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Article de revue

La Lolf comme nouvelle approche des politiques publiques

Pages 22 à 31

Notes

  • [1]
    Loi organique n° 2001-692, JORF, 2 août 2001, p. 12480.
  • [2]
    Cependant, « le ministère des Finances tend à atténuer ceci notamment par le biais de la déclinaison opérationnelle des programmes, en mettant en œuvre […] un cadrage ministériel en amont », souligne D. Catteau, 2007, p. 64.
  • [3]
    Article 7 de la Lolf.
  • [4]
    Rapport d’information sur la mise en œuvre de la Lolf dans la justice judiciaire (doc. Sénat, n° 478).
  • [5]
    Article 58 de la Lolf.
  • [6]
    Bien que la nouveauté de ces pouvoirs de contrôle soit réelle, il faut avouer que des possibilités existaient déjà mais les parlementaires ne les utilisaient pas ou très peu.
  • [7]
    « L’Angleterre sous l’empire des indicateurs de performance », La Gazette, 7 avril 2008, p. 24.
  • [8]
    Le gouvernement entend cependant mettre en œuvre un budget pluriannuel sur la période 2009-2011.
  • [9]
    Ce constat est également partagé par É. Salustro, « Comment évaluer la pertinence des politiques publiques », Les Échos, 11 décembre 2007.
  • [10]
    « Au cours de ses cinq mois de fonctionnement, la mission d’évaluation et de contrôle a affirmé son existence. La fermeté et la liberté du ton employé, la pertinence et l’audace des questions évoquées, ainsi que les silences parfois gênés de l’administration, témoignent à eux seuls que la Mec “a fait mouche” ». Rapport n° 1781, déposé le 7 juillet 1999.
English version

1En modifiant l’architecture du budget des finances publiques, la Loi organique relative aux lois de finances (Lolf) vise à rationaliser les dépenses de l’État. La manière dont sont conçues et mises en œuvre les politiques publiques s’en est trouvée, à son tour, bouleversée. Il n’est pas certain que la démarche de la Lolf, avec sa logique de performance et les indicateurs qui lui sont associés, permette, à elle seule, une meilleure évaluation des politiques publiques.

2La Loi organique relative aux lois de finances (Lolf) [1] du 1er août 2001 va-t-elle vraiment changer la conception des politiques publiques et de leur évaluation ? La question est plus difficile qu’il n’y paraît. Elle amène à se demander s’il existe un rapprochement possible entre l’évaluation au sens de cette nouvelle loi et les finalités des politiques publiques habituellement déterminées en sciences sociales.

3La contrainte budgétaire implique désormais d’accroître l’efficacité des choix publics et de la performance des résultats, à l’instar de la compétitivité dans le secteur privé. En termes budgétaires, en fonction de l’évaluation annuelle des résultats, certains secteurs nécessiteront parfois des moyens financiers complémentaires, d’autres devront au contraire être réorientés plus tard, voire être externalisés. Mais outre la recherche d’une meilleure performance dans les résultats, la Lolf et ses acteurs ont aussi un intérêt à bien définir les politiques envisagées.

4Pour mieux assimiler l’influence spécifique de la Lolf dans le domaine des politiques publiques, il faut d’abord cerner la place de celles-ci dans leur nouveau régime juridique financier qui implique un cadre conceptuel renouvelé. L’évaluation de la réussite de ces politiques dépendra aussi du contrôle opéré.

La place des politiques publiques dans l’architecture budgétaire de la Lolf

• Origine et objectifs de la Lolf

5La Lolf entraîne une nouvelle forme d’architecture budgétaire puisqu’elle supprime celle de l’ordonnance de 1959 composée de titres, parties et chapitres que la complexité rendait interdits au profane. Cette loi fut votée en 2001, avec application pleine, pour le projet de loi de finances, pour 2006. Elle fut conçue dans un souci de plus grande transparence, au sein d’un climat de consensus politique, doctrinal et même médiatique.

6Le nouveau dispositif juridique a vocation à permettre un meilleur contrôle des deniers publics par le Parlement et insuffle une nouvelle dynamique tendant à la performance. À ce titre, l’article 51 alinéa 5 indique que le projet classique de loi de finances doit être complété par un « projet annuel de performances » incluant « la présentation des actions, des coûts associés, des objectifs poursuivis, des résultats obtenus et attendus pour les années à venir mesurés au moyen d’indicateurs précis dont le choix est justifié ». Ces « projets de performance » entraînent, en pratique, deux nouvelles entités budgétaires : la mission et le programme.

