Empan 2015/2 n° 98

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Article de revue

Accueillir, écouter ... soigner ? La Boutique Solidarité, un accueil de jour investi

Pages 70 à 75

English version

1« Je tourne en rond depuis tant d’années, tout le monde s’en fout, il n’y a pas de solution ... et puis qui voudra m’entendre, prendre le temps pour moi ? ... » « Tu es là pour poser un diagnostic ? », ou encore « C’est sûr, ceux qui viennent ici ont besoin de parler » ou, au contraire : « À quoi ça sert de parler ? J’ai besoin d’un hébergement, c’est tout ! » ... Tels sont, en préambule, les propos et questions qui m’ont souvent été adressés par les accueillis de la Boutique Solidarité, accueil de jour toulousain au sein duquel j’ai pu travailler durant deux années en tant que psychologue clinicienne.

2Ce témoignage vient s’inscrire dans la continuité du projet clinique élaboré en 2005, nommé alors « dispositif Passerelle », à entendre « de la rue vers le soin ». Cette présence psy au sein d’un accueil de jour a été pensée pour venir compléter et diversifier le dispositif territorial de prise en charge des personnes présentant des troubles psychiques sévères et en situation de grande précarité sur l’agglomération toulousaine, avec pour objectif de favoriser l’accès à un accompagnement psychologique aux personnes vulnérables ainsi que l’orientation vers le soin.

3Mais, dans cette précarisation du quotidien, comment trouver une place pour évoquer sa réalité psychique ? Pour parler de soi, tout simplement, pour poser une question, se poser une question, prendre le temps de la dérouler. Et jusqu’où ? De plus, qu’est-ce que le soin ? Comment élargir cette notion, lui faire prendre sens dans un accueil de jour a priori non dévolu au soin ?

La Boutique Solidarité, un accueil de jour investi

4Il me faut tout d’abord évoquer ma rencontre avec la Boutique Solidarité dont, auparavant, je ne soupçonnais pas l’existence. Une rencontre avec un lieu, près de la gare, lieu de passage ou lieu de vie, en tous les cas, un lieu chaleureux d’accueil inconditionnel (si ce n’est soumis à des règles de vie commune) et anonyme, qui permet ainsi qu’une autre parole se dise. Un lieu asilaire où l’on se pose, où l’on se repose et où, avec le temps, il sera alors peut-être possible que se dépose une parole. C’est un lieu de rencontre, un lieu repéré dans la ville pour y trouver certains services ou certaines personnes avec lesquelles, au fil du temps, un lien a pu se créer. La Boutique Solidarité est un endroit où poser ses bagages, où trouver un vestiaire d’urgence, des douches, un café chaud, un journal, un piano … Un endroit où il est aussi possible de participer à différents ateliers (ateliers sportifs, atelier écriture-dessin, atelier théâtre, arts plastiques …) ainsi qu’à l’accueil lui-même : servir des boissons chaudes ou fraîches, et participer à l’approvisionnement de la banque alimentaire, parfois nouveau tremplin vers le bénévolat et la reprise d’une activité.

5Cette rencontre a bien entendu été une rencontre avec l’équipe d’accueil que je venais d’intégrer. Une équipe pluridisciplinaire (éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs, animateurs, infirmière) soucieuse de maintenir l’inconditionnalité de l’accueil, de soutenir le lien, même ténu, avec cet autre, qui pourra alors peut-être se positionner et demander quelque chose pour lui : une aide pour trouver un hébergement pour la nuit, l’accompagnement du quotidien dans un nouveau logement, un soutien dans les démarches administratives, un duvet, un Doliprane, une adresse, un café, un renseignement, une place assise, une simple écoute … Au sein de cet accueil de jour, il est donc question de rencontrer une équipe qui tente au quotidien, et malgré les difficultés rencontrées, d’amorcer un dialogue, prémices du lien …

