Le discours contemporain et l’emprise du marché sur la science réduisent les symptômes à de « simples » dysfonctionnements qui viennent déranger l’ordre du monde. L’expérience de la psychanalyse propose une autre politique du symptôme : il s’agit d’une véritable révolution car la traversée d’une analyse permet à la fin d’extraire, de la souffrance qui trouble l’ordre du sujet sa valeur singulière, la « note propre de la dimension humaine [1] » de chaque un.
Nous déclinerons les trois temps de l’opération symptôme : de la mise en question de son non-sens originel, à la pratique du sens que le transfert soutient, jusqu’à en distinguer cette note propre comme la marque d’origine qui tombe sous le sens à la fin. Cela fait toute la différence qui peut être utilisée à d’autres fins.
- symptôme
- transfert
- sens
- réel
Mots-clés éditeurs : symptôme, sens, transfert, réel
Date de mise en ligne : 23/04/2021
https://doi.org/10.3917/rccpcl.020.0125