La notion de « politique publique » : entre « missions » et « programmes »

7Une mission correspond aux grandes politiques de l’État (justice, armée, etc.) et constitue normalement le support des politiques publiques. Elle peut concerner un seul ministère mais elle est parfois interministérielle. Elle regroupe ensuite plusieurs programmes. Ces programmes remplacent les anciens chapitres budgétaires prévus par l’ordonnance de 1959. Il y en avait 850 à l’époque !

8Les programmes correspondraient davantage à des politiques publiques sectorielles car ils sont plus précis que les missions, dont les intitulés sont très généraux. Damien Catteau considère qu’ils se situent à un niveau de « segmentation de politiques publiques » (Cateau, 2007). Ainsi, les notions de mission et de programme sont essentielles pour mieux comprendre l’intégration des politiques dans la Lolf. Dans le droit en vigueur, on peut donc dire que celle-ci s’effectue au sein de ces deux nouvelles entités budgétaires, puisque l’article 7 prévoit qu’« une mission comprend un ensemble de programmes concourant à une politique publique définie ». À ce stade, une réflexion s’impose sur cet axe fondamental car c’est lui qui vise principalement la question de l’optimisation des politiques de l’État.

9Plusieurs auteurs ont rappelé les insuffisances de la nouvelle architecture budgétaire, puisqu’elle souffre encore d’imprécision dans la définition même des actions publiques. Les intitulés des missions sont, par exemple, très laconiques et théoriques et ne sont pas accompagnés de document précisant les objectifs de performance liés aux politiques publiques [2] ni même d’indicateurs. Nicolas Tenzer montre néanmoins l’intérêt de ce cadre juridique pour le suivi des politiques car celui-ci présente un avantage par rapport aux programmes du fait de la portée interministérielle des missions (Tenzer, 2003).

10Les programmes, quant à eux, sont plus précis et ont un lien direct avec l’évaluation des utilités car ils sont « définis en fonction des finalités d’intérêt général »[3]. Néanmoins, l’inconvénient est qu’ils peuvent recouvrir en pratique des actions hétérogènes. C’était par exemple le cas de ceux de 2005 liés à la mission Justice, qui regroupait des domaines aussi variés que la justice judiciaire, l’administration pénitentiaire, la protection judiciaire de la jeunesse, l’accès au droit et à la justice et le soutien de la politique de la justice. En revanche, les juridictions administratives ne constituaient pas un programme dans cette mission [4], ce qui pouvait brouiller la visibilité de cette politique. On en revient ici au problème de la délimitation de l’objet des actions publiques et de leurs objectifs, ainsi que du difficile passage de la dimension programmatique à celle de la mise en forme des politiques publiques.

11On peut citer d’autres exemples de programmes en dehors de la famille : dans la mission Médias, on distingue ainsi un programme Presse, un autre Chaînes françaises et un dernier Audiovisuel extérieur ; dans la mission Enseignement scolaire, on a les programmes Vie de l’élève et Enseignement scolaire public du 1er degré ; dans la mission Solidarité, insertion et égalité des chances, un programme Lutte contre la pauvreté : expérimentations.

12On note parfois un manque d’articulation au sein même de certains programmes mais également entre « missions » et « programmes », ce qui est susceptible de nuire à l’efficacité des actions proposées. Ainsi, la Cour des comptes, en 2007, dans le cadre de sa première évaluation de la démarche de performance [5], a considéré que « dans un nombre de cas significatifs, l’organisation retenue entre les missions, au sein des missions et parfois à l’intérieur des programmes ne se prête pas à la mise en œuvre d’une approche performante, ni même toujours cohérente, des politiques publiques. Le programme est parfois constitué par simple juxtaposition du périmètre de compétences de plusieurs directions » (Belluteau, 2007, p. 181). La même juridiction financière a aussi constaté l’hypertrophie de certains programmes et des Budgets opérationnels de programmes (Bop) qui leur sont rattachés.

13Enfin, le troisième échelon de l’architecture budgétaire, c’est-à-dire les indicateurs qui sont joints aux programmes, a également un lien avec l’évaluation de la performance publique. Même si dans ce domaine, la cour reconnaît quelques progrès, elle note que « certains indicateurs demeurent trop complexes ou ne permettent pas de donner une image significative des résultats atteints dans la mise en œuvre des politiques publiques qu’ils sont censés retracer » (Belluteau, 2007, p. 183). Il faut ajouter que certains pays, contrairement à la France, consultent sous forme d’enquêtes publiques les différents acteurs publics ou sociaux afin d’améliorer ces indicateurs.

