Face à la violence sexuelle faite aux enfants, le recours à la parole viendrait en modérer les effets. Le verrouillage de la parole produit une double peine, après celle de l’abus. Sortir du silence est un enjeu perpétuel. Le témoignage d’une enfance abusée est ici porté à l’appréciation d’une logique réflexive parce qu’il n’existe pas meilleur mouvement pour déconstruire la honte. À partir d’un dénouement singulier, nous accédons à la représentation d’un processus de rétablissement qui a fait appel à la force de vie, malgré l’effet de sidération et ses répétitions.
Mots-clés :
- silence
- viol
- corps
- sublimation
- clinique
How can one keep quiet? Childhood abuse: Thinking your way out of shock
In the face of sexual violence against children, the use of words moderates its effects. The shutting down of speech produces a second penalty, in addition to the abuse. Breaking the silence is a perpetual challenge. Here, testimony of childhood abuse is viewed using reflexive logic, this being the best approach to deconstruct shame. A singular denouement reveals the representation of a recovery process that drew on the life force, despite the effect of shock and its repercussions.
Keywords:
- silence
- rape
- body
- sublimation
- clinic
Mots-clés éditeurs : viol, sublimation, clinique, corps, silence
Date de mise en ligne : 05/06/2024.
https://doi.org/10.3917/empa.134.0105Cet article est en accès conditionnel
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