L’histoire des constructions métalliques françaises a été excellemment couverte pour le xixe siècle. En revanche elle a été beaucoup moins étudiée pour le xxe siècle, malgré les recherches de Frédéric Seitz. Le Centre des Archives du Monde du Travail à Roubaix offre sur ce plan des ressources archivistiques non négligeables ainsi que le montrent un certain nombre de thèses de chartistes : celles d’Anne Brunel, sur la Société de construction des Batignolles, d’Agnès D’Angio-Barros sur le département travaux publics de Schneider et Cie et, tout récemment, celle de Clémence Becquet sur Fives-Lille. Deux autres fonds méritent tout l’intérêt des chercheurs, même s’il est plus facile d’y identifier la place de l’acier que celle de l’aluminium et des alliages lui faisant appel : ceux des Ateliers de Construction Schwartz-Hautmont (série 2000 027 des anmt) et de la Compagnie française d’entreprises métalliques (séries 1995 02 et 2010 015 des anmt).
La société anonyme des ateliers de construction Schwartz-Hautmont est née en 2019 de la fusion des Établissements Schwartz & Meurer et Bergeotte réunis avec les Ateliers de construction des forges et fonderies d’Hautmont au sein de la sa des Ateliers de construction Schwartz-Hautmont. Sous l’impulsion d’Albert Schwartz (1861-1930), ingénieur des Arts et métiers, et de Lyon Lévy (1862-1940), ingénieur civil, dirigeants de la première deux sociétés fusionnées, se trouvent désormais réunies les importantes capacités de production de l’usine d’Hautmont (Nord) et les capacités d’innovation de Schwartz, Meurer et Bergeotte…