14Pour faire un premier bilan, la notion de politique publique est donc finalement assez difficile à appréhender dans le nouveau régime juridique prévu par la Lolf.

L’évaluation des politiques publiques et la Lolf : une nouvelle logique ?

15L’appréciation de la performance dans une démarche globale d’évaluation des politiques publiques est une tâche difficile. C’est pourquoi, pour mieux comprendre le rôle d’évaluateur du Parlement, il faut distinguer le contrôle des résultats budgétaires effectué dans le cadre de la Lolf et son appréciation plus large en matière d’évaluation des politiques publiques.

• Le contrôle a posteriori de la performance des résultats budgétaires

16En matière d’adoption du budget, la mission représente l’unité de vote du Parlement. Le programme est, lui, la nouvelle unité de spécialisation des crédits. Pour ce qui concerne le contrôle, l’une des principales innovations de la Lolf est de permettre une évaluation a posteriori de la performance des résultats budgétaires au niveau parlementaire. L’État, conformément à la théorie de « l’État de droit » et de la transparence, doit en effet lui aussi rendre des comptes [6].

17La production des « utilités publiques » doit, chaque année, être évaluée au profit des contribuables. Les objectifs et les indicateurs de résultats qui ont été soumis doivent ensuite être confondus après l’année écoulée. Sont aussi pris en compte les moyens financiers et en personnel pour évaluer l’efficience de l’utilisation des crédits. Les engagements du gouvernement donnent lieu au dépôt de rapports annuels de performances. Ces documents doivent permettre aux parlementaires de comparer les données de performance avec les projets annuels de performance.

18Le problème est que si l’on raisonne purement en termes d’évaluation des politiques publiques, le calcul opéré risque d’être insuffisant pour deux raisons :

19– tout d’abord, avec la Lolf, l’attention est souvent davantage portée sur le bénéfice financier produit par l’action publique, alors que celle-ci est susceptible d’engendrer d’autres effets plus directs sur la société mais difficilement évaluables en termes financiers. Aussi, on pourrait davantage prendre en compte « des indicateurs d’impact qui dépendraient strictement des dépenses de politiques publiques qu’on évalue, ou des indicateurs de “politique publique” […] qui relèveraient plutôt de résultats généraux. Ainsi les dispositifs pour l’emploi des jeunes peuvent viser, au niveau local, une réduction du taux de chômage, mais pourront aussi avoir un effet sur la délinquance. Le premier niveau est mesuré par un indicateur d’impact, le second par un indicateur de politique publique car la réduction de la délinquance résulte de plusieurs politiques (logement, sécurité, justice) » (Poli, 2003, p. 111).

20La difficulté est que ces objectifs socio-économiques, qui existent bel et bien dans la Lolf et qui se rapprochent le plus des finalités des politiques publiques, ne correspondent pas toujours à l’évaluation de la performance au sens comptable du terme. À titre d’exemple, comme l’expliquent Alexandre Siné et Brice Lannaud, « si la réduction du taux de chômage constitue un objectif politique, elle ne saurait constituer un objectif de performance […]. En revanche, figurent comme objectifs de performance […] l’amélioration de l’efficacité du service public de l’emploi […] ainsi que l’amélioration de l’accès et du retour à l’emploi des publics bénéficiant des contrats aidés » (Siné, Veillet, 2007, p. 25).

21Par ailleurs, il est regrettable que la Lolf s’applique à l’ensemble des services publics car on constate que la mesure de performance n’est pas d’une application aisée à certaines politiques publiques. C’est le cas de celles « qui délivrent des services diffus comme la diplomatie, la préservation de l’environnement, la culture » (Siné et Lannaud, 2007, p. 271). On avait déjà remarqué en pratique, dès 2005, dans ces différents domaines, la difficulté d’établir des objectifs et des indicateurs de performance fiables. Il en est de même pour l’évaluation de la performance des actions sociales.

