Couverture de LCP_230

Article de revue

Le travail du négatif dans les troubles alimentaires

Pages 36 à 39

1Le négatif à l’œuvre chez certains sujets hyperphages 1, se manifeste par une déclinaison d’hallucinations négatives concernant principalement et paradoxalement l’acte de se nourrir et l’image corporelle telle qu’elle est effacée dans le miroir. Le négatif traduit la désertification psychique propre à l’attaque des liens internes, l’œuvre du narcissisme de mort ainsi que la déprise mortifère des objets externes par le Moi, qui, en tentant de les expurger, se liquide lui-même en tant qu’objet d’investissement pulsionnel. « Il se fait disparaître devant l’intrusion du trop-plein d’un bruit qu’il faut réduire au silence 2 ». Ainsi se constitue au sein de l’appareil psychique un espace d’anti-liaison et d’antimatière, soit le négatif de l’espace où le Je peut advenir3.

Les enclaves autistiques

2Marie, que je rencontre dans un cadre analytique en face à face depuis de très nombreuses années, était venue me voir, enjointe par plusieurs personnes de son entourage, sans être convaincue, dans les premiers temps de la cure, que la parole puisse l’aider d’une quelconque manière. Cette femme d’une cinquantaine d’année, très obèse, était marquée par de nombreuses pertes traumatiques : sa mère alcoolique lorsqu’elle avait sept ans, sa tante qui l’avait alors recueillie alors qu’elle terminait sa puberté, puis son premier mari dans un incendie domestique. Il semble, tel que Marie put le reconstruire dans l’après coup de nos séances, que chacun de ces deuils fut suivi d’une prise de poids considérable. Marie évoquait des conditions de nourrissage catastrophiques : « Ma mère a commencé à boire quand je suis née et lorsque mon père l’a quittée. Je l’ai toujours vue vider ses verres avec le regard perdu dans le vague, elle ne me regardait jamais en face. Sa chérie c’était la bouteille, pas moi. Elle me gavait pour avoir la paix et pouvoir retourner boire. Je nous revois à table, elle avec son verre, moi avec mon tas de nouilles qui débordait de l’assiette ». Au fil de nos rencontres elle parvenait à historiciser ces métamorphoses corporelles mais toujours en fixant le sol, sans jamais me regarder. « Pendant des années, après chaque été, je ne rentrais plus dans mes robes de l’année d’avant, je rachetais des robes. Je me disais : cette fois, ça y est, j’ai atteint mon poids maximum ! Ça a été terrible quand j’ai passé les 100 kilos. Je me suis dit que je ne pourrais jamais les dépasser. Aujourd’hui, j’en fais 150, Il n’y a pas de limite, je suis grosse, mais dans quelques années si je continue comme ça, comment serais-je ? Je finis toujours par m’y habituer.

3Je ne me vois pas comme je suis, je me vois floue dans les miroirs. Je me pèse une fois par an à la médecine du travail, c’est tout. »

4Le trouble alimentaire de Marie était mixte, soit une hyperphagie interprandiale (grignotages) durant la journée et une hyperphagie prandiale vespérale (repas hypercaloriques en quantité et qualité). Elle disait : « Je ne peux pas ne pas grignoter quelque chose… Je suis un vrai rongeur. La première chose que font les nutritionnistes, c’est de m’interdire de grignoter. C’est horrible, comme si on m’enlevait une partie de la bouche j’ai peur de me vider comme une baignoire sans son bouchon… Un jour je regardais un bébé sucer sa tétine, je trouvais qu’il me ressemblait, et je me suis dit, si on lui enlève sa tétine il va se dégonfler comme un ballon. Quand je suis au régime, je ne suis plus dans mon état normal, ma tête se brouille et je perds l’équilibre, comme si je déambulais sur une poutre toute étroite ou sur un tronc d’arbre au-dessus d’un gouffre… J’ai peur de tomber. Alors je craque, ma bouche redevient normale et le sol retrouve sa stabilité ».

