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Actif’Agri. Transformations des emplois et des activités en agriculture (Paris, La Documentation française, 2019) est la publication résultant de l’étude réalisée en 2017 par le Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
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Agreste dépend du Service statistique, évaluation et prospective du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
1En à peine trente ans, près de 580 000 fermes ont disparu. Même si la surface agricole utile reste plutôt stable sur cette période (- 5 %), ce sont 400 fermes par semaine qui sont rayées de la carte ! Et l’hémorragie ne devrait pas s’arrêter demain. Dans huit ans, un agriculteur sur deux prendra sa retraite. Il n’y a pas péril pour la production française, les fermes vont s’agrandir. Mais comment jouer collectif s’il n’y a plus de paysans ? Face à cette urgence, les choses évoluent sur le terrain. De nouveaux modèles d’organisation du travail et de gouvernance émergent, des liens se tissent entre consommateurs et producteurs… Les modèles agricoles se réinventent à plusieurs et en dehors du cadre familial.
« Les formes collectives ne protègent pas de la détresse »
2La forme collective en agriculture n’est pas une nouveauté. Dans les années 1960-1970, les agriculteurs ont développé des groupes de travail et d’échange qui ont accéléré la productivité. Certains partagent leurs données techniques ou économiques dans des centres d’études techniques agricoles (Ceta). Des groupes d’échange pilotés par les chambres d’agriculture, des associations ou des initiatives privées voient aussi le jour, sur l’agriculture de conservation par exemple (Apad, Sols Vivants, AgroLeague…). « Je fais partie de deux groupes. On fait des visites, on échange des résultats d’essais, raconte Emmanuel Godard, agriculteur en Petite Beauce, près d’Orléans. Pourtant, quand j’ai une question technique, je me sens toujours seul. » L’entraide et les systèmes d’échange de services sont assez répandus dans les zones d’élevage. Souvent, les paysans notent le nombre d’heures qu’ils ont passées chez les uns et les autres, font le total à la fin de l’année et rétablissent l’équilibre, soit financièrement, soit sous forme de main-d’œuvre.
3En Touraine, Freddy Renaud a construit un système céréalier sur 150 hectares fondé sur le travail en entraide. Il donne notamment un coup de main à ses voisins en période de fenaison et de moisson. Il estime à environ 400 le nombre d’heures échangées. Il ne possède qu’un tracteur de 140 chevaux, le reste du matériel ayant été acheté à plusieurs via la Cuma de Charnizay, qui regroupe une trentaine d’agriculteurs. Ces coopératives permettent de baisser les charges et de maintenir un lien social, à l’occasion de la récupération du matériel ou des assemblées générales par exemple. Mais cette mutualisation possède aussi ses travers, comme l’explique L’Atelier paysan dans Reprendre la terre aux machines : « Les Cuma auraient pu constituer le creuset d’une action paysanne collective contre la veine moderniste-individualiste […], un instrument de rapport de force vis-à-vis des constructeurs et d’autolimitation. Or, c’est l’inverse qui s’est passé : en achetant à plusieurs, les agriculteurs se sont donné les moyens de la surpuissance […]. Les Cuma ont été un des multiples instruments de l’industrialisation et de la concentration du secteur. »
4Et que dire des coopératives commerciales pour la mise en marché de céréales, de betteraves ou de lait, avec des mastodontes internationaux comme Tereos, In Vivo, Sodiaal… ? « Les formes collectives ne protègent pas toujours des difficultés économiques et d’une certaine détresse, souligne Bertrand Valiorgue, professeur de stratégie et de gouvernance des entreprises à l’université Clermont-Auvergne. Certaines formes collectives peuvent même à l’occasion se montrer contre-productives. Les coopératives, dont la raison d’être est de sécuriser les revenus des agriculteurs, les exposent aussi aux aléas et fluctuations des marchés internationaux. On ne peut pas dire aujourd’hui, dans le contexte du dérèglement climatique, que cette exposition soit un atout pour favoriser la transition qui s’impose aux agriculteurs. »
Entreprendre à plusieurs
5Alors, de quelle forme collective parlons-nous ? D’abord, entreprendre entre agriculteurs.
