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Article de revue

Les BRICS dans la gouvernance mondiale : état des lieux des recherches chinoises

Pages 165 à 172

Note

  • [1]
    Cette recherche s’est effectuée le 18 décembre 2015.

1Depuis que Jim O’Neill a lancé en 2001 le terme « BRIC » (transformé en « BRICS » avec l’adhésion de l’Afrique du Sud en 2010), le paysage géopolitique du monde se modifie au fur et à mesure que le modèle de coopération de ces pays émergents évolue avec des actions communes substantielles, dont notamment la création de la Banque du développement des BRICS en 2014.

2Si l’évolution de la coopération des BRICS fait couler beaucoup d’encre chez les observateurs étrangers, c’est également le cas en Chine. Les recherches chinoises se multiplient de pair avec la progression de cette nouvelle plateforme, d’autant que la Chine investit beaucoup plus qu’avant dans les recherches en sciences sociales et dans la mise en avant d’une « voix chinoise » dans les grands débats ou les discussions d’importance majeure de la communauté internationale.

Analyses quantitatives

3Afin de nous faire une idée générale sur les travaux chinois en la matière, nous avons effectué une recherche sur le site Zhongguozhiwang (les connaissances de Chine), la plus grande banque de données d’articles scientifiques publiés en chinois et en Chine [1], avec les mots-clés « pays BRIC(S) » ; la collecte des données s’étend sur la période 2001-2015. La recherche se limite à sept catégories de sources (revues scientifiques, revues spécialisées, thèses de doctorat, conférences nationales, conférences internationales, annuaires et recueils d’articles) sans inclure les articles des journaux. Il en ressort les statistiques suivantes (tableau 1). Force est de constater que les publications augmentent subitement et considérablement après que l’Afrique du Sud s’est jointe aux quatre autres pays.

Tableau 1
Tableau 1
Année Nombre d’articles 2001-2006 0 2007 1 2008 5 2009 7 2010 12 2011 379 2012 469 2013 696 2014 674 2015 535 Total 2 917

4Si on analyse le classement des articles selon les disciplines, fait par la banque de données elle-même, on remarque que sur ces 2 917 articles, les six disciplines les plus présentes représentent un pourcentage dominant de 90 %.

Tableau 2
Tableau 2
Disciplines Nombres d’articles Réforme du système économique 1 080 Finance 476 Politique chinoise et politique internationale 469 Commerce et économie 297 Économie industrielle 158 Gestion macro-économique et développement durable 146 Total 2 626

5Cette abondance de recherches s’explique par l’intérêt croissant des chercheurs pour ce sujet qui touche le devenir de la Chine sur la scène internationale et par le fait que le gouvernement chinois encourage les travaux de recherche dans le domaine des sciences sociales et investit davantage dans le développement des think tanks locaux. Ceci s’accompagne de la création de pôles de recherche spécialisés en la matière depuis 2012 : le Centre des études sur les pays BRICS de l’université de Fudan (ci-après Fudan BRICS), le Centre de recherche sur les pays BRICS de l’Institute of World Politics and Economics de l’Académie des sciences sociales de Chine, et le Forum des think tanks économiques des pays BRICS de l’université de Qinghua. D’autres centres de recherche sur les pays BRICS – à titre d’exemple, celui de l’Institut de la diplomatie – limitent souvent leurs travaux à des aspects clairement définis. Tel est le cas de l’Institut des législations des pays BRICS de l’université normale de la Chine de l’Est.

6À l’initiative du ministère de l’Éducation chinois, Fudan BRICS a procédé, tout en gardant un poids privilégié, à la mise en place d’une synergie avec l’université Qinghua, l’université normale de la Chine de l’Est, l’université du Sichuan et l’université normale du Zhejiang, ce qui donne lieu à des projets de recherche communs et à la publication de rapports sur le développement de chacune des économies BRICS et sur leur coopération. Des chercheurs de l’Académie des sciences sociales de Chine (2012) ont publié le Rapport sur le développement des pays BRICS, coopération et renouveau, et Fudan BRICS (2013), Études sur les pays BRICS.

7La qualité des publications étant très inégale, nos analyses s’appuieront principalement sur celles des chercheurs des centres de recherche renommés, ceux qui se placent au premier rang des études en relations internationales en Chine et sur les articles classés dans le CSSCI (Chinese Social Sciences Citation Index).

