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Article de revue

Célébrations et cérémonial de la république

Pages 23 à 29

1Quel pouvoir politique ne cherche à représenter sa continuité et à produire du lien social par des auto-célébrations ? Pour afficher une identité, mobiliser une collectivité, développer un loyalisme, il n’est pas de régime, de parti ou de mouvement politique qui n’ait recours à des séries d’actes cérémoniels codifiés et plus ou moins répétitifs symbolisant la communion à des idéaux (ouverture protocolaire d’une session du Sénat, pèlerinage à Colombey ou à Solutré, cisaillage d’un ruban tricolore à l’ouverture d’un tronçon d’autoroute). Avant même que le mot liturgie ait une connotation religieuse, les Athéniens l’entendent comme un service coûteux rendu en faveur du peuple par les classes les plus riches de la cité (leitourgia, vient de leitos : public et ergon : œuvre). Les latins empruntent le mot ritus à l’indo-européen rta, arta (à la fois rite et ordre) désignant « ce qu’il faut faire » conformément à l’ordre du cosmos, à celui des hommes entre eux et aux rapports des hommes avec les dieux.

2Si le politique est ritualisé, c’est que le rite représente l’attitude fondamentale par laquelle quelqu’un se reconnaît comme inférieur face à la manifestation d’une puissance. Côté puissance qui se manifeste, le rite est le moyen théâtral d’accréditer sa supériorité et donc d’obtenir respect et honneur par l’étalage de symboles de prééminence, de richesse, de réalisations imaginaires dont l’inférieur est frustré, ce qui permet de contraindre sans violence réelle en créant l’aspiration à un état supérieur.

Ce que produit le rite

3Si certains rites semblent n’avoir aucune incidence directe sur l’intégration globale des personnes, du moins énoncent-ils l’intégration des normes entre elles, comme cela se passe lors de l’évocation par la Cour suprême des États-Unis des principes constitutionnels du gouvernement qu’on vient de constituer. La cérémonie civile célèbre le plus souvent l’ordre instauré ou à instaurer. Elle vise à montrer l’existence d’une communauté ou à la créer. Ainsi, De Gaulle avait su, grâce à des ritualisations entre le 26 août 1944 et le 11 novembre 1955, canaliser la crise potentielle par une remarquable stratégie de conjugaison des forces militaires et civiles (FFI communistes) lorsque chacune se battait pour revendiquer le premier rôle à la fin de la Seconde Guerre mondiale (Namer, 1987).

4On a raison d’insister sur la vertu consensuelle des rites comme instaurateurs d’une interdépendance des individus dans une même communauté, mais à condition de prendre en considération les niveaux communautaires et les rituels d’affrontement. Lors d’un défilé du 1er mai, peut s’exprimer l’hostilité d’un syndicat de travailleurs à l’égard d’une politique gouvernementale, dans telle manifestation de minorités le rejet de valeurs dominantes. Une légitimité légale peut se déliter progressivement comme le rappelle telle élection sanctionnant la perte de crédit d’un parti pourtant habile à ritualiser l’exercice de son pouvoir.

5Outre l’effet d’affichage des positions, les rites politiques ont un effet d’inculcation d’une morale civique sous divers angles : régulation sociale et nationale par répétition d’un événement primordial d’instauration tel que le millénaire des Capétiens ; sécurisation par représentation forte de l’ordre dominant ; consolidation d’un régime obtenu par des rites électoraux ; mobilisation des participants en vue d’une responsabilisation ; exaltation collective produisant une catalyse des énergies. De la charge affective créée par l’échange communicatif et par l’intensité émotionnelle du rite, on attend une revitalisation du groupe politique. Produit stratégique d’incantation, l’idéologie dans le rite sert à légitimer un pouvoir actuel menant tel type d’action et prenant telle décision (quitte à subir la dérision du bouffon dans le Bébète show) !