6« Recherche associé.e sur exploitation de maraîchage. » Derrière cette petite annonce sur le site de l’Ardear Centre-Val de Loire se trouve Tania Sheflan, une jeune femme de 41 ans, installée comme maraîchère à la Ferme des Magnolets à Arthon (Indre). Elle recherche un ou une partenaire pour se répartir les missions, les responsabilités… et la fameuse charge mentale : « En maraîchage, on a coutume de dire qu’un plus un font trois. Avec un atelier complémentaire ou un renfort en maraîchage, une dynamique collective se met en place. » Après une vie nourrie de multiples expériences – ancienne membre de l’équipe d’Israël de natation synchronisée devenue circassienne –, elle a entrepris en 2019 de cultiver sur 1 hectare des légumes, des arbres fruitiers et des petits fruits rouges. Aujourd’hui, elle garde le sourire et sa motivation, même si l’épuisement la guette. « Mon mari est “conjoint collaborateur” et j’ai un salarié un à deux jours par semaine. Heureusement, car sinon je serais devenue folle ! C’était inimaginable de faire tout ça toute seule. Même si on y est préparé au travers de stages, la charge mentale est énorme », témoigne cette maman de deux enfants de 4 et 12 ans qui travaille plus de 60 heures par semaine.
7Éleveur laitier dans la Manche, à Marchésieux, Emmanuel Cardet a sauté le pas. Après deux dépressions, une séparation conjugale et un accident de travail qui l’a contraint à s’arrêter pendant dix-huit mois, il a ouvert sa ferme à un maraîcher et un paysan-boulanger. Ils mutualisent la terre, les équipements et s’entraident, mais chacun reste en entreprise individuelle. « Dire bonjour à quelqu’un le matin, ça change beaucoup de choses ! J’ai toujours cherché à travailler en collectif, dans un gaec par exemple. Mais quand on n’est pas issu du monde agricole, c’est difficile. Alors autant construire quelque chose ici, avec deux personnes extérieures également. » Depuis 2017, la Ferme de la Varde propose du lait, du pain et des légumes. Mais Emmanuel Cardet se pose toujours des questions. Conscient de l’empreinte carbone d’un élevage laitier, il est en train de se reconvertir en pépiniériste afin de produire des plants pour les haies.
Les conjointes sortent de l’ombre !
8Le modèle français d’agriculture, traditionnellement structuré autour du couple formé par l’agriculteur et sa femme, éclate lui aussi en divers modes d’organisation, dont le point commun est un désengagement du collectif. Selon Actif’Agri [2], la part des femmes cheffes d’exploitation stagne à 27 % depuis plus de dix ans. « Mais ces évolutions masquent des réalités plus complexes, liées à des variations statutaires et statistiques. Longtemps, les femmes exploitantes ont été des conjointes qui reprenaient la ferme au départ à la retraite de leur mari. Aujourd’hui, celles qui s’installent le font plus souvent sous des statuts équivalents à ceux des hommes, et de façon plus autonome, en étant cheffes de leur projet et non conjointes avec ou sans statut », observent les chercheurs d’Actif’Agri.