8Étant donné la diversité des disciplines, nous allons limiter nos analyses au rôle des BRICS dans la gouvernance mondiale, une des principales préoccupations des spécialistes chinois en relations internationales, désireux de voir une Chine plus puissante sur la scène internationale tout en restant attachés au principe de Taoguangyanghui (expression chinoise qui signifie « cacher son talent et attendre son heure », un des principes de base de la politique étrangère de la Chine depuis 1949).

L’évolution des BRICS et leur ambition à l’égard de la gouvernance mondiale

9La gouvernance mondiale ne se trouve pas exclusivement entre les mains des pays industrialisés ; les pays émergents affirment de plus en plus leur présence. Géopolitiquement, l’Asie-Pacifique tend à se substituer à l’Atlantique (Hong et Fang, 2012). Du sommet d’Ekaterinbourg en Russie en 2009 au sommet de Fortaleza au Brésil en 2014, les pays BRICS passent, à une vitesse assez surprenante, d’une coopération politique symbolique à la formation d’une force collective stratégique. À cet égard, les recherches chinoises manifestent un optimisme quasi unanime. Cet optimisme n’est cependant pas partagé par les chercheurs occidentaux, dont Aslund Anders, Ruchir Sharma et Dani Rodrik. Les chercheurs chinois tendent à réagir à ce pessimisme qui prédit un avenir terne aux BRICS, en indiquant la valeur et la raison d’être de ce mécanisme de coopération récent. Ils considèrent que la participation et la concertation des BRICS dans les organisations internationales en général et au FMI, à l’OMC et à la Banque mondiale en particulier, vont profondément changer le modèle de la gouvernance économique et politique mondiale (Hong et Fang, 2012).

10L’établissement de la Banque du développement et d’un fonds commun de réserve de change des BRICS consolide sans aucun doute cet optimisme. En 2014, le vote à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies sur la question ukrainienne a mis en lumière leur volontarisme et leur capacité de coopération. Le professeur Fan Yongming, directeur de Fudan BRICS, constate que l’abstention collective des BRICS dans ce vote montre que « les pays BRICS sont en train de se transformer en un pôle d’influence mondiale » (Fan, 2014). Il prévoit également une inéluctable concurrence du G7 et des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies dans la réforme structurelle de la gouvernance mondiale. Wang Yizhou, vice-directeur de l’Institut des relations internationales de l’université de Pékin, a lui aussi insisté sur le fait qu’au niveau institutionnel (par exemple l’élaboration des règles des jeux internationaux), les pays émergents sont en train de s’attribuer un rôle plus actif (Wang, 2014). Lu Jing, directrice du Centre de recherche sur les pays BRICS de l’Institut de la diplomatie, résume ainsi le poids de la Banque du développement BRICS : « briser le vieil ordre financier mondial en conférant plus de droits à la parole du club, résoudre le problème de financement à moyen et à court terme en faveur de sa construction des infrastructures et son développement économique et diminuer la dépendance vis-à-vis du dollar, de l’euro et du yen » (Lu, 2013).

11Cependant, cet optimisme ne dissimule pas un constat unanime : les pays développés demeurent et demeureront au moins pendant une très longue période la force dominatrice de l’ordre mondial et de la gouvernance mondiale. Cai Chunlin, directeur de l’Institut des économies émergentes de l’Université de l’Industrie du Guangdong, reconnaît le fait dans son article (Cai, 2011), tout comme Lu Jing, qui, en parlant de la définition du mécanisme de coopération des pays BRICS, considère le club comme un mécanisme de concertation relevant du cadre G20 (Lu, 2013). Les chercheurs chinois refusent la vision conflictuelle et réitèrent que l’objectif fondamental des BRICS n’est pas de provoquer un antagonisme quelconque ou de rivaliser avec les pays développés, mais d’améliorer l’efficacité de la coopération Nord-Sud et que la participation des pays BRICS ne peut qu’accentuer la légitimité du G20. Compte tenu de la vigueur de tout ce qui régit actuellement la gouvernance mondiale, ils concentrent leur étude sur les facilités concernant le commerce et l’investissement entre les pays BRICS, alors que les analyses détaillées et approfondies sur l’impact de leur coopération sur l’évolution des normes financières mondiales semblent faire défaut.