5Geneviève Haag 4 insiste sur le vécu d’amputation du pourtour de la bouche, chez les enfants autistes, à l’origine de leurs difficultés articulatoires ou de leur mutisme se révélant lorsque quand ces enfants passent des objets sur la bouche et sa périphérie. Les représentations d’amputation d’une partie de la bouche - partie qui s’arracherait avec l’objet nourriture -traversant les éprouvés de Marie en la laissant dans l’effroi, relevaient-ils de proto-fantasmes fonctionnant sur le registre de l’originaire, tels que les a décrits Piera Aulagnier 5 ? Le prototype de la représentation pictographique est la complémentarité des zones bouche-mamelon. Dans le registre de l’originaire, l’expérience de l’allaitement provoque plaisir corporel et affect de plaisir. C’est aussi une expérience d’auto-engendrement de la psyché et de l’objet sein car il n’y a, à ce stade, pas de dualité entre les objets-zone. Piera Aulagnier affirme que le déplaisir naît de l’obligation de passer à une autre représentation ce qui nécessite une forme d’autodestruction. L’expérience d’arrachement de la zone bouche-mamelon est le prototype archaïque de l’angoisse de castration demeurant dans l’impensé et l’impensable, car peinant à acquérir le statut de représentation primaire et secondaire : trame du pensable et du langage. Elle continue de fonctionner sur le registre de l’originaire. Une forme de déplaisir dut être évitée coûte que coûte, dans les tous premiers temps de la vie psychique de Marie, au prix d’un symptôme secondairement morbide et destructeur. Dans de telles problématiques orales archaïques, il semblerait que le grignotage représente un prolongement de la succion nourricière et non pas du suçotement auto-érotique 6. Il perpétue un engramme pictographique bouche-mamelon amarré aux distorsions précoces de la relation mère-enfant émaillée de moments catastrophiques possiblement à tonalité autistique.

6L’agrippement à la zone complémentaire bouche-mamelon est normalement une défense contre l’anéantissement. Dans l’hyperphagie de Marie, elle semble davantage constituer une fixation autistique, persistante. La nourriture devrait idéalement et éternellement combler le trou buccal sans quoi le manque, plus qu’un déplaisir, devient une menace d’autodestruction, et ceci malgré les risques d’une obésité morbide et du cortège de souffrances qu’elle impose. Pour Marie, dont le nourrissage fut vécu comme une catastrophe, la représentation archaïque d’une amputation buccale s’associe à la représentation d’une amputation spatiale formant un double signifiant formel : une bouche s’arrache, le sol se rétrécit. L’acte de grignotage lui permet de reconstruire une unité buccale porteuse d’une limite dedans/dehors, et des démarcations spatiales dessus/dessous, étroit/large, stable/instable redonnant au monde et au corps une apparence de quadridimentionnalité définie par Donald Meltzer 7. Soulignons que le passage de la tridimensionnalité à la quadridimentionnalité, nécessite une bonne intégration des auto-érotismes et qu’il est corrélé au processus de séparation d’avec l’objet.

L’état crépusculaire

7Le trouble alimentaire vespéral de Marie était différent du trouble diurne. Elle rentrait de sa journée de travail et mangeait des aliments « mous et réconfortants » en quantité gargantuesque, et souvent sans se mettre à table. « J’essaie le plus possible de dîner seule. Quand je dîne avec ma famille, en général c’est comme s’ils n’étaient pas à table avec moi, mais si je vois leurs regards atterrés, je réalise que quelque chose n’est pas normal. Je ne me rends pas compte de tout ce que je mange. Je me vois manger mais je crois que je ne mange pas tout ça. Je suis comme hypnotisée, après je suis hagarde et puis je m’effondre dans un sommeil profond ».