9En effet, celles qui jadis donnaient un coup de main pour l’administratif sortent de l’ombre et reviennent à la ferme. C’est le cas par exemple de Christelle Callu. Son mari Ludovic, éleveur laitier, était en gaec avec son frère. Après la perte tragique de ce dernier, il a décidé de s’installer seul, diminuant drastiquement son troupeau pour gagner en autonomie. Mais depuis deux ans, il développe avec Christelle un atelier de transformation laitière. « Elle a souhaité s’impliquer sur la ferme car j’avais changé de système. Elle a signé pour emmener les vaches à pied dans les prairies, pas pour leur distribuer de l’aliment en tracteur ! » Christelle a aussi choisi d’être salariée, pour « rester libre si ça ne marche pas ». Elles sont de plus en plus nombreuses à sauter le pas et des groupes de soutien se forment, à l’instar de l’association Femmes des territoires. Créé en 2014 en Bretagne, ce réseau fondé sur l’entraide et le partage d’expérience a pour objectif de mailler tout le territoire de manière à pouvoir les accompagner localement, en ville comme en zone rurale. « Les agricultrices ne sont pas très nombreuses, et avec des profils plutôt atypiques comme le mien. C’est dommage. Nous avons beaucoup à apprendre des autres secteurs », explique Claire Poirrier à nos confrères de La France agricole. Cette jeune femme, installée en 2013 en production de plantes aromatiques biologiques à Sixt-sur-Aff, en Ille-et-Vilaine, participe depuis cinq ans à ce réseau qui espère fédérer 75 000 femmes d’ici 2026.
S’installer à plusieurs
10Selon Agreste [3], les formes sociétaires ont augmenté depuis vingt ans, passant de 123 000 en 2000 à 156 000 en 2016, tandis que le nombre des entreprises individuelles a été divisé par deux sur la même période. Mais encore une fois, derrière les chiffres la réalité est différente. Beaucoup de sociétés sont créées pour des raisons fiscales ou commerciales. Les installations à plusieurs en dehors du cadre familial restent encore marginales sur le territoire national, mais on sent quelques frémissements dans certains terreaux fertiles. Judith Demians et Julia Chatal, à l’origine du podcast « La Voie.x du collectif », sont allées à la rencontre de fermes collectives. La scop de la Ferme des Volonteux dans la Drôme, l’agriculture sur le Larzac, l’association La Bargerie dans les Cévennes sont quelques-uns des lieux qu’elles ont étudiés. « Lorsqu’on regarde les fermes collectives d’un point de vue sociologique, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de néo-paysans. S’installer à plusieurs permet de se sentir plus légitime face au regard des agriculteurs historiques », explique Julia Chatal.
11Avec leur regard extérieur, les néo-paysans ou les personnes qui s’installent en dehors du cadre familial font bouger les lignes, en particulier lors de la reprise d’une exploitation. À la Ferme de Belêtre, à Dolus-le-Sec en Indre-et-Loire, Marion, Étienne, Lucie, Martin et Mathieu ont tenté de diminuer le poids de la dette agricole en créant une scop, société coopérative ouvrière de production. Le principal avantage de ce statut très original en agriculture (une dizaine en France) est d’être à la fois salarié et associé. « Nous cherchions un montage qui ne reproduise pas le cercle infernal des transmissions capitalistiques à cause de montants de retraite trop faibles. En devenant salariés, nous avons une protection sociale, des droits au chômage et une retraite décente sans avoir besoin de vendre l’entreprise au final », explique Mathieu Lersteau. Fidèles à leurs valeurs, les associés n’ont pas souscrit de prêt bancaire pour démarrer leur activité et sont en location. Ils ont apporté chacun 3 000 euros au capital et obtenu une aide de 15 000 euros de la région Centre-Val de Loire. Ce statut pose toutefois un problème : bien que les maraîchers et paysans-boulangers soient associés, ils ne sont pas reconnus comme « chefs d’exploitation » par la MSA et ne sont donc pas éligibles à certaines aides.