6Rencontrer la Boutique, c’est bien entendu rencontrer les personnes qui y viennent, depuis peu, depuis toujours, des hommes, des femmes, des personnes sans domicile et/ou vivant dans une précarité financière ou sociale. C’est rencontrer les accueillis, eux-mêmes accueillants et accueillant de manière singulière l’offre de parole que je pouvais leur faire en tant que psychologue clinicienne, de plus nouvellement arrivée dans un lieu que certains connaissent si bien, depuis tant d’années. C’est par eux qu’il a donc fallu me laisser guider, entre dynamique d’aller vers et nécessité de laisser partir, pour qu’une véritable rencontre ait lieu, au moment opportun.

7Il s’est agi d’une rencontre avec la dure réalité du quotidien, souvent handicapante : errance, conditions de vie extrêmes, violence de la migration, de la séparation, de l’isolement et de l’exclusion. Violence de la maladie, physique ou psychique. Dans cette rencontre avec l’errance est venue se poser la question de la place. Une rencontre avec des personnes si souvent exclues, ou portant en elles ce sentiment inébranlable qu’elles ne sont « plus personne », qu’il leur est alors difficile de penser qu’elles ont leur mot à dire, qu’elles ont une place à prendre : « Mettez-moi où il y a de la place » entend-on. Une place qu’il sera peut-être possible de prendre au sein de cet accueil collectif et dans la cité ?

8Une rencontre, disais-je, avec des personnes portant en elles une souffrance qui s’exprimera d’une manière plus ou moins criante, avec plus ou moins grand fracas. Une souffrance que l’on pourra nommer psychose ou addiction, ou encore dépression, violence. En tous les cas, des personnes qui, un jour, ont vécu une rupture, avec ce qu’elle amène de précarité, qui ne sera pas uniquement économique mais comme une difficulté à s’inscrire dans le lien à l’autre. Des personnes qui investissent d’abord ce lieu d’accueil, où elles pourront peut-être adresser une demande, avec le temps, sans pour autant qu’elles soient prêtes à se déplacer vers d’autres lieux (droit commun).

Différentes modalités de rencontre avec la psychologue

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« Pourquoi ? Comment s’en saisir ? Que me veut-elle ? Que puis-je bien lui vouloir ? Qu’aurais-je à lui dire ? Y a-t-il quelque chose à lui dire ? »

10Intégrant l’équipe d’accueil, c’est tout naturellement que des rencontres ont pu se faire au sein de l’espace d’accueil collectif. Cette présence psy, discrète mais connue par le bouche-à-oreille ou les orientations, permet que des rencontres spontanées puissent avoir lieu, en individuel ou en petit groupe, sur la terrasse (à la rencontre des chiens) ou à l’intérieur, debout ou assis autour d’une table et d’un café. Lors de ces échanges, débutés spontanément ou faisant suite à l’orientation d’un collègue, des choses peuvent se dire, qui ont leur importance même si elles semblent parfois anodines.

11Les temps d’atelier proposés au sein de la Boutique Solidarité offrent également des possibilités de rencontre dans des moments de partage. Ces rencontres permettront peut-être qu’une demande plus spécifique d’entretien puisse advenir. À l’image de cette jeune femme qui, lors du premier contact, parlera de son impossibilité à rencontrer un psychologue, et qui, au fil des rencontres en atelier, s’autorise, progressivement, à se livrer un peu, à prendre un temps pour elle avec ce « spécialiste » tant redouté.

