Entre 1945 et 1969, comme la plupart des grandes entreprises françaises, la Compagnie de Saint-Gobain connut une expansion forte et soutenue, mais cette « croissance quantitative » (J. P. Daviet) masquait des faiblesses structurelles : une croissance insuffisante de l’autofinancement et une incapacité à distribuer des dividendes substantiels obligeant à un endettement obligataire de plus en plus lourd, une adoption trop tardive du float glass génératrice de graves difficultés sur le marché des États-Unis, compétitivité insuffisante de a branche chimie, diversification insuffisamment sélective. Cette évolution mettait la Compagnie de Saint-Gobain en position de faiblesse relative face à Pont-à-Mousson, pourtant plus petit, à la veille de la fusion des deux groupes sus l’égide de Suez.
- Compagnie de Saint-Gobain
- industrie du verre
- float glass
- performance
- stratégie et structure
- croissance et rentabilité
- structure financière
- diversification
Saint-Gobain, european leader in glass (1945-1969) : realities and limits of quantitative growth
Between 1945 and 1969, like most large French companies, Compagnie de Saint-Gobain experienced strong and sustained expansion, but this “quantitative growth” (J. P. Daviet) masked structural weaknesses : insufficient growth in self-financing and an inability to distribute substantial dividends, leading to increasingly heavy bond debt, too late adoption of float glass, which caused serious difficulties on the US market, insufficient competitiveness of the chemicals branch, and insufficiently selective diversification. These developments put Compagnie de Saint-Gobain in a relatively weak position compared to Pont-à-Mousson, although it was smaller, on the eve of the merger of the two groups under the aegis of Suez.
JEL Classification : D22, L25, N64, N84
- Compagnie de Saint-Gobain
- glass industry
- float glass
- performance
- strategy and structure
- growth and profitability
- financial structure
- diversification