6La mise en scène d’un pouvoir facilite l’exercice de la domination, réactive la déférence et la crainte à l’égard de ce pouvoir, renforce chez les puissants leurs capacités de gestion des conflits d’intérêts, d’aspirations ou de valeurs. Mais l’ostentation doit se doubler d’une répétition des signifiants pour être efficace. Lors du déploiement d’honneurs militaires aux Invalides, d’un meeting de remobilisation au sein d’un parti, de la commémoration d’événements tragiques le Jour des Déportés, l’imagination est canalisée par tout un système de représentations et l’émotion avivée par la qualité des protagonistes et participants, la valeur des prises de parole, le choix des lieux, l’exaltation communautaire.

7Plus le politique ressent la fragilité en son intérieur et l’insécurité en ses entours, plus il se barde d’interdits, plus il énonce cérémoniellement ses principes et ses codes d’action, plus il réclame des citoyens des signes extérieurs d’allégeance et d’intégration sociale. Quant aux dégâts de la mort, c’est encore par la ritualisation que les vivants les assument en les insérant dans un corps de certitudes. Lénine embaumé avait son Mausolée. Aux États-Unis, le Memorial Day est une fête institutionnalisée d’hommage aux morts. L’insécurité du chef (assassinat à Dallas de John Kennedy, le 22 novembre 1963) représente l’insécurité du peuple, et sa mort hurle le péril possible des démocraties. D’où le faste du rituel funéraire.

8Plus grand péril encore que celui d’une guerre ! Le mouvement pacifiste international a donné force au sentiment populaire en ritualisant l’opposition à l’insécurité collective par des sit-in, jeûnes idéologiques, cortèges, slogans, chaînes humaines entre ambassades. Et si l’écologisme se ritualise comme au Larzac ou près des centrales nucléaires, ne serait-ce pas parce qu’il rencontre une certaine pensée religieuse : non-sens des projets mondains, artificialité de la vie urbaine, vision catastrophique du monde, autant de maux que l’on conjure par l’ascèse d’une vie frugale et communautaire, séparée du monde où règnent les lois d’une économie d’abondance corruptrice ? Conjurer les forces de l’adversité, le désordre des divisions sociales, les souillures du passé, la mort en s’attaquant à ses risques, voilà bien l’un des objectifs importants des liturgies politiques, objectif large qui peut se traduire par des rites aux formes et contenus variables à travers l’histoire d’un même peuple. Comme simples exemples de liturgies politiques, seront présentés successivement le protocole, les élections et les inaugurations.

Le cérémonial protocolaire

9À travers le protocole, dans un banquet ou sur une tribune, et souvent quotidiennement, s’affirme une hiérarchie de pouvoir, chaque dignitaire ayant la place réservée à son rang. À Babylone, le Code d’Hammourabi avait codifié les droits des gentilshommes, des citoyens (mushkenum serait via l’arabe, à l’origine de notre « mesquin ») et des esclaves. L’étiquette versaillaise (cette sorte de post-it par lequel on « ordonne ») se trouve comme restaurée en tant que rite républicain depuis le décret (napoléonien) du 24 messidor an XII, définissant les préséances, les honneurs militaires, civils et funèbres à prodiguer aux diverses autorités. Dans les Éléments de Protocole de la Ve République sont précisés, par exemple, pour les visites de chefs d’État, le pavoisement des édifices et trajets, le cérémonial d’arrivée et de départ, les réceptions, entretiens, discours, échanges de décorations et de cadeaux, voyages en province, utilisation des pavillons d’honneur … En bref, les règles de bienséance à l’égard des Grands sont le corset de la République, enserrant ses conduites motrices pour une assurance de sécurité (Ferreux, 2000).