8Marie, fit état de véritables angoisses agonistiques et désorganisantes, alors qu’après la levée du déni de ses troubles, elle tenta d’éviter le recours au gavage. Ces tentatives de sevrage firent sauter le clivage entre les représentations psychiques idéiques et verbales et l’auto-représentation de son action et de l’état de son corps, qui la plaçait, dans une situation quasi-dissociative et défensive :« Je me vois manger mais je crois que je ne mange pas tout ça. » Gérard Apfeldorfer qualifie à juste titre ce vécu d’état crépusculaire. Il écrit à propos des obèses hyperphages : « Beaucoup de sujets mangent dans un état de semi-conscience pouvant aller jusqu’à l’état crépusculaire. Toute pensée, toute réflexion sont alors absentes. Il n’y a donc ni culpabilité à manger, ni critique possible de ce qu’on est en train de faire. De purs automatismes prennent le relais de la conscience. Ensuite ce sera comme effacé, gommé 8 ». Cet état s’apparente à une hallucination négative, condensant un ensemble de mécanismes de défense contre des angoisses archaïques sans nom. L’hallucination négative dans sa forme pathologique est, entre autres : « destinée à denier la crainte du sujet des effets de sa propre hostilité en fait du plaisir que la mise en œuvre de celle-ci lui procurerait s’il avait le pouvoir de l’exercer librement 9. » Elle est à l’œuvre au cœur de l’état crépusculaire et porte sur la représentation d’un enchaînement d’actions. Il est probable que, face à la culpabilité et à la massivité de l’angoisse liée au gavage, qui fit revivre à Marie un nourrissage maternel catastrophique, le refoulement n’est pas suffisamment opérant. Ainsi, « l’hallucination négative est mise en œuvre par l’angoisse face au retour du refoulé lequel n’est pas perçu comme tel mais comme une actualisation réalisante (…). En somme il s’agiterait plutôt d’un retour (sans aller) d’un événement psychique à épuiser (plus qu’à refouler) 10 ». L’acting de gavage vise d’abord à absorber l’angoisse. Il échoue et laisse place, dans un second temps, à une angoisse éminemment plus primitive, vécue comme l’actualisation d’un évènement psychique et non comme un retour du refoulé. Cette angoisse est ainsi, et à son tour, annulée par une série de mécanismes de défenses du registre du négatif dont l’état crépusculaire représente la forme la plus manifeste, la plus complexe, et sans doute la plus aboutie car la plus efficace pour préserver le sujet de l’angoisse et de ses effets déstructurants. Avant l’endormissement narcoleptique, l’état de vide hypnotique que vit Marie est un blanc (blank) psychique, un trou au cœur même de sa pensée et de ses affects, une anesthésie temporaire vidant le Moi-corps de sa substance vivante, remplacée par une nourriture lourde et matérielle, dépouillée de toute charge pulsionnelle ; un matériau à la fois venu d’un environnement non-humain et pour autant et paradoxalement familier. L’évacuation de la pensée et de ses racines représentationnelles est paroxystique dans l’état crépusculaire concomitant ou postérieur au gavage. Ce processus négativant vise à faire naître « la représentation d’une absence de représentation 11 », mais également à « disperser l’affect »12. Cette désaffectation du monde interne du sujet et de ses relations au monde humain, frappe notamment Marie au moment des repas, au cours desquels les commensaux sont effacés du champ perceptif et de facto affectif. L’état crépusculaire signe sans doute le retour du clivé établi sur les failles du maternage précoce et le défaut de structure encadrante comme écran de projection aux fantasmes infantiles.

9Le repas est un cadre souple, articulé autour de l’universalité de la commensalité et des règles qui conditionnent sa durée, soit l’ordre des aliments servis et mangés, les horaires ainsi que le début et la fin du repas. Elles rappellent symboliquement les interdits alimentaires et les tabous qu’ils sous-tendent, et accompagnent la commensalité. Le repas sert de tuteur à l’oralité logique telle que la définit Pierre Fédida et par laquelle il souligne que parole et nourriture peuvent concomitamment occuper la bouche, mais ne doivent en aucun cas s’y mélanger, en écrivant : « Il faudrait être fou ou enfant pour persévérer à croire que les mots et les aliments peuvent se mélanger, que rien ne sépare les mots des choses et qu’enfin pas plus le corps n’a de limites, que la logique et le temps n’ont un sens 13 ». Ce principe structure l’éducation alimentaire via une de ses injonctions centrales : On ne parle pas la bouche pleine. Le gavage et l’état crépusculaire opèrent un mouvement de désobjectalisation, dans le sens où ils vont à rebours de la commensalité. Celle-ci oblige le sujet à être sous le regard de l’objet, et nécessite une capacité de négativation partielle de sa présence, pour que la nourriture joue son double rôle de satisfaction du besoin et de pourvoyeur de plaisir auto-érotique. « Le fondement de la capacité d’être seul est l’expérience d’être seul en présence de quelqu’un 14 ». Dans la mesure où le sujet hyperphage ne peut pas momentanément et partiellement négativer l’Autre, dans la mesure où il peut difficilement être seul en présence de quelqu’un, il s’impose une rupture avec le monde dont l’isolement est la configuration manifeste et dont l’état crépusculaire est la forme psychique. Il annule l’Autre.

