Le rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales, remis au ministre de la Santé le 15 janvier dernier, démonte les mécanismes de l’affaire du Mediator, notamment les défaillances du contrôle public. Or, le système actuel, appuyé sur des agences et un large recours aux experts, avait été créé, après le scandale du sang contaminé, pour reconstruire un vrai système de santé publique. Tout est-il, une nouvelle fois, à reprendre ?