Abstract
We propose that perceivers use culturally based contextual cues to assist them when forming trait judgments of individuals who commit suicide. American participants were shown a picture story detailing the life and death of an individual who was raised in either an individualistic or collectivistic society. The death of the target person was manipulated by describing either a suicide or a car accident, and we included a control group in which the target person was alive. Participants evaluated the target person on the domains of morality, shallowness, selfishness, intelligence, boringness, and likeability. Results supported our hypothesis that participants’ perceptions of the death of the target person were significantly affected by the target’s cultural background. Most importantly, these differences were found only in the domains of impression that are relevant to cultural connotations of suicide, such as morality, shallowness, selfishness. The target’s different cultural background did not affect impressions on the irrelevant impression domains such as intelligence, boringness. The theoretical implications of these findings are discussed.
Keywords
- person perception
- death
- suicide
- car accident
- culture
Résumé
Nous proposons l’hypothèse suivant laquelle les perceptions résultent de sélections contextuelles culturellement fondées, en étudiant des jugements concernant des individus qui se suicident. On a montré à des participants américains une histoire d’images détaillant la vie et la mort d’un individu qui a été élevé dans une société individualiste ou collectiviste. La mort de la personne a été manœuvrée en décrivant un suicide ou un accident de voiture, et nous avons inclus un groupe dans lequel la personne était vivante. Les participants ont évalué la personne cible sur les domaines de la moralité, de la superficialité, de l’égoïsme, de l’intelligence et de l’agrément. Les résultats ont confirmé l’hypothèse suivant laquelle les perceptions des participants dès de la mort de la personne cible ont été sensiblement affectées par le fond culturel. D’une manière plus importante, ces différences ont été trouvées seulement dans les domaines appropriés aux connotations culturelles du suicide, telles que la moralité, superficialité, égoïsme. Le fond culturel différent de la cible n’a pas affecté les impressions sur les domaines non pertinents, tels que l’intelligence. Les implications théoriques de ces résultats sont discutées.
Mots-clés
- perception de personne
- mort
- suicide
- accident de voiture
- culture
Mots-clés éditeurs : culture, mort, perception de personne, accident de voiture, suicide
Mise en ligne 01/02/2009
https://doi.org/10.3917/rips.030.0201