12D’ailleurs, des chercheurs prennent en considération l’éventuelle contribution des pays BRICS dans l’aide en direction des pays en développement, contribution qui constitue déjà un maillon clé dans la stratégie globale de ces pays émergents. Il importe que les pays BRICS, avec leur aide au développement, favorisent la mise en place d’un modèle de coopération entre les pays en développement tout en diminuant l’indépendance de ceux-ci à l’égard des pays développés (Cai, 2013).

Le rôle de la Chine dans les pays BRICS

13L’attitude des chercheurs chinois vis-à-vis du rôle de la Chine semble légèrement paradoxale. S’ils attachent une grande importance à l’étude des pays BRICS, c’est parce que cela constitue un atout pour la politique étrangère de la Chine, pour l’économie chinoise et une plateforme pour participer à la gouvernance mondiale. Fan Yongming croit que la coopération des pays BRICS est un processus permettant à la Chine de se doter des moyens d’assumer sa responsabilité internationale (Fan, 2014).

14Vu le poids économique et politique de la Chine dans les affaires internationales, les chercheurs n’hésitent pas à signaler le grand rôle de leur pays. Par exemple, l’attachement de celui-ci à la politique de non-alignement décide que la coopération BRICS n’a aucune possibilité de se diriger vers une alliance comme celle de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) (Fan et Shen, 2014). Wang Yizhou qualifie même la Chine de « précurseur » des BRICS (Wang, 2013). Il avance, par contre, une vision évolutive de la politique de non-alignement, basée sur des partenariats à des niveaux et à des objectifs bien définis. Cependant, il n’a pas développé davantage le fondement et la perspective de cette vision évolutive.

15Parallèlement, une partie des chercheurs sont plus soucieux de la pression que la Chine doit assumer dans cette participation active à la gouvernance mondiale. L’Occident attend de la Chine un partage des responsabilités en matière de biens publics mondiaux, pendant que des économies moins développées aspirent à une aide au développement plus porteuse, d’autant plus que la Chine doit bien gérer ses affaires intérieures et extérieures (Huang, 2013). Le milieu académique se met d’accord pour inciter le gouvernement chinois à mettre au point ses multiples politiques en fonction des circonstances et de ses moyens.

16Sans cacher leur enthousiasme à l’idée de voir la Chine jouer un rôle pilier dans le club, les chercheurs chinois, par tradition ou par besoin de se conformer au discours gouvernemental, font preuve d’unanimisme : la Chine reste et restera un membre comme les autres, sans l’ambition de devenir le « patron » de ce partenariat censé être égalitaire. Cette attitude s’affirme surtout à l’égard des relations sino-africaines. Liu Hongwu, directeur de l’Institut des études africaines de l’université normale du Zhejiang, appelle à maintes reprises à respecter les partenaires africains et à rejeter tout chauvinisme (Liu, 2013).

17S’ils insistent sur le profil de « pays en voie de développement » de la Chine, ils n’ont pas pu avancer des arguments suffisants, à l’exception du classement du PIB par habitant. Ce qui s’explique probablement par le fait que leurs publications visent plus l’auditoire chinois que le public étranger. Si le milieu académique chinois voulait se faire entendre plus à l’étranger, il devrait se montrer plus convaincant à ce sujet.

La gestion des relations au sein des BRICS

18Il est vrai qu’une mauvaise gestion des relations internes risque de nuire au bon fonctionnement du mécanisme de coopération des pays BRICS et que cela fait déjà l’objet des contestations de la part des experts occidentaux, dont Joseph Nye. Les chercheurs chinois avouent l’existence de divergences et d’éventualités néfastes de leur part. À ce sujet, Lu Jing est allée jusqu’à évoquer la « méfiance » et la « haine » qui tirent leur origine dans l’histoire sans indiquer le nom des pays concernés (Lu, 2013). Cependant ils défendent la thèse que ces divergences sont contrôlables et gérables et qu’elles ne sont pas en mesure de corroder la base de la coopération des B5.

19Aux yeux des chercheurs chinois, un autre facteur susceptible d’entraver cette coopération semble être les calculs propres à chaque pays membre. Si la Chine souhaite renforcer sa part dans la gouvernance mondiale, que le Brésil souhaite en profiter pour devenir une puissance régionale et l’Afrique du Sud une puissance régionale en Afrique ayant une influence mondiale non négligeable, la Russie quant à elle a l’intention de contrebalancer l’influence des États-Unis et de leurs alliés, alors que l’Inde se montre plutôt prudente et garde un profil bas vis-à-vis de la Maison-Blanche (Fan, 2014).