10Des corps spécialisés apparaissent comme délégués au culte des emblèmes nationaux (Thiéblemont, 1999). À l’intérieur de l’armée, la Garde républicaine intervient comme acteur capital de la mise en scène du politique par ses services d’honneur au profit des autorités de l’État, tout comme dans ses missions de sécurité exigeant la rigueur du service, l’évitement de tout risque sanitaire et technique pour les hautes personnalités. Dans les honneurs rendus à celles-ci figurent notamment le quadrille des baïonnettes du 1er régiment d’infanterie, locomotive des défilés qui se livre à des exercices esthétisés; les fusiliers du 2e régiment destinés à la vie de guérite autour des palais nationaux (à condition qu’ils aient la silhouette adéquate) ; les cavaliers en rang par douze devant le chef de l’État dans les défilés ou s’exhibant dans le carrousel des lances ; l’escadron moto pour les escortes présidentielles, le tour de France, les transports d’urgence et de fonds. Ces missions d’honneur et de protection s’inscrivent dans une tradition chevaleresque qui suscite fierté chez les acteurs et admiration chez les spectateurs (Servier, 1993).

L’élection municipale

11Si la littérature historique et sociologique abonde à propos des commémorations, elle demeure réduite en ce qui concerne le rite des élections (campagne et vote). En prenant pour exemple une élection municipale, je propose la grille méthodologique suivante utile pour cerner les divers aspects de la structure d’un rite, notamment politique.

121. Temporalité. La campagne électorale, activité épisodique de participation à des affrontements politiques, est légalement périodisée tous les six ans pour les municipales en France, tous les cinq ans pour les présidentielles. Elle comporte des séries de temps sociaux comptés de la réunion de stratégie jusqu’au vote.

132. Rôles. L’attention s’oriente ici sur la position des acteurs et leurs conduites dans une mise en scène plus ou moins théâtralisée de leurs statuts et rôles en des situations d’interactions. On observe ainsi des rapports du maire en place et des postulants avec les élus, les membres d’associations, les habitants d’un quartier ; une hiérarchisation entre acteurs, états-majors locaux et militants ; une distribution circonstancielle des tâches par comités, cellules, équipe d’installateurs ; une séparation entre émetteurs de paroles légitimes, questionneurs, opposants, non-intervenants.

143. Valeurs et fins. Perpétuation de la démocratie représentative avec réassurance d’un type d’ordre politique ; croyance des gouvernés en la légitimité des gouvernants et en la puissance régulatrice du politique ; prestige de ceux auxquels on reconnaît une compétence technique et relationnelle, une légitimité et un dévouement à la commune ; retranscription des enjeux sociaux en enjeux politiques : nouvelles crèches, nouvelles routes …

154. Moyens. Il s’agit là à la fois de moyens réels et de moyens symboliques répondant à une stratégie de présence et d’efficacité au sein du périmètre politique concerné : lieux précis pour contacter les électeurs potentiels (salle polyvalente, école ou gymnase ; mise en scène avec tribune, tables, tapis vert, micros, symétrie de l’aménagement de la salle) ; appareil informatif : tracts, programmes, panneaux publicitaires, haut-parleurs sillonnant la ville, affichage électronique, logo, sans parler des objets, gestes, paroles et attitudes significatives des groupes prétendant à l’élection.

165. Communications. Le rite se présente comme système de stockage de l’information et comme système de transmission de messages visant, dans ce contexte, à entraîner la conviction et le choix électoral. On tentera de définir qui communique, à qui, dans quel ordre, à quel moment, avec quelle teneur, selon quelle forme de message, avec quels bruitages et distorsions dans la transmission, entraînant quelles polémiques ? On examinera donc les discours concurrents, les intervenants, l’ordre du jour des réunions, la force expressive, phatique, conative, esthétique des communications et l’encodage métalinguistique du message gestuel, musical ou rythmé ; l’évolution des opinions en fonction de divers facteurs si les structures rituelles subissent l’action d’antistructures perturbatrices.

