Introduction
1La régression est un phénomène en réalité fort complexe qui comporte une valence parfois un peu péjorative dans le langage courant, et c’est tout l’intérêt de cette journée scientifique, nous semble-t-il, que de nous inviter à le revisiter à la lumière de l’évolution de nos cliniques, de nos pratiques et de nos théories depuis que S. Freud a introduit ce concept très tôt dans son œuvre, dès L’interprétation des rêves en 1900.
2Dans le Vocabulaire de la psychanalyse de J. Laplanche et J.-B. Pontalis (1967), on trouve les lignes suivantes à propos de la régression : « Dans un processus psychique comportant un sens de parcours ou de développement, on désigne par régression un retour en sens inverse à partir d’un point déjà atteint jusqu’à un point situé avant lui. Prise au sens topique, la régression s’opère, selon Freud, le long d’une succession de systèmes psychiques que l’excitation parcourt normalement selon une direction donnée. Dans son sens temporel, la régression suppose une succession génétique et désigne le retour du sujet à des étapes dépassées de son développement (stades libidinaux, relations d’objet, identifications, etc.). Au sens formel, la régression désigne le passage à des modes d’expression et de comportement d’un niveau inférieur du point de vue de la complexité, de la structuration et de la différenciation. »
3En fait, il semble utile de distinguer d’emblée la régression en tant que mouvement de retour vers des matériaux ou des fonctionnements psychiques antérieurs (soit le retour à, le retour en arrière ou régression) de la re-gression en tant que retour de ces matériaux et fonctionnements passés dans notre actualité (soit le retour de, la reprise d’un mouvement vers l’avant, ou re-gression) puisque étymologiquement le monème « gression » renvoie au terme latin « gressio » qui signifie la marche. Autrement dit, si la régression est régrédiente, la re-gression vaut, au contraire, comme un processus de reprise progrédient.
4Un mot enfin, pour conclure cette introduction, sur la phrase que nous avons mise en exergue : « Que l’enfance nous rattrape ou que nous fassions retour vers elle, ce qu’il importe d’éprouver, c’est que le chemin de la vie est un chemin à double sens ». Cette phrase fait allusion à la lecture à double sens de la théorie de l’après-coup, lecture à double sens à laquelle nous conviait énergiquement J. Laplanche (1999), comme nous le mentionnerons plus loin, mais avant cela, nous dirons quelques mots des destins de l’originaire ou de l’archaïque dont la régression n’est au fond qu’une des modalités possibles.
Les destins de l’originaire ou de l’archaïque
5Certes, la régression ne se fait pas toujours jusqu’aux niveaux originaires du fonctionnement psychique, mais nous prendrons tout de même cet exemple car il est peut-être plus illustratif de ce que nous souhaitons essayer de montrer en termes de re-gression. En effet, parler de la régression évoque spontanément un mouvement de retour en arrière, mais c’est précisément pour évoquer un mouvement de reprise et de re-gression que nous évoquerons les destins de l’originaire dans un mouvement qui va de l’amont vers l’aval, du passé vers le présent.
6Ce concept d’originaire renvoie aux processus psychiques de « l’avant-primaire » (A. Green, 1992), et en particulier aux signifiants dits primordiaux ou archaïques, dont l’étude a débuté avec W.R. Bion (1962, 1963, 1965) et P. Aulagnier (1975), pour se poursuivre ensuite par les travaux de toute une série d’auteurs, le plus souvent psychanalystes d’adultes, et notamment d’adultes psychotiques. D. Anzieu disait alors volontiers, avec l’humour subtil qui le caractérisait, que c’est parce que la réflexion sur ces temps hyperprécoces de l’ontogenèse sollicite intensément le narcissisme des auteurs que ceux-ci ont, presque tous, souhaité donner une sorte d’appellation contrôlée aux proto-représentations qu’ils tentaient de décrire mais qui, parfois, se recouvrent plus ou moins.
