut pas en recevoir. Alors que Jean-Marie décrit un vide interne qu’il appelle famine et qui le ronge du dedans, Marion se vide littéralement en ne s’occupant que de l’autre (son mari, ses enfants, sa famille et belle-famille). Pour être sûre d’être au plus près de leur lien indifférencié, je souligne avec étonnement la prégnance de leurs échanges sur la « faim, anorexie, planter, arroser, nourrir… » et leur demande d’investir ces contenus avec moi.
19 Au cours d’une séance, Marion évoque sa sœur qui a été anorexique à l’adolescence. Jean-Marie associe sur l’une de ses sœurs, aujourd’hui décédée, et se rappelle qu’un jour elle n’avait plus ses règles car elle avait tellement maigri… Comme lui, elle n’avait jamais le sentiment d’être acceptée pour elle-même et était toujours en train d’essayer de convenir à tout le monde, de s’adapter en se taisant. Il parle de sa sœur, mais semble dépeindre le portait de sa femme. Marion à son tour associe sur la dépression de sa sœur dite anorexique et sur sa propre réflexion alors qu’elle était au lycée : « Il faut que je me bouge. » Elle s’est accrochée pour ne pas sombrer en essayant de se maintenir du côté de la vie. Jean-Marie s’en prend à sa belle-mère : « Ce peut être violent ce que je dis, mais elle m’étouffe, c’est une femme qui se sacrifie, fait tout pour vous, puis vous le reproche, comme ma mère, comme ma femme. » Décrivant un vécu de forçage et de gavage, il souligne : « Je suis attendu dans cette famille qui m’étouffe, je ne peux plus y aller, je ressens de la haine. »
La mère effondrée
20 C’est sans doute la haine qui fait associer Marion : « Je me souviens de la haine dans le regard de ma belle-mère. » Alors qu’elle la conduisait d’urgence à l’hôpital, elle lui sauvait pourtant la vie. Venue à son chevet en service de soins intensifs, elle perçoit un regard qui voulait dire « tu aurais dû me laisser crever ». La mère de Jean-Marie est une femme très fragile et il associe sur son propre effacement consistant à s’adapter, toujours souriant : « Il aurait dû y en avoir deux autres (enfants) après moi car il y a eu deux IVG, j’aurais pu passer à la trappe moi aussi… » Enfant, il « faisait le mort », essayant de ne pas bouger sur le canapé familial : « Quand je m’asseyais à côté d’elle, elle me repoussait. » On peut comprendre ainsi le sens autodestructeur de son comportement, lorsqu’il ne prend pas soin de lui et qu’il se comporte inconsciemment comme s’il n’aurait pas dû vivre lui non plus. C’est alors que Marion évoque sa sœur morte, morte dans une couveuse, étouffée. En réalité, Marion est l’aînée d’une fratrie de quatre enfants (et non trois). La deuxième était une petite fille née prématurément, qu’elle n’a vue qu’une fois, au loin à travers la vitre en service de néonatalogie. La petite n’est jamais rentrée à la maison. Marion se souvient du coup de fil de l’hôpital, et surtout raconte qu’elle n’oubliera jamais le regard de sa mère, ni l’effondrement sur son visage en apprenant la mort de son enfant. La sœur anorexique est en réalité la troisième fille d’une fratrie de quatre, un garçon étant né en dernier.
21 La haine et l’effondrement semblent se mêler dans le regard avec de forts sentiments de culpabilité et d’impuissance : tout faire et ne jamais réussir à apaiser et satisfaire une mère dépressive.
La mort dans le contretransfert
22 La transmission transgénérationnelle d’éléments mortifères s’est faite à travers l’oralité. Les membres du couple sont dépendants de la répétition de modalités de lien chargées de paradoxe, violence et excitation. Dans une problématique anorexique, le patient met en scène dans son corps le gel émotionnel du dysfonctionnement familial grâce à l’anesthésie produite par son comportement excessif et excitant. Le comportement violent et excitant de Marion et Jean-Marie semble être en réaction au gel émotionnel que chacun a vécu dans le dysfonctionnement de sa famille d’origine.
