La lecture « spatiale » du vote en faveur du Front national a eu tendance à assimiler périurbain et populisme, et a fait le bonheur des médias. Or, une telle approche tend à stigmatiser des populations en raison de leur mode de vie, au risque de faire équivaloir choix résidentiels et choix électoraux, en disqualifiant ainsi un outil – la carte – qui peut pourtant apporter beaucoup – mais pas tout – à l’analyse politique.