10Par ailleurs, le vécu crépusculaire entretient un étroit rapport avec le déni de l’hyperphagie et s’apparente à la relation hypnotiseur/hypnotisé que Freud qualifie de « formation en masse à deux 15 », et de laquelle il précise qu’elle se détermine, tels les phénomènes de groupes par une inhibition quant aux buts des pulsions sexuelles. L’état crépusculaire est à ce titre un état d’auto-hypnose qui permet de disperser la pulsion sexuelle. La formation de masse trouve une incarnation dans le corps massif : ce corps de masse délibidinalisé qui dans le regard de l’Autre peut être comparé à une foule. « Être gros c’est être plusieurs, on prend plusieurs places. » disait Marie.

Le miroir sans tain

11Marie pouvait très difficilement regarder son corps dans un miroir, Elle s’y voyait floue. Un épisode singulier décida d’un mouvement processuel mutatif dans le traitement de ma patiente. Alors qu’elle déambulait dans un grand magasin, elle vit son corps tel qu’il était dans le reflet d’un miroir dans un autre miroir. Sur le chemin qui la ramenait chez elle, elle pensa : « Depuis combien de temps suis-je enfermée dans ce corps difforme », faisant référence à deux traits saillants de son obésité : l’effacement de l’image dans le miroir et l’enfermement de soi à même le corps. Il lui avait fallu l’irruption d’un miroir dans le miroir, d’un double reflet, pour que son déni se dérobe et cause un certain effroi. L’Heimlich/Unheimlich révéla à Marie un trait d’union jusque-là dissipé, un lien entre l’intime et l’étranger. La semaine suivante, à la suite d’un séance, elle se rendit de nouveau, curieuse, dans le même magasin. Cette fois, elle crut apercevoir dans le reflet du miroir, le regard terrorisé d’une vendeuse. Ce regard la troubla, puis la fit vaciller jusqu’à la limite de la dépersonnalisation, jusqu’à la limite d’une rupture du clivage défensif séparant les images internes et externes et finit par la précipiter dans une honte étrange, jusque-là inconnue elle se dit : « cette vendeuse m’a déshabillée du regard. » A la suite de cette séquence, Marie voulut avoir deux corps : un premier corps toujours obèse pour elle-même, pour continuer de se sentir ancrée dans le monde et un second corps mince pour satisfaire le regard des autres : « Ce serait comme une combinaison intégrale, que je pourrais mettre ou retirer à ma guise. »

12Au début de nos entretiens, Marie répondait à mes interprétations de transfert toujours de la même manière, et répétait : « Pourquoi dites-vous cela ? Ça ne vous concerne pas ce que je viens de dire, ça me concerne moi. Il n’y a aucun lien entre nous. Pour moi vous n’êtes qu’une grande oreille, vous n’existez pas vraiment. » La construction après-coup du regard de la vendeuse put advenir lorsqu’une première spécularité s’incarna dans mon regard, après quelques entretiens au cours desquels elle put enfin me regarder. C’est possiblement à moi, et dans un mouvement de sexualisation, qu’elle adressait le fantasme d’avoir deux corps, dont un pourrait potentiellement me séduire.

