L’identité de genre est un élément dont la construction au cours du développement va conduire à l’adoption des rôles sociaux dans tous leurs aspects et plus spécifiquement à l’orientation sexuelle dans toute sa diversité. Dans la majorité des cas le genre se construit en conformité avec le sexe biologique mais dans certaines situations, il peut exister une discordance entre sexe biologique et sentiment d’appartenance au genre. Le concept de « transgenre » renvoie à l’absence de correspondance entre le sexe attribué à la naissance sur la base des organes génitaux externes et l’identité de genre, c’est-à-dire le sentiment d’appartenance à un sexe. Cette situation d’incongruité peut entrainer une détresse psychologique que l’on appelle la dysphorie de genre. La dysphorie de genre s’exprime le plus souvent dès l’enfance d’une manière plus ou moins explicite. Elle prend toute sa force à l’adolescence et à l’âge adulte avec la recherche d’une mise en conformité de la réalité physique et du sentiment profond d’appartenance à l’autre sexe. Cette recherche peut se limiter à une modification des attributs « de surface » comme le prénom et les vêtements, mais le désir de retrouver une identité réelle, perçue comme différente de la réalité anatomique, peut conduire à des procédures incluant la transformation complète par des traitements hormonaux et chirurgicaux.
Bien que les recherches soient limitées dans ce domaine, en particulier chez les adultes, un nombre croissant de données suggèrent une cooccurrence entre la dysphorie de genre et les TSA…
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