7Citons pour mémoire :
- les éléments bêta et les idéogrammes de W.R. Bion (1962, 1963, 1965)
- les pictogrammes de P. Aulagnier (1975) ;
- les signifiants énigmatiques de J. Laplanche (1984, 1986, 1987) ;
- les signifiants de démarcation de G. Rosolato (1985) ;
- les signifiants formels de D. Anzieu (1985, 1987) lui-même ;
- les représentations sémiotiques de J. Kristeva (1985).
8Et à propos de travaux conduits par des cliniciens de l’enfance :
- les formes ou les contours autistiques de F. Tustin (1977, 1982, 1986, 1989) ;
- les représentations de transformation de B. Gibello (1984) et ;
- les identifications intracorporelles de G. Haag (1985).
9Quoi qu’il en soit, ces matériaux originaires, à fonction pré ou proto-représentative, nous invitent à penser de diverses manières, la notion de devenir : soit comme un matériau-socle sous-tendant toute la suite des transformations processuelles, soit comme un matériau réactivable dans un temps second, soit enfin comme un type de travail psychique susceptible de se rejouer ultérieurement et de s’appliquer à des contenus différents, et c’est en fonction de ces trois rubriques que j’aborderai maintenant quelques problématiques, à titre d’exemples.
L’originaire comme matériau-socle
10C’est le cas des processus originaires tels qu’en a parlé P. Aulagnier (1975), véritables composantes élémentaires des représentations ultérieures qui découleront de la primarisation et de la secondarisation de ces processus originaires. Ceci est bien connu, et nous n’y insisterons donc pas.
11C’est le cas aussi des îlots autistiques décrits par Sydney Klein (1980) qui dérivent au fond des processus originaires non traduits ou non primarisés, et leur devenir est variable, structurant ou délétère selon les cas :
- soit encryptage sous une forme plus ou moins inerte,
- soit germe d’une entrave fonctionnelle de type schizoïde,
- soit enfin source vive d’une créativité artistique, et un artiste comme Glenn Gould en savait probablement long sur les îlots autistiques à l’origine de sa créativité comme nous avons tenté de le montrer récemment (B. Golse, 2017).
L’originaire comme matériau réactivable dans l’après-coup
12Nous n’en donnerons que quelques exemples :
- les identifications adhésives du bébé qui reprennent du service dans les fonctionnements groupaux de l’adolescence ;
- les signifiants formels de Didier Anzieu (1987) susceptibles d’être verbalisés dans le cadre de la cure (« Quand je vous parle, j’ai toujours l’impression que mon message se tord, s’incurve, et finalement vous rate en passant à côté de vous ») ;
- les processus d’accès à l’intersubjectivité qui vont se remettre en chantier, se réactiver au moment de l’adolescence notamment ;
- les schémas d’attachement enfin qui vont être également remis en chantier, re-questionnés à l’adolescence et en particulier dans le cadre des débuts de traitements.
L’originaire enfin comme type de travail psychique susceptible de se rejouer sur des contenus ultérieurs différents
13Nous citerons seulement :
14-L’oscillation dialectique entre position schizo-paranoïde et position dépressive, Cl. Geissmann (1996) ayant bien montré que la question de l’oscillation entre position schizo-paranoïde et position dépressive pouvait être comparée, mutatis mutandis, au travail psychique dialectique entre avant-coup et après-coup.
15- La narrativité en tant que processus de liaison qui se joue successivement à différents niveaux :
- la narrativité sensorielle s’exprime dans le registre de l’être, elle s’organise selon une « syntaxe du sentir » (K. Nassikas, 2004), elle renvoie à une logique des enveloppes et, comme telle, elle se jouerait en atmosphère monadique ;
- la narrativité comportementale renvoie, quant à elle, à la logique binaire des liens primitifs, elle est ancrée dans l’accès à l’intersubjectivité et elle se jouerait donc en atmosphère surtout dyadique ;
- la narrativité verbale s’exprime dans le registre de l’être et de l’avoir, elle s’inscrit dans la logique ternaire des relations d’objet classiques (toujours triangulées, en référence à un tiers réel, imaginaire ou symbolique) et elle se jouerait donc, chez le jeune enfant, en atmosphère plutôt triadique.
