On observe beaucoup plus de supercentenaires en Martinique et en Guadeloupe que dans n’importe quel département de France métropolitaine. La procédure de validation des âges, pourtant au meilleur niveau international, est-elle insuffisante pour les Antilles ? Il faut absolument vérifier. C’est avant tout ce à quoi vise cet article. Mais si un contrôle approfondi des faits confirme ce résultat, comment peut-on expliquer un écart aussi impressionnant ? La théorie des petits nombres n’y suffirait pas. Sans pouvoir encore à ce stade en apporter la preuve j’évoquerai ici l’hypothèse qui me paraît la plus vraisemblable : la sélection de gènes favorables à la longévité consécutive à l’extrême surmortalité infligée hier par l’esclavage aux ancêtres des supercentenaires d’aujourd’hui.
- supercentenaires
- longévité
- qualité de la détermination des âges
- gènes et longévité
- esclavage et sélection naturelle
- Guadeloupe
- Martinique
Eight times more supercentenarians in the French West Indies than in metropolitan France
Many more supercentenarians are observed in Martinique and Guadeloupe than in any département of metropolitan France. Is the age validation process, although at the highest international level, insufficient for the Antilles? It is necessary to check. This is the first objective of this study. However, if a deeper examination brings confirmation, how can we explain such an astonishing fact? The law of small numbers is not sufficient. Without being able to provide any evidence at this stage, I will propose here the hypothesis that seems to me the most plausible: a selection of genes favorable to longevity was brought about by the excessive mortality rate inflicted by slavery on the ancestors of today’s supercentenarians.
Mots-clés éditeurs : Martinique, Guadeloupe, qualité de la détermination des âges, esclavage et sélection naturelle, longévité, supercentenaires, gènes et longévité
Date de mise en ligne : 31/12/2021.
https://doi.org/10.3917/gs1.166.0143Cet article est en accès conditionnel
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