12C’est en raison de cette lacune que les quatre associés de la Ferme de la Guilbardière, au sud de Blois dans le Loir-et-Cher, ont préféré le statut classique de gaec. Mathieu, Melaine, Bertrand et Émilie n’ont aucun lien familial entre eux ou avec les cédants. Ils produisent notamment du lait, de la faisselle, des nouilles, des tisanes, et sont également labellisés « ferme pédagogique ». En 2020, ils ont trouvé une solution pour diminuer le coût de la reprise de la ferme : ils ont mis en place un groupement foncier agricole pour acheter un des bâtiments, et ont ouvert ce GFA aux citoyens. Résultat : en l’espace de deux mois, ils sont parvenus à collecter près de 150 000 euros auprès de 250 personnes et ont ainsi pu économiser un cinquième de leur installation – et, au passage, rétablir le lien avec les consommateurs. Le bâtiment, qui appartient désormais aux citoyens, ne pèsera pas non plus dans la transmission.
Expérimenter la gouvernance collective
13L’autre difficulté des fermes collectives réside dans… le facteur humain. Même si les cinq jeunes de la Ferme de Belêtre ont travaillé sur leurs valeurs et mis en place une organisation de travail très collégiale, deux des associés ont quitté l’exploitation au bout de cinq ans. « Au quotidien, c’est difficile de travailler à plusieurs, avoue Mathieu Liaigre de la Ferme de la Guilbardière. Mais c’est un modèle vers lequel il faut tendre. Aujourd’hui, le cadre administratif est lourd lorsqu’un associé part ou arrive. Il faudrait réfléchir à un cadre plus mouvant qui permettrait un changement d’associé sans tout remettre en cause. »
14Après plusieurs échecs d’installations de maraîchers isolés, les associations régionales pour le développement de l’emploi agricole et rural (Ardear), persuadées qu’un modèle plus collectif est une des solutions, ont développé des stages de « paysans créatifs » et un espace test pour porter les activités. Le futur paysan peut ainsi partir un an en stage sur différentes exploitations, ou bien mettre à l’épreuve ses activités sur une ferme pendant trois ans. « Cela permet de tester ses capacités de travail, mais également l’entente avec d’autres associés », souligne Céline Sanz, codirectrice de la coopérative d’installation en agriculture paysanne (Ciap) Centre-Val de Loire. Depuis 2017, 19 personnes ont ainsi testé leur activité en portage et 89 autres ont participé à des stages de paysans créatifs dans cette région.
Nouer des partenariats avec l’extérieur
15Et si le collectif en agriculture s’illustrait par de nouveaux modes de commercialisation ? Réinventer des circuits de distribution à mi-chemin entre le circuit court et le circuit long, c’est le leitmotiv des SyAM, les « systèmes alimentaires du milieu ». L’objectif est de mettre en place des partenariats locaux avec différents acteurs pour « faire SyAM » et organiser une filière de commercialisation territorialisée. « La nouveauté, c’est que l’on inclut des acteurs qui ne sont pas habitués à penser leur complémentarité, explique Ronan Le Velly, enseignant-chercheur en sociologie à l’institut Montpellier SupAgro et membre de l’UMR Innovation. Par exemple, dans les SyAM en viande bovine, nous avons constaté que les éleveurs connaissaient peu le devenir de leurs bêtes après l’abattoir. Symétriquement, les bouchers ont l’habitude d’acheter et de choisir des carcasses de viande, mais pas de s’investir dans le choix de l’alimentation du bétail. Ces filières sont en temps normal fortement régulées par des intermédiaires, négociants en animaux ou en viande, sans qu’éleveurs et détaillants aient besoin de se rencontrer. Construire un “système alimentaire du milieu” autour de ces produits oblige chacun de ses participants à se préoccuper de nouvelles questions sur la valorisation de l’ensemble de la bête : “équilibre matière”, maturation, emballage, transport… » Avec ses collègues de l’école d’ingénieurs Isara Lyon, le sociologue a repéré une douzaine de SyAM en France, parmi lesquels « Éleveurs de saveurs iséroises » et « 100 % charolais du Roannais ». Grâce aux relations partenariales mises en place et à l’écoute des attentes de chacun, ces éleveurs valorisent mieux leur steak haché !