22En dépit du caractère hétéroclite de ces différents objectifs et alors que l’utilisation des indicateurs de performance est surtout répandue dans le domaine des finances publiques, on peut tout de même se demander si celle-ci ne pourrait pas être prise en compte dans une dominante plus sociale. C’est le cas en Grande-Bretagne, où le constat a été établi que l’on était allé un peu trop loin dans l’utilisation des indicateurs chiffrés. L’évaluation était trop quantitative : « L’évaluation des politiques publiques nécessite que des études soient menées […] bien au-delà de la sélection de quelques chiffres », estime Jean-René Brunetière (2006, p. 105). Désormais, au niveau local, le premier indicateur de performance pour les autorités doit refléter la qualité des politiques en faveur des classes sociales en difficulté (handicapés, victimes de violence domestique, toxicomanes) et des minorités ethniques [7]. Une démarche assez proche avait également été proposée par le parlementaire européen Philippe Hertzog, dans le cadre de l’évaluation de certains services publics au niveau européen, pour lesquels il préconisait un contrôle de leur efficacité sociale (Hertzog, 2006) ;

23– la seconde limite du contrôle annuel de performance en matière d’analyse de l’action publique est que, même si l’évaluation opérée par le Parlement est systématique puisqu’elle concerne l’ensemble des finances publiques, elle se limite temporellement à une seule année, ce qui rend impossible une vision globale sur le long ou moyen terme [8]. De plus, il n’est pas certain que tel un paradigme, les résultats débouchent sur une généralisation des solutions trouvées à l’échelle de la société. C’est pourquoi on ne peut pas dire qu’il existe déjà une véritable « Lolf de l’évaluation »[9] des politiques publiques. On peut se demander si la nouvelle Révision générale des politiques publiques (RGPP) n’a pas été mise en place pour pallier ce manque et compléter la Lolf.

• Concurrence entre Lolf et RGPP ?

24La RGPP est pilotée aux plus hauts niveaux de l’État par les cabinets présidentiel et ministériels. Cet autre outil présente une certaine continuité avec la Lolf dans sa recherche de modernisation des finances publiques, bien que, par certains aspects, il fasse doublon avec la loi de 2001 et soulève des interrogations concernant la pérennité de celle-ci. Il n’est pas du tout certain, non plus, que la RGPP soit plus précise que la Lolf en termes de définition des actions publiques. L’évaluation est réalisée par des équipes d’audits organisées en quatorze « domaines » pouvant couvrir plusieurs périmètres ministériels. Cela pose le problème de la distinction entre le volet structurel de la réforme et l’évaluation des résultats : « L’évaluation des structures et l’évaluation des actions constituent deux champs distincts […]. Les structures doivent en effet être jugées au regard de leurs missions pérennes ou de normes organisationnelles prédéterminées. Pour clarifier la terminologie, il est préférable de parler dans ce cas d’audit […] et de réserver le vocable évaluation aux seules actions » (Perret, 2003, p. 14).

25En dépit de ces problèmes de définition, la Lolf prévoit des prérogatives spécifiques au profit du Parlement pour évaluer les actions publiques.

• Les prérogatives spécifiques du Parlement en matière d’évaluation des politiques publiques

26Tout comme en matière budgétaire, le Parlement, qui représente l’action politique par essence, devrait normalement être le lieu privilégié de l’évaluation des politiques publiques, laquelle nécessite un débat.

27Plusieurs instances ont été créées mais sans véritable succès. La loi n° 96-517 du 14 juin 1996 avait, par exemple, fondé l’Office d’évaluation des politiques publiques. Le Sénat s’était aussi doté d’un Comité d’évaluation des politiques publiques en juin 2000. Un Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé avait enfin été établi en décembre 2002. On a pu constater quelques progrès dans le domaine de l’évaluation parlementaire, avec l’établissement des Missions d’évaluation et de contrôle (les Mec).

28Créés en 1999, les Mec, rebaptisées par la suite Missions de contrôle et d’évaluation, ont été institutionnalisées par la Lolf dans le cadre des articles 57, 59 et 60. Dès la première année, le bilan des Mec a été jugé positif [10]. Leur champ d’évaluation, même s’il est considéré – pour l’instant – comme « plus technique que social et [ne concernant] que certains pans de l’action publique » (Hérault, 2003, p.77), a déjà visé d’autres secteurs, comme la politique publique du logement social (en 2001), ce qui est encourageant et montre les potentialités du Parlement en matière d’évaluation sociale. On constate cependant que le contrôle opéré est souvent un contrôle de la performance et qu’il présente peu de rapport avec une évaluation traditionnelle des politiques publiques.

