L’intérêt de revisiter Dora aujourd’hui, c’est d’interroger ce qui, des symptômes et de la structure, revient à l’hystérie ou aux affections psychosomatiques. C’est une question qui reste toujours d’actualité, car la personnalité hystérique ainsi que les symptômes qu’elle présente, sa labilité, la multiplication de ses identifications utilisent toutes les couleurs de la psychopathologie et des constructions défensives. Des prolongements actuels interrogent : les jeux hystériques de la séduction et de la jalousie, la haine de la scène primitive, le conflit entre une sexualité infantile hyper-érotisée, autoérotique et une sexualité génitale contre-investie, les identifications, le masochisme érogène primaire, la complaisance somatique, l’homosexualité et la pseudo-bisexualité. L’analyse du transfert et du contre-transfert est un levier essentiel de la cure de l’hystérique. Ce que Freud n’a pu sentir, ni prévenir, ni interpréter aboutira à l’agir par la rupture du traitement de Dora.
- phallique
- refus du féminin
- identification « contre »
- complaisance somatique
- masochisme érogène primaire
- confusion de langue
Mots-clés éditeurs : masochisme érogène primaire, confusion de langue, phallique, complaisance somatique, identification « contre », refus du féminin
Date de mise en ligne : 04/03/2024
https://doi.org/10.3917/rfp.881.0067Cet article est en accès conditionnel
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