20Xu Xiujun, docteur de l’Institut de l’économie et de la politique mondiale de l’Académie des sciences sociales de Chine, insiste sur le constat que les dirigeants des pays BRICS font preuve de volontarisme dans la mise en place d’une entité économique et politique basée sur l’« intérêt inclusif » et sur l’interdépendance qui les unit. Il a interprété cet « intérêt inclusif » en avançant sept éléments : la représentativité des pays BRICS (les cinq pays représentent respectivement l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Afrique), l’ouverture de sa conception, l’objectif gagnant-gagnant, la multiplicité des domaines de coopération, un mécanisme de dialogue à multiples niveaux (sommet des chefs d’État et de gouvernement, conférences des ministres, réunions des spécialistes et forum non gouvernemental), le constructivisme de la coopération et le non-antagonisme de sa stratégie (Xu, 2013). Cependant, il reconnaît, tout comme Cai Chunlin, qu’il existe et existera un déséquilibre, voire des conflits dans le partage des bénéfices issus de la coopération et que la concurrence continue à engendrer d’éventuels différends dans les relations entre les pays BRICS (Cai, 2013).

Les défis qui pèsent sur la coopération des pays BRICS

21Il va sans dire que la coopération BRICS est basée avant tout sur une économie saine et durable de chacun des pays membres. Les études sur chacune des économies BRICS s’intensifient ainsi avec la publication des rapports annuels. En reconnaissant que les pays BRICS sont loin d’être capables de définir le nouvel ordre mondial, les chercheurs chinois essaient de suivre de près les défauts et les nouveaux problèmes dans des pays membres, demeurant vigilants devant la dépendance de l’économie du pétrole et du gaz naturel de la Russie, le ralentissement de l’économie de l’Inde après les crises financières américaines et européennes, le manque de compétitivité de l’industrie brésilienne et le haut risque menaçant la santé économique. Fan Yongming et d’autres chercheurs sont conscients des défis qu’affrontent les pays BRICS. Ils soulignent les problèmes tels que la dévalorisation des monnaies nationales, l’inflation et la fuite des capitaux, des divergences et des différends qui nuisent à la solidarité des pays BRICS (Fan, 2013).

22Ils ne sous-estiment pas les risques qui menacent l’économie chinoise. Zhou Wen, professeur à l’université de la Finance et de l’Économie du Yunnan, évoque même la nécessité d’avoir une vision rétrospective et historique sur l’économie chinoise, qui a vécu des hauts et des bas sous les dynasties des Song, des Ming et des Qing, et l’importance de la stabilité de l’économie chinoise pour le bon développement de la coopération des pays BRICS (Zhou, 2012).

23Déjà début 2010, quand le monde entier s’interrogeait sur le rôle des pays émergents, Wang Yizhou rappelle qu’il faut éviter tout optimisme aveugle pour deux raisons (Wang, 2010). Primo, les puissances traditionnelles ne céderont pas leur statut et leur pouvoir aux pays émergents. Secundo, les pays émergents, avec leurs défauts et leurs divergences, n’auront pas facilement une place prépondérante dans les rapports de force. Li Bin, chercheur à l’Académie des sciences sociales de Shanghai, prévient qu’il faut se méfier de la lune de miel du G20, suscitée par la crise financière, que les pays développés, une fois sortis de la crise, seront certainement moins motivés vis-à-vis de la réforme de la gouvernance économique mondiale et qu’ils ne se résigneront pas à voir l’ascension des pays émergents (Li, 2015).

24Se basant sur la puissance réelle des pays BRICS, sur leurs atouts et défauts, les chercheurs chinois préconisent la nécessité du perfectionnement du mécanisme de la coopération BRICS, en proposant une meilleure institutionnalisation et en essayant de prévoir les risques. Force est de constater que les recherches chinoises en matière de rôle des pays BRICS dans la gouvernance mondiale sont caractérisées par un optimisme mesuré et un unanimisme solidaire, qui pourraient s’expliquer dans une certaine mesure par la mentalité chinoise marquée par la doctrine de Zhongyong (le juste milieu), qui combine la confiance, l’espoir, le pragmatisme, la retenue et la réserve. En ce qui concerne l’avenir de la coopération BRICS ainsi que sa contribution éventuelle à la gouvernance mondiale, des chercheurs chinois insistent sur des volets tels que modèles d’investissement, innovation dans la coopération financière, et contribution commune à la réforme des institutions financières internationales (Huang, 2013 ; Fan, 2013).