16- La question de la bisexualité psychique enfin qui, selon D. Houzel (2002) se joue d’abord au niveau des enveloppes corporelles et psychiques (équilibre dialectique entre le holding ou la contenance féminine ou maternelle, et la régulation masculine ou paternelle des limites), puis au niveau des relation d’objet partiel (avec l’instauration et la mise en jeu des différentes paires d’opposition sensorielle contrastées) avant de se jouer ensuite en termes d’objet total (homme et femme).
17Tels sont les différents destins possibles de l’originaire.
18Envisagés sous cet angle, ils se situent donc plus souvent du côté du « retour de » que du « retour à » puisqu’ils viennent s’inscrire dans la dynamique de la croissance et de la maturation psychique. Cependant, ils peuvent aussi valoir, parfois, comme « retour à » quand cette dynamique s’enraye et que ces matériaux archaïques ne jouent plus comme éléments moteurs et propulsant mais comme freins et comme appels à la stagnation.
L’après-coup à double sens
19Dans un écrit sur l’après-coup, J. Laplanche (1999) relate une anecdote que, selon lui, S. Freud appréciait beaucoup et qui montre que certes le passé explique en partie notre présent, mais que notre présent peut aussi nous permettre de repenser, de revisiter notre passé. Il s’agit donc d’une lecture à double sens (du passé vers le présent mais aussi du présent vers le passé) de la théorie dite de l’après-coup. C’est l’histoire d’un homme qui se promène dans un parc, à Vienne, à la fin du 19ème siècle, un homme dont il est dit qu’il aime les femmes, mais sans que son âge soit précisé, ce qui laisse un possible considérable ! Quoi qu’il en soit, au détour d’une allée, il s’arrête devant le spectacle d’une jeune femme qui allaite son bébé, littéralement happé par l’image, figé, paralysé, on pourrait dire aujourd’hui « scotché », mais on pourrait dire aussi, plus psychanalytiquement, médusé. Et en même temps que cet arrêt sur image, surgit alors en lui une pensée extrêmement nostalgique : « Si j’avais su, quand j’étais bébé, que les seins des femmes étaient si jolis, alors, certainement, j’aurais tété (j’aurais été ?) autrement… ».
20Cette histoire apparaît comme exemplaire, car elle nous fait bien sentir que le bébé que cet homme a été, conditionne plus ou moins l’homme érotique qu’il est devenu, mais en même temps que l’homme amateur de femmes qu’il est aujourd’hui, lui permet de réécrire, de rétrodire le bébé qu’il pense avoir été, qu’il aimerait avoir été, ou qu’il craint d’avoir été. Or, nous semble-t-il, c’est précisément le bébé qu’on a été, ou le bébé qu’on pense (espoir ou crainte) avoir été, qui impacte, qui infiltre et qui imprègne les relations avec le bébé de chair et d’os qu’on a, ou qu’on aura un jour. Bien entendu, personne ne peut changer les évènements de son passé, mais chacun peut changer le regard qu’il porte sur sa propre histoire.
21Se réconcilier avec son enfance ou avec son passé, change tout pour l’avenir, et notamment pour la manière dont nous nous occuperons de nos propres enfants. C’est en cela qu’on peut dire : « It is never too late to have a happy childhood », phrase empruntée au romancier Tom Robbins et apparemment irrationnelle et illogique, mais qui renvoie à cette possibilité, quand tout va bien, d’apaiser nos angoisses rétrospectives, de tranquilliser nos souvenirs d’enfance et de procéder à un remodelage permanent des traces de notre passé.
22Dans un dossier récent de la revue Le Carnet Psy (n°208), Marie Biot et nous, avons relaté le pari que nous faisons – une fois par an depuis une dizaine d’années - en allant parler des bébés aux adolescents dans une classe de seconde ou de première d’une zone d’éducation prioritaire de Romilly-sur-Seine (B. Golse et M. Biot, 2017). Pari exaltant car nombre de ces adolescents sont de futurs parents, et parce que leur façon de (re)penser à leur propre enfance influencera peut-être leur manière d’être parents. Des enfants qu’ils furent ou qu’ils pensent avoir été aux bébés qu’ils auront peut-être un jour, c’est ce retour réflexif actif vers le passé qui leur évitera, nous l’espérons, le retour brutal et immaîtrisé de ce passé dans une répétition transgénérationnelle des souffrances de leur histoire précoce.
