Notes
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[2]
E. BROUDOUX. « Vers l’objet documentaire (re)contextualisé ». In : Objets documentaires numériques : nouvel enseignement ? Éd. Nathan, 2012, p. 47-51. https://halshs.archives-ouvertes.fr/sic_00715868/document
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[3]
Voir la vidéo d’Emmanuelle Bermès : http://video.cnfpt.fr/les-catalogues-au-defi-du-web/les-cinq-etoiles-de-lopen-data
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[4]
Voir l’article de C. Bruley et D. Varenne p. 40-41
1 Le monde de la documentation et des bibliothèques s’est très vite emparé des technologies du Web, puis de celles du web de données, pour se les approprier dans la structuration documentaire, l’échange de données et de métadonnées.
2 À partir de 2006 [1], on évoque l’idée d’un web intelligent permettant la contextualisation et l’enrichissement des documents par la sémantique des données que l’on dit liées (linked data).
3 La liaison des données devient un enjeu majeur dans les bibliothèques, particulièrement pour les documentalistes et bibliothécaires médiateurs des connaissances [2], au sein des Opacs notamment avec l’adhésion de leurs architectes au principe des données liées et ouvertes. Les catalogues et collections doivent s’exposer dans le respect de la grille d’évaluation incrémentale proposée par Tim B. Lee [3] :
Le principe des données liées et ouvertes
4 Pour répondre à tout ou partie de ces principes, de nouveaux services apparaissent dans de nombreuses bibliothèques : des offres de requêtes mutualisées via des Application Programming Interface (API) ou services web autorisant la consultation d’une base de connaissances par un service tiers au travers d’un URL dédié [4]. La réponse est fournie sous forme d’un flux de données structurées dans un format, précisé le plus souvent dans la requête (JSON, CSV, XML simple ou RDF). Certains dispositifs se dotent d’interfaces de raisonnement sémantique complexe autorisant l’usage de langages de requête dédiés aux ontologies comme les SPARQL EndPoints. C’est le cas des plate-formes documentaires comme HAL, Isidore ou DBLP.
5 Des enjeux de pilotage au sein des groupes internationaux de normalisation des structures de données, des métadonnées, des encodages de caractères liés sont vite apparus entre les grands acteurs. Les questions débattues tournent autour du formalisme, mais aussi des vocabulaires communs de description comme ceux proposés par la Dublin Core Metadata Initiative (DMCI) avec le Dublin Core ou encore Schema.org.
6 Avant d’entrer de plain-pied dans le premier pôle de ce dossier consacré à la valeur du web de données, nous proposons en guise d’illustration un exemple d’une notice bibliographique enrichie grâce au formalisme RDFa.
Code source d’une notice bibliographique avec une description RDFa et ce que le plug-in « OpenLink » voit des données structurées
Le contenu sera visible par l’humain, grâce au navigateur web (repère 2), mais aussi par les machines qui déduiront par logique computationnelle les relations entre les entités. La partie droite de l’image (repère 3) montre la perspective « augmentée » que peut avoir une machine par rapport à l’œil humain. On peut noter que la machine « voit » l’identifiant ISSN [1] de la revue, que l’on a choisi de ne pas montrer dans le rendu du navigateur web en l’incluant comme attribut d’une balise <meta> (repères 1, 2 et 3).
Notes
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[2]
E. BROUDOUX. « Vers l’objet documentaire (re)contextualisé ». In : Objets documentaires numériques : nouvel enseignement ? Éd. Nathan, 2012, p. 47-51. https://halshs.archives-ouvertes.fr/sic_00715868/document
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[3]
Voir la vidéo d’Emmanuelle Bermès : http://video.cnfpt.fr/les-catalogues-au-defi-du-web/les-cinq-etoiles-de-lopen-data
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[4]
Voir l’article de C. Bruley et D. Varenne p. 40-41