Des inaugurations solennelles

17Tandis que les rituels de commémoration vivifient le lien social par des souvenirs transcendant les intérêts et les conflits, les intronisations et inaugurations affirment la nouveauté tout en utilisant des symboles anciens. Dans un rite d’investiture, est légitimé un pouvoir qui vient de se constituer. Dès son élection, le président Mitterrand a cherché à se sacraliser par un contact personnel et solennel du chef de l’État avec les grandes figures de la patrie, dans la crypte du Panthéon en 1981. L’inauguration de la nouvelle gare de Nevers, le 14 février 1986, par ce même président, Marc Abélès l’analyse en ethnologue : accueil par le préfet, le président du Conseil général, le directeur général de la SNCF, les députés des environs ; tapis rouge et passage en revue du détachement du 7e régiment d’artillerie, coupure du ruban symbolique et dévoilement d’une plaque commémorant l’événement, visite des locaux, écoute de discours avec réponse, gerbe au monument dédié aux cheminots morts à la guerre, buffet et bain de foule. Les rituels présidentiels, Denis Fleurdorge les expose avec pertinence et finesse en soulignant le jeu des symboles. David Kertzer a aussi fort bien montré que le gouvernement, le parti, l’État sont des constructions symboliques, non des réalités concrètes, la constance des symboles attachés aux fonctions effaçant d’une certaine manière le changement fréquent des leaders et de leurs décisions. Si les leaders changent, c’est que leur assise sociale peut se modifier, que leur crédit varie selon leurs réussites ou leurs échecs. Les rites eux-mêmes sont sujets à des processus de transformation. Ils naissent, se développent, s’exaltent, meurent, se réaniment sous d’autres formes.

La vie des liturgies politiques

18Si le vécu du rite incite à oublier son origine, l’examen des naissances de liturgies politiques permet de dégager quelques conditions de leur apparition : 1) Un terrain favorable : société en déséquilibre, frustrations (Allemagne d’après 1918), structure mythique (attente d’une ère de justice sociale, de châtiment des profiteurs et des ennemis), leader charismatique (Tito, De Gaulle). 2) Des modèles idéologiques, différents selon le régime, avec existence d’un fossé entre le futur idéalisé et l’actuel état de fait, l’enthousiasme se réduisant à mesure que ce fossé devient moins profond. 3) Des ressources en pouvoir et en hommes qui assurent la conception, la mise en place et l’exécution des rites, moyennant des motivations, une socialisation politique et une mobilisation des énergies (Sironneau, 1982).

19Certains rites traditionnels subsistent, comme le palio de Sienne, malgré la chute du pouvoir urbain médiéval. D’autres subissent des éclipses puis des retours grâce au tourisme qui leur attribue des significations nouvelles, ou bien la forme se conserve sans l’esprit. Ainsi, les élections sur liste unique simulent la démocratie lorsqu’il n’y en a plus. Une continuité par emprunts et repiquages d’actes et de symboles antérieurement modélisés s’observe dans toute liturgie nouvelle : les régimes guerriers édifient leurs arcs de triomphe, les Républiques développent leurs rites de liesse ou d’affliction par une dramatisation grandiose servant d’information idéologique et d’affirmation d’une force. Pour pallier les risques de sclérose et d’obsolescence des rites, les officiants se doivent de redire la signification des gestes et paroles liturgiques, de l’approfondir pour ressusciter l’adhésion, et même d’en régénérer les sens en fonction des mouvements conjoncturels de l’opinion. La création des rites peut aller de pair avec l’élargissement de leur cadre, des ferveurs nationales par exemple se transmuant en grands élans européens. Si la dynamique sociopolitique agit sur la transformation des liturgies, surtout dans les populations en mutation rapide d’idéologies, de techniques, de responsabilités, le rite, à l’inverse, influence la dynamique sociale en ce qu’il représente une médiation permettant de réaliser certains objectifs. La plupart du temps le déclin des rites va de pair avec un affaiblissement de la triple charge qui vivifiait le rite : la charge cognitive du symbole, c’est-à-dire d’orientation vers certains signifiés, sa charge affective liée à la stimulation de sentiments forts, sa charge conative d’incitation à agir.