25Cependant, il y a lieu de se poser quelques questions à la fin de cette contribution, qui est loin d’être exhaustive. L’optimisme partagé et le consensus sur le potentiel de la coopération BRICS risquent-ils de camoufler des voix antagonistes, qui pourraient être une source d’inspiration propice, ou bien un référentiel utile aux débats et à la prise de décision des acteurs de la gouvernance mondiale ? En outre, comment les chercheurs chinois pourraient-ils – au lieu de se contenter de dialoguer avec l’intelligentsia, les masses populaires et les pouvoirs publics chinois – mieux s’adresser à l’auditoire étranger, en surmontant les difficultés linguistiques, interculturelles et idéologiques, pour stimuler des échanges de vues au niveau international ? La réflexion est loin d’être close.

Références bibliographiques

  • L’auteur traduit les titres d’articles et de périodiques de chinois en français, sauf les revues et les ouvrages qui ont déjà un titre en anglais.
  • Brics Fudan, Études sur les pays BRICS, Shanghai, éditions du Peuple de Shanghai, 2013.
  • Cai, C., « La coopération des BRICS et l’interaction de leurs sociétés et économies », Annual Report on BRICS’s Social-Economic Development (2011), Pékin, Social Sciences Academic Press, 2011.
  • Cai, C., Liu, Ch. et Huang, X., « Le rôle des pays BRICS dans l’économie mondiale », Comparative Economic & Social System, no 1, 2013, p. 40-49.
  • Fan, Y., « Les BRICS : accroître la coopération pragmatiste et promouvoir la réforme de la gouvernance mondiale », Economic Daily, 31 oct. 2013, p. 7.
  • Fan, Y. et Shen, C., « Une force stratégique qui changera l’ordre mondial », Avant-poste académique, no 9, 2014, p. 14-25.
  • Hong, Y. et Fang, Q., « La gouvernance mondiale évolue : G20 et la stratégie des grandes puissances », Contemporary International Relations, no 3, 2012, p. 38-46.
  • Huang, R., « L’évolution de la gouvernance économique mondiale et les opportunités des pays BRICS », Étude des relations internationales, no 1, 2013, p. 54-70.
  • Li, B., « Les pays BRICS orientent la gouvernance économique mondiale d’un système international à un système mondial », International Studies, no 1, 2015, p. 97-107.
  • Lin, Y. et Zhou, W. (dir.), Rapport sur le développement des pays BRICS, coopération et renouveau (2012), Pékin, Social Sciences Academic Press, 2012.
  • Liu, H., « La coopération Chine-Afrique du Sud », Études sur les pays BRICS, Shanghai, éditions du Peuple de Shanghai, 2012.
  • Lu, J., « La stratégie de la coopération des pays BRICS dans la période poste-crise », Perspective internationale, no 6, 2013, p. 102-116.
  • Wang, Y., « Un monde sans l’Occident ? », Oriental Daily News, 4 janv. 2010, p. A14.
  • Wang, Y., « Réflexion sur l’ordre mondial et le redressement pacifique de la Chine », Contemporary International Relations, no 4, 2014, p. 30-32.
  • Wang, Y., Creative Involvement, Pékin, Presses de l’université de Pékin, 2013.
  • Xu, X., « L’hétérogénéité institutionnelle et la coopération des pays BRICS », World Economics and Politics, no 6, 2013, p. 77-96.
  • Zhou, W., « La croissance économique de la Chine et de l’Inde : tendance, problèmes et perspective », Études sur les pays BRICS, Shanghai, éditions du Peuple de Shanghai, 2012.

Mots-clés éditeurs : coopération internationale, gouvernance mondiale, BRICS, Chine recherches chinoises

Date de mise en ligne : 24/11/2017

https://doi.org/10.3917/herm.079.0165

Note

  • [1]
    Cette recherche s’est effectuée le 18 décembre 2015.

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