Paroles d’accueillis : différentes façons de se saisir de cette présence psy

12Certains préfèreront des rencontres sur l’espace collectif pour prendre le temps de se rencontrer : « Vous me dites bonjour tous les matins, alors aujourd’hui, je peux venir vous dire que ça ne va pas … », ou encore pour ne pas risquer la rencontre en face à face, souvent source d’angoisse pour des personnes en difficulté à verbaliser ou en difficulté avec la relation duelle. Pour d’autres encore, ce sera l’occasion de se sentir entendu dans le groupe, à l’image de cette personne qui exprimera son souhait que nous nous rencontrions dans l’espace collectif : « Comme ça, il y a quelqu’un qui me parle, qui s’intéresse à moi autour de tout ce monde. » D’autres, au contraire, souhaiteront des entretiens dans un endroit plus calme, où plus de discrétion peut s’établir, dans une dualité moins redoutée. Il sera alors question de parler de soi à l’abri des regards, en dehors de l’espace collectif et peut-être ainsi de retrouver une intimité, de garder un contact avec son monde interne. Comme ce jeune homme vivant en squat, très souvent intrusé dans son intégrité, qui semble renouer avec l’espace privé dans l’espace du bureau et qui dira, lors de l’intrusion d’un collègue dans ce bureau : « C’est chez moi, on n’entre pas. »

Un accueil de la parole…

13Accueillir à la Boutique Solidarité, c’est être à côté, accueillir ce qui est demandé et ce qui ne l’est pas. C’est ne pas oublier qu’une parole persiste, même dans de très grands silences. Proposer un espace de parole, c’est proposer de prendre un moment pour soi, se poser, poser quelques valises et tenter de faire le point, se rassembler, tenter de mettre des mots sur une souffrance, une angoisse, une histoire qui se répète.

14C’est un espace où il ne sera pas forcément question de parler des difficultés. Il sera d’ailleurs souvent question de parler d’autre chose, de se reposer, de retrouver une sorte de sécurité psychique, et même de se permettre de rêver …

15Un espace où certains interpelleront le « spécialiste », à l’image de ce monsieur questionnant sa maladie, une folie si terrifiante : « Je ne suis pas fou, dites-moi ? » Pour d’autres encore, ces rencontres serviront de repère, dans un quotidien d’errance. Un repère, dans un lieu, dans le temps, comme le sont les différents entretiens avec ce monsieur qui dit avoir besoin de ces précieux rendez-vous hebdomadaires.

… qui permettra beaucoup

16Cet espace de parole proposé permettra peut-être un travail « d’ouverture du sujet à son monde interne » (Corcos, 2003). Il s’agira de pouvoir évoquer la scène psychique en tentant de faire en sorte que les enjeux de la scène sociale ne viennent pas brouiller les pistes même si, bien entendu, ces deux dimensions sont imbriquées. C’est pour cela qu’il est important que différents espaces puissent être offerts par l’équipe pluridisciplinaire de la Boutique Solidarité. C’est également un travail de symbolisation qui est à l’œuvre dans ces rencontres : un repère dans l’errance et la solitude. Comme en témoigne cet homme qui, depuis plusieurs mois, rencontre différents professionnels dans divers endroits de la ville. Ce que nous aurions pu interpréter comme de l’errance ou de l’éparpillement est pour lui un moyen de résister, de tenir, ce que nous symboliserons ensemble, dans une image proposée par lui : « Aller dans ces différents lieux, c’est comme mon trépied. » Cet accueil de la parole est bien entendu à envisager dans le temps, considérant la réelle impossibilité pour certains accueillis d’investir, à un moment de leur vie, d’autres lieux dans la ville. Ce sont ces accompagnements, dans le temps, qui permettront peut-être de travailler la constitution d’autres points de repère, à investir ailleurs, en étant accompagné, parfois physiquement. Un autre lieu qui pourra quelquefois être investi avec le temps : « On acceptera le soin quand on le souhaite véritablement … »

Écoute et « soin »

17Mais qu’est-ce que le soin ? Est-il nécessairement l’apanage de certaines structures, de certains professionnels ? Y aurait-il un temps avant le soin et un temps pour le soin ? Prendre soin, n’est-ce pas déjà écouter le temps de chacun ? Un temps « sur-mesure » et non « prêt-à-porter » comme me dira un jour un collègue psychiatre. En témoigne, comme tant d’autres, une personne accueillie à la Boutique Solidarité qui aura mis deux années avant de pouvoir parler de ses troubles, de ses questions sur la psychiatrie. Parce qu’avant, il n’était pas encore temps, ailleurs il n’était pas question d’en parler.