16Pour Bertrand Valiorgue, cette ouverture vers des structures non agricoles est essentielle. Il met notamment en avant les partenariats avec des associations environnementales : « Les agriculteurs doivent travailler à l’échelle d’une biorégion avec de nouveaux acteurs comme la Ligue pour la protection des oiseaux, WWF ou The Shift Project… C’est une voie de progrès, une façon de monter en compétence. » Le professeur de stratégie et de gouvernance des entreprises va plus loin, proposant dans Refonder l’agriculture à l’heure de l’anthropocène de mettre en place une « chambre des communs » (eau, air, terre, biodiversité…) de manière à coordonner tous les acteurs d’une biorégion : « Le dérèglement climatique va fragiliser encore plus les agriculteurs, garants de la souveraineté alimentaire. Les collectivités territoriales comme les régions ne doivent pas apporter un simple soutien, mais mettre en place une réelle politique agricole afin de faciliter les adaptations au dérèglement climatique. »
Des chantiers écologiques XXL
17Du côté des citoyens également, les initiatives se multiplient. Bien que le débat se cristallise sur certains sujets comme les pesticides, de plus en plus d’actions tissent des liens entre paysans et consommateurs. En plus des amap qui se développent depuis une vingtaine d’années, des chantiers participatifs de grande taille commencent à voir le jour. En juin dernier s’est par exemple déroulé le premier chantier écologique massif (CEM) de France : une soixantaine de personnes se sont rendues sur la Ferme d’Émilie au Vigan (Gard) pour aider à son installation (aménagement de chemins, mise en place d’une haie, confection de tuteurs…). « À cause de la pandémie, c’était un “mini-CEM”, explique Boris Aubligine, coordinateur du projet Etika Mondo. Notre objectif est de rassembler 500 personnes pour agir efficacement, aller vite et faire masse. Le rôle d’un chantier écologique massif est de populariser les enjeux agricoles dans le “faire” et non dans le discours. » Dérouler des clôtures, mettre en place des traversiers, reconstruire une grange… autant d’opérations que les CEM proposent d’effectuer pour prêter main-forte aux paysans. « Notre ambition est de créer un engouement populaire pour la production alimentaire en dépassant les clivages entre écolos et agriculteurs », ajoute Boris Aubligine. À l’instar d’une start-up, Etika Mondo expérimente à petite échelle, modélise la logistique de ce type de chantier, avant d’essaimer en Occitanie au printemps 2022. Et pourquoi pas dans le reste de la France une fois que les rouages seront bien rodés ? C’est bien connu : seul on avance plus vite, ensemble on va plus loin !
Mémo
L’initiative à suivre : l’association Femmes des territoires, réseau fondé sur l’entraide et le partage d’expérience, créé en 2014 en Bretagne.
Le statut original : la scop, société coopérative ouvrière de production, comme dans la Ferme de Belêtre en Indre-et-Loire.
La démarche expérimentale : le groupement foncier agricole (GFA) ouvert aux citoyens, comme dans la Ferme de la Guilbardière dans le Loir-et-Cher.
À lire
- # L’Atelier paysan, Reprendre la terre aux machines. Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, Paris, Seuil, 2021.
- # Claude Janin et Pierre-Antoine Landel (dir.), Intelligence collective. Penser, décider, agir ensemble sur les territoires, Lyon, Chronique sociale, 2021.
- # Bertrand Valiorgue, Refonder l’agriculture à l’heure de l’anthropocène, Lormont, Le Bord de l’eau, 2020.
Mots-clés éditeurs : agriculture, coopération, gouvernance collective
Date de mise en ligne : 17/11/2021
https://doi.org/10.3917/dard.005.0034Notes
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Actif’Agri. Transformations des emplois et des activités en agriculture (Paris, La Documentation française, 2019) est la publication résultant de l’étude réalisée en 2017 par le Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
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Agreste dépend du Service statistique, évaluation et prospective du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.