Conclusion

20Si les liturgies politiques existent dans tous les États au niveau national et local, il est peu probable qu’elles aient gagné en ampleur par rapport à l’Allemagne hitlérienne ou aux régimes communistes (Lane, 1981). Parmi les premiers, les historiens, avant les politologues, ont fixé leur attention sur les rites commémoratifs et les symboles politiques (P. Nora, M. Ozouf, M. Agulhon, L. Sfez). Le fait que l’anthropologie, elle aussi, ait largement participé aux recherches sur les rites politiques s’explique par plusieurs raisons : 1) L’habitude qu’avaient les ethnologues de décrire les fêtes religieuses et les cérémonies liées au pouvoir local dans les sociétés exotiques. 2) L’attention que l’École française, notamment avec M. Griaule, portait à l’usage des symboles et à la manipulation des mythes. 3) L’intérêt que les anthropologues ont manifesté après la Seconde Guerre mondiale pour les faits culturels traduisant l’émergence d’une nouvelle identité, notamment à caractère national dans le Tiers Monde, mais aussi dans des contextes locaux (Jeremy Boissevain pour les Maltais, Marianne Heiberg pour les Basques), et même dans les États modernes (Michaël Herzfeld pour la Grèce, Richard Handler pour le Québec). 4) La saisie par les ethno-historiographes de l’actualité des pays de l’Est en récente transformation (identité hongroise et réinhumation, culture lituanienne, symboles nationaux polonais, etc.). 5) La double formation en politologie et anthropologie de jeunes chercheurs analysant sur le vif les événements de leur propre société occidentale (liturgies présidentielles vues par Marc Abélès et Denis Fleurdorge, campagnes électorales selon Yves Pourcher, Paul Guyonnet, Gilles Massardier), rituels du Parti communiste italien et des Brigades rouges développés par David I. Kertzer.

21Les liturgies politiques se développent-elles comme des palliatifs à la sécularisation et à la laïcisation ? Rien ne le prouve. Au Bénin comme au Zaïre, les rites religieux et politiques ont eu un essor simultané. À travers l’histoire, il est constaté que les liturgies politiques trouvent leur terrain d’élection dans le césarisme, le jacobinisme, les totalitarismes, alors que les humus démocratiques n’exaltent guère les ferveurs nationales. Pourtant, de droite ou de gauche, les célébrations politiques, disant la fidélité à l’histoire et la différence culturelle, donnent un sens à notre être en proclamant glorieusement ses appartenances, et le rite politique ne semble pas souffrir de la déritualisation qui frappe la religion (Zawadski, in Dianteill, 2004, p. 73-84). Partout le pouvoir se manifeste certes par sa maîtrise de la contrainte, mais aussi par la possibilité qu’il a de créer et de faire adopter des symboles par des groupes qu’il dirige, sans qu’il soit question de qualifier les rites politiques comme quasi religieux. Le rite manie des symboles ; le politique manie des hommes, des idées et des rites.

Bibliographie

Références bibliographiques

  • Abélès, M., Jeudy, H. P., Anthropologie du politique, Paris, Armand Colin, 1997.
  • Dianteill, E. et al., La Modernité rituelle, Paris, L’Harmattan, 2004.
  • Ferreux, J., « Le protocole, un rite républicain », Cultures en mouvement, n° 29, 2000, p. 29-32.
  • Fleurdorge, D., Les Rituels du président de la République, Paris, PUF, 2001.
  • Kertzer, D., Rites, politique et pouvoir, Paris, La Découverte, 1992.
  • Lane, C., The Rites of Rulers, Cambridge, University Press, 1981.
  • Namer, G., La Commémoration en France, Paris, L’Harmattan, 1987.
  • Rivière, C., Anthropologie politique, Paris, Armand Colin, 2000.
  • Servier, M. B., La Garde républicaine, Mémoire de DEA, Paris V-Sorbonne, 1993.
  • Sfez, L., La Symbolique politique, Paris, PUF, 1988.
  • Sironneau, J.-P., Sécularisation et religions politiques, Paris, Mouton, 1982.
  • Thiéblemont, A., Cultures et logiques militaires, Paris, PUF, 1999.

Mots-clés éditeurs : protocole, élection, rites, inauguration, commémoration

Mise en ligne 07/11/2013

https://doi.org/10.4267/2042/23986

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