18Prendre soin, n’est-ce pas écouter une parole qui ne se dit peut-être plus ou n’ose plus se dire ? Être à l’écoute de ce qui ne se demande plus ? « Pourtant, j’ai des choses à dire », me dira un accueilli, mais « dans ma solitude, je ne parle plus. »

19Prendre soin, n’est-ce pas écouter la subjectivité, entendre que l’autre souffre, et de manière propre, différente d’un autre, malgré les étiquettes et les demandes de réponse diagnostique ? Ne pas considérer le fou comme à enfermer mais comme ayant droit de cité avec ce qui fait son « habitacle subjectif » (Vallon, 2004), le symptôme, parfois criant, en dehors de la norme. À l’image de cet accueilli, dormant dehors depuis des années, ayant connu la psychiatrie, bricolant avec la vie et rejetant toute forme de confort et d’habitat. Un homme qui questionne sa place dans la cité, qui ne s’y retrouve plus, sans pour autant vouloir rompre tout lien avec cette ville. Une ville qui l’enveloppe peut-être malgré tout ? Une attitude de prendre soin serait alors aussi d’entendre les personnes dans ce qu’elles savent pour prendre soin d’elles-mêmes, quand elles peuvent encore en dire quelque chose ; de maintenir une réflexion et de ne pas se mettre immédiatement dans une place de soignant qui saurait tout pour l’autre, même si parfois se positionner et intervenir sont nécessaires. Ce serait également entendre les représentations, personnelle, familiale, culturelle du soin. « Je cherche un marabout pour enlever le mal », me dira un jour un monsieur, qui, accompagné dans cette représentation, pourra à nouveau être dans le lien, expliciter ce mal, cette souffrance. Être dans le soin, c’est écouter la réalité psychique et non la souvent trop lourde étiquette de la réalité sociale ; c’est être là, dans la rencontre, et entendre une parole, la soutenir.

Un travail clinique en lien avec l’équipe et les partenaires

20Ce travail d’écoute n’est bien sûr pas l’apanage du psychologue. C’est le travail quotidien de l’équipe éducative, de l’infirmière et du travailleur social proposant des maraudes sur la gare. C’est ce travail pluridisciplinaire qui permet que des ponts se créent plus facilement entre les différents accompagnements, s’étayant, bien entendu, réciproquement. Il ne pourrait se faire sans moments d’échanges en équipe qui permettent de réfléchir ensemble à ce qui se joue pour certains au sein de l’espace d’accueil collectif (représentatif de ce qui peut se jouer sur la scène psychique ?). Les réunions d’équipe sont donc importantes pour tenter de comprendre ces phénomènes et penser ensemble les projets d’accompagnement autour de la réalité sociale et de la réalité psychique.

21Le lien avec les partenaires est aussi un travail d’importance pour proposer, au moment opportun, une passerelle vers un accompagnement complémentaire, proposer un relais, l’investissement d’un ailleurs, avec le temps …

Les demandes de « soin »…

22Mais qu’en est-il des injonctions de soin ? De celui qui devrait mais ne se fait pas soigner ? De celui qui manifeste de manière criante sa souffrance mais se montre désabusé du système de soin, ne se saisissant pas des orientations proposées, ou de celui qui refuse toute proposition d’hébergement ? Et face à lui, comment se positionne une équipe qui le rencontre, qui l’accueille, qui s’inquiète. « Que faire ? Comment agir au mieux ? Comment accueillir au mieux ? », se demande-t-elle. Ce sont des questions importantes, souvent présentes dans les équipes, venant parfois en écho à un sentiment d’impuissance vécu face à l’accueil de personnes fragiles et aux limites de l’action sociale. Mais alors, qu’est-ce que le soin quand il n’est plus possible d’agir ?