La Lolf, outil ultime d’évaluation ?

29La dimension temporelle des politiques publiques reste importante et représente le nécessaire complément de l’évaluation au sens strictement budgétaire. Il ne faut pas non plus oublier que la mesure de la performance n’est pas une finalité absolue et ne doit pas devenir un dogme comptable. Elle n’a d’intérêt que si, tel un instrument, elle sert les politiques dans la définition même de leurs objectifs.

30La Lolf ouvre de nouvelles perspectives du point de vue de la transparence et de l’évaluation des finances publiques. Bien que la mesure de la performance prévue par la loi de 2001 crée incontestablement un contexte favorable à l’évaluation, cet outil est encore nouveau et surtout mal appréhendé dans son impact sur les politiques publiques. Il faudra peut-être encore attendre un peu pour connaître sa pertinence exacte en termes d’évaluation des choix publics.

Bibliographie

Bibliographie

  • Catteau D., 2007, La Lolf et la modernisation de la gestion publique, Dalloz.
  • Belluteau E., 2007, « Une première évaluation par la Cour des comptes de la démarche de performance », Revue française de finances publiques, n° 99.
  • Brunetière J.-R., 2006, « Les indicateurs de la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) : une occasion de débat démocratique ? » Revue française d’administration publique, n°117.
  • Djezzar L. et Gateau-Leblanc C., 2008, Évaluation des politiques publiques, La Gazette, 30 juin.
  • Hérault B., 2003, « Qu’en est-il du côté de l’État ? », Informations sociales, n° 110.
  • Hertzog P., 2006, « Les services d’intérêt général dans un espace multinational concurrentiel », in L’avancée des biens publics, sous la dir. de J.-P. Touffut, Paris, Albin Michel, Bibliothèque Économie.
  • Mordacq F., 2003, « La moderfie en marche », Revue française de finances publiques, n° 82, juin.
  • Perret B., 2003, « L’évaluation des politiques publiques », Informations sociales, n° 110.
  • Poli R., 2003, « Les indicateurs de performance de la dépense publique », Revue française de finances publiques, n° 82.
  • Siné A. et Lannaud B., 2007, « La mesure de la performance de l’action publique », in Économie politique de la Lolf, rapport du Conseil d’analyse économique n° 65, La Documentation française.
  • Siné A. et Veillet I., 2007, « La performance, un outil et une démarche indispensables au pilotage des politiques publiques », in Lolf, le bilan, La Documentation française, n° 335.
  • Tenzer N., 2003, « Une politique peut-elle être évaluée ? », Informations sociales, n° 110.
  • Trosa S., 2006, « La Loi organique relative aux lois de finances (Lolf) : contrôle ou liberté ? », Revue française d’administration publique, n° 117.

Date de mise en ligne : 05/01/2009.

https://doi.org/10.3917/inso.150.0022

Notes

  • [1]
    Loi organique n° 2001-692, JORF, 2 août 2001, p. 12480.
  • [2]
    Cependant, « le ministère des Finances tend à atténuer ceci notamment par le biais de la déclinaison opérationnelle des programmes, en mettant en œuvre […] un cadrage ministériel en amont », souligne D. Catteau, 2007, p. 64.
  • [3]
    Article 7 de la Lolf.
  • [4]
    Rapport d’information sur la mise en œuvre de la Lolf dans la justice judiciaire (doc. Sénat, n° 478).
  • [5]
    Article 58 de la Lolf.
  • [6]
    Bien que la nouveauté de ces pouvoirs de contrôle soit réelle, il faut avouer que des possibilités existaient déjà mais les parlementaires ne les utilisaient pas ou très peu.
  • [7]
    « L’Angleterre sous l’empire des indicateurs de performance », La Gazette, 7 avril 2008, p. 24.
  • [8]
    Le gouvernement entend cependant mettre en œuvre un budget pluriannuel sur la période 2009-2011.
  • [9]
    Ce constat est également partagé par É. Salustro, « Comment évaluer la pertinence des politiques publiques », Les Échos, 11 décembre 2007.
  • [10]
    « Au cours de ses cinq mois de fonctionnement, la mission d’évaluation et de contrôle a affirmé son existence. La fermeté et la liberté du ton employé, la pertinence et l’audace des questions évoquées, ainsi que les silences parfois gênés de l’administration, témoignent à eux seuls que la Mec “a fait mouche” ». Rapport n° 1781, déposé le 7 juillet 1999.
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