13Pour participer à la construction d’un miroir interne stable et après de longues séances sur ce sujet, je suggérai à Marie de tenter de regarder son corps en présence d’un tiers en qui elle avait confiance. Cette proposition s’imposa à moi à l’issue de la scène du grand magasin, au cours de laquelle elle vit, grâce à un double reflet son corps pour la première fois tel qu’il était depuis tant d’années. Alors, Marie parvint à regarder son corps dans le miroir de sa chambre à coucher en tenant sa fille ainée, en léger surpoids 16, dans le fond de la pièce : « J’ai regardé ses yeux qui m’accompagnaient et dans lesquels j’ai vu de la tendresse, ensuite j’ai pu regarder mon corps, mais j’ai été obligée de repasser plusieurs fois par les yeux de ma fille, et si elle ne me regardait pas à ce moment-là, c’était le drame ». Ainsi la mère de tendresse doit-elle aussi se construire par le regard tendre. Le regard trop absent ou trop pénétrant est, au même titre que le geste trop retenu ou trop effracteur, à la source des failles dans la structure encadrante, aussi bien spéculaire que corporelle. Marie avait pu pour la première fois mirer son corps lorsque, un miroir situé dans son dos doubla celui placé devant elle, créant le regard d’une mèremiroir. Geneviève Haag17 donne une place centrale à l’intégration de la surface du dos dans le développement psychique. Cette intégration se fait, d’une part par le regard maternel (object presenting) et, d’autre part par l’expérience tactile (holding et handling), et constitue un arrière-plan de sécurité qui joue un rôle fondamental dans la constitution des contenants, de la peau psychique et dans le dépassement de la fusion avec la peau maternelle. L’image d’un corps entier et séparé du corps de la mère s’étaye en partie sur la construction de cette surface. Chez les obèses tels que Marie, pour lesquels des poches autistiques organisent en partie l’image du corps, le manque d’arrière-plan dorsal est littéralement projeté dans le manque de tain réfléchissant du miroir. Le miroir négativant - ne pas se voir - est l’équivalent dans le champ de la perception de l’image, du vécu crépusculaire - ne pas se voir faire - dans le champ de la perception-représentation de l’action.

Notes bibliographiques

  • 1
    Nous distinguons l’hyperphagie qui conduit à l’obésité, en général sans compulsion, de la boulimie avec raptus, souvent marquée par un poids stable et des conduites d’annulations rétroactives (vomissement, exercice physique outrancier, prise de laxatif, épisodes de restriction alimentaire type anorexique). Nous nous permettons de renvoyer le lecteur à notre ouvrage. J. Vargioni, Corps obèses, corps mélancoliques, Paris, PUF, 2015.
  • 2
    A. Green (1979), « L’angoisse et le narcissisme », Narcissisme de vie, narcissisme de mort, Editions de Minuit, 1983, p. 152.
  • 3
    P. Aulagnier, La violence de l’interprétation : du pictogramme à l’énoncé, Paris, PUF, 1975.
  • 4
    G. Haag, « Autisme infantile précoce et phénomènes autistiques. Réflexions psychanalytiques », in : La psychiatrie de l’enfant, vol. 27 n°2, 1984, pp. 293-354.
  • 5
    P. Aulagnier, Op.cit.
  • 6
    Voir à ce propos la distinction que souligne Laplanche entre succion et suçotement in : J. Laplanche, Vie et mort en psychanalyse, Paris, Flammarion, 1970
  • 7
    D. Meltzer et al. (1975), Explorations dans le domaine de l’autisme, Paris, Payot, 1984.
  • 8
    G. Apfeldorfer (1991), Je mange, donc je suis : surpoids et troubles du comportement alimentaire, Payot, 2002, p. 109.
  • 9
    A. Green, « Le travail du négatif et l’hallucinatoire : L’hallucination négative », Le travail du négatif, Paris, Les éditions de minuit, 1993, p. 274.
  • 10
    Ibid., p. 275.
  • 11
    Ibid., p. 262.
  • 12
    Voir : J. McDougall, « Affects : dispersion et désaffectation », Théâtre du corps, Paris, Gallimard, 1989, pp. 117-138.
  • 13
    P. Fédida (1972), « L’oralité logique », Corps du vide et espace de séance, éditions Jean-Pierre Delarge, 1977, p. 271
  • 14
    D.W. Winnicott (1956), « La capacité d’être seul », De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot, 1989, p. 333
  • 15
    S. Freud (1921), « Psychologie des masses et analyse du moi », OCF-P XVI, Paris, PUF, 1991, p. 53.
  • 16
    Cette fille en surpoids mais non obèse, représentait pour ma patiente, à la fois un double, et un moi idéal, d’où son intervention dans un dispositif de spécularité.
  • 17
    G. Haag, « La constitution du fond dans l’expression plastique en psychanalyse de l’enfant : sa signification dans la construction de la psyché », in : Le dessin dans le travail psy chanalytique avec l’enfant, dir. S. Decobert, F. Sacco, Toulouse, Érès, 1995 pp. 63-87.

Date de mise en ligne : 01/12/2019

https://doi.org/10.3917/lcp.230.0036

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