Élargissement de la notion de soin

23Être dans l’accueil, n’est-ce pas justement l’un des fondamentaux du prendre soin ? « Soigner, c’est être présent », nous dit Le Coz (2009), c’est s’inscrire dans une démarche éthique s’éloignant de tout protocole de prise en charge. C’est rester dans une écoute active, parfois sans agir, mais pourtant soutenante : « Être là, passif dans les gestes, dans la parole même, mais actif et vivant dans l’écoute » (Ruzniewski, 1999). L’attention à l’autre, nous rappelle B. Golse, « est un grand soin psychique tout à fait fondamental et structurant » (1996). Par ailleurs, il demeure important de porter également l’attention sur ses propres mouvements pour permettre ce pas de côté. L’attention porte sur autrui, mais, de manière réflexive, nécessite d’être portée sur les processus psychiques de l’intervenant (supervision, discussions en équipe). En parler, s’écouter autour de ces questions, de ses limites, semble nécessaire pour tenter de trouver une place juste auprès des personnes accueillies – peut-être parfois plus qu’un agir juste ?

24Être dans l’accueil, prendre soin, c’est ainsi proposer une rencontre, un lien à l’autre, un lien vers l’autre, à ceux que l’on dit parfois désaffiliés. Mais peut-on l’être totalement ? L’être humain, dans la parole, n’est-il pas d’emblée considéré comme un être social nous dit la psychanalyse ? Une parole parfois très dure, mettant en avant un désir de ne plus être en lien. Mais l’homme parlant, dont la parole est accueillie par un autre, par un lieu, n’est-il pas déjà dans le lien ? Les personnes qui viennent à la Boutique Solidarité ne sont-elles pas dans le lien ? Un lien à l’autre dont les contours ne sont pas simples, un lien qui demande parfois à être bricolé, mais qui existe, aussi ténu soit-il, parce que la rencontre a lieu. Une rencontre au sein d’un accueil de jour, où il s’agit pour toute l’équipe d’accueillir, une personne, un discours, toujours nouveau, toujours singulier. Que ce soit un discours de revendication, un discours d’une autre langue, un discours délirant, un discours difficile à faire tenir, à faire entendre parfois : « Je ne sais pas comment trouver le langage qui me permettra de discuter avec les autres. On me dit toujours que je suis différent, singulier. » C’est ce travail de langue commune, de bricolage, qui donne son importance à ce lieu d’accueil. Un lieu où l’on peut aussi venir se taire, être juste accueilli (et c’est déjà beaucoup !), amener avec soi un discours silencieux, mais être présent à l’autre. Ce sont ces moyens d’accueil qu’il semble important, primordial, de pouvoir maintenir, pour permettre l’accueil du discours de chacun, sur la scène groupale comme sur la scène individuelle. Un accueil de soi, permettant à tous de se sentir entendu, de trouver une place. Une place, en tous les cas, à soutenir ensemble, en équipe, à défendre, dans une clinique militante, pour faire entendre la réalité psychique de celui qui existe malgré l’exclusion, de ce sujet qui existe, malgré tout.

Bibliographie

  • Corcos, M. ; Flament, M. ; Jeammet, P. 2003. Les conduites de dépendance, Paris, Masson.
  • Golse, B. 1996. « Le concept de l’attention », Congrès de pédopsychiatrie, Genève.
  • Le Coz, P. 2009. « Éthique et soins palliatifs en néonatologie », Congrès pédiatrie et professions de la petite enfance, Marseille.
  • Ruzniewski, M. 1999. Le groupe de parole à l’hôpital, Paris, Dunod.
  • Vallon, S. 2004. « Pour une clinique de l’institution », Vie sociale et traitements, n° 84, p. 101-109.

Mots-clés éditeurs : accueil, soin, réalité psychique, écoute

Date de mise en ligne : 22/06/2015

https://doi.org/10.3917/empa.098.0070

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