Retour de (re-gression) ou retour à (ré-gression)
23Quand le passé revient en force, le Moi subit le surgissement des traces oubliées ou refoulées. On est alors dans le « retour de » en tant qu’irruption immaîtrisable et la mémoire en jeu est alors la mémoire procédurale qui nous mobilise ou nous remobilise activement. Nous souvenirs fonctionnent comme des affaires à nouveau en cours selon les termes de D. Widlöcher (séminaire non publié). Quand c’est l’évocation du passé qui nous attire, c’est le règne de la tentation nostalgique, et la mémoire en jeu n’est plus qu’une mémoire déclarative reposant sur des évocations non mobilisantes. Dans cette perspective, l’adage du nostalgique pourrait être : « Vivement demain que je regrette ! »
24Le retour du passé dans le présent peut être effractant ou stimulant (ré-gression ou remise en route), le retour du présent vers le passé peut être entravant ou ressourçant du point de vue narcissique (ré-gression). Active ou passive, structurante ou délétère, transitoire ou durable, plaisir ou déplaisir … comment profiter utilement et agréablement d’une régression non décidée ? Qu’en est-il alors de la régression au sens freudien du terme (topique, temporelle et formelle), concept finalement trop vaste et très complexe, qui nécessite plusieurs angles d’approche simultanés et complémentaires ? En cela, il s’agit sans nul doute d’un authentique objet épistémique (D.W. Winnicott, 1990), et si Paris valait bien une messe … la régression vaut bien un congrès !
Conclusion
25Pour conclure, j’aimerais indiquer que tout ce que j’ai essayé de dire à propos des processus psychiques originaires ou archaïques, vaut peut-être également à propos de nos souvenirs, tout simplement. Certains d’entre eux sont comme des refuges vers lesquels nous nous replions volontairement comme à la recherche de petites clairières nostalgiques dont les rayons de soleil pourraient nous réchauffer (c’est le retour à), mais d’autres surgissent du passé et viennent nous envahir ou nous obséder sans que nous le voulions, alors porteurs d’inquiétude ou d’angoisse (c’est le retour de). Ce peut être le cas de nos souvenirs concernant, par exemple, un enfant mort et comme Mathieu Amalric nous donne actuellement dans les salles un film merveilleux consacré à la chanteuse Barbara, cette intervention pourrait utilement s’achever sur quelques mesures de la chanson « Une petite cantate » où il est précisément question d’une enfant disparue dont l’évocation tout à la fois attire et surgit, appelle et fait irruption, posant ainsi la question de l’avenir de nos souvenirs, lesquels se trouvent parfois conjointement ré-grédients et re-grédients : soit la nostalgie ou l’irruption !
Bibliographie
Bibliographie
- P. Aulagnier, La violence de l’interprétation. Du pictogramme à l’énoncé, P.U.F., Coll. « Le fil rouge », Paris, 1975 (1ère éd.)
- D. Anzieu, Le Moi-peau, Dunod, Paris, 1985 (1ère éd.).
- D. Anzieu, Les signifiants formels et le Moi-peau, 1-22, In : Les enveloppes psychiques (ouvrage collectif), Dunod, Coll. « Inconscient et Culture », Paris, 1987.
- W.R. Bion (1962) Aux sources de l’expérience, P.U.F., Coll. « Bibliothèque de Psychanalyse », Paris, 1979 (1ère éd.).
- W.R. Bion (1963) Eléments de psychanalyse P.U.F., Coll. « Bibliothèque de Psychanalyse », Paris, 1979 (1ère éd.).
- W.R. Bion (1965) Transformations. Passage de l’apprentissage à la croissance, P.U.F., Coll. « Bibliothèque de Psychanalyse », Paris, 1982 (1ère éd.).
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- B. Golse et M. Biot, Sensibiliser les adolescents aux bébés (qu’ils furent et qu’ils auront) Le Carnet-Psy, 2017, 208, 20-37.
- A. Green, L’origine et la pensée des origines, Topique, 1992, 49 (« Penser l’originaire »), 49-64.
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