23 Ce couple se dispute devant moi comme des enfants se seraient disputés devant une mère dépressive. A. Eiguer propose (1987, 28-29) que le thérapeute face au couple peut évoquer dans le transfert le « juge », l’« amant » et le « mort ». Ces trois figures transférentielles renvoient respectivement à l’objet surmoïque qui jugerait le couple, à l’objet œdipien, suivant le choix d’objet de chacun, et à un objet de deuil incarnant un mort ou une figure traumatique transgénérationnelle. Dans le contretransfert, je suis mise à la place d’une mère dépressive en instance de mort. L’excitation a pour but de réanimer la mère dépressive, figure de la mort ainsi que la mère thérapeute pour récupérer un objet secourable. La question de la fiabilité d’une telle mère, d’un tel thérapeute ou d’un tel partenaire se pose. La thérapie peut maintenant permettre un travail sur le rapport à une mère dépressive. Chacun dans le couple tente de satisfaire l’autre et, à travers ce lien, de satisfaire une mère exigeante et impossible à satisfaire, une mère malheureuse, une mère morte. Chacun a le sentiment de ne pas exister devant le regard vide de l’autre.
24 Chacun crie famine au fond avec une très grande avidité et éprouve en même temps une culpabilité dans l’élaboration de la rivalité fraternelle. Alors que Jean-Marie nourrit une jalousie très forte envers son frère aîné, enfant de la réussite, Marion est jalouse de sa sœur qui a connu un épisode anorexique et a sans doute accaparé toute l’attention, tout comme la petite sœur morte, irremplaçable et omniprésente dans le deuil enkysté que vivent les parents. Dans leurs disputes, ils crient leur détresse, car la rivalité est impossible à élaborer dans la fratrie où il y a eu des enfants morts. Sont-ils autorisés à demander ou convaincus qu’ils n’auront rien ?
25 Selon A. Green (1983), décrivant le complexe de la mère morte, l’enfant face à une mère endeuillée fait l’expérience de la perte d’une mère vivante et chaleureuse. Il devra organiser sa vie psychique, ses identifications et fantasmatisations à partir d’une mère effondrée, morte, et à partir de ses objets. On peut faire l’hypothèse que Marion et Jean-Marie ont fait des expériences similaires, et sur ce point ont l’espoir de se contenir et de s’étayer.
Conclusion
26 Dans sa relation d’interdépendance, le couple C assure une complétude et une continuité pour pallier le sentiment d’effondrement et de vide intérieur, quitte à abuser de la disqualification de l’autre pour avoir le sentiment d’exister. Il faut bien entendu beaucoup de patience, d’écoute, de dédramatisation pour les soutenir dans leur narcissisme et dans leur tentative d’élaborer la crainte de l’effondrement.
27 Dans leur rapport à une mère effondrée, le couple C m’a mise à l’épreuve dans le contretransfert et m’a conduite à l’analyser. La destructivité orale omniprésente m’a aussi donné une occasion de me saisir de l’oralité comme fil conducteur, comme objet transitionnel et de m’y accrocher dans le contretransfert. Cela a ouvert sur l’élaboration de la transmission transgénérationnelle pour ce couple. Le caractère traumatique des deuils dans les familles d’origines n’avait pas permis à Marion et Jean-Marie l’élaboration de ceux-ci et avait entravé les processus d’individuation. En respectant les zones symbiotiques du lien, la thérapie de couple offre un espace propice à l’élaboration de la destructivité, à l’apaisement et ainsi, à une possible transmission de données transgénérationnelles aux générations suivantes.
Bibliographie
Bibliographie
- Abraham N., Torok M. (1972), Introjecter, incorporer. Deuil ou mélancolie, Nouvelle
- Revue de psychanalyse, 6, 111-122.
- André-Fustier F., Grange-Ségéral É. (1995), La violence intrafamiliale comme modalité de lien, Revue de la SFPPG 24, 73-89.
- Bleger J. (1970), Le groupe comme institution et le groupe dans les institutions, in L’institution et les institutions. Études psychanalytiques, Paris, Dunod, 1987.
- Caillot J.-P., Decherf G. (1982), La position narcissique paradoxale. Vivre ensemble nous tue, nous séparer est mortel, Dialogue, 78, 98-103.
- Eiguer, A. (1987), Les deux strates du transfert en thérapie psychanalytique de couple, Dialogue, 95, 17-29.
- Green A. (1983), Le complexe de la mère morte, in Narcissisme de Vie, Narcissisme de mort, Paris, Éd. de Minuit, 222-253.
- Willi J. (1975), La relation de couple, le concept de collusion, Delachaux et Niestlé.
- Winnicott, D.W. (1947), La haine dans le contre-transfert, in De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot, 48-58.
- Winnicott, D.W. (1975), La crainte de l’effondrement, in La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques, Paris, Gallimard, 2000, 207.
Mots-clés éditeurs : collusion, anorexie, destructivité, oralité, thérapie de couple, paradoxalité
Date de mise en ligne : 15/06/2018.
https://doi.org/10.3917/difa.040.0219