Entre 1945 et 1969, comme la plupart des grandes entreprises françaises, la Compagnie de Saint-Gobain connut une expansion forte et soutenue, mais cette « croissance quantitative » (J. P. Daviet) masquait des faiblesses structurelles : une croissance insuffisante de l’autofinancement et une incapacité à distribuer des dividendes substantiels obligeant à un endettement obligataire de plus en plus lourd, une adoption trop tardive du float glass génératrice de graves difficultés sur le marché des États-Unis, compétitivité insuffisante de a branche chimie, diversification insuffisamment sélective. Cette évolution mettait la Compagnie de Saint-Gobain en position de faiblesse relative face à Pont-à-Mousson, pourtant plus petit, à la veille de la fusion des deux groupes sus l’égide de Suez.
- Compagnie de Saint-Gobain
- industrie du verre
- float glass
- performance
- stratégie et structure
- croissance et rentabilité
- structure financière
- diversification
Mots-clés éditeurs : Compagnie de Saint-Gobain, industrie du verre, structure financière, performance, float glass, stratégie et structure, diversification, croissance et rentabilité
Date de mise en ligne : 05/01/2023
https://doi.org/10.3917/rfhe.017.0110